Pour Cécile Vannier le 22 février

Comme chaque 22 février depuis l’attentat du Caire,  le MPCT sera présent mardi à Levallois en soutien à l’inlassable combat des parents de Cécile Vannier pour la justice et la vérité.

 

Il y a 13 ans, le terrorisme islamiste avait déjà massivement frappé dans le monde mais la France n’était pas encore redevenue une de ses cibles privilégiées.

L’attentat du Caire, qui visait une groupe de lycéens  français, annonçait ce qui allait suivre.

 

La famille de Cécile et l’AfVT donnent  rendez-vous sur le parvis de la Mairie de Levallois

mardi 22 février à 17 h

“pour une chaîne humaine de solidarité de l’esplanade de la Mairie de Levallois jusqu’au buste de  Cécile”

( Parc de  la Planchette.)

 

Retrouvez le témoignage de la mère de Cécile Vannier sur la chaîne you tube MPCT Infos

https://www.youtube.com/watch?v=iUm5HzylqnI&t=12s

Talibans, la faute de la Norvège, rassemblement parisien samedi 29 janvier

Solidaire des femmes afghanes, le MPCT soutient cette manifestation des associations afghanes en France et appelle à y participer.

Rassemblement devant l’ambassade de Norvège samedi 29 janvier à 15h pour condamner la faute des échanges d’Oslo avec les talibans, premier pas d’une reconnaissance de ces milices terroristes islamistes.

Présence du MPCT et de la LDIF en soutien aux associations afghanes.

Le communiqué commun signé par 18 associations sera transmis à  l’Ambassadrice de Norvège.

Ici et là-bas – 2021  Annus Horribilis (suite) : Rapport moral 2021 de la Présidente du MPCT, Béatrice Szwec

Au rythme soutenu de l’apparition  des coronavirus et de leurs variants, l’entrée dans la nouvelle année ressemble étrangement à la précédente. Avec les campagnes vaccinales, leurs succès relatifs et leur contestation.

Pour la deuxième année consécutive les votes de l’Assemblée générale du MPCT devront   se faire   par correspondance,  avec une réunion en présentiel  limitée et un débat en Zoom.

Force est de constater que, dans ce contexte, les maux de 2020 ne se sont guère résorbés, lorsqu’ils ne se sont pas aggravés, et ce à l’échelle mondiale.  Comme la pandémie et ses conséquences ravageuses…

En même temps, les menaces terroristes croissent sans vergogne. La  menace iranienne profite de la  « relance des pourparlers » pour continuer à renforcer son arsenal nucléaire. Elle use de toutes les ruses et de tous les stratagèmes pour étendre son emprise au Moyen-Orient où un pont aérien permanent a fait de la Syrie une base de terrorisme surarmée.

En Afghanistan, le retrait dramatique des forces américaines en août 2021 dans ce qui ressemblait fort  à une fuite désordonnée a laissé aux Talibans un  trésor de guerre  de plusieurs milliards d’équipements.

Déception de ses alliés, satisfaction de ses ennemis, sous Biden le « gendarme du monde» obnubilé par la Chine, a l’air de s’offrir une retraite anticipée

Comme dans tous les conflits qui se déroulent en terres islamiques, les premières victimes sont les femmes et les filles. Malgré les promesses des talibans en direction de l’Occident, celles-ci sont à nouveau recluses, condamnées à la privation de tous droits : droit d’étudier, droit de travailler, droit de s’exprimer, droit à une visibilité minimale dans l’espace public.
La burka grillagée est de retour. Les acquis de vingt ans de présence américaine ont été effacés en quelques semaines.
D’un courage exemplaire, malgré le danger, les Afghanes sont quasiment seules à continuer à manifester leur refus des Talibans et de leurs lois.

En soutien aux actions féministes entreprises en Europe pour réveiller les consciences et alerter sur ce nouveau désastre humain, le  MPCT apporte sa pierre  aux différentes manifestations et conférences organisées par les associations européennes en train de se constituer en collectif .

La section de Fontenay du MPCT ayant  amorcé une modeste exposition  d’artistes afghanes, celle-ci a rencontré un tel succès que son enrichissement et sa mise en circulation itinérante, à partir d’un  grand évènement prévu à Bruxelles, pour le 4 mars sont prévues.
Lors la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, l’expo sera à Paris avant d’être accueillie, probablement à Lyon et dans d’autres villes.

A noter que l’emprise de l’Iran sur le terrorisme régional et international, via son bras armé – le Hezbollah – met des pays et des populations entières dans des situations de plus en plus invivables,  privés d’électricité, d’internet, d’essence et de sécurité. Jusqu’au  pain qui est devenu un luxe…

L’Iran, toujours lui, s’empresse de vouloir fournir du pétrole avec l’objectif d’étendre son bras armé sur tout le Liban, jusque dans la plaine de la Bekaa. Le Hezbollah, à qui est imputé l’explosion du port de Beyrouth, a infiltré tous les secteurs de la vie du pays. La gangrène terroriste se nourrit de peur et d’épuisement.
Que se passera-t-il en Turquie, où  la monnaie perd chaque jour de sa valeur. Que va devenir le chantage aux migrants dans une économie en voie d’écroulement entre les mains d’un stratège Frère musulman expansionniste et sans scrupule.
La pandémie et les crises qui l’accompagnent mobilisant les gouvernements, devient un allié involontaire des régimes basés sur la terreur.

En Europe et en France, des attentats ont été déjoués permettant la diminution relative des attaques directes.

Il est urgent de s’inquiéter de l’âge de plus en plus jeune du terrorisme endogène: autour de 18 ans !

La place prise par les réseaux sociaux, qui favorisent les comportements de meutes, apparait de plus en plus comme une menace pour la démocratie. Le MPCT intervient régulièrement pour dénoncer des “fake news” ou des appels au meurtre comme ce que subit Mila, privée jusqu’à aujourd’hui du droit le plus élémentaire : celui de circuler librement

2021 : l’année où la justice passe
Avec l’ouverture le 8 septembre du “procès du Siècle” des attentats du 13 novembre, avec plus de mille parties civiles, dont tout récemment le MPCT, les Français ont plongé au cœur de l’horreur, avec le témoignage des victimes survivantes et des familles . Les accusés ont, pour beaucoup, revendiqué leurs actes au nom de l’Etat islamique ou se sont murés dans le silence.

La manifestation du 25 avril 2021, quoi que tardive, a permis la mobilisation attendue dans l’affaire Sarah Halimi . Celle ci a débouché sur une loi modifiant l’irresponsabilité pénale en cas de  consommation volontaire de produits psychoactifs.
Si la probabilité d’un procès de l’assassin de Sarah Halimi reste faible, il faut se féliciter de la constitution d’une Commission d’enquête parlementaire présidée par le député Meyer Habib.. Celle-ci permet de mettre à jour et surtout d’approfondir les failles  dans le déroulement, tant de l’intervention de la police, que du fonctionnement de la justice, Le rapport doit être rendu courant janvier.

En amont de la loi sur le séparatisme, des associations prétendant  lutter contre “l’islamophobie” ont été dissoutes.  En parallèle, le “wokisme”  où convergent décolonialisme, néo féminisme, islamo-gauchisme et autres mouvements qui souhaitent la «  déconstruction «  de nos sociétés jugées trop blanches, trop patriarcales, trop capitalistes, trop dominantes et souvent trop sionistes. Ce mouvement, venu des Etats-Unis, se développe et s’incruste  au cœur des Universités françaises
Le cas de l’IEP Grenoble où un professeur  qui questionnait la notion d’islamophobie a fait l’objet d’une campagne de harcèlement et de menaces qui se solde par sa suspension et l’impunité des étudiants harceleurs.

Manifestement le wokisme et sa radicalité vont tenter de gagner de nouveaux terrains en 2022.

2022 : espérons !

Lors de son 1er Salon du Livre, le MPCT a, une fois de plus, montré sa capacité à porter la parole des victimes dans une recherche incessante de justice et de vérité.

Le MPCT n’est pas isolé. Les liens tissés avec un réseau d’associations actives et impliquées nous permettent d’espérer que nos voix fortes et unies feront entendre nos appels à la paix, la tolérance, la laïcité, au respect du droit et de la dignité humaine .

Paris, le 30 décembre 2021

La Présidente du MPCT , Béatrice Szwec

 

Rapport présenté à l’Assemblée Générale annuelle du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme,  organisée par correspondance   du 1er au 25 janvier.

Rencontre de conclusion en présentiel et visioconférence le 26 janvier  2022 avec la participation de Céline Pina

Pour 2022 !

Diagne Chanel

Etudier fait grandir

Statuette Clotilde réalisée pour le MPCT

 

EN RÉSISTANCE AU TERRORISME
EN SOUTIEN AUX AFGHANES
 

Le Mouvement pour la Paix et Contre le Terrorisme

vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2022,

souhaitant un monde plus paisible

où toutes les jeunes filles seront libres d’étudier.

Tribune : Autopsie d’une mini désinformation

A l’écoute de France Info, une des stations de Radio France, ce vendredi 10 décembre,  date de la “Journée Internationale des Droits de l’Homme”, j’ai eu droit à une nouvelle, une nième, illustration de manque d’objectivité.

Faut-il  se  soucier de ce qui n’a pris que quelques petites minutes d’antenne, goutte d’eau dans le flot continu des “infos” ?

Oui car, pour être express, furtive, light, la désinformation n’en est pas moins nocive.

Je voudrais bien  m’adresser directement au journaliste concerné mais ce dernier m’a bloquée sur les réseaux sociaux à la suite d’une précédente réaction de ma part.

Plutôt que de me taire, je souhaite partager ma micro-expérience avec qui voudra bien lire ce qui suit.

Le sujet abordé était la campagne annuelle menée par Amnesty International autour du 10 décembre, “Marathon des Lettres” ou opération  ” 10 jours pour signer” dans  le but de sauver 10 personnes menacées pour leur défense des droits humains.

J’avais déjà interpellé Amnesty sur leurs critères de sélection puisque des pays où se produisent les pires violations des droits humains comme l’Iran, le Pakistan ou l’Afghanistan sont oubliés mais qu’Israël figure parmi les 10 “élus”.

 Leur réponse ne m’a guère convaincue et je n’ai pas participé à leur campagne.

France Info présente une rapide interview d’un représentant d’Amnesty, qui va être  suivie de l’interview de l’une des 10 personnes qu’il faut sauver.

Et c’est la jeune Palestinienne qui est interviewée par l’envoyé spécial permanent de radio France à Jérusalem, Frédéric Métézeau.

Certes, c’est plus facile que d’aller interviewer au Belarus ou en Chine.

Donc, à Nabi Saleh, village de Cisjordanie, il interviewe Janna Jihad, lycéenne de 15 ans célèbre pour ses petits reportages.

Janna, enjouée, moderne, positive, témoigne de son malheur. Elle évoque les descentes nocturnes de l’armée israélienne, les brimades, l’oppression subie par son village. Elle-même, pauvre gamine, est harcelée par les autorités israéliennes. Elle a même reçu des menaces de mort !

Son récit est émouvant et  révoltant. Normalement je devrais être profondément touchée et furieusement indignée par le cruel acharnement de ces brutes d’Israéliens contre de paisibles villageois et surtout contre des enfants !

 Seulement il se trouve que je suis informée par d’autres sources que France Info.

Il se trouve que je sais que Nabi Saleh est un haut lieu de la mise en scène d’affrontements avec l’armée israélienne, avec pour spécialité l’envoi d’enfants au contact.

Je sais aussi que Nabi Saleh, fief du puissant clan Tamimi, compte déjà deux célébrités  : la terroriste du Hamas Ahlam Tamimi, organisatrice  de l’attentat “suicide” de la pizzeria Sbarro de Jérusalem en août 2001 et aussi sa photogénique petite cousine blondinette Ahed Tamimi, bien plus connue du public français. 

Si je le sais c’est que, solidaire de toutes les victimes du terrorisme, j’ai entendu en 2004 à La Haye le père d’une des jeunes  victimes de l’attentat de la pizzeria Sbarro. 

En juillet 2002, Amnesty International avait publié un rapport (aujourd’hui introuvable) qualifiant de crimes contre l’humanité  les attentats massifs et meurtriers qui visaient les civils israéliens. Human Rights Watch puis Médecins du Monde avaient ensuite publié des rapports similaires – tout aussi introuvables aujourd’hui.

Comme d’autres ONG, Amnesty et Human Rights Watch ont depuis fait le choix du compromis avec l’islamisme.

La condamnation d’Israël et des Israéliens, au nom bien sûr de la défense de la cause palestinienne,  est un marqueur fondamental de ce compromis.  La condamnation  de la laïcité à la française  “islamophobe” en est un autre.

Triste évolution d’organisations dont la création avait suscité tant d’espoir pour la défense des droits humains universels.

Retour à la Haye : l’adolescente dont le père témoignait s’appelait Malki Roth.

Elle avait 15 ans quand elle fut tuée, avec son amie Michal et plusieurs autres enfants et des adultes, consommateurs de pizzas ciblés parce que juifs.

Ses parents vivent  toujours à Jérusalem, ils sont remarquables de dignité et de constance dans le refus de l’impunité de la meurtrière de leur fille.

 Arnold Roth a participé à Paris à deux conférences internationales contre le terrorisme organisées par le MPCT (1) aux côtés de victimes du terrorisme, d’Espagne, d’Italie et d’Algérie.

Ahlam Tamimi coule des jours heureux en Jordanie où sa notoriété ne faiblit pas.

Loin d’exprimer le moindre regret pour la mort d’enfants, elle sourit de satisfaction  à l’évocation du bon score qu’elle avait réalisé.  

Israël a hélas cédé au Hamas qui exigeait l’inclusion de cette vedette dans le  gros paquet de terroristes palestiniens libérés en échange de l’otage Guilad Shalit.

Frédéric Métézeau est bien informé. Il sait que le terrorisme palestinien est endémique.

Ce n’est qu’au prix de mesures de sécurité drastiques qu’il a été contenu mais les attaques perdurent jusqu’à aujourd’hui, ciblant et faisant des victimes juives en Israël et en Cisjordanie.

Le  journaliste s’est pourtant abstenu de le dire, de contextualiser le narratif de Janna.

Cela aurait permis de comprendre que ce n’est pas par pur sadisme que les soldats israéliens réveillent des gens en pleine nuit mais parce qu’ils sont à la recherche de terroristes auteurs ou complices de crimes ou bien sur le point de commettre des attentats.

Je n’ai rien contre Frédéric Métézeau. Il n’est nullement antisémite et a récemment publié le récit de la vie d’une octogénaire israélienne rescapée de la Shoah.

Simplement il suit le mouvement, comme la France à l’ONU.

La diabolisation d’Israël est une vraie chape de plomb idéologique et plaider pour l’objectivité est un travail épuisant. Rares sont les journalistes qui on le courage de le faire.

Je ne saurais trop conseiller à Frédéric Métézeau d’aller rencontrer Arnold et Frimet Roth.

Ils lui parleraient de leur engagement humanitaire, de la fondation qu’ils ont créée en souvenir de Malki pour aider les familles d’enfants lourdement handicapés – comme l’est leur plus jeune fille à laquelle Malki apportait amour et assistance. 

Ils lui parleraient aussi de leurs efforts pour que la terroriste Tamimi soit extradée vers les Etats-Unis, pays de naissance de la mère de Malki, pour y être jugée.

 Leurs efforts sont jusqu’ici restés vains, ni les Etats-Unis ni Israël ne souhaitant embarrasser la Jordanie.

Permettre l’extradition de terroristes serait pourtant  la preuve que ce pays est bien l’allié qu’il proclame être dans la lutte contre le terrorisme.

Outre Ahlam Tamimi, la Jordanie héberge et refuse d’extrader vers la France  le cerveau présumé de l’attentat Goldenberg, Zouhair Mouhamad Hassan Khalid al-Abassi ainsi qu’un autre suspect, Nizar Tawfiq Mussa Hamada.

 Pour revenir à Janna Jihad, il est épouvantable qu’elle ait reçu des menaces de mort et on a raison de s’en indigner.

 Mais point n’est besoin d’aller si loin pour trouver des jeunes filles menacées de mort. Il y en a hélas en France !

Amnesty aurait pu s’intéresser à la jeune Mila.

Contrairement à Janna, elle n’a pu continuer à aller au lycée, exclue de fait de l’enseignement et condamnée à la clandestinité !

On  peut se demander pourquoi elle n’a pas été sélectionnée parmi les 10 personnes à sauver.

Huguette Chomski Magnis

(1) Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

 

A jamais dans nos consciences

6ème anniversaire d’un crime contre l’humanité

 

Comme pendant les cinq semaines d’audition des parties civiles au procès, on a pu lire et entendre les belles paroles de victimes à l’occasion de la  commémoration ce samedi  des attentats islamistes du 13 novembre 2015, les plus meurtriers jamais commis sur le sol français.

Photo : la plaque commémorative des victimes de l’attentat du “Petit Cambodge”, l’un des restaurants lâchement visés par les acolytes de Salah Abdeslam.

Parmi ces victimes, Justine Moulin, petite-fille de notre ami et consultant en droit international, le Professeur David Ruzié.

 

[Crédit photo : ville de Paris)

Terrorisme : écouter les victimes !

Les auditions des parties civiles au procès des attentats du 13 novembre  se sont achevées.  

Quelques médias nous ont permis de suivre les témoignages.  Il faut espérer que le verbatim de l’ensemble sera publié car ils sont essentiels dans leur diversité. Il faudra n’en oublier aucun, messages de souffrance extrême mais aussi de résilience, d’amour, de colère, d’engagement et d’espoir.

Quelques paroles relevées  dans les comptes-rendus d’audiences :

“L’enfer du Bataclan continue de me hanter”

” Pourquoi elle est morte et pas moi ? “

“Je suis sortie vivante parmi les morts, mais je suis devenue morte parmi les vivants.”

“Ils ont voulu retirer notre liberté mais au final ils n’ont fait que raviver la flamme en nous.”

“Dieu peut pardonner, mais pas nous.”

 “Comment retrouver confiance en l’autre après cela ? Qui pourra affirmer que le voisin à qui on disait poliment bonjour ne cherche pas à nous faire du mal ?”

Irmine, sortie du Bataclan sans son ami, espère que le procès aura “ouvert un abri pour la mémoire des morts” ainsi qu’ “une nouvelle ère de vie” pour les survivants.

Arthur, Président de l’association Life for Paris :

“Je n’ai pas de définition du terrorisme, mais ce que j’ai entendu c’est que le terrorisme c’était la tranquillité impossible.”

Sur la chaîne You tube MPCT Infos, vous pouvez retrouver le témoignage, sobre et digne, du  Professeur David Ruzié.

Cet éminent spécialiste de droit international,  dont les analyses sont si précieuses au combat contre le terrorisme, en est hélas devenu victime lui-même, lorsque Justine, sa petite-fille, a été assassinée le 13 novembre au restaurant “Le Petit Cambodge”.

Vous retrouverez aussi

-le témoignage absolument poignant de Catherine Vannier, mère de Cécile, la jeune lycéenne tuée dans un attentat au Caire en 2009.

– celui de Benjamin Horgen dont l’épouse franco-israélienne a été assassinée parce que femme et juive. Le terroriste qui l’a tuée vient d’être condamné. 

– celui de Nicole Guiraud qui fut victime, enfant, de l’attentat du Milk Bar à Alger en 1956.

 

Tous ces témoignages avaient été projetés le 11 septembre au Salon du Livre du MPCT ” 20 ans après le 11 septembre”, l’universalisme face à l’islamisme” :  la condamnation du terrorisme ne peut être qu’universelle, dans le temps et dans l’espace.

Enfin, parce qu’il est remarquable de justesse et qu’il a été peu diffusé dans la presse, nous publions de larges extraits d’un témoignage lu à la barre  au  procès des attentats du 13 novembre :

“… ce petit texte que j’ai détourné à ma façon :

“Ils sont d’abord venus attaquer des militaires et je n’ai rien dit  parce que je ne suis pas militaire.  Puis ils ont tué des enfants et des parents juifs et je n’ai rien dit parce que je ne suis pas juive. Ils ont tiré sur des journalistes, des dessinateurs et je n’ai rien dit parce qu’après tout ils l’avaient bien cherché avec leurs caricatures. Ils ont égorgé un chef d’entreprise et je n’ai rien dit, je ne suis pas chef d’entreprise… Ils ont tué des policiers et je n’ai rien dit, je ne suis pas policière. Ils ont égorgé un prêtre et des fidèles et je n’ai rien dit, je ne suis pas catholique. Ils ont foncé dans la foule en camion et je n’ai rien dit, je suis agoraphobe. Ils ont décapité un enseignant et je n’ai rien dit, je ne suis pas professeure. Et normalement le texte initial se termine par ” Puis ils sont venus me chercher et il n’y avait personne pour me défendre…”

A toutes les personnes qui n’ont pas conscience de ce qu’est le terrorisme et le totalitarisme islamiste, j’aimerais dire une seule chose : aujourd’hui c’est moi qui suis là, par hasard, partie civile dans ce procès, parmi tant d’autres, parce que mon compagnon, le père de mes petites files a pris une balle au mauvais endroit au mauvais moment et qu’il n’est plus là. Demain cela peut être n’importe lequel d’entre vous, Noir, Blanc, Musulman, Chrétien, Juif, athée…..

… Contrairement à d’autres, je ne dis pas ” ces gens n’ont pas ma haine”, non. Ces gens nous ont déclaré la guerre, vous ont déclaré la guerre. Et c’est en ayant le courage de nommer et d’affronter l’ennemi, TOUS ENSEMBLE, que nous nous en sortirons.

Il ne faut rien leur céder : ni notre musique, ni notre art de vivre, ni notre joie à être ensemble, ni notre éducation, ni notre laïcité, ni nos lois, ni notre République, c’est tout cela qu’on appelle faire Nation.

Ces hommes qui sont dans le box ne m’intéressent pas. Je m’adresse à leurs complices, à tous les complices des idées islamistes, qui sont nombreux dans notre société ouverte, parfois même sans s’en rendre compte, sous couvert de tolérance…

Bien au delà de ce procès, c’est le tribunal de l’Histoire qui les jugera.”

 

Crédit image : Vocation Service public

Samuel Paty à jamais dans nos consciences

LE SQUARE SAMUEL PATY A ETE INAUGURE CE SAMEDI.

Il se situe juste en face de la Sorbonne, lieu  emblématique de l’enseignement, des humanités, de la culture française et des libertés académiques.

La plaque désigne bien le terrorisme islamiste.

Combien d’atrocités ont été commises avant  qu’on se décide enfin à le faire !

La Mairie du Vème indique que les Parisiens pourront se recueillir dimanche 17 octobre entre 9 h et 18 h 30.

Le MPCT et la LDIF rejoindront l’hommage organisé par le Grand Orient dans l’après-midi.

RETROUVEZ SUR LA CHAINE YOU TUBE  MPCT INFOS 

la vidéo de la table ronde

“En hommage à Samuel Paty : défendre l’école, la transmission du savoir, la liberté d’expression et la laïcité face à la menace islamiste”

le 11 septembre au Salon du Livre du MPCT.

 Intervenants :  Jean-Pierre Obin, Fatiha Agag Boudjahlat, Samuel Mayol.

Modérateur : Stéphane Encel.

PETITION POUR QUE LE NOM DE SAMUEL PATY SOIT DONNE AU COLLEGE OU IL ENSEIGNAIT

https://chng.it/mCSj9QVY2J

Premiers échos du Salon du Livre du MPCT : interviews de deux femmes remarquables

Retrouvez les entretiens menés avec deux de nos invitées en marge du premier Salon du Livre du MPCT le 11 septembre 2021

Françoise Rudetzki

fondatrice de SOS Attentats, pionnière de la défense des victimes du terrorisme.

Elle suit avec attention et empathie les témoignages des parties civiles au procès des auteurs des attentats islamistes du 13 novembre.

https://www.youtube.com/watch?v=BkCLsRLSMVE

Shoukria Haïdar

Présidente de NEGAR- Soutien aux femmes d’Afghanistan.

Elle milite activement pour la non reconnaissance du régime taliban et la solidarité avec la résistance afghane.

 https://www.youtube.com/watch?v=2SCF5IxOZtA

Pas de reconnaissance du régime taliban en notre nom !

Le premier Salon du Livre du MPCT ” 20 ans après le 11 septembre, l’universalisme face à l’islamisme” a connu un vrai succès le weekend dernier, accueillant auteurs et intervenant(e)s remarquables !       

Hommage aux victimes du terrorisme et solidarité avec les parties civiles au procès des attentats du 13 novembre

Défense de la liberté d’expression, de la liberté de conscience, des libertés académiques la liberté académique, face à l’offensive islamiste.

Défense des droits des femmes, y compris dans le sport à l’horizon Pairs 2024

 tout ceci a été abordé avec rigueur et détermination.

 La situation en Afghanistan a bien sûr occupé une place centrale avec la participation de Shoukria Haïdar, Présidente de Negar-Soutien aux femmes d’Afghanistan.

Comme  Negar, nous appelons à signer la pétition

Pas de reconnaissance du régime taliban en notre nom !

https://chng.it/R9bQgHtGYF

Quand les Afghanes continuent à manifester, en faisant preuve du même courage que les Iraniennes, pour défendre leurs droits et libertés, nous voulons, nous devons exprimer notre solidarité !

 Cela ne peut se réduire à réclamer l’accueil massif de réfugiés !

 Ce n’est pas pour fuir mais pour résister que les femmes manifestent à Kaboul et dans d’autres villes, malgré la répression. 

 Il ne faut pas vider la résistance afghane de ses forces vives.

 Les filles veulent étudier, les femmes exercer leurs professions.

Les Afghanes résistent  de toutes les manières possibles à l’imposition du port du voile islamique et de la burka.

Elles défendent les belles tenues traditionnelles afghanes

#DoNotTouchMyClothes sur twitter

 Manifestons sur des mots d’ordre clairs:

  • Pas de reconnaissance du régime taliban en notre nom !
  •  Non aux talibans, non à l’imposition de la sharia !
  • Liberté !
  • Solidarité avec les Afghanes et la résistance afghane !