Tribune : 14 questions sans réponses

Nous avions communiqué le questionnaire
https://mpctasso.fr/2022/02/12/les-questions-que-le-mpct-pose-aux-candidats-et-candidates-a-lelection-presidentielle/
adressé par le MPCT aux candidats et candidates à la présidentielle.

Il posait les questions prioritaires à nos yeux dans le contexte national et international.
L’irruption de la guerre en Europe survenue entre-temps, en se surajoutant à une situation déjà lourde de dangers, n’a fait qu’aggraver les choses,

Nous avions promis de publier les réponses qui nous parviendraient.
Hélas, comme dans la chanson, nous avons attendu, attendu et elles ne sont jamais venues.

Mauvaise appréciation du fléau du terrorisme islamiste ?

Car enfin, les commémorations d’attentats jalonnent le calendrier depuis le début de l’année, d’autres attentats frappent ailleurs, en Afrique, en Israël, le procès de ceux du 13 novembre se poursuit et les terroristes islamistes au pouvoir en Afghanistan tentent de faire reconnaître leur régime criminel !

Assurément défaut d’écoute, carence de débat démocratique qui contribue à la défiance désabusée de beaucoup de citoyens abstentionnistes.

Et bien sûr, preuve que notre visibilité n’a pas augmenté en 5 ans, au contraire (1), dans un monde où la communication a changé.

Certaines des questions que nous soulevons ont certes été abordées dans des entretiens avec des candidats et on peut s’y référer.

Par contre l’ensemble, qui fait notre singularité, n’a pas été traité globalement.

A nous de grandir et de nous moderniser, d’avoir plus d’adhérents, plus de “suiveurs” et de ” likeurs” sur les réseaux sociaux.

Demain, chacune, chacun votera en son âme et conscience – voire ne votera pas.

Après-demain viendra.

De belles figures de résistance citoyenne balisent notre chemin, comme Mila et “Sonia.”

La première continue à refuser de se taire et de plier face aux menaces de mort.
Un nouveau procès se tient les 11 et 12 avril. Elle a tout notre soutien !

Le seconde vient de témoigner, à distance, au procès des attentats du 13 novembre.
Son courage et son civisme ont évité un nouvel attentat. Ils l’ont aussi condamnée à la clandestinité mais elle ne le regrette pas.

Respect, Mesdames.

Huguette Chomski Magnis

(1) en 2017 François Fillon et Nathalie Arthaud avaient eu la correction de nous répondre.