Communiqué du MPCT La banalité du terrorisme islamiste : nouvelle attaque d’école au Nigeria

Dans un communiqué, le mouvement Bring Back Our Girls s’insurge contre le silence des autorités  nigérianes après un n-ième enlèvement d’élèves.

Le 24 août,  dans un village du Chikun, état de Kaduna, des écolières ont été  kidnappées en pleine classe, avec leur enseignante, par des terroristes qui ont tué une personne dans l’assaut.

Il s’agit vraisemblablement d’une nouvelle attaque des miliciens Fulanis : ils multiplient contre les Chrétiens des exactions aussi atroces que celles commises par Boko Haram.

Dans un tel  contexte, les autorités ont une lourde responsabilité : elles  n’ont pas assuré la protection des établissements scolaires après avoir demandé aux parents d’y renvoyer leurs enfants.

Depuis, le Président Muhammadu Buhari se tait, tout comme le Gouverneur de l’état de Kaduna, Mallam Nasir El Rufai.

Ils ont le devoir de tout faire pour libérer ces otages. 

Ils ont le devoir de ne pas les abandonner comme les 112 lycéennes de Chibok, laissées aux mains de Boko Haram depuis plus de 6 ans !

 

 Comme a été abandonnée Léah Sharibu, seule des lycéennes de Dapchi non libérée par les terroristes de Boko Haram, otage depuis plus de 2 ans car, chrétienne, elle a refusé de se convertir.

 

 Avec Bring Back Our Girls nous demandons la libération immédiate de

 Miracle Danjuma, 13 ans

 Happy Odoji, 14 ans

Ezra Bako, 15 ans

Favour Danjuma, 9 ans seulement. 9 ans !

Christiana Madugu, leur enseignante.

Nous sommes solidaires des otages et de leurs familles, au Nigeria et ailleurs.

Nous n’oublions pas notre compatriote Sophie Pétronin, humanitaire âgée et malade enlevée au Mali .

Là-bas et ici nous sommes face à l’inhumanité du même  terrorisme islamiste.

Crédit photos : Bring Back Our Girls.

LE procès

Il  a débuté, ce long procès dont on a tant dit, à raison, qu’il est procès pour l’Histoire.

C’est de vie et de mort qu’il s’agit.

De vies individuelles et aussi de vie sociale, démocratique, politique, de liberté d’expression, de dignité, du refus de la soumission.

Essayons de ne jamais oublier les noms des 17 victimes assassinées les 7, 8 et 9 janvier !

7 janvier, Charlie Hebdo

-Frédéric Boisseau, 42 ans, employé dans l’immeuble
-Charb, 47 ans, dessinateur et directeur de la publication
-Franck Brinsolaro, 48 ans, policier, garde du corps de Charb
-Cabu, 76 ans, dessinateur
-Tignous, 57 ans, dessinateur
-Honoré, 73 ans, dessinateur
-Wolinski, 80 ans, dessinateur
-Bernard Maris, 68 ans, économiste et chroniqueur
-Mustapha Ourrad, 60 ans, correcteur
-Elsa Cayat, 54 ans, psychanalyste et chroniqueuse
-Michel Renaud, 69 ans, journaliste et grand voyageur
-Ahmed Merabet, 40 ans, policier

8 janvier, Montrouge

-Clarissa Jean-Philippe, policière municipale

9 janvier, Hyper Cacher

 -Philippe Braham
-Yohan Cohen
-Yoav Hattab
-François-Michel Saada

Aux familles de ces victimes s’ajoutent les rescapés.

Ceux du carnage de Charlie Hebdo sont très présents aux audiences.

L’imprimeur pris en  otage les  Frères Kouachi devrait aussi assister au procès.

En revanche peu de rescapés de la prise d’otages de l’Hypercacher viendront.

Beaucoup sont partis en Israël, quittant leur pays, où les Juifs sont depuis des années devenus des cibles abandonnées à une grande solitude.

3 ans avant Charlie Hebdo, lors des attaques djihadistes de mars 2012 à Toulouse et Montauban – 7 morts, 3 militaires, 3 enfants et un enseignant  à l’école juive Ozar Hatorah. Des enfants massacrés, parce que juifs … et si peu de personnes pour manifester leur indignation, pour dénoncer ces attentats …

Déjà on vit de doctes esprits, si soucieux de “ne pas stigmatiser”, parler de “loups solitaires”, “déséquilibrés”, tandis que certains chantaient les louanges de l’assassin sur les réseaux sociaux.

La solitude a aussi été  le lot de Charlie Hebdo depuis la publication des caricatures de Mahomet en 2006.

Au premier jour du procès le journal les republie fort justement.

Riss est bien le digne héritier de Charb.

Mais les anti-Charlie auraient-ils gagné ?

Les médias ne reproduisent pas cette une, ou très peu. Si la peur est compréhensible, le manque de solidarité est choquant.

Le sondage IFOP est tristement parlant :  il y a plus d’intolérance et de complaisance envers  le terrorisme au sein de la jeunesse que dans l’ensemble de la population. Près de la moitié des jeunes de moins de 25 ans estiment que Charlie n’aurait pas du publier les caricatures et un jeune sur 5 ne condamne pas les attentats de janvier !

Tel est le tableau pour la France, exposée au risque terroriste constant et à une insupportable insécurité que Monsieur Dupont Moretti a bien tort de minimiser.

Dans le monde, les attentats et autres exactions, enlèvements, assassinats commis par des islamistes font chaque jour des dizaines de morts. Impunément.

Le terrorisme ne relève de toutes façons pas du champ de compétence de la Cour Pénale Internationale, faute de définition universelle -et ce du fait de l’obstruction des pays de l’organisation de  la Coopération Islamique.

Le  prétendu délit de blasphème vaut condamnation à mort dans les régimes islamiques, si bien vus à l’ONU.  Des innocents sont assassinés ou croupissent en prison.

Alors, c’est aussi pour toutes ces victimes ignorées que le procès de Paris importe.

 

Même si, comme l’a dit  Zineb El Rhazoui,  les idéologues du djihad, qui appellent à commettre ces crimes contre l’humanité , manquent à la barre.

Leur procès à eux, Nuremberg de notre temps, reste à faire

Huguette Chomski Magnis

Coordinatrice du Collectif Contre le Terrorisme

La France doit cesser de soutenir le Hezbollah dont les Libanais ne veulent plus !

Tribune collective 

“Secourir le Liban : l’heure de vérité”

 

   Après l’explosion qui a coûté la vie à presque deux cents personnes et en a mutilé des milliers d’autres, alors que le cœur de Beyrouth sinistré continue de chercher ses disparus, à l’heure où le FMI prépare un plan de sauvetage du Liban, il nous semble que le seul soutien financier à l’État libanais souhaitable est un soutien conditionné à quelques exigences politiques. 

 

Dès le mois de juillet, lorsque le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian s’est rendu au pays du Cèdre, un soutien massif apparaissait déjà indispensable. Et les citoyens libanais avaient exprimé leur ras-le-bol dès l’automne 2019 lors de manifestations lancées autour du slogan : « tous, cela veut dire tous ». C’est en effet au niveau alarmant de corruption qui gangrène les institutions et la classe politique libanaise qu’il faut largement attribuer cette gabegie.

 

Sans assainissement profond de l’État libanais, aucune solidarité extérieure ne saura apporter un soutien réel et efficace. Il faut donc conditionner l’aide aux réformes mais aussi au respect plein et entier du droit international.

 

En effet, le Hezbollah exerce son pouvoir de nuisance au Liban de façon croissante et décomplexée, en même temps qu’il pèse sur la sécurité régionale, européenne et internationale. Au cours des vingt dernières années, de son propre aveu public, le Hezbollah, organisation terroriste, a su créer un État dans l’État libanais et supplanter l’armée libanaise. Le Hezbollah intervient en Syrie pour le compte du régime iranien qui le finance et en appui du régime Assad coupable de crimes contre l’humanité, tandis qu’il a perpétré des attentats en Europe et ailleurs dans le monde.

 

À l’heure de vérité pour le Liban, la communauté internationale doit reconnaître le problème majeur que constitue le Hezbollah dans la reconstruction du pays. La mainmise qu’il exerce sur la scène politique libanaise aujourd’hui paralyse toute possibilité de transition politique profonde.

 

Si le Hezbollah n’a pas été le seul responsable d’un système économique déficitaire, il en est finalement devenu le garant. Toutes les grandes factions au pouvoir s’opposent aux réformes et le statut armé du Hezbollah, capable d’intimider et d’assassiner à volonté et sans conséquence les opposants politiques nationaux, a toujours fixé les limites de la transparence et de la responsabilité et a fondamentalement empêché l’établissement de l’État de droit.

 

Le Hezbollah est un acteur aux ambitions régionales, dont la puissance et les ressources viennent de l’extérieur et notamment de l’Iran. Ce statut de vassal rend également caduque toute volonté d’indépendance et de neutralité du pays. 

 

C’est pourquoi nous demandons au président de la République que la France ne fasse plus obstacle à la désignation du Hezbollah comme organisation terroriste par l’Union européenne. Ce n’est pas d’ingérence qu’il s’agit – la clef d’une solution politique au Liban réside bel et bien dans les mains des Libanais – mais du combat global que nous menons contre le terrorisme.

 

Aussi, comme l’a réclamé le Secrétaire général des Nations-Unies Antonio Guterres, le Hezbollah doit impérativement être désarmé, en vertu de la résolution 1559 adoptée en 2004 (mais aussi des accords inter-arabes de Taef de 1989, lesquels prohibaient toute milice armée). « L’omniprésence d’armes échappant au contrôle de l’État, à laquelle s’ajoute l’existence des milices armées, continue de compromettre la sécurité et la stabilité du Liban. Le fait que le Hezbollah dispose toujours d’importants moyens militaires de pointe échappant au contrôle de l’État libanais reste très préoccupant », avait-il alors rappelé.

 

Les États-Unis, les pays du Golfe mais aussi les Pays-Bas, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Lituanie ont déjà procédé à la désignation du Hezbollah pour ce qu’il est : une organisation terroriste. À l’heure de vérité pour le Liban, c’est l’opportunité pour la France de construire une position européenne commune.

 

En défendant une telle position, celle d’un soutien massif mais conditionné, la France jouerait pleinement son rôle unique de médiateur au Moyen-Orient. Lors de son déplacement à Beyrouth le 6 août dernier, le président Macron avait insisté : « la crise ici est grave et implique une responsabilité historique des dirigeants en place ». Sans condamnation ferme du Hezbollah, l’action de la France, au rendez-vous pour porter secours à son plus vieil ami de la région, risque d’être vaine.

Tribune publiée dans le Figaro du 1er septembre 2020  sous le titre “Liban : l’Europe doit désigner le Hezbollah comme une organisation terroriste”

 

Signataires

– Manuel Valls, ancien Premier Ministre

– Philippe Douste-Blazy, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien ministre de la Santé

– Corinne Lepage, présidente du Rassemblement citoyen, ancienne députée européenne et ancienne ministre de l’Environnement.

– Annie Genevard, Députée du Doubs, vice-présidente de l’Assemblée nationale

– Constance Le Grip, Députée des Hauts-de-Seine, Vice-Présidente de la Commission des Affaires culturelles et de l’Education, membre de la Commission des Affaires européennes

– Agnès Firmin Le Bodo, députée du Havre

– Roger Karoutchi, sénateur des Hauts-de-Seine

– Astrid Panosyan, co-fondatrice d’En Marche

– Adrien Morenas, ancien député du Vaucluse, La République en Marche

– Philippe Val, journaliste, écrivain, ancien rédacteur en chef de Charlie Hebdo

– Huguette Chomski-Magnis, Coordinatrice du Collectif contre le terrorisme

– Mohamed Sifaoui, journaliste, écrivain et réalisateur franco-algérien

– Pascal Bruckner, romancier et essayiste

– Mimi Khoriati Abdo, citoyenne franco-libanaise, militante féministe et membre du Mouvement pour la Paix et contre le Terrorisme (MPCT)

– Brice Couturier, journaliste, producteur de radio et essayiste ;

– Thibault de Montbrial, avocat spécialisé dans La Défense des forces de sécurité intérieure ;

– Béatrice Szwec, présidente du Mouvement pour la Paix et contre le Terrorisme

– Nicolas Tenzer, philosophe politique et essayiste

– David Gakunzi, écrivain, journaliste, directeur du Paris Global Forum

– Ana Pak, Tribune Azad Iran Laïque

– Jacky Mamou, président du Collectif Urgence Darfour

– Pierre Henry, directeur général, France Terre d’asile

– Françoise Rudetzki, Fondatrice de SOS attentats

– Patrick Klugman, avocat

– Michel Bruguière, ancien directeur général de Médecins du Monde ;

– Bernice Dubois, présidente d’honneur de la Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes ;

– Ari Sebag, ancien président de MedBridge Strategy Center.

 

 

 

Communiqué du MPCT : à Reading un carnage de plus

Le MPCT, Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme, exprime sa solidarité et son entière compassion aux proches des victimes de l’attaque terroriste qui a tué 3 personnes dans un parc de Reading, à l’ouest de Londres.

Deux des victimes ont été nommées : James Furlong, professeur de 36 ans et Joe Ritchie-Bennett , citoyen  américain de 39 ans, installé en Grande-Bretagne.

 Le profil et le mode opératoire du terroriste correspondent précisément aux autres attaques ayant déjà endeuillé le Royaume-Uni, ainsi que la France, tout récemment à Romans-sur-Isère.

 Ces drames rappellent à quel point la menace terroriste est encore bien présente dans nos sociétés, avec en premier lieu les dangers liés à la mouvance islamiste.

 Le danger est d’autant plus grand qu’à court terme de nombreux djihadistes sortiront de prison sans aucune garantie quant à leurs risques de récidive.

 Par ailleurs les réactions des autorités britanniques, où une fois de plus il est fait état de la “santé mentale” du terroriste comme étant un ” facteur majeur”  de son acte,  posent vraiment problème.

Faut-il en conclure que l’idéologie djihadiste ne serait qu’un ” facteur mineur” sans grande importance ? Que les terroristes seraient d’abord des victimes, des malades, des souffreteux davantage à plaindre qu’à blâmer ?

En l’occurrence l’auteur du carnage de Reading avait bien été suivi pour suspicion d’adhésion au djihadisme par les services de sécurité, comme 40 000 individus au Royaume-Uni. 

L’enquête quelque peu bâclée avait hélas été vite close. Il avait aussi fait de la prison pour délinquance ordinaire.

 Si le souci de ne pas faire d’amalgames et de stigmatisation est parfaitement légitime, cela ne doit pas conduire à un déni qui refuse de nommer les choses en parlant de “déséquilibrés”.

 Qui plus est, cela traduit un manque de confiance envers les simples citoyens qui, malgré toutes les attaques terroristes commises ces dernières années, au Royaume-Uni, en France, Espagne, Allemagne et ailleurs, n’ont cédé ni à la haine ni à la vengeance aveugle  et raciste.  

 Aux pouvoirs publics de se montrer à la hauteur.

A  la société civile de cultiver ses capacités de résistance.  

On ne peut venir à bout d’un mal qu’on ne parvient pas à  nommer.     

                                                                                                                                                                 22/06/2020       

 

Crédit photo  : BBC News with Thames Valley Police                                      

Appel : le Pakistan ne peut libérer les assassins de Daniel Pearl !

Notre tribune collective a été publiée dans Marianne

https://www.marianne.net/debattons/tribunes/le-pakistan-ne-doit-pas-liberer-les-assassins-de-daniel-pearl

Appel : le Pakistan ne peut libérer les assassins de Daniel Pearl !

Qui ne se souvient de ce journaliste kidnappé au Pakistan le 23 janvier 2002 ?

 Daniel Pearl, responsable du bureau de l’Asie du sud du Wall Street Journal était venu enquêter sur les liens entre le terroriste Richard Reid et Al Qaida.

 

Un groupe terroriste lié à la fois à Al Qaida et aux services secrets militaires pakistanais, dirigé par le djihadiste  Ahmed Omar Saïd Cheikh, revendiqua  l’attentat et présenta des exigences aux Etats-Unis.  Daniel fut  assassiné peu après.

 

Son martyre est un symbole.

 

Il a été assassiné en tant qu’homme libre, que journaliste épris de vérité, qu’Américain et que Juif.

Il a été le premier otage dont la décapitation fut mise en scène et filmée par des terroristes islamistes.

Beaucoup d’autres allaient suivre.

 

En juillet 2002, le “cerveau “Ahmed Omar Saïd Cheikh fut condamné à mort et trois complices  à la perpétuité.

 Il y a un mois, la Haute Cour de la province de Sindh a ramené  la condamnation d’Ahmed Omar Saïd Cheik à sept ans de prison et donc ordonné  sa libération et celle de ses complices !

 Les parents de Daniel Pearl ont fait  appel de cette décision inique auprès de la Cour Suprême.

 Nous voulons croire qu’ils obtiendront justice !

 otre engagement est constant pour défendre la liberté de conscience, la liberté d’expression des Pakistanaises et des Pakistanais. Nous avons soutenu la Chrétienne  Asia Bibi. Nous défendons, les victimes du terrorisme, les démocrates , les victimes de la Loi du Blasphème, les minorités ethniques et religieuses victimes de la répression.

 L’impunité des assassins de Daniel Pearl serait un terrible signal : des assassins seraient  en liberté tandis que des innocents qui n’ont ni tué ni blessé ni volé restent en prison et encourent la mort !  

 Cela ne peut être ! 

 

Elisabeth Badinter, philosophe

Boualem Sansal, écrivain algérien

Françoise Rudetzki, fondatrice de SOS Attentats, membre du Fonds de garantie des victimes

Fazal Rehman Afridi, journaliste pakistanais

Anne-Isabelle Tollet, journaliste

Maya Nahum, journaliste

Bernice Dubois, présidente d’Honneur de la CLEF, Commission française pour le Lobby Européen des Femmes

Arnold Roth, président de la Fondation Malki, Jérusalem

Annie Sugier, présidente de la LDIF, Ligue du Droit International des Femmes

Cherifa Kheddar, , présidente de l’association Djazairouna des Familles Victimes du Terrorisme Islamiste

Béatrice Szwec, présidente du MPCT, Mouvement pour la Paix et Contre le Terrorisme

Monique Dental, présidente Réseau Féministe “Ruptures”

Huguette Chomski Magnis, porte-parole de l’Alliance Internationale Contre le Terrorisme/ International Alliance Against Terrorism

                                                                                                                                

 

13 mai 2020

Communiqué du MPCT : attaque terroriste de Colombes

Le MPCT  assure de toute sa solidarité les policiers blessés à Colombes  lundi 27 avril  par un terroriste au volant d’une “voiture bélier”, ainsi que leurs familles.

C’est avec soulagement que l’on a appris ce mardi en milieu d’après-midi la saisine du Parquet National Antiterroriste.

Le fait que l’expertise psychiatrique soit considérée comme déterminante pour la qualification de l’attaque nous avait  interpellés.

Nous estimons qu’il n’est plus possible de conditionner par une expertise psychiatrique la qualification  d’un acte comme terroriste.

A Colombes, il s’est OBJECTIVEMENT agi d’un acte terroriste, utilisant le mode opératoire et la phraséologie promus par l’idéologie islamiste.

L’auteur s’est revendiqué de l’Etat Islamique, de l’instauration de la charia et, comme Merah, il a invoqué le sort des enfants palestiniens, la propagande la plus en vogue en manière de justification du terrorisme.

Que l’état de santé de l’agresseur se révèle compatible ou pas avec son incarcération et/ou sa condamnation est une toute autre question.

 Les prêcheurs de haine jihadiste sèment les graines d’une terreur dont les exécutants peuvent être  bien portants ou pas, diabétiques ou malades mentaux.

Ce n’est pas leur éventuelle maladie qui entraîne leur passage à l’acte mais l’influence toxique qu’ils subissent, même en l’absence de lien organique.

Il n’est nul besoin d’avoir un “ordre de mission” estampillé  “Etat islamique” pour accomplir objectivement ses desseins.

C’est aux victimes et à leurs familles qu’il faut penser !

 L”impunité d’auteurs et de commanditaires d’actes terroristes est insupportable.

Paris, le 28 avril 2020

Attaque terroriste de Romans-sur-Isère : communiqué du CCT

Communiqué du Collectif Contre le Terrorisme 

Attaque terroriste de Romans-sur-Isère

Alors que la population souffre tant de la pandémie, une attaque TERRORISTE a été commise ce 4 avril à Romans-sur Isère !

C’est bien de terrorisme qu’il s’agit et les victimes doivent être reconnues comme victimes du terrorisme.

Nous exprimons nos condoléances aux familles des deux personnes tuées, nos souhaits de guérison aux blessés.

Nous voulons aussi crier notre colère et notre indignation.

L’Etat Islamique expliquait le 19 mars dans son organe Al Naba que le moment était bienvenu pour commettre des attaques chez “les croisés,” les forces de sécurité étant mobilisées contre le COVID 19.

Nous devons donc résister aujourd’hui à deux fléaux, la pandémie mais aussi le terrorisme islamiste.

( Image :Structure du coronavirus Sars-CoV-2, modélisée par le Centers for Disease Control and Prevention. Image CDC. Alissa Eckert, MS. Dan Higgins, MAM, domaine public)

Premières associations signataires

MPCT Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

LDIF, Ligue du Droit International des Femmes

Comité Soudan

Association de la communauté Darfourie en France

Association de la Communauté Four en France

Association  solidarité Amis du Soudan

Alliance Internationale des Femmes

IRESK, Institut de recherche et d’études stratégiques de Khyber

Les dorines

Collectif Urgence Darfour

PEREC, Pour une école républicaine et citoyenne

Les vigilantEs

CLER, Commission de lutte contre les extrémismes religieux

EGALE

[ Image :Structure du coronavirus Sars-CoV-2, modélisée par le Centers for Disease Control and Prevention. Image CDC. Alissa Eckert, MS. Dan Higgins, MAM, domaine public]

Paris, le 4 avril 2020 à 15 h

Exposition MPCT du 5 au 12 mars ” 8 mars, 8 femmes à soutenir”

Pas facile de choisir 8 femmes à soutenir parmi des milliers d’autres !
A Fontenay-sous-Bois, venez découvrir celles dont nous brossons le portrait.

Vernissage : jeudi 5 mars à 18 h Clôture : jeudi 12 mars à 19 h
En présence de Michel Tabanou, Maire adjoint aux relations internationales.
Maison du Citoyen et de la Vie Associative
16, rue du RP Lucien Aubry
94120 Fontenay-sous-Bois
(Transport : RER A  station Fontenay-sous-Bois – Bus 124 arrêt Le Parc.)

Clôture : jeudi 12 mars à 19 h

Exposition visible tous les jours du 5 au 12 , sauf le dimanche.

Cécile Vannier, à jamais dans nos consciences

à 16 h à une rencontre u petit théâtre Naldini (55 rue Paul vaillant Couturier)

“pour partager vos mots, un poème, un texte, une chanson, un dessin, un morceau de musique en mémoire de Cécile”.

– à 17h30, à un hommage e au Parc de la Planchette autour du buste de Cécile 

” avec vos mots, vos pensées, en lumière et en musique

suivi à 18 h30 d’un pot de l’amitié dans le pavillon des fêtes tout proche..

A noter que le mercredi 11 mars, nouvelle date de la “journée nationale en hommage aux victimes du terrorisme” une plaque commémorative sera posée au Lycée Léonard de Vinci de Levallois, en mémoire de Cécile qui y était élève.
La cérémonie débutera à 9h dans l’amphithéâtre du lycée qui sera rebaptisé  “amphithéâtre Cécile Vannier”.
Les élèves du Lycée se sont réellement investis, notamment en arts plastique et en musique.

Les anciens élèves du Lycée Léonard de Vinci, victimes de l’attentat du Caire, ou anciens camarades de classe ou du Lycée de Cécile, seront présents.

La médaille de reconnaissance aux victimes du terrorisme  pourrait  être remise à Cécile à titre posthume lors de cette cérémonie.

Rassemblement parisien de soutien aux Pashtuns samedi 1 er février à 16 h

Le MPCT est solidaire du rassemblement de soutien aux Pashtuns, victimes de la répression féroce du régime pakistanais : samedi 1er février à Paris, Trocadéro, Parvis des DH, à partir de 16 h.

Libérez Manzoor Pashteen !

Manzoor Pashteen , défenseur des droits humains, président du PTM, mouvement de protection des Pashtouns, a été brutalement arrêté à Pesawar le 27 janvier.

La coiffe traditionnelle pashtun qu’il arbore est devenue un symbole pour les manifestants et elle fait peur au régime !

Le MPCT  associe le soutien à Junaid Hafzeer, condamné à mort par le régime de la République Islamique du Pakistan au nom de l’inique Loi du Blasphème en décembre dernier.

Alors que son avocat avait  été assassiné, l’annonce du verdict de mort par pendaison de ce jeune universitaire  a été honteusement saluée, acclamée par plusieurs avocats !