Communiqués : attentat de la rue d’Enghien

Communiqué du MPCT : attentat de la rue d’Enghien

Un ignoble attentat raciste anti-kurde a été commis en plein Paris !

Le terrorisme ne connaît aucune trêve.
Le Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme exprime toute sa solidarité aux blessés, aux proches des victimes, aux riverains et à la communauté kurde.

Le MPCT soutient pleinement la manifestation appelée par les associations kurdes ce samedi 24 décembre à 12 h Place de la République.

Paris, le 23 décembre 2022

Ce samedi, le MPCT a co-signé le communiqué commun initié par la Ligue du Droit International des Femmes qui rend hommage aux trois victimes, en particulier à Emine Kara, héroïne de la lutte des femmes kurdes contre l’État Islamique.

  

LIGUE DU DROIT INTERNATIONAL DES FEMMES

Association créée par Simone de Beauvoir   6 Place Saint-Germain des Prés, 75006 Paris, site www.ldif.asso.fr;

MOUVEMENT POUR LA PAIX ET CONTRE LE TERRORISME

Les CitadElles

LIBRES MARIANNES

REGARDS DE FEMMES

Les Résilientes

Action terroriste rue d’Enghien 

 Saluons les victimes et parmi elles une héroïne !

Emine Kara, militante kurde fait partie des trois personnes assassinées lors de la fusillade de la rue d’Enghien à Paris ce 23 décembre :

Emine Kara, est l’une de ces héroïnes du combat des femmes kurdes contre Daesh en Syrie, elle y avait été blessée, et était venue en France pour être soignée.

Les deux autres victimes sont un artiste kurde exilé en France, Mir Perwer et un citoyen kurde ordinaire actif dans le mouvement kurde.

Qui peut imaginer que ces trois victimes aient été frappées au hasard alors qu’elles s’apprêtaient à participer à une réunion préparatoire à la commémoration de l’assassinat le 3 janvier 2013, d’une balle dans la tête, de trois militantes Kurdes, dans cette même rue d’Enghien à Paris ?

Il est essentiel que toute la lumière soit faite sur les informations dont disposait l’auteur des faits afin de rendre justice aux victimes et d’éviter de nouvelles violences contre les forces de l’ordre.

Les associations signataires partagent la prise de position du Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) estimant que la fusillade qui s’est déroulée rue d’Enghien devrait être qualifiée d’attentat terroriste.

Communiqué du MPCT : Iran, trois mois de combat pour en finir avec le régime islamique

Communiqué du MPCT : Iran, trois mois de combat pour en finir avec le régime islamiquue

Le 16 septembre dernier, Mahsa Amini jeune citoyenne iranienne kurde était arrêtée par la police des mœurs au motif que son voile n’était pas correctement placé”. Emmenée dans un commissariat, elle n’en sortit pas vivante.

Son assassinat a été l’élément déclencheur d’un vaste mouvement révolutionnaire qui dure depuis 3 mois . Il exprime toute la colère d’une population devant le pouvoir islamique de Téhéran, cristallisée autour du symbole du voile islamique, le régime des mollahs imposant un apartheid sexuel où les femmes sont réduites au statut de mineures.

Depuis 3 mois, des manifestations se succèdent à Téhéran et dans les principales villes d’Iran, réprimées dans le sang : près de 500 morts et plus de 15 000 arrestations.

Deux manifestants ont été exécutés, une trentaine d’autres ont été condamnés à mort ! Il y a urgence à les sauver.

La détermination des opposants demeure intacte : c’est à la chute du régime, à la liberté, à la démocratie et à la laïcité qu’aspire la population.

Depuis 3 mois, à Paris comme dans d’autres villes de France, la diaspora iranienne aidée par des associations de défense des droits humains s’organise pour exprimer le soutien à ce mouvement populaire, alerter l’opinion publique, interpeller le gouvernement et l’ONU au nom de « R2P », la responsabilité de protéger. La République Islamique d’Iran vient enfin d’être exclue de la Commission des Droits des Femmes – où elle n’aurait jamais dû siéger !

Le Mouvement Pour l a Paix et Contre le Terrorisme, solidaire des femmes, de la jeunesse, des populations d’Iran, a rejoint le Collectif Laïque Irano-Français et appelle à participer à toutes les manifestations, cette semaine à Paris et Neauphle-le Château.

Alors que les Iraniennes luttent pour s’en libérer, la société française subit l’offensive d’un entrisme islamiste visant à imposer ses marqueurs, en particulier dans l’éducation nationale et dans le sport, au détriment de nos valeurs de laïcité et d’égalité, le principal marqueur étant justement le voile visant à invisibiliser les femmes.

Femme vie, liberté : plein soutien du MPCT à la grande marche parisienne ce dimanche 6 novembre à 15 h !

Vive la révolution iranienne !

En continuant à manifester héroïquement, en s’attaquant au port du voile islamique, en refusant de céder à une répression féroce, le peuple iranien aspire à la chute du régime islamique.

Assez de complaisance envers ce régime criminel !

L’Iran des mollahs assassins des Iraniennes, doit être exclu de la Commission sur le statut de la femme de l’ONU , de toutes  les instances de l’ONU, du CIO et de toutes les instances sportives internationales.

 

Communiqué du MPCT : Iran, en finir avec l’impunité d’un régime assassin !


Mahsa Amini avait 22 ans.

Venue à Téhéran en famille, elle a été arrêtée, avec d’autres “mal voilées” et violentée à mort par la “police des moeurs”, véritable police de mort du régime islamique.

La mort de Mahsa a suscité une intense émotion et une mobilisation à la hauteur du crime commis.

A ses funérailles dans sa ville de Saqqez, les femmes retirent leur voile et crient “mort au dictateur”.

Depuis, des femmes, et des hommes aussi, manifestent sans relâche dans la rue, bravant la répression.

D’autres prennent le risque immense de publier des vidéos dans lesquelles elles brûlent leur hidjab et se coupent les cheveux.

A présent hommes et femmes brûlent le hidjab, symbole de l’oppression islamiste, dans les rues de Téhéran !

Un tel courage appelle une solidarité authentique, totale et urgente.

L’Histoire se joue aujourd’hui en Iran. Le régime est honni par son peuple.

Alors ne tolérons pas une complaisance qui vaut complicité.

N’acceptons pas que l’Iran, assassin de ses propres citoyennes, continue à siéger à la commission de la condition de la femme de l’ONU !

Ne laissons pas dire qu’il serait plus moral d’acheter du pétrole à l’Iran qu’à la Russie.

Alors que s’ouvre l’Assemblée Générale de l’ONU, la République Islamique d’Iran doit être condamnée et mise au ban de la communauté internationale.

Exigeons la rupture des relations diplomatiques avec ce régime !

Communiqué du MPCT : Salman Rushdie, le refus de la soumission

Le MPCT exprime toute sa solidarité à l’écrivain britannique d’origine indienne Salman Rushdie, victime d’une attaque au couteau à New York alors qu’il s’apprêtait à tenir une conférence. A l’heure où nous écrivons ces lignes, Salman Rushdie semble se rétablir, mais il reste néanmoins en soins intensifs et des séquelles sont à craindre.

Son agresseur a été arrêté et l’enquête est actuellement en cours, mais il semble quasiment acquis que ce dernier a agi conformément à la « fatwa » émise contre l’écrivain par le régime iranien en 1989, suite à la parution de son ouvrage « Les versets sataniques ».
Il s’agit de Hadi Matar, 24 ans, d’origine libanaise et ayant des accointances avec l’extrémisme chiite selon des sources policières. Les premiers éléments d’enquête révèlent notamment un soutien aux Gardiens de la révolution islamique d’Iran.

In fine c’est bien l’intégrisme islamique qui a tenté d’assassiner Salman Rushdie, cible de l’intolérance du régime des mollahs depuis 33 ans. Avec le recul, Salman Rushdie apparait comme un des premiers lanceurs d’alerte sur la montée de ce fondamentalisme qui s’est exporté en Europe et ailleurs, préfigurant les calvaires de Robert Redecker, Charlie Hebdo, Mila et tant d’autres.

Les défenseurs des droits humains, universels et inconditionnels, se doivent d’être aux côtés de Salman Rushdie.

On peut très bien exprimer des désaccords sur ses écrits comme on peut très bien critiquer une tribune ou une caricature de Charlie Hebdo : on ne peut accepter que les débats d’idées contradictoires, indispensables dans une société démocratique, soient pris en otage par des esprits qui ne connaissent d’autre langage que les insultes et les menaces de mort, qui justifient les attaques physiques voire les tentatives du meurtre au nom du respect du « sacré » (le leur bien entendu) et qui cherchent, toujours au nom de ce « respect » dévoyé, à nous imposer leurs diktats intégristes.

A ce sujet, il y aurait beaucoup à redire sur les égarements d’une partie importante du monde intellectuel, associatif et politique qui a renié ses engagements universalistes au profit d’un relativisme compassionnel où les auteurs d’attaques islamistes sont forcément des “victimes”, tandis que leurs victimes sont ignorées ou jugées quasi-responsables de leur situation sur l’air de « ils l’ont bien cherché ».

Au MPCT, toujours Charlie et Salman Rushdie !

Paris, le 13 août 2022

Communiqué du MPCT : Attentat de la rue des Rosiers, en finir avec une impunité de 40 ans !


Le 9 août 1982 un attentat perpétré contre le restaurant Goldenberg de la rue des Rosiers, au coeur du quartier juif du Marais, imputé au groupe palestinien d’Abou Nidal (1), faisait 6 morts :

Mohamed Bennemou, André Hezkia Niego, Grace Cuter, Anne Van Zanten, Denise Guerche Rossignol, et Georges Demeter.


22 personnes furent blessées dont certaines très grièvement.


Ce crime est resté impuni.

L’enquête fut enterrée, en vertu d’un pacte, longtemps resté secret, entre les services de renseignement français et les terroristes : la garantie de l’impunité contre l’engagement de ne plus commettre leurs attentats sur le territoire national.

Relancée en 2011 grâce au Juge antiterroriste Trévidic et au travail de policiers, elle permit d’identifier quatre suspects, auteurs présumés de l’attentat.

Walid Abdulrahman Abou Zayed, alias « Souhail Othman », Palestinien devenu citoyen norvégien, a enfin été extradé par la Norvège en décembre 2020. Mis en examen, il est en détention provisoire plus d’un an dans l’attente d’un procès.

En revanche la Jordanie et l’Autorité Palestinienne refusent toujours d’extrader les trois autres suspects :

Souhair Mouhamed Hassan Khalid al-Abassi, alias « Amjad Atta », présenté comme le cerveau de l’attentat et Nizar Tawfiq Mussa Hamada, membre présumé du commando, deux ressortissants jordaniens.

Mahmoud Khader Abed Adra, alias « Hicham Harb »,Palestinien de Cisjordanie.

A la veille de la réception à l’Elysée de Mahmoud Abbas, dirigeant de l’Autorité Palestinienne, le CRIF et l’Association française des Victimes du Terrorisme se sont adressés ensemble au Président Macron pour le lui rappeler.

Le Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme soutient pleinement leur démarche.

Ni l’Autorité Palestinienne ni la Jordanie ne peuvent se soustraire à leur devoir d’extrader les suspects de l’attentat de la rue des Rosiers.

Le Président Macron a-t-il mis Mahmoud Abbas devant ses responsabilités ?

Voilà 40 ans que les proches des victimes attendent que justice leur soit rendue !

(1) “Fatah-Conseil révolutionnaire”, groupe dissident de l’Organisation de libération de la Palestine.

Paris, le 22 juillet 2022


Crédit image
: CRIF, Conseil Représentatif des Institutions juives de France

Les victimes de l’AMIA dans nos consciences.


C’était le 18 juillet 1994 au matin : l’attentat à la voiture piégée contre l’immeuble de la communauté juive de Buenos Aires faisait 85 morts et 240 blessés.

Deux ans plus tôt c’est l’Ambassade d’Israël en Argentine qui avait été la cible d’un attentat : 29 personnes tuées.

A ce jour justice n’a pas été rendue aux victimes.

En 2006 le Procureur Alberto Nisman reprenait l’enquête et accusait la République Islamique d’Iran d’avoir commandité l’attentat dont le Hezbollah Libanais assura l’exécution.
Il mettait en évidence les entraves à la justice des autorités argentines et Christina Kichner, alors Présidente qui avait opté pour un arrangement avec l’Iran.
Juste avant de remettre ses conclusions, Alberto Nisman mourut dans des conditions mystérieuses !

Aucun des suspects, parmi lesquels l’ancien dirigeant Rafsandjani et le chef des très terroristes Gardiens de la Révolution, Mohsen Rezdi, n’a été extradé. Ils sont pourtant recherchés par Interpol.
Mohsen Rezdi s’est même permis de se rendre au Nicaragua en janvier dernier, en toute impunité, provoquant la colère des autorités argentines.

Pour les familles des victimes, 28 ans après c’est toujours la souffrance et la colère.
Leur exigence : vérité et justice.


Nous la partageons !

La complaisance avec le régime islamique de Téhéran, qui a pour horizon la répression effroyable à l’intérieur et le terrorisme à l’extérieur, n’a que trop duré.

Huguette Chomski Magnis

Secrétaire générale du MPCT

Une pétition internationale en solidarité avec les Afghanes : Non à la burqa !

 

Non à la burqa ! No to the burqa ! Nein zur Buka !

La pétition trilingue est en ligne sur change.org

https://chng.it/j9BG8FR64B

Assurer son succès en signant et partageant, c’est refuser d’abandonner les Afghanes.

Parmi les commentaires de soutien à la pétition, celui-ci, plus long que les autres :

“Je signe parce que la burqa emmure les femmes vivantes, les réifie en leur déniant le droit d’exister en tant que personnes humaines autonomes, jouissant des libertés fondamentales auxquelles tout être humain a droit. le Le port de la burqa ne peut avoir été inventé et imposé que par des hommes désireux d’avoir des femmes esclaves ! Et celles qui s’imaginent la porter librement se cachent leur peur des conséquences dramatiques que le refus de la porter entraînerait pour elles, ce qui, dans tous les cas est le signe de leur soumission au pouvoir exorbitant que des hommes s’arrogent sur elles! N’oublions jamais que le degré de liberté dont jouissent les femmes (liberté d’étudier, d’aller et venir, liberté d’exercer la profession de son choix, liberté de conscience) est le thermomètre du niveau de démocratie dans une société. Partout où les femmes leur sont jetées en pâture, les hommes devraient s’inquiéter du sort que leurs gouvernants leur réservent à eux-mêmes!!!” (Edith T.)