Afghanistan : deux ans d’apartheid sexuel. Ban Taliban !

 

Date terrible pour l’Afghanistan, pour les femmes, pour le monde : le 15 août 2021, les talibans, hébergés au Qatar et soutenus par le Pakistan, reprenaient le pouvoir.

Deux ans plus tard, leur « célébration » donne la nausée.

Outre les défilés de convois à Kaboul et Herat on a droit dans une école de Kaboul à un événement organisé par le « Ministère de l’Education » ! Sachant que les filles sont interdites d’éducation dès 13 ans, la provocation est insupportable.

Le Chef suprême, qui dirige par décrets depuis Kandahar, a beau affirmer prudemment que le Jihad (comprendre la commission d’attentats) est proscrit hors des frontières de l’Afghanistan, les slogans scandés dans les rues d’Herat par les partisans des talibans disent autre chose :
« Mort aux Européens ! Mort aux Occidentaux ! Vive l’Émirat islamique d’Afghanistan ! Mort aux Américains!»

Le MPCT soutient la marche organisée à Paris ce 15 août en solidarité avec le peuple afghan.

Mais il faut faire bien plus, alors même que les Afghanes résistent, non seulement par le réseau d’écoles clandestines mais bel et bien dans la rue !

Illustration par cette vidéo publiée sur twitter :

https://twitter.com/i/status/1691424837091115008

Des articles de presse parlent des talibans et de «leur interprétation austère de l’islam».

Il ne s’agit pas d’austérité, il s’agit d’apartheid sexuel – même l’ONU, à défaut d’agir, le reconnait.

Il s’agit de crime contre l’humanité !

Rien n’aurait de prise sur les talibans ?

En fait, il y a une chose qu’on n’a pas encore tentée : des manifestations immenses, massives et pacifiques des femmes de France et du monde qui déferleraient dans les rues contre l’apartheid sexuel, en solidarité avec les Afghanes, contre toute reconnaissance des talibans !

C’est ce à quoi nous devons œuvrer !

Refuser toute reconnaissance aux talibans c’est aussi refuser qu’ils s’expriment sur les réseaux sociaux. Ils sont encore libres de le faire, n’hésitant pas à menacer les exilés, sur la plateforme twitter/ X.

C’est pourquoi cette pétition doit être soutenue :
Ban Taliban and Haqqani Network on Twitter to Combat Terrorism and Protect User Safety
(Bannissez de twitter les talibans et le réseau Haqqani, pour combattre le terrorisme et protéger la sécurité des usagers.)
https://chng.it/S4mSq5zT88

HCM

Avec Salman Rushdie

Voici un an, le 12 août 2022, Salman Rushdie était victime à New York d’une attaque au couteau qui faillit lui coûter la vie et lui a laissé d’énormes séquelles physiques et psychologiques.

Son agresseur, proche des Gardiens de la révolution islamique d’Iran, avait agi conformément à la « fatwa » criminelle émise en 1989 contre l’écrivain par l’ayatollah Khomeni de sinistre mémoire.

Les Iraniennes, la jeunesse, le peuple d’Iran s’efforcent héroïquement de mettre à bas le régime qu’il mit en place en 1979.

La parution de l’ouvrage de Rushdie « Les versets sataniques » fin 1988 avait déclenché une campagne d’une violence inouïe, annonciatrice de celle qui allait s’abattre sur le monde.

Le talentueux écrivain britannique était désormais un homme traqué, les manifestations de haine se déchaînaient en Grande-Bretagne même !

Citoyen engagé pour la défense de la liberté d’expression, Salman Rushdie ne céda jamais.
Il déclarait en 2017 :

« Il faut arrêter l’aveuglement stupide face au djihadisme qui consiste à dire que cela n’a rien à voir avec l’islam. » (1)

Aujourd’hui, avec un seul œil et une seule main valides, aux prises avec le stress post traumatique qui l’affecte, il reste plus lucide que bien d’autres.

Le 18 mai dernier, lors d’une rare apparition à un événement organisé par PEN America, il déclarait :

« Le terrorisme ne doit pas nous terroriser.
La violence ne doit pas nous dissuader.
La lutte continue. »

en prenant soin de délivrer son message en anglais, en français et en espagnol.

Ce message doit être le nôtre, relayé sans relâche.

Tel un Camus de notre temps, Salman Rushdie, nous inspire pour résister au terrorisme islamiste.

Merci Monsieur !

Huguette Chomski Magnis

(1) Interview publiée par le Nouvel Observateur le 8 juin 2017

Hommage : Georges, notre ami

Une très triste nouvelle hélas : la mort de notre ami Georges Festa.

Membre de notre Conseil d’Administration, il avait très discrètement annoncé ne plus pouvoir y participer pour d’impérieuses raisons de santé.

Georges était marqué par le déracinement des pieds-noirs, l’histoire de sa famille.
Il a souvent représenté notre association aux cérémonies du souvenir du 26 mars et du 5 juillet 62.
On peut retrouver l’interview de Nicole Guiraud qu’il avait réalisée, sur la chaîne MPCT Infos :

Dans son engagement universaliste et humaniste, il était sensible à tous les exils et tout particulièrement à celui des survivants du génocide arménien.
Son blog : Armenian trends – Mes Arménies
http://armeniantrends.blogspot.com/

Aussi brillant que modeste, auteur d’une thèse de doctorat, il était passionné de langues et avait traduit plusieurs ouvrages.

C’est lui qui traduisit pour nous le témoignage de Kay Wilson (victime anglo-israélienne du terrorisme) sous le titre “Là où volent de joyeux petits merles bleus…” dont nous avons présenté la lecture dirigée par Marie-Josée Brakha.

Enseignant au Lycée Blaise Cendrars de Sevran, il y avait oeuvré au lancement d’un atelier Je suis Chibok pour sensibiliser des lycéens de filière professionnelle au sort des lycéennes otages de Boko Haram.

Merci Georges, ton soutien a été un honneur pour notre association.
Adieu l’ami.

Huguette Chomski Magnis pour le Bureau du MPCT

Beaucoup de nos adhérents, frappés par l’annonce de sa disparition ont répondu en disant leur émotion.


Ci-dessous le beau texte de notre amie Nicole Guiraud :

A TOUS LES MEMBRES DU MPCT

Je suis profondément attristée d’apprendre le décès de notre ami Georges Festa.
J’ai le souvenir d’une personne particulièrement sensible et humaine, engagé de tout
son coeur pour les victimes, qu’elles soient pieds-noirs, harkis, arméniennes, ou autres.
Pied-Noir lui-même, ayant perdu des membres de sa famille assassinés par le FLN,
il savait ce que signifiait pour les victimes l’horreur du terrorisme.

Algérianiste qui savait s’ouvrir au malheur d’autres peuples touchés comme nous par
la haine, les massacres et l’exode final, il fut le créateur du magnifique blog bilingue
MES ARMENIES. Et un poète aussi !

Nous conserverons tous de lui un souvenir lumineux et chaleureux.

Le souvenir de sa solidarité sans faille et de son amitié fraternelle, qui m’avait tant
réconfortée lors de ces difficiles journées du procès au TGI contre le film d’apologie
du terrorisme FLN : “Les porteuses de feu”.

Merci encore à lui, et à tous mes soutiens – du MPCT et autres associations – pour
cette solidarité à toute épreuve.

Nicole Guiraud

Montpellier, juillet 2023

France : solidarité citoyenne !


Dans la grave crise que notre pays a traversée, et dont les effets se feront longtemps ressentir, le MPCT a apporté son soutien au Maire de l’Haÿ-les Roses et à l’appel de l’Association des Maires de France.

Nos membres ont participé dans plusieurs villes de France lundi 3 juillet aux rassemblements citoyens organisés devant les Mairie.

La solidarité des élus/élues se devait d’être générale, indépendante des étiquettes politiques, pour condamner une violence intolérable.

A l’international, voir des régimes comme ceux de l’Iran, de la Turquie, de l’Algérie condamner la France, l’accuser de racisme et blâmer la violence de sa répression est grotesque mais surtout indécent.

Samuel Paty « Une tragédie qui n’aurait jamais dû avoir lieu » ( Stéphane Simon)

Le livre de Stéphane Simon sur « Les derniers jours de Samuel Paty, Enquête sur une tragédie qui n’aurait jamais dû avoir lieu » (1) est glaçant.

Stéphane Simon, journaliste, est fils, petit-fils et arrière-petit-fils d’enseignants de l’école de la République, celle qui avait pour mission de fabriquer des citoyens instruits,responsables et respectueux. Le livre, non seulement relate l’emballement des réseaux sociaux qui, ajouté à la fascination morbide des dérives islamistes, a conduit au pire, mais dissèque le millefeuille administratif qui, informé, alerté, n’a pas vu, n’a ni agi, ni réagi, se contentant de cliquer pour transférer.
La solitude, voire l’abandon de Samuel Paty à ce qu’il pressentait, est injustifiable. N’avait-t-il pas placé dans son sac à dos le petit marteau offert par son père, geste dérisoire mais significatif de sa conscience du danger qui montait et le cernait.

Pas de vague et minimisation

Lorsque la principale du collège, Audrey Fouillard, reçoit quasiment sur le champ le père de l’élève, accompagné d’un individu qui se présente comme le responsable des imams de France, elle ne sait pas que l’élève, menteuse, n’a pas assisté au cours. Sans avoir au préalable rencontré Samuel Paty, elle est prise au dépourvu, désemparée. « Islamophobie », le mot terrible qui condamne sans appel au nom de la « souffrance et de la discrimination » sans fin des Musulmans est lâché, crime majeur puisque régulièrement placé au même niveau que la Shoah. On se souvient entre autres de l’étoile jaune lors du défilé du CCIF en novembre 2019 qui hurla Allah Akbar, à 200m du Bataclan et de ses fantômes. La nuée sombre et menaçante des accusations de racisme et autres s’abat sur Samuel Paty et le collège. Il faudra deux jours pour que le mensonge soit établi : l’absence de l’élève du cours fatidique. Durant ces deux jours, les vidéos du père de l’élève et de l’imam chef auto-proclamé sont préparées, diffusées, partagées des milliers de fois. Rien n’arrêtera plus ce déferlement. Ceux qui veulent régler leurs comptes aux Khouffars se mettent en ordre de marche. Le professeur dit « voyou » est désormais affublé d’une cible dans le dos, qui de jour en jour, sera plus visible, que l’accusation portée soit une affabulation ne change rien. De son côté, le millefeuille administratif est trop occupé à lire et diffuser, non pour alerter véritablement et agir, mais pour ouvrir les parapluies.
Millefeuille administratif
Les services du rectorat sont alertés, des réunions organisées surtout à destination des collègues du professeur. Les messages d’insultes s’accumulent sur le répondeur du collège. Mais n’est-ce pas « normal », lorsque « l’islamophobie » est convoquée. On se souvient de la femme voilée à qui, en réunion, un élu avait demandé d’enlever son voile. Tuée, vie brisée, aucun qualificatif ne fut assez virulent pour cet incident qui fit la joie des médias. Les mails circulent notamment celui de Samuel Paty qui met les choses au point le dimanche soir, après une semaine déchaînée. Mais n’est-il pas d’ores et déjà vu comme le coupable, par qui le scandale est arrivé.
Pendant ce temps, la plateforme Pharos, où sont signalés les messages à contenus violents ou incitant à la haine, reçoit des signalements, en particulier concernant des messages du tueur qui se prépare. Les signalements seront signalés, transférés, broyés, perdus dans le millefeuille où les signalements s’amoncellent. Quelles en sont les suites ? Apparemment, il n’y a pas trace de suites. Les plaintes s’accumulent également au commissariat : celle du père de l’élève, celle de Samuel Paty, celle de la principale. Elles sont enregistrées et selon la formule, sont « en cours ». Samuel Paty ne bénéficiera pas de protection policière. Sur l’insistance de la directrice, finalement des rondes seront effectuées aux abords du collège. Le tueur islamiste dira aux élèves, à qui il a donné quelques euros pour lui désigner sa cible, Samuel Paty, de s’écarter et de se cacher pour ne pas éveiller les soupçons de la voiture de police qui passe quelques instants avant le moment fatal.


Pourquoi Arnaud Beltrame ?

Combien de personnes ont été alertées ? Combien ont vu le risque mais accablées de dizaines, centaines de signalements n’ont pas jugé utile de s’alarmer vraiment, de prendre une initiative, de prendre contact avec la police locale, voire avec la direction des services qui analysent les signalements Pharos. Tous les voyants ont été allumés mais personne n’a remarqué qu’ils étaient au rouge. Et si Arnaud Beltrame s’était trouvé au milieu de cette situation, qu’aurait-il fait ? Pourquoi faire appel à ce héros qui a voué sa vie à la défense de valeurs et a trouvé la mort en le mettant en acte. Est-il le dernier héros de la France ? La lutte contre le terrorisme ne peut se limiter à une gestion administrative. L’affaire Samuel Paty, comme l’affaire Sarah Halimi, où des cohortes de policiers ont entendu les cris de douleur durant plus de vingt minutes sans intervenir, ne sont-elles pas symptomatiques de cette France qui, accablée par les attentats terroristes, la violence de la société, l’anarchie parlementaire, s’est anesthésiée et apparaît en voie de soumission ? Préférant ignorer les signes inquiétants pour se réfugier dans un formalisme administratif où toute initiative individuelle devient problématique car elle rompt le calme de la surface, du « c’est en cours », même si rien, ni personne ne court ?

Samuel Paty a été tué parce qu’il voulait, dans le cadre de ses fonctions, contribuer à former des citoyens vigilants et responsables.
Est-ce désormais un crime ?

Béatrice Szwec et Evelyne Gougenheim, respectivement présidente et administratrice du MPCT

(1) Ouvrage paru le 6 avril 2023, édité par PLON

Halte à la complaisance envers le régime criminel de Téhéran, soutien à la manifestation Unité pour l’Iran

Les exécutions s’accélèrent en Iran. Les mollahs se lâchent, fort des soutiens déclarés ou tacites dont il bénéficie au sein de la communauté internationale, illustrée par sa toute nouvelle récompense, la présidence du Forum Social du « Conseil des Droits de l’Homme » de l’ONU.

Au lendemain de celles des trois jeunes manifestants d’Ispahan, deux autres ont été pendus, dont un jeune champion de karaté.

Nos médias sont bien discrets sur ces crimes !

Et pourtant, en Iran, la mobilisation populaire se poursuit.

A l’annonce de l’imminence de l’exécution des trois jeunes martyrs d’Ispahan, loin de se terrer, la population d’Ispahan s’est rassemblée pour tenter de l’empêcher et après la mise à mort ils ont continué à manifester, à Ispahan et dans tout le pays.
Les femmes, pionnières de cette révolution continuent à refuser le port du hidjab.
Les grèves se poursuivent contre le régime islamique.
Lundi 22, les camionneurs rejoignent le mouvement. L’appel de leur syndicat : « Nous lâchons nos volants et rejoignons les révolutionnaires.»

Un tel courage nous oblige à exprimer la solidarité la plus large.

La diaspora iranienne qui redouble de dynamisme et de créativité ne doit plus manifester seule dans nos villes, semaine après semaine !
Malgré le chantage terroriste exercé par le régime preneur d’otages, à cause de celui-ci, le MPCT demande au Président de la République de désigner le Corps des gardiens de la révolution islamique comme organisation terroriste.

Le message de Salman Rushdie, frappé en 1989 par une fatwa de l’ayatollah Khomeini, rescapé de l’attentat qui a failli lui coûter la vie, nous guide : « Le terrorisme ne doit pas nous terroriser. La violence ne doit pas nous dissuader. La lutte continue »

Tribune : islamisme, frérisme et petits renoncements

J’ai la grande tristesse de vous annoncer une nouvelle entendue à la radio ce matin :

La Sorbonne, la plus ancienne Université française, où j’ai eu tant de plaisir à faire mes études en toute liberté,
vient de reporter au 2 juin (1), et pour une raison de sécurité, la conférence que devait donner ce soir Florence Bergeaud- Blackler autour du livre qu’elle a publié en janvier 2023 avec une préface de Gilles Kepel : “Le frérisme et ses réseaux, l’enquête” , aux éditions Odile Jacob.

Cette chercheuse au CNRS travaille en effet depuis une trentaine d’années sur l’instrumentalisation politique de l’islam, sur les réseaux de l’islam politique et en particulier sur le plus secret d’entre eux: le frérisme où se retrouvent des jeunes musulmans diplômés et formés aux subtilités de l’entrisme 2.0 pour faire advenir la umma universelle et la loi qui va avec, sous le nom de charia.

Lors d’une visioconférence à laquelle certains d’entre nous ont participé, nous l’avons entendue reporter, avec les références précises qui caractérisent le véritable travail du chercheur, des recommandations données par les descendants des Frères musulmans en Europe et surtout en France.
Comme celle-ci:
« il est licite au musulman de vivre en pays non-musulman si sa mission est d’aider à instaurer l’islam sur la planète »

Déprogrammer cette conférence de Florence Bergeaud- Blackler pour une raison de sécurité,
c’est remettre en question la liberté académique par peur des représailles que pourraient exercer celles et ceux qui se sont donné pour mission d’instaurer l’islam sur la planète, c’est accomplir “un de ces petits renoncements qui tuent” (2) à l’endroit même où a été solennellement honorée la mémoire de Samuel Paty.

Je vous remercie pour votre attention

Eveline Caduc

Autrice et professeure honoraire des universités

(1) La conférence a d’abord été annulée. L’annonce de son report au 2 juin n’est intervenue qu’ensuite, après les nombreuses réactions de protestation et de solidarité avec la chercheuse.

(2) Référence au titre du livre publié à la Rentrée par Carine Azzopardi

Le 12 mai 2023

Iran : il faut les arrêter ! Manifestation le 14 mai


Chaque jour, les noms se rajoutent aux noms …
Listes interminables de personnes arrêtées pour avoir manifesté, femmes, enseignantes protestant contre les empoisonnements d’élèves, syndicalistes, ouvriers, journalistes …

Noms de personnes condamnées à mort puisque les condamnations pleuvent.

Et hélas, noms de personnes exécutées : le régime des mollahs assassine frénétiquement.

Plus de 200 innocents ont été exécutés depuis le début de l’année et le rythme semble s’accélérer encore : 51 malheureux ont été mis à mort les 15 derniers jours.
Juste après l’Irano-suédois Habib Chab, les défenseurs de la liberté de conscience Yousef Mehrad et Sadrollah Fazeli-Zare viennent d’être pendus pour « blasphème » et insulte au prophète Mahomet.

Et pourtant, malgré cette répression féroce, la plus extraordinaires des résistances se poursuit, femmes et hommes défient les interdits.
Ici ce sont toutes les participantes à une grande manifestation sportive qui se présentent dévoilées, là c’est une jeune fille qui pose tête nue devant le siège d’une milice Bassij du régime, ailleurs ce sont des musiciens qui jouent en public.

Ne pas être solidaires d’un tel courage c’est laisser les mains libres au régime criminel qui pratique aussi la prise d’otages d’étrangers dont 6 de nos concitoyens.

Toomaj, jeune rappeur emprisonné, scande :

T’as vu le tourment des gens, tu les as laissés,
T’as vu la tyrannie du tyran, tu l’as laissée.
Te repens tu par dédain ou par gagne-pain,
T’es prêcheur de l’oppresseur, t’es un assassin.
T’es-tu endormi quand ils ont versé du sang,
Quand ils prennent la vie de jeunes adolescents.

Exigeons l’inscription du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique sur la liste des organisations terroristes !

Demandons le rappel des ambassadeurs !

Refusons que l’Iran préside le forum social 2023 du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, gag sinistre !

Pétition à signer : https://chng.it/6zYz6q6gzm

Le MPCT apporte son plein soutien à la manifestation nationale du 14 mai pour exiger la libération du rappeur Toomaj et tous les prisonniers politiques.

Rassemblements à Paris, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nice, Strasbourg, Salon de Provence et à Genève aussi.

La diaspora iranienne ne doit plus être laissée seule pour manifester contre le régime qui sévit en Iran.
Nous appelons à y participer largement à ces rassemblements et à faire circuler l’information.

A Paris Rassemblement de 15 h à 18 h place de la Bastille.

Communiqué du MPCT : Menaces sur la liberté d’expression

 

Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

 

L’acharnement à effacer le nom de Samuel Paty en vandalisant à plusieurs reprises la plaque du square parisien dédié à sa mémoire a conduit notre association à déposer plainte.

Le nom de ce héros de la liberté d’expression, enseignant tombé au champ d’honneur, après avoir dû résister dans une terrible solitude à une cabale monstrueuse, est devenu un symbole à défendre de toutes nos forces, comme le fait sa sœur Mickaëlle. (1)

Des professeurs ont subi depuis des menaces formulées en ces termes :

« on va te faire une Samuel Paty ».

C’est intolérable ! La forte proportion d’enseignants qui reconnaissent s’autocensurer l’est tout autant. Or le Conseil des Sages de la Laïcité est à présent l’objet d’une inquiétante attention du Ministre de l’Education Nationale qui remet en question la survie-même de cet outil si nécessaire. (2)

Le recours à la menace et à la violence pour raisons idéologiques se banalise, comme peut en témoigner la chercheuse Florence Bergeaud-Blackler. Pour avoir dénoncé le prosélytisme des Frères Musulmans au sein de l’Union Européenne dans son livre « Le Frérisme et ses réseaux, elle se retrouve accusée d’«islamophobie», cible d’injures et de menaces de mort à prendre très au sérieux. Elle doit être soutenue avec force, il en va de l’avenir de la recherche. (3)

A Nantes, c’est la venue annoncée de Marguerite Stern, féministe critique de l’idéologie transgenre, au colloque de soutien aux femmes iraniennes et afghanes organisé par le Comité Laïcité République Nantes Pays de la Loire qui a déchaîné des menaces d’une telle violence que le colloque a été reporté – et notre exposition « Ce que les Afghanes ont à nous dire … » avec ! (4)

Nous sommes solidaires du Comité Laïcité République pour défendre la liberté d’expression face à tous les esprits haineux pour qui l’intimidation tient lieu d’argument. Le débat ne doit pas être entravé, les opinions doivent pouvoir s’exprimer librement, les seules lignes rouges étant le racisme, l’antisémitisme, l’apologie du terrorisme et la menace.

Comment ne pas être consterné par la récente intervention de Jean-Marc Rouillan, terroriste sur le retour, dit d’extrême-gauche, auteur de trois assassinats, à l’Université de Bordeaux ? Ou par celle, accompagnée de violences physiques, du franco-palestinien Salah Hamouri lié à l’organisation terroriste FPLP à l’Ecole des hautes études en sciences sociales ?

Liberté d’expression et refus du terrorisme sont indissociables !

Privées de liberté, les Afghanes et les Iraniennes résistent avec courage au Califat et à la République Islamiques. Malgré une répression féroce, les Iraniennes s’expriment, en se dévoilant, en dansant, en chantant, les Afghanes en défendant leur droit à étudier et à travailler.

Leur manifester une solidarité sans faille, c’est aussi défendre nos libertés.

Défendre pied à pied notre liberté d’expression ici, c’est aider la résistance là-bas.

Paris, le 20 avril 2023

 

 

(1) https://charliehebdo.fr/2022/10/societe/education/discours-mickaelle-paty-honneur/

(2) https://www.opinion-internationale.com/2023/04/19/pap-ndiaye-alain-policar-vont-ils-assassiner-samuel-paty-une-deuxieme-fois-ledito-de-michel-taube_113917.html?fbclid=IwAR04EbUMaqPTlU12cEUf1DYNSuwDLp8nPezRhZ3mMiYYfUTo028r85pO8Aw

(3) https://www.lepoint.fr/societe/menaces-de-mort-sur-une-anthropologue-le-cnrs-en-service-minimum-11-04-2023-2515881_23.php

(4) Le Comité Laïcité République dénonce les menaces contre le CLR Nantes Pays de la Loire (CLR, 3 av. 23)

 

Solidarité avec le peuple iranien : manifestations le 1er avril à Strasbourg et à Paris 

La révolution iranienne ne doit pas être trahie par l’indifférence et l’oubli !

Le 1er avril sera un jour de mobilisation internationale pour la diaspora iranienne, que le MPCT soutient totalement.

En France la manifestation principale aura lieu à Strasbourg, siège du Parlement Européen car l’UE doit oser dire la vérité : les Pasdaran, Corps des Gardiens de la Révolution Islamique sont de dangereux terroristes !

Et comme chaque semaine, une marche a lieu à Paris.