Communiqué de presse du MPCT : le nom de Samuel Paty ne sera jamais rayé !

Avec tristesse et indignation, nos membres du 5ème arrondissement de Paris ont constaté dimanche que la plaque du Square Samuel Paty avait été vandalisée :

le nom PATY a été raturé jusqu’à devenir illisible !

C’est une offense intolérable que de faire disparaître le nom de ce héros de la liberté d’expression et de l’enseignement  dont la vie fut sauvagement arrachée par un terroriste islamiste.

Nous avons aussitôt signalé cet acte de vandalisme et demandé à la Maire de Paris de dénoncer cette lâche agression et de faire restaurer la plaque sans délai.

 Samuel Paty doit rester à jamais dans nos consciences !

 

Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

Contact : 0666264223

Nos voeux

Le Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme vous présente ses meilleurs vœux!

 

Pour cette année, qui marque nos 20 ans d’engagement, nous formulons trois voeux pour rendre le monde  meilleur :

 -la victoire de la révolution iranienne

 -la liberté pour les femmes afghanes et la chute des talibans

-la fin des dictatures, de toutes les organisations terroristes et des idéologies qui les sous-tendent.

Communiqués : attentat de la rue d’Enghien

Communiqué du MPCT : attentat de la rue d’Enghien

Un ignoble attentat raciste anti-kurde a été commis en plein Paris !

Le terrorisme ne connaît aucune trêve.
Le Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme exprime toute sa solidarité aux blessés, aux proches des victimes, aux riverains et à la communauté kurde.

Le MPCT soutient pleinement la manifestation appelée par les associations kurdes ce samedi 24 décembre à 12 h Place de la République.

Paris, le 23 décembre 2022

Ce samedi, le MPCT a co-signé le communiqué commun initié par la Ligue du Droit International des Femmes qui rend hommage aux trois victimes, en particulier à Emine Kara, héroïne de la lutte des femmes kurdes contre l’État Islamique.

  

LIGUE DU DROIT INTERNATIONAL DES FEMMES

Association créée par Simone de Beauvoir   6 Place Saint-Germain des Prés, 75006 Paris, site www.ldif.asso.fr;

MOUVEMENT POUR LA PAIX ET CONTRE LE TERRORISME

Les CitadElles

LIBRES MARIANNES

REGARDS DE FEMMES

Les Résilientes

Action terroriste rue d’Enghien 

 Saluons les victimes et parmi elles une héroïne !

Emine Kara, militante kurde fait partie des trois personnes assassinées lors de la fusillade de la rue d’Enghien à Paris ce 23 décembre :

Emine Kara, est l’une de ces héroïnes du combat des femmes kurdes contre Daesh en Syrie, elle y avait été blessée, et était venue en France pour être soignée.

Les deux autres victimes sont un artiste kurde exilé en France, Mir Perwer et un citoyen kurde ordinaire actif dans le mouvement kurde.

Qui peut imaginer que ces trois victimes aient été frappées au hasard alors qu’elles s’apprêtaient à participer à une réunion préparatoire à la commémoration de l’assassinat le 3 janvier 2013, d’une balle dans la tête, de trois militantes Kurdes, dans cette même rue d’Enghien à Paris ?

Il est essentiel que toute la lumière soit faite sur les informations dont disposait l’auteur des faits afin de rendre justice aux victimes et d’éviter de nouvelles violences contre les forces de l’ordre.

Les associations signataires partagent la prise de position du Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) estimant que la fusillade qui s’est déroulée rue d’Enghien devrait être qualifiée d’attentat terroriste.

Communiqué du MPCT : Iran, trois mois de combat pour en finir avec le régime islamique

Communiqué du MPCT : Iran, trois mois de combat pour en finir avec le régime islamiquue

Le 16 septembre dernier, Mahsa Amini jeune citoyenne iranienne kurde était arrêtée par la police des mœurs au motif que son voile n’était pas correctement placé”. Emmenée dans un commissariat, elle n’en sortit pas vivante.

Son assassinat a été l’élément déclencheur d’un vaste mouvement révolutionnaire qui dure depuis 3 mois . Il exprime toute la colère d’une population devant le pouvoir islamique de Téhéran, cristallisée autour du symbole du voile islamique, le régime des mollahs imposant un apartheid sexuel où les femmes sont réduites au statut de mineures.

Depuis 3 mois, des manifestations se succèdent à Téhéran et dans les principales villes d’Iran, réprimées dans le sang : près de 500 morts et plus de 15 000 arrestations.

Deux manifestants ont été exécutés, une trentaine d’autres ont été condamnés à mort ! Il y a urgence à les sauver.

La détermination des opposants demeure intacte : c’est à la chute du régime, à la liberté, à la démocratie et à la laïcité qu’aspire la population.

Depuis 3 mois, à Paris comme dans d’autres villes de France, la diaspora iranienne aidée par des associations de défense des droits humains s’organise pour exprimer le soutien à ce mouvement populaire, alerter l’opinion publique, interpeller le gouvernement et l’ONU au nom de « R2P », la responsabilité de protéger. La République Islamique d’Iran vient enfin d’être exclue de la Commission des Droits des Femmes – où elle n’aurait jamais dû siéger !

Le Mouvement Pour l a Paix et Contre le Terrorisme, solidaire des femmes, de la jeunesse, des populations d’Iran, a rejoint le Collectif Laïque Irano-Français et appelle à participer à toutes les manifestations, cette semaine à Paris et Neauphle-le Château.

Alors que les Iraniennes luttent pour s’en libérer, la société française subit l’offensive d’un entrisme islamiste visant à imposer ses marqueurs, en particulier dans l’éducation nationale et dans le sport, au détriment de nos valeurs de laïcité et d’égalité, le principal marqueur étant justement le voile visant à invisibiliser les femmes.

Femme vie, liberté : plein soutien du MPCT à la grande marche parisienne ce dimanche 6 novembre à 15 h !

Vive la révolution iranienne !

En continuant à manifester héroïquement, en s’attaquant au port du voile islamique, en refusant de céder à une répression féroce, le peuple iranien aspire à la chute du régime islamique.

Assez de complaisance envers ce régime criminel !

L’Iran des mollahs assassins des Iraniennes, doit être exclu de la Commission sur le statut de la femme de l’ONU , de toutes  les instances de l’ONU, du CIO et de toutes les instances sportives internationales.

 

16 octobre, rassemblement en hommage à Samuel Paty : le message du MPCT

« Cet instant, je m’en souviendrai toute ma vie. L’un des nôtres est tombé, me dis-je, m’apercevant aussitôt qu’il s’agit d’une formule que l’on utilise en temps de guerre … »

L’homme qui s’exprime ainsi est un professeur de français chevronné qui ajoute :

 « Ce fanatisme qui a mené à la décapitation de Samuel Paty, je l’ai vu doucement grandir, éclore, prendre ses aises dans l’école de la République, fleurir sur l’ignorance crasse, sur les renoncements des uns et des autres. »

Mais c’est anonymement qu’il doit témoigner, voulant continuer à exercer le métier qu’il aime  passionnément. Remercions la formidable journaliste Carine Azzopardi, victime du terrorisme islamiste elle aussi, entrée en résistance, de lui avoir donné la parole. (1)

Il dit la grande solitude du professeur qui ne sait vers qui se tourner quand survient  l’incident redouté car l’islamisme est l’angle mort des syndicats et que « pas de vagues » est devenu le nouveau mantra pour l’administration aussi.

L’année scolaire a à peine plus d’un mois et combien de ces incidents déjà !

Combien d’atteintes à la laïcité, combien de menaces de mort, de références à Samuel Paty, non pour honorer un héros mais pour promettre le même sort aux récalcitrants.

Si aujourd’hui, c’est ailleurs dans le monde qu’on décapite, au nom de la même idéologie, un homosexuel, une femme, un Chrétien, on aurait bien tort de minimiser la gravité des menaces proférées. Comme tout totalitarisme, l’islamisme a le verbe performatif : dire c’est faire.

L’enjeu est immense : terroriser l’école en France comme ailleurs, museler, soumettre, briser les libertés académiques et la transmission du savoir. Donc asservir idéologiquement la jeunesse, obérant tout l’avenir de notre société !

C’est pourquoi il faut savoir saluer le courage des jeunes qui refusent de plier : Mila ou les étudiants de « Dernier espoir »  Ce nom atteste de la conscience qu’elles et ils ont de la gravité de la situation.

A leur façon, ces jeunes sont de la même trempe que les filles, les femmes, la jeunesse, le peuple d’Iran  en lutte contre le régime islamique.

La révolution iranienne, le vent de l’Histoire qui souffle de Téhéran nous conforte dans notre engagement. Nous oblige aussi, à résister à ceux qui voudraient imposer ici ce dont l’Iran cherche héroïquement à se libérer.

(1) “Ces petits renoncements qui tuent” Carine Azzopardi & le témoin, Editions Plon

Appel au rassemblement pour défendre la laïcité – 16 Octobre 2022

Hommage à Samuel Paty

Le 16 octobre 2022 un rassemblement aura lieu en hommage à Samuel Paty victime du terrorisme islamiste voici maintenant 2 ans. Ce rassemblement, qui réunit des associations comme le comité laicité république, se tiendra au Square Painlevé (rebaptisé square Samuel Paty) à 14h00. Vous trouverez ci-dessous la déclaration du collectif. Pour plus d’informations, veuillez contacter l’adresse: collectif16octobre@gmail.com

Deux ans déjà ! le 16 octobre 2020, Samuel Paty tombait sous le couteau d’un islamiste qui ne le connaissait même pas. Tout récemment, Salman Rushdie frôlait la mort sous les coups d’un autre de ces assassins qui exécutent au nom d’Allah. Il y eut Charlie… Tous ceux et toutes celles qui se montrent libres de leur parole ou de leur plume courent le risque d’être menacé-e-s de mort et d’être assassiné-e-s.

Samuel Paty fut un enseignant digne de sa fonction: il voulait éduquer sans préjugés, armer les élèves hors de toutes contraintes confessionnelles. Il les voulait libres et émancipé-e-s par leur liberté de conscience, leur liberté de pensée et d’expression. Il croyait au devoir sacré de l’enseignant de transmettre ces valeurs fondamentales héritées des Lumières et préservées par la laïcité.
Il nous incombe de lui rendre hommage et de continuer son œuvre de transmission de nos libertés et de la laïcité. N’oublions pas cet enseignant libre et plein de courage et l’exemple qu’il nous a donné.

N’oublions pas cet enseignant libre et plein de courage et l’exemple qu’il nous a donné.
Pour Samuel Paty retrouvons-nous le 16 octobre à 14 h au Square qui porte son nom, Place Paul Painlevé.
Ne laissons pas sa mémoire s’éteindre dans la solitude qu’il a connue alors qu’il était accusé par des islamistes et assassiné par l’un d’eux. Pour lui et pour tous ceux et toutes celles qui aujourd’hui veulent enseigner la liberté et la laïcité, nous demandons au Ministère de l’Education nationale de s’engager résolument à soutenir et protéger tous les enseignants qui seraient menacés pour avoir fait leur métier en conscience.
Montrons notre détermination à poursuivre son œuvre et à défendre la laïcité : l’islamisme ne passera pas! Rassemblement proposé à l’initiative des Associations : Comité laïcité République CLR, Dhimmi Watch (Observatoire International de la Dhimmitude), EGALE, Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme MPCT. Autres associations signataires de l’Appel : Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme BNVCA, Ligue de Droit International des Femmes LDIF, Vigilance Collèges Lycées VCL…

Communiqué du MPCT : Iran, en finir avec l’impunité d’un régime assassin !


Mahsa Amini avait 22 ans.

Venue à Téhéran en famille, elle a été arrêtée, avec d’autres “mal voilées” et violentée à mort par la “police des moeurs”, véritable police de mort du régime islamique.

La mort de Mahsa a suscité une intense émotion et une mobilisation à la hauteur du crime commis.

A ses funérailles dans sa ville de Saqqez, les femmes retirent leur voile et crient “mort au dictateur”.

Depuis, des femmes, et des hommes aussi, manifestent sans relâche dans la rue, bravant la répression.

D’autres prennent le risque immense de publier des vidéos dans lesquelles elles brûlent leur hidjab et se coupent les cheveux.

A présent hommes et femmes brûlent le hidjab, symbole de l’oppression islamiste, dans les rues de Téhéran !

Un tel courage appelle une solidarité authentique, totale et urgente.

L’Histoire se joue aujourd’hui en Iran. Le régime est honni par son peuple.

Alors ne tolérons pas une complaisance qui vaut complicité.

N’acceptons pas que l’Iran, assassin de ses propres citoyennes, continue à siéger à la commission de la condition de la femme de l’ONU !

Ne laissons pas dire qu’il serait plus moral d’acheter du pétrole à l’Iran qu’à la Russie.

Alors que s’ouvre l’Assemblée Générale de l’ONU, la République Islamique d’Iran doit être condamnée et mise au ban de la communauté internationale.

Exigeons la rupture des relations diplomatiques avec ce régime !

L’empreinte du 11 septembre


C’était il y a 21 ans, à l’aube du siècle nouveau.
Comment oublier l’inoubliable ?

Comment oublier ces hommes et ces femmes qui agitaient des serviettes aux fenêtres du World Trade Center dans le vain espoir d’être secourus ? Certains se jetaient dans le vide. Comment oublier les pompiers qui montaient vers la mort en pensant accomplir leur mission, sauver des vies ? Comment oublier les héros du Vol 93 qui se révoltèrent contre leurs bourreaux ?


Et puis il faut se souvenir des renoncements, des accommodements, des lâchetés et des iniquités qui s’exprimèrent très vite.

Un journaliste de renom dit à propos des Etats-Unis qu’ils avaient jusque là eu un sentiment d’impunité. “Impunité”, pas invulnérabilité. Lapsus ou désignation d’une culpabilité et ébauche d’une justification ?
Un philosophe fit part de sa jouissance esthétique devant le spectacle de la destruction des tours jumelles.

Sur le terrain, comme on dit, ce fut pire encore, plus douloureux parce que cela venait de proches, de collègues et camarades.
Oui bien sûr c’était regrettable mais les Américains l’avaient quand même bien cherché. Il y eut des refus de la minute de silence car il aurait fallu faire une minute de silence pour les enfants palestiniens et irakiens.

Et très vite monta le déni, la théorie d’un complot ourdi par les vrais méchants, CIA ou Mossad, si séduisante, si rassurante aussi : le terrorisme islamiste n’existait pas.

Déni et justification sont bien les deux faces d’un même soutien au terrorisme.

Sans le 11 septembre et déjà auparavant la justification des attentats dits “suicides” qui frappaient les civils d’Israël, notre petite association n’aurait pas vu le jour.

Le désarroi qui nous saisit, poignée de militants des droits humains, de militantes surtout, de “profs”, fut immense.

Nous, nous avions compris qu’on était devant une fracture historique et que la réprobation de la conscience universelle était cruciale.
La défaillance des associations qui se réclamaient des droits de l’homme et de la paix fut une faute majeure, à laquelle il nous fallait tenter de répondre.

Depuis il y a eu bien des 11 septembre.

Israël a continué à faire face à un terrorisme meurtrier mais Madrid a eu son 11 mars, Londres son 7 juillet, Bombay son 11 juillet …

Pakistan, Afghanistan, la liste des attentats islamistes dans le monde est interminable et leurs victimes majoritairement musulmanes.

Après l’Algérie, c’est toute l’Afrique qui est rongée par le djihadisme, que les criminels contre l’humanité se nomment AQMI, Boko Haram, Shebab ou autrement, les Chrétiens étant clairement ciblés.

Au nom du “pas d’amalgame”, on nous a beaucoup reproché (et d’aucuns continuent à le faire) de parler de terrorisme “islamiste” et non de terrorisme tout court.

Mais nous nous voulions enfants de Camus : nommer, désigner – en l’occurrence le terrorisme de loin le plus meurtrier même s’il n’est pas le seul – c’est la condition pour résister.

Le 13 novembre 2015, la France, notre pays laïque et attaché aux libertés interdites par la sharia, connut son 11 septembre.

Auparavant on avait eu les attentats de janvier 2015 et le sursaut magnifique du 11 janvier.

Quel retard cependant ! Car la vraie bascule pour notre pays avait eu lieu le 19 mars 2012, lorsqu’un jeune terroriste gonflé de propagande criminelle avait massacré de petits enfants juifs “pour venger les enfants de Gaza”.
La France ne s’était pas dressée devant l’ignominie.
Tout alors devenait possible.

Depuis 2015, les attaques meurtrières n’ont pas cessé, massives comme le 14 juillet à Nice ou à petite échelle, mues par la même idéologie.

Il y a deux ans nous avons eu notre Daniel Pearl. Il s’appelait Samuel Paty.

Maître exemplaire, il enseignait dans une Education Nationale où atteintes à la laïcité, intimidations, violences, refus très signifiant des minutes de silence car on-n’est-pas-Charlie, étaient largement occultées au nom du “pas de vagues.”

Honorer sa mémoire dans les lieux qui lui sont dédiés est essentiel.

Ne l’oublions surtout pas.

Huguette Chomski Magnis

Photo : Jérôme Mesnager devant la fresque qu’il réalisa en direct au Jardin du Luxembourg pour la Journée Internationale Contre le Terrorisme organisée par le MPCT le 11 septembre 2011.