Education : dans l’oeil du cyclone anti-démocratique !

Voici 8 ans 276 lycéennes nigérianes de Chibok étaient kidnappées par les islamistes de Boko Haramn émules de l’Etat Islamique.

“Bring back our girls ! “
s’écrièrent leurs familles, mères en tête et elles parvinrent à donner un retentissement exceptionnel à cet enlèvement de masse – ni le premier ni le dernier d’une longue série.
“Bring back our girls ! “ répétèrent en choeur stars et politiques, très fort la première année puis de moins en moins fort jusqu’au silence total de l’oubli.
Au fil des années, par la fuite ou au terme de tractations opaques, plus rarement grâce à des opérations militaires, beaucoup ont recouvré une liberté qui reste le plus souvent amère
Mais 109 de ces jeunes femmes arrachées en avril 2014 à leurs études et à leurs familles sont toujours portées disparues, comme d’autres otages de Boko Haram.


Abandonnées du monde et de leur propre Président, Buhari !

En ce 8 ème et terrible anniversaire, la faiblesse des rassemblements BBOG est pathétique.
L’intervention de Grace Dauda, une des otages de Chibok libérées, mérite toute notre solidarité:
“Je supplie le gouvernement de ne pas abandonner mes soeurs enlevées avec moi.”



L’éducation et singulièrement celle des filles est “Haram” donc bannie, tout comme la musique, le sport, la liberté.

C’est là le programme des talibans qui, après avoir visé pendant des années lycéennes et enseignantes par des attentats meurtriers, ont depuis leur coup de force tout bonnement interdit l’enseignement secondaire aux jeunes afghanes !
Etre solidaire de leur résistance, c’est aussi nous mobiliser pour défendre en France l’enseignement et sa si précieuse laïcité, digue bien menacée par l’offensive islamiste.
Au pays de Samuel Paty, les libertés académiques ne doivent plus rien céder !

Mila, exclue de fait de son lycée au nom du “pas de vagues”, interdite de scolarisation pour avoir offensé l’Islam, continue à être harcelée et menacée de mort.

Belle figure de Marianne, elle continue à refuser de se soumettre. En défendant sa liberté d’expression, y compris sur le terrain judiciaire, elle défend la liberté, nos libertés.

Elle est de la même trempe que les jeunes Afghanes qui manifestent pour avoir le droit d’étudier.

DEPUIS LE DANEMARK,LE PROFESSEUR GERARD LEHMANN A ADRESSE DEBUT AVRIL UNE LETTRE OUVERTE A LA PROVISEURE DE L’ANCIEN ETABLISSEMENT DE MILA, LE LYCEE LEONARD DE VINCI A VILLEFONTAINE.

A lire ci-dessous et à faire lire.

Victoria Wilson



Les insultes et menaces ne m´atteignent pas vraiment.
Elles me font juste voir le monde autrement.

Mila, extrait de sa chanson Je ne veux pas mourir

Madame la Proviseure,

Nous voilà à quelques jours de la comparution au Tribunal judiciaire de Paris de quelques personnes inculpées pour avoir injurié Mila, votre ancienne élève, pour l´avoir menacée de mort et lui avoir promis les traitements les plus ignobles. Au nom d´Allah.
Je prépare pour la fin avril des conférences au Danemark sur la situation de la France et sur les sujets abordés pendant la campagne présidentielle.
La prégnance d’un totalitarisme religieux, les atteintes à la sûreté, aux droits imprescriptibles de notre nation, dont les libertés de conscience et d´expression, la violence, sont au centre des préoccupations des Français.
L´égorgement du professeur Samuel Paty, les harcèlements dont nos collègues font l´objet, dans le secondaire mais aussi dans le supérieur, trahissent la démission de l´État et, dans le cas de l´école, des services académiques. À ceux qui en doutent je conseille la lecture de l´ouvrage du professeur de philosophie Didier Lemaire : Lettre d´un Hussard de la République. Mais de tout cela vous êtes parfaitement au courant.
Vous
Vous êtes également parfaitement au courant des trois articles du règlement intérieur de votre établissement. Vous êtes responsable de leur application.
Ce qui pour Mila est un drame personnel est devenu une affaire d´État qui dépasse de loin le niveau politique. Il est de l´ordre métapolitique, civilisationnel, humain.
Il s´agit du blasphème, du droit au blasphème. Et vous n´ignorez pas que l´OCI (Organisation de la Coopération Islamique) milite au sein de l´ONU pour faire reconnaître toute critique de l´islam comme un blasphème.
Savez-vous que la CEDH (la Cour Européenne des droits de l´homme), quand elle entérine le 18 mars 2019 la condamnation par la justice autrichienne d´une femme qui avait assimilé le mariage de Mahomet (56 ans) avec Aïcha (9ans) à un acte de pédophilie, établit de fait le blasphème comme un délit ?
Vous avez déclaré, lors d´une audition judiciaire, vous sentir gênée que Mila donne de votre établissement une image défavorable.
Le lycée Léonard de Vinci de Villefontaine est lauréat des trophées de la laïcité dans le concours « Non au harcèlement ». Cela vous suffit-il quand un certain nombre de vos élèves ont harcelé Mila au nom de l´islam, et que vous auriez été informée de leur identité ?
Vous n’auriez pas saisi le Conseil de discipline de votre établissement.
Mais, me direz-vous, on ne peut aller contre l´air du temps : suivant un sondage commandé à l´IFOP pour Charlie Hebdo (début février 2020), les Français sont divisés (50%-50%) sur le droit au blasphème. Et la position des services académiques est claire : pas de vagues !
Albert Camus
Albert Camus, en son temps, évoquait dans ses Carnets les ténébrions dans le sens figuré, les amoureux des ténèbres intellectuelles, les tenants du terrorisme intellectuel germanopratin, que la parution de L´homme révolté, en 1951, rendit furieux.
Mila est sa fille spirituelle. Ajoutons soixante-dix ans. Que nous dit Camus ?
Qu´est-ce qu´un homme révolté ? Un homme qui dit non. Mais s´il refuse, il ne renonce pas : c´est aussi un homme qui dit oui, dès son premier mouvement.
Il dit oui à ce qui justifie sa révolte, dont il a le sentiment, au moins, qu´elle lui est commune avec tous les hommes, qu´elle participe donc d´une nature humaine.
Une photo de famille
Un incorrigible Michel Onfray évoque une photo de famille à propos de ceux qui condamnent Mila – Les Abdallah Zekri (du CFCM, Conseil Français du Culte musulman), Belloubet, Bellatar, Hanouna, Royal (Ségolène), Caroline de Has, Martine Aubry, Ibrahim Maalouf (le trompettiste de talent), Marie Kirschen, la rédactrice en chef des Inrockuptibles et militante des LGBT, l´association Osez le féminisme etc…). La liste des bien-pensants est bien plus longue, et bien plus nombreuse la famille qui rassemble les adeptes du Bien et de la Pensée unique : les ténébrions de notre temps.
Elle et nous
Vous craigniez que Mila donne de votre établissement une image défavorable.
Rassurez-vous. Dans ce monde de ténébrions, Mila est lumineuse.
Elle est courageuse, tenace, lucide. Elle est un révélateur et un symbole.
Le titre de son livre est Je suis le prix de votre liberté.
Elle est le prix de ma liberté, elle est le prix de la vôtre également. Ne le dédaignez pas.
Toi MILA
Et quand une jeune-fille paye si cher le prix de notre liberté, quand elle écrit :
Malgré moi, je porte sur mes épaules le combat qu´un pays entier devrait mener, disons-lui : Mila, tu n´es pas toute seule, je suis avec toi, dans ton combat, et j´ai le courage de le dire publiquement. J´en prends le risque, avec beaucoup d´autres. Et je serai en pensée avec toi, en ces jours d´avril ou le tribunal des hommes prendra la mesure de la médiocrité humaine sous la forme du fanatisme islamique.
C´est ce que je fais avec ces lignes. Peut-être pourriez-vous, madame la Proviseure, trouver à son intention quelques mots de regret ou d´excuse ou même, pourquoi pas, d´empathie. Ils vous honoreraient comme ils honoreraient votre établissement.
Et ces mots, je serais heureux de les citer au moment d´évoquer le courage de Mila devant un public danois.
Car c´est avec une Mila qu´un pays entier peut retrouver la fierté d´être et la volonté de durer. Avec elle, avec toutes celles et tous ceux qu´elle inspire.

Gérard Lehmann

Tribune : 14 questions sans réponses

Nous avions communiqué le questionnaire
https://mpctasso.fr/2022/02/12/les-questions-que-le-mpct-pose-aux-candidats-et-candidates-a-lelection-presidentielle/
adressé par le MPCT aux candidats et candidates à la présidentielle.

Il posait les questions prioritaires à nos yeux dans le contexte national et international.
L’irruption de la guerre en Europe survenue entre-temps, en se surajoutant à une situation déjà lourde de dangers, n’a fait qu’aggraver les choses,

Nous avions promis de publier les réponses qui nous parviendraient.
Hélas, comme dans la chanson, nous avons attendu, attendu et elles ne sont jamais venues.

Mauvaise appréciation du fléau du terrorisme islamiste ?

Car enfin, les commémorations d’attentats jalonnent le calendrier depuis le début de l’année, d’autres attentats frappent ailleurs, en Afrique, en Israël, le procès de ceux du 13 novembre se poursuit et les terroristes islamistes au pouvoir en Afghanistan tentent de faire reconnaître leur régime criminel !

Assurément défaut d’écoute, carence de débat démocratique qui contribue à la défiance désabusée de beaucoup de citoyens abstentionnistes.

Et bien sûr, preuve que notre visibilité n’a pas augmenté en 5 ans, au contraire (1), dans un monde où la communication a changé.

Certaines des questions que nous soulevons ont certes été abordées dans des entretiens avec des candidats et on peut s’y référer.

Par contre l’ensemble, qui fait notre singularité, n’a pas été traité globalement.

A nous de grandir et de nous moderniser, d’avoir plus d’adhérents, plus de “suiveurs” et de ” likeurs” sur les réseaux sociaux.

Demain, chacune, chacun votera en son âme et conscience – voire ne votera pas.

Après-demain viendra.

De belles figures de résistance citoyenne balisent notre chemin, comme Mila et “Sonia.”

La première continue à refuser de se taire et de plier face aux menaces de mort.
Un nouveau procès se tient les 11 et 12 avril. Elle a tout notre soutien !

Le seconde vient de témoigner, à distance, au procès des attentats du 13 novembre.
Son courage et son civisme ont évité un nouvel attentat. Ils l’ont aussi condamnée à la clandestinité mais elle ne le regrette pas.

Respect, Mesdames.

Huguette Chomski Magnis

(1) en 2017 François Fillon et Nathalie Arthaud avaient eu la correction de nous répondre.

8 mars : n’oublions surtout pas les Afghanes !

Alors que la guerre touche l’Europe, que l’invasion et les bombardements en Ukraine nous bouleversent, nous  n’oublions pas la résistance des femmes afghanes aux talibans.

Leur slogan est Pain, travail et liberté ! En dépit des arrestations, des enlèvements, elles continuent à manifester. 

Soutien aux femmes afghanes, soutien aux artistes afghanes en exil !

Notre exposition itinérante commence ce 8 mars à Paris.

Communiqué du MPCT : Ukraine, la guerre en Europe !

L’Ukraine est aujourd’hui une nation souveraine.

Rien ne justifie l’agression russe ni son exigence de démilitarisation.

L’Ukraine ne bombardait pas la Russie et n’y commanditait pas d’attentats.

L’arrêt de l’invasion et des bombardements russes est le préalable absolu aux négociations de paix qui doivent s’ouvrir.

Le MPCT  s’associe aux manifestations contre l’agression russe, en région et à Paris. Samedi 5 mars Place de la République à 15 h.

 

 

Pour Cécile Vannier le 22 février

Comme chaque 22 février depuis l’attentat du Caire,  le MPCT sera présent mardi à Levallois en soutien à l’inlassable combat des parents de Cécile Vannier pour la justice et la vérité.

 

Il y a 13 ans, le terrorisme islamiste avait déjà massivement frappé dans le monde mais la France n’était pas encore redevenue une de ses cibles privilégiées.

L’attentat du Caire, qui visait une groupe de lycéens  français, annonçait ce qui allait suivre.

 

La famille de Cécile et l’AfVT donnent  rendez-vous sur le parvis de la Mairie de Levallois

mardi 22 février à 17 h

“pour une chaîne humaine de solidarité de l’esplanade de la Mairie de Levallois jusqu’au buste de  Cécile”

( Parc de  la Planchette.)

 

Retrouvez le témoignage de la mère de Cécile Vannier sur la chaîne you tube MPCT Infos

https://www.youtube.com/watch?v=iUm5HzylqnI&t=12s

Talibans, la faute de la Norvège, rassemblement parisien samedi 29 janvier

Solidaire des femmes afghanes, le MPCT soutient cette manifestation des associations afghanes en France et appelle à y participer.

Rassemblement devant l’ambassade de Norvège samedi 29 janvier à 15h pour condamner la faute des échanges d’Oslo avec les talibans, premier pas d’une reconnaissance de ces milices terroristes islamistes.

Présence du MPCT et de la LDIF en soutien aux associations afghanes.

Le communiqué commun signé par 18 associations sera transmis à  l’Ambassadrice de Norvège.

Ici et là-bas – 2021  Annus Horribilis (suite) : Rapport moral 2021 de la Présidente du MPCT, Béatrice Szwec

Au rythme soutenu de l’apparition  des coronavirus et de leurs variants, l’entrée dans la nouvelle année ressemble étrangement à la précédente. Avec les campagnes vaccinales, leurs succès relatifs et leur contestation.

Pour la deuxième année consécutive les votes de l’Assemblée générale du MPCT devront   se faire   par correspondance,  avec une réunion en présentiel  limitée et un débat en Zoom.

Force est de constater que, dans ce contexte, les maux de 2020 ne se sont guère résorbés, lorsqu’ils ne se sont pas aggravés, et ce à l’échelle mondiale.  Comme la pandémie et ses conséquences ravageuses…

En même temps, les menaces terroristes croissent sans vergogne. La  menace iranienne profite de la  « relance des pourparlers » pour continuer à renforcer son arsenal nucléaire. Elle use de toutes les ruses et de tous les stratagèmes pour étendre son emprise au Moyen-Orient où un pont aérien permanent a fait de la Syrie une base de terrorisme surarmée.

En Afghanistan, le retrait dramatique des forces américaines en août 2021 dans ce qui ressemblait fort  à une fuite désordonnée a laissé aux Talibans un  trésor de guerre  de plusieurs milliards d’équipements.

Déception de ses alliés, satisfaction de ses ennemis, sous Biden le « gendarme du monde» obnubilé par la Chine, a l’air de s’offrir une retraite anticipée

Comme dans tous les conflits qui se déroulent en terres islamiques, les premières victimes sont les femmes et les filles. Malgré les promesses des talibans en direction de l’Occident, celles-ci sont à nouveau recluses, condamnées à la privation de tous droits : droit d’étudier, droit de travailler, droit de s’exprimer, droit à une visibilité minimale dans l’espace public.
La burka grillagée est de retour. Les acquis de vingt ans de présence américaine ont été effacés en quelques semaines.
D’un courage exemplaire, malgré le danger, les Afghanes sont quasiment seules à continuer à manifester leur refus des Talibans et de leurs lois.

En soutien aux actions féministes entreprises en Europe pour réveiller les consciences et alerter sur ce nouveau désastre humain, le  MPCT apporte sa pierre  aux différentes manifestations et conférences organisées par les associations européennes en train de se constituer en collectif .

La section de Fontenay du MPCT ayant  amorcé une modeste exposition  d’artistes afghanes, celle-ci a rencontré un tel succès que son enrichissement et sa mise en circulation itinérante, à partir d’un  grand évènement prévu à Bruxelles, pour le 4 mars sont prévues.
Lors la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, l’expo sera à Paris avant d’être accueillie, probablement à Lyon et dans d’autres villes.

A noter que l’emprise de l’Iran sur le terrorisme régional et international, via son bras armé – le Hezbollah – met des pays et des populations entières dans des situations de plus en plus invivables,  privés d’électricité, d’internet, d’essence et de sécurité. Jusqu’au  pain qui est devenu un luxe…

L’Iran, toujours lui, s’empresse de vouloir fournir du pétrole avec l’objectif d’étendre son bras armé sur tout le Liban, jusque dans la plaine de la Bekaa. Le Hezbollah, à qui est imputé l’explosion du port de Beyrouth, a infiltré tous les secteurs de la vie du pays. La gangrène terroriste se nourrit de peur et d’épuisement.
Que se passera-t-il en Turquie, où  la monnaie perd chaque jour de sa valeur. Que va devenir le chantage aux migrants dans une économie en voie d’écroulement entre les mains d’un stratège Frère musulman expansionniste et sans scrupule.
La pandémie et les crises qui l’accompagnent mobilisant les gouvernements, devient un allié involontaire des régimes basés sur la terreur.

En Europe et en France, des attentats ont été déjoués permettant la diminution relative des attaques directes.

Il est urgent de s’inquiéter de l’âge de plus en plus jeune du terrorisme endogène: autour de 18 ans !

La place prise par les réseaux sociaux, qui favorisent les comportements de meutes, apparait de plus en plus comme une menace pour la démocratie. Le MPCT intervient régulièrement pour dénoncer des “fake news” ou des appels au meurtre comme ce que subit Mila, privée jusqu’à aujourd’hui du droit le plus élémentaire : celui de circuler librement

2021 : l’année où la justice passe
Avec l’ouverture le 8 septembre du “procès du Siècle” des attentats du 13 novembre, avec plus de mille parties civiles, dont tout récemment le MPCT, les Français ont plongé au cœur de l’horreur, avec le témoignage des victimes survivantes et des familles . Les accusés ont, pour beaucoup, revendiqué leurs actes au nom de l’Etat islamique ou se sont murés dans le silence.

La manifestation du 25 avril 2021, quoi que tardive, a permis la mobilisation attendue dans l’affaire Sarah Halimi . Celle ci a débouché sur une loi modifiant l’irresponsabilité pénale en cas de  consommation volontaire de produits psychoactifs.
Si la probabilité d’un procès de l’assassin de Sarah Halimi reste faible, il faut se féliciter de la constitution d’une Commission d’enquête parlementaire présidée par le député Meyer Habib.. Celle-ci permet de mettre à jour et surtout d’approfondir les failles  dans le déroulement, tant de l’intervention de la police, que du fonctionnement de la justice, Le rapport doit être rendu courant janvier.

En amont de la loi sur le séparatisme, des associations prétendant  lutter contre “l’islamophobie” ont été dissoutes.  En parallèle, le “wokisme”  où convergent décolonialisme, néo féminisme, islamo-gauchisme et autres mouvements qui souhaitent la «  déconstruction «  de nos sociétés jugées trop blanches, trop patriarcales, trop capitalistes, trop dominantes et souvent trop sionistes. Ce mouvement, venu des Etats-Unis, se développe et s’incruste  au cœur des Universités françaises
Le cas de l’IEP Grenoble où un professeur  qui questionnait la notion d’islamophobie a fait l’objet d’une campagne de harcèlement et de menaces qui se solde par sa suspension et l’impunité des étudiants harceleurs.

Manifestement le wokisme et sa radicalité vont tenter de gagner de nouveaux terrains en 2022.

2022 : espérons !

Lors de son 1er Salon du Livre, le MPCT a, une fois de plus, montré sa capacité à porter la parole des victimes dans une recherche incessante de justice et de vérité.

Le MPCT n’est pas isolé. Les liens tissés avec un réseau d’associations actives et impliquées nous permettent d’espérer que nos voix fortes et unies feront entendre nos appels à la paix, la tolérance, la laïcité, au respect du droit et de la dignité humaine .

Paris, le 30 décembre 2021

La Présidente du MPCT , Béatrice Szwec

 

Rapport présenté à l’Assemblée Générale annuelle du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme,  organisée par correspondance   du 1er au 25 janvier.

Rencontre de conclusion en présentiel et visioconférence le 26 janvier  2022 avec la participation de Céline Pina

Pour 2022 !

Diagne Chanel

Etudier fait grandir

Statuette Clotilde réalisée pour le MPCT

 

EN RÉSISTANCE AU TERRORISME
EN SOUTIEN AUX AFGHANES
 

Le Mouvement pour la Paix et Contre le Terrorisme

vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2022,

souhaitant un monde plus paisible

où toutes les jeunes filles seront libres d’étudier.

Tribune : Autopsie d’une mini désinformation

A l’écoute de France Info, une des stations de Radio France, ce vendredi 10 décembre,  date de la “Journée Internationale des Droits de l’Homme”, j’ai eu droit à une nouvelle, une nième, illustration de manque d’objectivité.

Faut-il  se  soucier de ce qui n’a pris que quelques petites minutes d’antenne, goutte d’eau dans le flot continu des “infos” ?

Oui car, pour être express, furtive, light, la désinformation n’en est pas moins nocive.

Je voudrais bien  m’adresser directement au journaliste concerné mais ce dernier m’a bloquée sur les réseaux sociaux à la suite d’une précédente réaction de ma part.

Plutôt que de me taire, je souhaite partager ma micro-expérience avec qui voudra bien lire ce qui suit.

Le sujet abordé était la campagne annuelle menée par Amnesty International autour du 10 décembre, “Marathon des Lettres” ou opération  ” 10 jours pour signer” dans  le but de sauver 10 personnes menacées pour leur défense des droits humains.

J’avais déjà interpellé Amnesty sur leurs critères de sélection puisque des pays où se produisent les pires violations des droits humains comme l’Iran, le Pakistan ou l’Afghanistan sont oubliés mais qu’Israël figure parmi les 10 “élus”.

 Leur réponse ne m’a guère convaincue et je n’ai pas participé à leur campagne.

France Info présente une rapide interview d’un représentant d’Amnesty, qui va être  suivie de l’interview de l’une des 10 personnes qu’il faut sauver.

Et c’est la jeune Palestinienne qui est interviewée par l’envoyé spécial permanent de radio France à Jérusalem, Frédéric Métézeau.

Certes, c’est plus facile que d’aller interviewer au Belarus ou en Chine.

Donc, à Nabi Saleh, village de Cisjordanie, il interviewe Janna Jihad, lycéenne de 15 ans célèbre pour ses petits reportages.

Janna, enjouée, moderne, positive, témoigne de son malheur. Elle évoque les descentes nocturnes de l’armée israélienne, les brimades, l’oppression subie par son village. Elle-même, pauvre gamine, est harcelée par les autorités israéliennes. Elle a même reçu des menaces de mort !

Son récit est émouvant et  révoltant. Normalement je devrais être profondément touchée et furieusement indignée par le cruel acharnement de ces brutes d’Israéliens contre de paisibles villageois et surtout contre des enfants !

 Seulement il se trouve que je suis informée par d’autres sources que France Info.

Il se trouve que je sais que Nabi Saleh est un haut lieu de la mise en scène d’affrontements avec l’armée israélienne, avec pour spécialité l’envoi d’enfants au contact.

Je sais aussi que Nabi Saleh, fief du puissant clan Tamimi, compte déjà deux célébrités  : la terroriste du Hamas Ahlam Tamimi, organisatrice  de l’attentat “suicide” de la pizzeria Sbarro de Jérusalem en août 2001 et aussi sa photogénique petite cousine blondinette Ahed Tamimi, bien plus connue du public français. 

Si je le sais c’est que, solidaire de toutes les victimes du terrorisme, j’ai entendu en 2004 à La Haye le père d’une des jeunes  victimes de l’attentat de la pizzeria Sbarro. 

En juillet 2002, Amnesty International avait publié un rapport (aujourd’hui introuvable) qualifiant de crimes contre l’humanité  les attentats massifs et meurtriers qui visaient les civils israéliens. Human Rights Watch puis Médecins du Monde avaient ensuite publié des rapports similaires – tout aussi introuvables aujourd’hui.

Comme d’autres ONG, Amnesty et Human Rights Watch ont depuis fait le choix du compromis avec l’islamisme.

La condamnation d’Israël et des Israéliens, au nom bien sûr de la défense de la cause palestinienne,  est un marqueur fondamental de ce compromis.  La condamnation  de la laïcité à la française  “islamophobe” en est un autre.

Triste évolution d’organisations dont la création avait suscité tant d’espoir pour la défense des droits humains universels.

Retour à la Haye : l’adolescente dont le père témoignait s’appelait Malki Roth.

Elle avait 15 ans quand elle fut tuée, avec son amie Michal et plusieurs autres enfants et des adultes, consommateurs de pizzas ciblés parce que juifs.

Ses parents vivent  toujours à Jérusalem, ils sont remarquables de dignité et de constance dans le refus de l’impunité de la meurtrière de leur fille.

 Arnold Roth a participé à Paris à deux conférences internationales contre le terrorisme organisées par le MPCT (1) aux côtés de victimes du terrorisme, d’Espagne, d’Italie et d’Algérie.

Ahlam Tamimi coule des jours heureux en Jordanie où sa notoriété ne faiblit pas.

Loin d’exprimer le moindre regret pour la mort d’enfants, elle sourit de satisfaction  à l’évocation du bon score qu’elle avait réalisé.  

Israël a hélas cédé au Hamas qui exigeait l’inclusion de cette vedette dans le  gros paquet de terroristes palestiniens libérés en échange de l’otage Guilad Shalit.

Frédéric Métézeau est bien informé. Il sait que le terrorisme palestinien est endémique.

Ce n’est qu’au prix de mesures de sécurité drastiques qu’il a été contenu mais les attaques perdurent jusqu’à aujourd’hui, ciblant et faisant des victimes juives en Israël et en Cisjordanie.

Le  journaliste s’est pourtant abstenu de le dire, de contextualiser le narratif de Janna.

Cela aurait permis de comprendre que ce n’est pas par pur sadisme que les soldats israéliens réveillent des gens en pleine nuit mais parce qu’ils sont à la recherche de terroristes auteurs ou complices de crimes ou bien sur le point de commettre des attentats.

Je n’ai rien contre Frédéric Métézeau. Il n’est nullement antisémite et a récemment publié le récit de la vie d’une octogénaire israélienne rescapée de la Shoah.

Simplement il suit le mouvement, comme la France à l’ONU.

La diabolisation d’Israël est une vraie chape de plomb idéologique et plaider pour l’objectivité est un travail épuisant. Rares sont les journalistes qui on le courage de le faire.

Je ne saurais trop conseiller à Frédéric Métézeau d’aller rencontrer Arnold et Frimet Roth.

Ils lui parleraient de leur engagement humanitaire, de la fondation qu’ils ont créée en souvenir de Malki pour aider les familles d’enfants lourdement handicapés – comme l’est leur plus jeune fille à laquelle Malki apportait amour et assistance. 

Ils lui parleraient aussi de leurs efforts pour que la terroriste Tamimi soit extradée vers les Etats-Unis, pays de naissance de la mère de Malki, pour y être jugée.

 Leurs efforts sont jusqu’ici restés vains, ni les Etats-Unis ni Israël ne souhaitant embarrasser la Jordanie.

Permettre l’extradition de terroristes serait pourtant  la preuve que ce pays est bien l’allié qu’il proclame être dans la lutte contre le terrorisme.

Outre Ahlam Tamimi, la Jordanie héberge et refuse d’extrader vers la France  le cerveau présumé de l’attentat Goldenberg, Zouhair Mouhamad Hassan Khalid al-Abassi ainsi qu’un autre suspect, Nizar Tawfiq Mussa Hamada.

 Pour revenir à Janna Jihad, il est épouvantable qu’elle ait reçu des menaces de mort et on a raison de s’en indigner.

 Mais point n’est besoin d’aller si loin pour trouver des jeunes filles menacées de mort. Il y en a hélas en France !

Amnesty aurait pu s’intéresser à la jeune Mila.

Contrairement à Janna, elle n’a pu continuer à aller au lycée, exclue de fait de l’enseignement et condamnée à la clandestinité !

On  peut se demander pourquoi elle n’a pas été sélectionnée parmi les 10 personnes à sauver.

Huguette Chomski Magnis

(1) Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

 

A jamais dans nos consciences

6ème anniversaire d’un crime contre l’humanité

 

Comme pendant les cinq semaines d’audition des parties civiles au procès, on a pu lire et entendre les belles paroles de victimes à l’occasion de la  commémoration ce samedi  des attentats islamistes du 13 novembre 2015, les plus meurtriers jamais commis sur le sol français.

Photo : la plaque commémorative des victimes de l’attentat du “Petit Cambodge”, l’un des restaurants lâchement visés par les acolytes de Salah Abdeslam.

Parmi ces victimes, Justine Moulin, petite-fille de notre ami et consultant en droit international, le Professeur David Ruzié.

 

[Crédit photo : ville de Paris)