Communiqué du Collectif Contre le Terrorisme : un tournant majeur

Le 3 octobre 2019 quatre fonctionnaires de police ont perdu la vie dans un attentat islamiste perpétré de l’intérieur de la Préfecture de police. L’assassin  était un agent administratif chargé du contrôle informatique à la direction du renseignement depuis 18 ans, habilité secret défense !

Les hommages aux quatre victimes sauvagement assassinées par leur propre collègue auront un goût particulièrement amer.

La gravité de l’attaque est extrême mais on a refusé d’affronter la vérité. Le déni  a prévalu, absurde, pétri de contradictions.
Malgré une préméditation évidente et un mode opératoire typique des attaques au couteau qui se multiplient en France, en Europe et dans le monde, on a tenté de resservir aux citoyens échaudés le Nième coup de folie, on a évoqué un conflit personnel sans rapport avec sa conversion à l’Islam, on a matraqué sans vérification des informations erronées.

Du sommet de l’état  aux représentants syndicaux policiers interrogés,  on a voulu minimiser la portée de ce qui s’était produit. Les médias ont relayé ces poncifs et les sempiternels témoignages sur la gentillesse de l’assassin.

Il a fallu plus de 24 h pour que le Parquet National anti terroriste soit saisi.

Depuis, les révélations tombent, plus  dévastatrices les unes que les autres.
L’employé modèle avait ainsi pu justifier l’attentat contre Charlie Hebdo sans que cela ait la moindre conséquence sur son emploi à un poste aussi sensible !

Le loup est dans la bergerie.  D’autres islamistes sont tapis au sein de l’appareil d’état.

Les médias, les institutions ont un problème avec l’islamisme : par peur qu’on les attaque pour stigmatisation et ” islamophobie”, ils préfèrent fermer les yeux.

Le gouvernement reconnaît désormais une faille mais c’est d’un gouffre qu’il s’agit !

-Les responsables des dysfonctionnements les plus graves doivent être sanctionnés.

-La police, l’armée, la gendarmerie doivent impérativement se séparer des personnes signalées comme “radicalisées”.

-La sécurité doit y être renforcée et le personnel ne doit pas en être dispensé. Quatre précieuses vies auraient été épargnées si le terroriste avait été matériellement  empêché d’introduire des armes blanches.

-Les autorités doivent comprendre que le déni ne fait qu’exacerber les tensions et la colère d’une population  confrontée depuis des années au terrorisme islamiste.
Sa confiance s’effrite quand il n’y a plus de sanctuaire, que le coeur même de la police, censée protéger les citoyens, est touché..

-Les médias doivent s’efforcer de nous apporter  une information cohérente, objective, indépendante de toute pression.

-Plus que jamais la société civile doit affirmer sa volonté de résister au terrorisme et refuser toute complaisance.


Premières associations signataires

Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme  – Ligue du Droit International des Femmes – HEVEL – P.E.R.E.C ( Pour une école républicaine et citoyenne) – Forces Laïques – Parti Républicain Solidariste  – Alliance Internationale des Femmes – Association des Femmes de  l’Europe Méridionale – Comité Soudan -Association Marianne Lehman Zaoui – Réseau féministe “Ruptures” – HaGoRa  – Rassemblement pour la Démocratie au Liban – Association pour l’Information et la Vérité – Commission de lutte contre les Extrémismes Religieux – Institut de recherche et d’études stratégiques de Khyber – EGALE …

lundi 7 octobre : concert en soutien aux projets humanitaires du Collectif Urgence Darfour

Cette année a vu advenir au Soudan ce pourquoi le MPCT, membre fondateur du Collectif Urgence Darfour, s’est engagé il y a 15 ans.

Un soulèvement populaire historique a défait le pouvoir islamo-militaire et emprisonné les génocidaires. Une transition vers la démocratie et la justice est enclenchée, c’est le temps de grandes espérances.

Le beau concert de lundi rendra hommage aux peuples du Soudan et permettra les nouvelles actions humanitaires du Collectif Urgence Darfour.

 

Rassemblement devant le Palais Brongniart ce mardi 17 septembre à 9 h 30

Le sursaut laïque et démocratique face à la provocation parisienne de la Ligue Islamique Mondiale est réconfortant.

 

Merci aux lanceuses d’alerte, merci aux associations qui seront au rendez-vous, en soutien à Raif Badawi et à la liberté de conscience, en présence de la femme de Raif, Ensaf Haidar, venue spécialement du Canada pour dénoncer cette tartufferie.

Le Comité Laïcité République a pris ses responsabilités en appelant à manifester, avec le soutien du MPCT et des nos partenaires du Collectif Contre le Terrorisme, LDIF et Regards de Femmes.

 

Des soupçons de liens avec le terrorisme pèsent sur la Ligue Islamique Mondiale.

Même s’ils étaient écartés, l’ancien Ministre de la Justice d’Arabie Saoudite,  devenu  Secrétaire général de cette ligue,  ne peut venir organiser une conférence pour la paix et la fraternité  : trop de décapitations, trop de coups de fouets l’ont disqualifié.

Liberté de conscience !

Liberté pour  Raif Badawi et les autres innocents qui croupissent en prison pour prétendu blasphème et offense à l’Islam !

HCM

 

Crédit photo : #Free Raif

En Iran l’apartheid sexiste a tué Sahar Khodayari !

 Son “crime” : avoir voulu assister à un match de football.

Car en République Islamique d’Iran modérée, c’en est un pour une femme.

Elle s’est immolée plutôt que d’aller en prison, cette prison iranienne où l’on meurt tant, par torturé ou par “suicide”. Ce fut son ultime et tragique geste de protestation.

Le MPCT s’associe au communiqué de la Ligue du Droit International des Femmes, partenaire du Collectif Contre le Terrorisme

” Honte à la FIFA et aux dirigeants sportifs : ils portent la responsabilité de la mort de Sahar Khodayari !”   

http://www.ldif.asso.fr/index.php?theme=sport&n=956

 

Oui, Sahar et les femmes iraniennes ont été lâchement abandonnées par les instances sportives et olympiques.

Et, faut-il hélas ajouter, par les instances politiques.

Honte à ceux qui détournent le regard et composent avec ce régime liberticide assassin.

Stades interdits aux femmes !

A l’horizon Paris 2024, le Président Macron, la Ministre des Sports Roxana Maracineanu, Marlène Schiappa et la Maire de Paris doivent exiger la fin de ce scandale.

 

Huguette Chomski Magnis

 

Coordinatrice du Collectif Contre le Terrorisme

 
 

La France se doit d’être solidaire des Iraniennes !

 

Saba Kordashfari, 20 ans, manifestait pacifiquement  et postait des vidéos contre l’imposition du port du voile islamique :

condamnée à 24 ans de prison !

Nasrin Sotoudeh, avocate et militante des droits humains, défendait les femmes qui retirent  leur voile en public :

condamnée à 38 années d’emprisonnement et  148 coups de fouet !

 

La complaisance envers le régime de Téhéran lui permet de se déchaîner contre les libertés !

 

Monsieur Macron, Madame Schiappa, Monsieur Le Drian, que faites-vous pour défendre les Iraniennes ?

 

Monsieur Macron, avoir invité le représentant du régime vous OBLIGE à intervenir pour défendre Saba, Nasrin et toutes les autres, citoyennes courageuses  non-violentes.

 

Victoria Wilson

 

Communiqué du MPCT 37 ans après, justice pour les victimes de l’attentat du restaurant Goldenberg

 

 
37 ans après, justice pour les victimes de l’attentat du restaurant Goldenberg !
 
Le 9 août 1982 un attentat perpétré contre le restaurant Goldenberg de al rue des Rosiers, au coeur du quartier juif du Marais,  imputé au groupe palestinien d’Abou Nidal, faisait 6 morts et 22 blessés.
 
Ses auteurs n’ont jamais été jugés.
 
L’enquête  relancée en 2011 grâce au Juge antiterroriste Trévidic et au travail de policiers a permis d’identifier les auteurs présumés de l’attentat.
 
A l’occasion du 37 ème anniversaire  de l’attentat, la presse révélait l’aveu par Yves Bonnet, ancien Directeur de la DST, service de renseignements du Ministère de l’Intérieur, d’un pacte conclu avec le groupe d’Abou Nidal : l’impunité et la liberté de circulation en échange de l’arrêt des attentats en France.
 
Ces révélations sont très graves.
Le MPCT soutient les parties civiles de l’attentat du restaurant Goldenberg, pour le levée du secret défense et l’extradition des suspects par la Norvège, la Jordanie et l’Autorité Palestinienne.
 
 

Iran : le journaliste, le chercheur et le diplomate

[ Photo publiée par 20 minutes : Une femme enlève son voile en signe de protestation à Téhéran, le 30 janvier 2017. — AY-COLLECTION/SIPA]

C’était une matinale de fin juillet, sur une radio de service public. Le sujet phare était l’Iran, dans le contexte des tensions internationales que l’on sait.  Deux spécialistes avaient  été invités pour le traiter et répondre aux questions des auditeurs : un chercheur et un diplomate, ancien ambassadeur de France à Téhéran.

Il s’avère que le chercheur cherche à l’IRIS, fondé par le célèbre Pascal  Boniface et qu’il  cherche d’abord à défendre le régime islamique de Téhéran.

Quant à l’ex-Excellence il a présidé en 2009, en pleine répression sanglante des manifestations en Iran,  au lancement  d’une providentielle « Association d’amitié France Iran » chargée de remonter les actions du régime. Bref, ces deux là se complètent à merveille. Pour le débat, la diversité de points de vue, on repassera.

Le journaliste qui présente l’émission n’est probablement pas responsable du choix des invités. Au demeurant il fait preuve de pas mal d’objectivité. Il a la sagesse de précéder les expressions « modérés du régime » et « durs du régime » de la formule « entre-guillemets. » Prudence dont ne s’embarrassent pas ses invités : foin de guillemets, à Téhéran, qu’on se le dise, sont au pouvoir des modérés, des vrais. Du reste les durs ne sont pas si durs que cela non plus.

Quel est le mode d’emploi pour traiter avec l’Iran, demande le journaliste ?

 La réponse fuse : le respect.

C’est beau et respectable. Décrypté ça l’est nettement moins. Cela signifie en vérité abandonner le peuple iranien à la répression d’un régime qui arrête, torture, exécute à tour de bras. Cela signifie ignorer la résistance des Iraniennes à l’obligation du port du voile islamique, une résistance tenace devenue virale, menée avec grâce et courage en dépit des arrestations. Mollah étant maître chez lui,  ces sujets n’intéressent ni le chercheur ni le diplomate.

Le postulat est bien sûr  la nécessité de sauver l’accord sur le nucléaire iranien. En rétablissant les sanctions, les Etats-Unis ont violé le droit international.

Sur ce point, comme sur la validité du dit accord, mieux vaut laisser se prononcer des spécialistes du droit international.

En revanche, le simple bon sens relève l’incongruité d’invoquer  le droit international tout en acceptant que la République Islamique d’Iran  bafoue toutes les valeurs universelles, foule aux pieds la Déclaration Universelle des Droits humains, à commencer par la liberté de conscience.

Au nom de la sharia, l’accusation de blasphème et d’inimitié envers Dieu sont passibles de mort.

Celle d’adultère de lapidation.

Dans une ONU fidèle aux espoirs de 1948, l’exclusion des régimes concernés ( l’Iran n’est hélas pas le seul !) aurait du être automatique.

Dans l’ONU du 21 ème siècle, ces pays mènent au contraire la danse macabre dans différentes instances, on le constate vote aberrant après vote aberrant, la France, comme d’autres démocraties, leur emboîtant hélas  piteusement le pas.

Revenons à notre émission radiophonique.

Le journaliste  a eu l’audace de rappeler que le régime de Téhéran veut détruire un pays, Israël.

Faux, s’insurge le chercheur. On a mal interprété, on a médit, calomnié. La révolution islamique défend certes  la cause palestinienne mais n’a rien contre les Juifs. La preuve : les plus hautes autorités souhaitent la nouvelle année aux Juifs d’Iran.

La force Qods, les envois massifs d’armement au Hezbollah, le financement du Hezbollah, du Djihad Islamique et du Hamas, l’importante  présence des Pasdarans  en Syrie, presque aux portes d’Israël ?

Des vétilles, du folklore.

Tel n’est pas vraiment l’avis du peuple iranien. Bien avant le rétablissement des sanctions américaines, grèves et manifestations se multipliaient en Iran, précisément parce que l’allègement  n’avait pas bénéficié à la population.

On a entendu dans la rue des slogans comme « Oubliez Gaza et le Hezbollah, donnez-nous à manger ! »

Aujourd’hui que les effets des sanctions se font durement sentir sur l’économie iranienne, il suffirait  de couper les fonds destinées à ses alliés pour que la population iranienne ne subisse pas les effets   de la crise.

Mais cela, le régime islamique ne le veut à aucun prix, le financement du terrorisme lui étant consubstantiel.

Il faut pourtant, pour le tandem invité, voir en l’Iran un « pays comme un autre. »  

Le problème c’est que l’Iran du Guide suprême  ne se comporte pas en pays comme un autre.

Même  sa conception de la diplomatie est en rupture totale avec les us et coutumes : des diplomates américains pris en otages à Téhéran aux attentats en Argentine, le palmarès est remarquable et ce passé n’a jamais été soldé.

Quant au présent, il suffit de se reporter au site de l’Ambassade de la République Islamique d’Iran pour voir la différence.

On y trouve en bonne place « la Lettre du Guide Suprême à tous les jeunes citoyens des pays occidentaux. »

Aucune autre ambassade ne se permet de s’adresser à la jeunesse par dessus les états. Concentré de propagande islamiste et antisioniste, elle a été rédigée après les terribles attentats de 2015.

L’Iran, comme d’autres dictatures, entend en effet être adoubé comme partenaire de la lutte contre le terrorisme.

Les compromissions, dont le discours de notre  tandem chercheur-diplomate est emblématique, pourraient lui permettre d’y parvenir.

On ne peut laisser cette imposture triompher !

La lutte contre le terrorisme est universelle ou elle n’est pas.

Huguette Chomski Magnis

28 juillet 2019

Communiqué du MPCT : Justice pour Mamoudou Barry, participation aux marches à Rouen et à Paris

 

Le MPCT a réagi sur les réseaux sociaux dès samedi 20 juillet pour condamner le meurtre de Mamoudou Barry, commis le soir de la finale de la CAN.

Nous l’avons aussitôt dénoncé comme un crime raciste, l’agresseur ayant proféré des insultes racistes anti noirs.

Nous avons exprimé notre solidarité à sa famille, à ses amis et à ses collègues de l’université de Rouen.

Le MPCT appelle à participer

  – à Rouen à la marche organisée par la famille du jeune enseignant- chercheur vendredi  26 juillet 2019 à partir de 15 h .

Son parcours est très symbolique de l’exigence de justice : elle ira de l’esplanade de la faculté de droit de l’Université de Rouen au Palais de Justice.

La famille  déclare « l’objectif de la marche est de se recueillir dans le calme, la paix, et la cohésion pour se souvenir de ses actions et de sa grande sagesse ».

   – à Paris à la marche blanche organisée samedi 27 juillet l’initiative du Collectif Justice pour Mamoudou Barry, avec la participation de la LICRA et de SOS Racisme.

Elle est prévue à 14 h au départ de la Gare du Nord en direction de la République et de la Bastille.

Justice pour Mamoudou Barry, mort pour sa couleur de peau !

14 juillet 2019 : les victimes de Nice toujours dans nos pensées

 

 

 

Il y a trois ans un Tunisien jetait son camion sur la foule des familles venues  assister au traditionnel feu d’artifice organisé pour la fête nationale de la France.  Il tua 86 personnes et  en blessa plus de 206. Presque 1400 personnes furent  traumatisées. Beaucoup de ses victimes étaient des enfants.  La souffrance engendrée par l’attentat meurtrier est indicible. Le père d’un petit garçon est littéralement mort de chagrin il y a peu. Plus de la moitié des enfants rescapés du carnage souffrent de stress post traumatique.

 

Hier, pour la première fois depuis 3 ans, Nice a retrouvé son feu d’artifice. C’était trop tôt, trop dur cependant pour certains proches de victimes qui ont préféré se rendre en Italie voisine.

Aujourd’hui  a eu lieu l’hommage aux victimes. L’émotion est intense pendant  la lecture des 86 noms, pour se souvenir  des 86 vies fauchées.

 

 

Les mots s’efforcent d’apaiser.

Mais la justice devra passer  pour apporter  l’indispensable reconnaissance à des victimes qui ne sont pas mortes par accident.

Le chauffeur assassin est mort mais il reste un coupable : le terrorisme islamiste.

Or on  a appris hier qu’il risquait de ne pas y avoir de procès pour terrorisme devant une cour d’ assises spéciale !  Les 8 suspects mis en examen, accusés de complicité avec le tueur seraient seulement jugés en correctionnelle.

La complicité, la fourniture d’armes notamment, ne relèverait pas du terrorisme !

En cause l’absence de preuves de lien avec l’Etat Islamique.

Celui-ci a revendiqué l’attentat mais la preuve de son implication comme commanditaire n’a pas été apportée.

Et alors ? Un individu qui applique le mode opératoire prescrit par les mentors du terrorisme islamiste pour attaquer des civils est de fait un terroriste, quels que soient son parcours et son état de santé !

Fort heureusement l’Association française des Victimes du Terrorisme demande au juge d’instruction d’ interroger Adrien Guihal, djihadiste détenu en Syrie par les Kurdes.

Il avait annoncé la revendication de  l’attentat de Nice.  Le CAT (centre d’analyse du terrorisme)  estime qu’il a aussi eu un rôle opérationnel dans les attentats.

Il faut appuyer cette demande !

L’impunité des terroristes est insupportable. Le déni du terrorisme aussi.

 

Victoria Wilson

Criminalité, terrorisme, antisémitisme : la justice en question

Selon l’expression consacrée, j’ai confiance dans la justice de mon pays … mais celle-ci est mise à rude épreuve.

L’assassinat de  Sarah Halimi : ni criminel, ni antisémite, ni terroriste ?

 

Vendredi 12 nous apprenons que les juges d’instruction en charge de l’enquête sur ce sordide assassinat par défenestration,  précédé de tortures accompagnées de la récitation de versets du Coran, considèrent légitime de conclure à l’irresponsabilité de l’assassin, du fait de l’abolition de son discernement.

Le  caractère antisémite du crime est également écarté : un irresponsable ne saurait être antisémite.

Moins d’un mois s’est écoulé depuis que  le parquet de Paris a  réclamé le renvoi devant une cour d’assises pour homicide volontaire  à caractère antisémite de l’assassin  Kobili Traoré  voisin de Sarah Halimi.

La judéité de cette dame était bien connue.

Pour les parties civiles, enfants et proches de la victime, c’est un coup de massue.

Ce n’est pas le premier. Il faudrait un optimisme à toutes épreuves pour espérer que ce soit le dernier.

Le Parquet n’a pas encore déterminé s’il fait appel de cette décision ou pas.

Les avocats des parties civiles font bien sûr appel.

L’indignation est d’autant plus forte que l’impunité semble avoir été plébiscitée dès le début, la thèse de l’irresponsabilité pénale de l’assassin étant privilégiée par la juge d’instruction, en dépit de l’absence d’antécédents psychiatriques.

L’ affaire a d’abord été occultée politiquement et médiatiquement.

Le crime commis, dans la nuit du  3 au 4 avril 2017 tombait mal : une dame juive massacrée par son voisin musulman, en pleine campagne présidentielle !

Le silence maintenu sur cet événement encombrant ne fut  rompu que presque 2 mois plus tard, par la tribune de 16 intellectuels , Elisabeth Badinter en tête.

Ils  écrivaient avec raison :

“Tout laisse penser, dans ce crime, que le déni du réel a encore frappé.”

Tout laisse penser que ce déni se poursuit.

Huguette Chomski Magnis

Secrétaire générale du MPCT