Pour Cécile : un combat emblématique

Ce mercredi 22 février a eu lieu comme chaque année la cérémonie à la mémoire de Cécile Vannier, cette jeune lycéenne de Levallois-Perret victime de l’attentat djihadiste du Caire du 22 février 2009.

 

Un acte ignoble qui visait délibérément le groupe de lycéens dont faisait partie Cécile, un voyage scolaire où beaucoup de ses camarades furent blessés physiquement et bien sur tous moralement.

Comme il fut rappelé lors de cette cérémonie

 “Cécile n’est pas revenue de ce voyage devenu cauchemar et d’une certaine manière nous non plus. Nous avons perdu une part de nous-même là-bas”.

Pour Cathy et Jean-Luc, la perte de leur enfant unique marque le début d’une longue bataille judiciaire encore non achevée à ce jour.

 

Un terrible calvaire pour des simples citoyens confrontés aux murs des procédures judiciaires, de la valse des fonctionnaires, des “classés secret défense”, etc. avec pour seul but d’avoir enfin des réponses : qui a tué leur enfant ?

 

L’avocat de la famille, Maitre Casubolo-Ferro, a fait une courte intervention où il se dit optimiste et bien décidé à poursuivre la lutte pour la vérité et la mémoire de Cécile.

Une mémoire à laquelle d’autres intervenants, proches de la famille, ont voulu associer celles de Arié, Gabriel, Myriam, Lola (**), autres enfants victimes d’attentats djihadistes sur notre propre sol.

 

C’est dans cet espoir que tous les participants à la cérémonie, cette “grande famille” comme l’appelle Cathy, ont déposé fleurs et bougies auprès du buste de Cécile, installé cette année dans un carré de roses qui porte justement son nom près du club de la planchette.

Cécile, une superbe rose qui avait une vie devant elle, arrachée à ses parents, ses ami(e)s, ses proches par la barbarie terroriste et qui dans son dernier message adressé à sa mère avait écrit ces quelques mots :

 “Tout va bien, hâte de vous revoir, j’ai acheté plein de cadeaux.” (**)

 

Chère Cécile, le plus beau cadeau que l’on puisse te faire c’est de continuer à honorer ta mémoire et surtout à accompagner tes parents dans leur quête de vérité. Sache que le MPCT sera toujours à leurs côtés.

 

Que s’accomplisse le voeu de Maitre Ferro, que les auteurs de cet attentat soient identifiés, arrêtés, qu’ils répondent de leurs actes et que la justice les condamne.

 

Alors Cécile tu pourras enfin reposer en paix.

 

Thomas DRESLER, pour le MPCT

 

(*) : Arié et Gabriel Sandler (4 et 5 ans), Myriami Monsenego (7 ans), attentat de l’école Ozar Hatorah de Toulouse (19 mars 2012)

 

Lola Ouzounian (17 ans) une des plus jeunes victimes du Bataclan (13 novembre 2015)

 

(**) https://www.nouvelobs.com/…/ma-fille-unique-cecile-17

 

Communiqué de presse du MPCT : le nom de Samuel Paty ne sera jamais rayé !

Avec tristesse et indignation, nos membres du 5ème arrondissement de Paris ont constaté dimanche que la plaque du Square Samuel Paty avait été vandalisée :

le nom PATY a été raturé jusqu’à devenir illisible !

C’est une offense intolérable que de faire disparaître le nom de ce héros de la liberté d’expression et de l’enseignement  dont la vie fut sauvagement arrachée par un terroriste islamiste.

Nous avons aussitôt signalé cet acte de vandalisme et demandé à la Maire de Paris de dénoncer cette lâche agression et de faire restaurer la plaque sans délai.

 Samuel Paty doit rester à jamais dans nos consciences !

 

Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

Contact : 0666264223

Communiqué du MPCT : Iran, trois mois de combat pour en finir avec le régime islamique

Communiqué du MPCT : Iran, trois mois de combat pour en finir avec le régime islamiquue

Le 16 septembre dernier, Mahsa Amini jeune citoyenne iranienne kurde était arrêtée par la police des mœurs au motif que son voile n’était pas correctement placé”. Emmenée dans un commissariat, elle n’en sortit pas vivante.

Son assassinat a été l’élément déclencheur d’un vaste mouvement révolutionnaire qui dure depuis 3 mois . Il exprime toute la colère d’une population devant le pouvoir islamique de Téhéran, cristallisée autour du symbole du voile islamique, le régime des mollahs imposant un apartheid sexuel où les femmes sont réduites au statut de mineures.

Depuis 3 mois, des manifestations se succèdent à Téhéran et dans les principales villes d’Iran, réprimées dans le sang : près de 500 morts et plus de 15 000 arrestations.

Deux manifestants ont été exécutés, une trentaine d’autres ont été condamnés à mort ! Il y a urgence à les sauver.

La détermination des opposants demeure intacte : c’est à la chute du régime, à la liberté, à la démocratie et à la laïcité qu’aspire la population.

Depuis 3 mois, à Paris comme dans d’autres villes de France, la diaspora iranienne aidée par des associations de défense des droits humains s’organise pour exprimer le soutien à ce mouvement populaire, alerter l’opinion publique, interpeller le gouvernement et l’ONU au nom de « R2P », la responsabilité de protéger. La République Islamique d’Iran vient enfin d’être exclue de la Commission des Droits des Femmes – où elle n’aurait jamais dû siéger !

Le Mouvement Pour l a Paix et Contre le Terrorisme, solidaire des femmes, de la jeunesse, des populations d’Iran, a rejoint le Collectif Laïque Irano-Français et appelle à participer à toutes les manifestations, cette semaine à Paris et Neauphle-le Château.

Alors que les Iraniennes luttent pour s’en libérer, la société française subit l’offensive d’un entrisme islamiste visant à imposer ses marqueurs, en particulier dans l’éducation nationale et dans le sport, au détriment de nos valeurs de laïcité et d’égalité, le principal marqueur étant justement le voile visant à invisibiliser les femmes.

Femme vie, liberté : plein soutien du MPCT à la grande marche parisienne ce dimanche 6 novembre à 15 h !

Vive la révolution iranienne !

En continuant à manifester héroïquement, en s’attaquant au port du voile islamique, en refusant de céder à une répression féroce, le peuple iranien aspire à la chute du régime islamique.

Assez de complaisance envers ce régime criminel !

L’Iran des mollahs assassins des Iraniennes, doit être exclu de la Commission sur le statut de la femme de l’ONU , de toutes  les instances de l’ONU, du CIO et de toutes les instances sportives internationales.

 

16 octobre, rassemblement en hommage à Samuel Paty : le message du MPCT

« Cet instant, je m’en souviendrai toute ma vie. L’un des nôtres est tombé, me dis-je, m’apercevant aussitôt qu’il s’agit d’une formule que l’on utilise en temps de guerre … »

L’homme qui s’exprime ainsi est un professeur de français chevronné qui ajoute :

 « Ce fanatisme qui a mené à la décapitation de Samuel Paty, je l’ai vu doucement grandir, éclore, prendre ses aises dans l’école de la République, fleurir sur l’ignorance crasse, sur les renoncements des uns et des autres. »

Mais c’est anonymement qu’il doit témoigner, voulant continuer à exercer le métier qu’il aime  passionnément. Remercions la formidable journaliste Carine Azzopardi, victime du terrorisme islamiste elle aussi, entrée en résistance, de lui avoir donné la parole. (1)

Il dit la grande solitude du professeur qui ne sait vers qui se tourner quand survient  l’incident redouté car l’islamisme est l’angle mort des syndicats et que « pas de vagues » est devenu le nouveau mantra pour l’administration aussi.

L’année scolaire a à peine plus d’un mois et combien de ces incidents déjà !

Combien d’atteintes à la laïcité, combien de menaces de mort, de références à Samuel Paty, non pour honorer un héros mais pour promettre le même sort aux récalcitrants.

Si aujourd’hui, c’est ailleurs dans le monde qu’on décapite, au nom de la même idéologie, un homosexuel, une femme, un Chrétien, on aurait bien tort de minimiser la gravité des menaces proférées. Comme tout totalitarisme, l’islamisme a le verbe performatif : dire c’est faire.

L’enjeu est immense : terroriser l’école en France comme ailleurs, museler, soumettre, briser les libertés académiques et la transmission du savoir. Donc asservir idéologiquement la jeunesse, obérant tout l’avenir de notre société !

C’est pourquoi il faut savoir saluer le courage des jeunes qui refusent de plier : Mila ou les étudiants de « Dernier espoir »  Ce nom atteste de la conscience qu’elles et ils ont de la gravité de la situation.

A leur façon, ces jeunes sont de la même trempe que les filles, les femmes, la jeunesse, le peuple d’Iran  en lutte contre le régime islamique.

La révolution iranienne, le vent de l’Histoire qui souffle de Téhéran nous conforte dans notre engagement. Nous oblige aussi, à résister à ceux qui voudraient imposer ici ce dont l’Iran cherche héroïquement à se libérer.

(1) “Ces petits renoncements qui tuent” Carine Azzopardi & le témoin, Editions Plon

Appel au rassemblement pour défendre la laïcité – 16 Octobre 2022

Hommage à Samuel Paty

Le 16 octobre 2022 un rassemblement aura lieu en hommage à Samuel Paty victime du terrorisme islamiste voici maintenant 2 ans. Ce rassemblement, qui réunit des associations comme le comité laicité république, se tiendra au Square Painlevé (rebaptisé square Samuel Paty) à 14h00. Vous trouverez ci-dessous la déclaration du collectif. Pour plus d’informations, veuillez contacter l’adresse: collectif16octobre@gmail.com

Deux ans déjà ! le 16 octobre 2020, Samuel Paty tombait sous le couteau d’un islamiste qui ne le connaissait même pas. Tout récemment, Salman Rushdie frôlait la mort sous les coups d’un autre de ces assassins qui exécutent au nom d’Allah. Il y eut Charlie… Tous ceux et toutes celles qui se montrent libres de leur parole ou de leur plume courent le risque d’être menacé-e-s de mort et d’être assassiné-e-s.

Samuel Paty fut un enseignant digne de sa fonction: il voulait éduquer sans préjugés, armer les élèves hors de toutes contraintes confessionnelles. Il les voulait libres et émancipé-e-s par leur liberté de conscience, leur liberté de pensée et d’expression. Il croyait au devoir sacré de l’enseignant de transmettre ces valeurs fondamentales héritées des Lumières et préservées par la laïcité.
Il nous incombe de lui rendre hommage et de continuer son œuvre de transmission de nos libertés et de la laïcité. N’oublions pas cet enseignant libre et plein de courage et l’exemple qu’il nous a donné.

N’oublions pas cet enseignant libre et plein de courage et l’exemple qu’il nous a donné.
Pour Samuel Paty retrouvons-nous le 16 octobre à 14 h au Square qui porte son nom, Place Paul Painlevé.
Ne laissons pas sa mémoire s’éteindre dans la solitude qu’il a connue alors qu’il était accusé par des islamistes et assassiné par l’un d’eux. Pour lui et pour tous ceux et toutes celles qui aujourd’hui veulent enseigner la liberté et la laïcité, nous demandons au Ministère de l’Education nationale de s’engager résolument à soutenir et protéger tous les enseignants qui seraient menacés pour avoir fait leur métier en conscience.
Montrons notre détermination à poursuivre son œuvre et à défendre la laïcité : l’islamisme ne passera pas! Rassemblement proposé à l’initiative des Associations : Comité laïcité République CLR, Dhimmi Watch (Observatoire International de la Dhimmitude), EGALE, Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme MPCT. Autres associations signataires de l’Appel : Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme BNVCA, Ligue de Droit International des Femmes LDIF, Vigilance Collèges Lycées VCL…

L’empreinte du 11 septembre


C’était il y a 21 ans, à l’aube du siècle nouveau.
Comment oublier l’inoubliable ?

Comment oublier ces hommes et ces femmes qui agitaient des serviettes aux fenêtres du World Trade Center dans le vain espoir d’être secourus ? Certains se jetaient dans le vide. Comment oublier les pompiers qui montaient vers la mort en pensant accomplir leur mission, sauver des vies ? Comment oublier les héros du Vol 93 qui se révoltèrent contre leurs bourreaux ?


Et puis il faut se souvenir des renoncements, des accommodements, des lâchetés et des iniquités qui s’exprimèrent très vite.

Un journaliste de renom dit à propos des Etats-Unis qu’ils avaient jusque là eu un sentiment d’impunité. “Impunité”, pas invulnérabilité. Lapsus ou désignation d’une culpabilité et ébauche d’une justification ?
Un philosophe fit part de sa jouissance esthétique devant le spectacle de la destruction des tours jumelles.

Sur le terrain, comme on dit, ce fut pire encore, plus douloureux parce que cela venait de proches, de collègues et camarades.
Oui bien sûr c’était regrettable mais les Américains l’avaient quand même bien cherché. Il y eut des refus de la minute de silence car il aurait fallu faire une minute de silence pour les enfants palestiniens et irakiens.

Et très vite monta le déni, la théorie d’un complot ourdi par les vrais méchants, CIA ou Mossad, si séduisante, si rassurante aussi : le terrorisme islamiste n’existait pas.

Déni et justification sont bien les deux faces d’un même soutien au terrorisme.

Sans le 11 septembre et déjà auparavant la justification des attentats dits “suicides” qui frappaient les civils d’Israël, notre petite association n’aurait pas vu le jour.

Le désarroi qui nous saisit, poignée de militants des droits humains, de militantes surtout, de “profs”, fut immense.

Nous, nous avions compris qu’on était devant une fracture historique et que la réprobation de la conscience universelle était cruciale.
La défaillance des associations qui se réclamaient des droits de l’homme et de la paix fut une faute majeure, à laquelle il nous fallait tenter de répondre.

Depuis il y a eu bien des 11 septembre.

Israël a continué à faire face à un terrorisme meurtrier mais Madrid a eu son 11 mars, Londres son 7 juillet, Bombay son 11 juillet …

Pakistan, Afghanistan, la liste des attentats islamistes dans le monde est interminable et leurs victimes majoritairement musulmanes.

Après l’Algérie, c’est toute l’Afrique qui est rongée par le djihadisme, que les criminels contre l’humanité se nomment AQMI, Boko Haram, Shebab ou autrement, les Chrétiens étant clairement ciblés.

Au nom du “pas d’amalgame”, on nous a beaucoup reproché (et d’aucuns continuent à le faire) de parler de terrorisme “islamiste” et non de terrorisme tout court.

Mais nous nous voulions enfants de Camus : nommer, désigner – en l’occurrence le terrorisme de loin le plus meurtrier même s’il n’est pas le seul – c’est la condition pour résister.

Le 13 novembre 2015, la France, notre pays laïque et attaché aux libertés interdites par la sharia, connut son 11 septembre.

Auparavant on avait eu les attentats de janvier 2015 et le sursaut magnifique du 11 janvier.

Quel retard cependant ! Car la vraie bascule pour notre pays avait eu lieu le 19 mars 2012, lorsqu’un jeune terroriste gonflé de propagande criminelle avait massacré de petits enfants juifs “pour venger les enfants de Gaza”.
La France ne s’était pas dressée devant l’ignominie.
Tout alors devenait possible.

Depuis 2015, les attaques meurtrières n’ont pas cessé, massives comme le 14 juillet à Nice ou à petite échelle, mues par la même idéologie.

Il y a deux ans nous avons eu notre Daniel Pearl. Il s’appelait Samuel Paty.

Maître exemplaire, il enseignait dans une Education Nationale où atteintes à la laïcité, intimidations, violences, refus très signifiant des minutes de silence car on-n’est-pas-Charlie, étaient largement occultées au nom du “pas de vagues.”

Honorer sa mémoire dans les lieux qui lui sont dédiés est essentiel.

Ne l’oublions surtout pas.

Huguette Chomski Magnis

Photo : Jérôme Mesnager devant la fresque qu’il réalisa en direct au Jardin du Luxembourg pour la Journée Internationale Contre le Terrorisme organisée par le MPCT le 11 septembre 2011.

Afghanistan, un an de honte absolue

Le 15 août 2021, les talibans prenaient le pouvoir à Kaboul, plongeant les Afghanes dans l’horreur islamiste la plus obscurantiste, contraignant à l’exil artistes, journalistes et sportives.

On chercherait en vain trace de cette date terrible dans les archives de l’Assemblée Générale de l’ONU.
Et pour cause : cette assemblée, avec ses commissions et comités, se trouve, comme la plupart des organes onusiens, sous la coupe d’une majorité de dictatures, parfois suivies par des démocraties apeurées. Les 115 pays du groupe des “non-alignés” s’alignent en fait sur les 57 pays de l’organisation de la coopération islamique dont la plupart sont aussi membres du premier. Le résultat est une majorité automatique de 125 états sur 193.
Le Pakistan, parrain des talibans, y est en terrain ami.

Quant au Conseil de sécurité (5 membres permanents ayant droit de véto et 10 membres non permanents) il fit preuve d’une extrême prudence dans sa résolution du 30 août (adoptée, avec abstention de la Russie et de la Chine, après les attentats meurtriers de l’aéroport de Kaboul), se gardant de condamner le coup de force taliban mais exigeant que l’Afghanistan ne soit pas utilisé pour entraîner des terroristes.

Au fil des mois, les atteintes aux droits humains n’ont fait que s’intensifier :

interdiction d’étudier faite aux jeunes filles, imposition du port du voile islamique, effacement des femmes de l’espace public. Elles sont accompagnées d’arrestations, d’enlèvements, d’assassinats, avec persécution des minorités, en particulier les Hazaras. L’ampleur de la crise humanitaire a conduit des familles à vendre leurs petites filles et à les marier à des hommes en âge d’être leurs pères.

Le 23 juin 2022, le Conseil de sécurité a consacré une séance à la situation en Afghanistan.

Si des membres du Conseil, dont la France, ont tenu à défendre des droits humains, et ceux des femmes en particulier, c’est la promotion de la stabilité et des accommodements avec les “autorités de facto” qui a prévalu.

Deux représentantes afghanes de la société civile ont témoigné avec force pour dénoncer les crimes commis: la journaliste Yalda Hakim et la militante des droits des femmes Yalda Royan.

Celle-ci n’a pas caché son amertume :

« Vous nous avez ignorées, et aujourd’hui nous devons payer le prix fort des négligences de la communauté internationale, y compris celles des personnes assises à cette table. »

C’est bien de cette société civile que vient le plus d’espoir !

A l’instar des Iraniennes qui résistent au régime des mollahs, en dépit d’une répression féroce, depuis plus de 40 ans, les Afghanes font preuve d’un immense courage et d’une formidable ingéniosité.

C’est un foisonnement extraordinaire.

Elles résistent dans la rue en manifestant sans hijab ou en taguant les murs, à la maison en organisant des écoles clandestines pour filles et aussi sur les réseaux sociaux.

Elles postent des vidéos à visage découvert pour porter la voix des Afghanes.

Le hashtag #BanTaliban a été partagé plus de 70 000 fois.

Les exilées relaient le combat.

De nombreuses manifestations artistiques et citoyennes auront lieu autour du 15 août.

Elles se poursuivront tout le mois d’août et en septembre.

Avec ses partenaires, le MPCT est totalement solidaire de cette mobilisation

Par l’appel de la coordination européenne de soutien aux femmes afghanes publié dans La Libre Belgique :

https://www.lalibre.be/debats/opinions/2022/08/15/la-situation-des-femmes-afghanes-est-gravissime-et-leurs-voix-sont-ignorees-CQ6FTZPYVJBW5H5JH62RMESLKM/

 


Par la pétition

https://www.change.org/p/non-a-la-burqa-no-to-the-burqa-nein-zur-burka

Par l’exposition des oeuvres de cinq artistes talentueuses et engagées
“Ce que les Afghanes ont à nous dire” qui va à nouveau sillonner la France.



Oublier les Afghanes serait se soumettre et se perdre.

Pas question !

HCM

26 juillet 2016 : l’assassinat du Père Hamel

Le 26 juillet 2016, ce qui a cours dans bien des pays musulmans où les Chrétiens sont persécutés et ciblés par le djihad – églises attaquées, fidèles et prêtres massacrés- se produisit dans la paisible ville de St Etienne du Rouvray, en France profonde.

L’attentat atroce fut revendiqué par l’Etat Islamique, fier de cette lâcheté.

Les deux assassins de Jacques Hamel furent abattus par la police.

Le procès de leurs complices a eu lieu cette année devant la Cour d’Assises spéciale antiterroriste.

Maître Szpiner, avocat de la famille Hamel y a pointé les failles du renseignement puisqu’ Adel Kermiche, un des assassins, en liberté conditionnelle avait annoncé sur la chaîne Telegram son intention de couper des têtes dans une église.

Em mars dernier trois des complices ont été condamnés à des peines de prison allant de 8 à 13 ans pour association de malfaiteurs terroristes.

Le quatrième, Rachid Kassim, commanditaire présumé de l’attentat a été condamné à la prison à perpétuité, en son absence : il serait mort en Irak.

Désigner le terrorisme islamiste en rappelant le souvenir du Père Hamel, ce n’est pas stigmatiser c’est RÉSISTER en refusant de taire la vérité, c’est rejeter une auto-censure indigne et inefficace.

Depuis, égorgements et attaques au couteau se sont poursuivies en France à un rythme alarmant. Délinquance ? Djihad ? Un entre-deux troublant.

Victoria Wilson

Crédit photo : Conférence des Evêques de France