Tribune : Vous avez dit islamo-gauchisme ?

Haro, haro  sur Frédérique Vidal  ! Haro aussi sur Jean-Michel Blanquer qui, fidèle à  ses prises de position antérieures, la soutient !

On assiste à un lynchage en règle de la  Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, “recadrée” par le CNRS et les Présidents d’Université, désavouée par l’Elysée.

Que l’université et les étudiants soient en grande souffrance, comme la société tout entière, c’est un fait. Que des critiques puissent être formulées sur la gestion de la crise par la Ministre est possible.

Mais ce n’est pas là-dessus que Madame Vidal est si violemment attaquée .

Non, c’est cette phrase, au demeurant très mesurée envers l’université, qui a déclenché un déchaînement de réactions hostiles et la réclamation de sa démission :

” l’islamo-gauchisme gangrène la société dans son ensemble et l’université n’est pas imperméable”

Alors, islamo- gauchisme, mal imaginaire ou réel ?

Le terme doit certainement être explicité :

1 Une offensive islamiste multiforme a été déclenchée, notamment contre la France, par les menaces et les attaques terroristes meurtrières comme par un entrisme soft et efficace pour faire advenir un changement sociétal.

2 Les courants dits d’extrême gauche font preuve d’une complaisance envers elle qui va souvent jusqu’au soutien, se comportant en alliés objectifs.

Rien de vraiment nouveau sous le soleil.

En 1979 le parti communiste iranien Toudeh s’est allié à l’ayatollah Khomeini. Un peu comme le  puissant parti communiste allemand avait cru en son temps “Après Hitler ce  sera nous”.

La  gauche française n’avait du reste  presque rien compris à l’avènement de la République islamique, impressionnée par son anti- impérialisme-américain.

En Grande-Bretagne le Socialist Workers Party, qui se réclame encore du marxisme, prône l’alliance avec  les islamistes. Oubliée la religion opium du peuple, le groupe se mobilise contre “l’islamophobie” et fustige la France laïque. Quelques années plus tard, son lointain cousin français, le NPA l’a rejoint.

La collusion entre islamistes et gauchistes,  se cristallise aussi  autour de la “cause palestinienne,” les seconds faisant mine de ne pas entendre les “Morts aux Juifs” et les “Allah Akbar” lancés dans les cortèges.

A vrai dire,  ce compromis  historique funeste ne se limite pas aux seuls courants d’extrême gauche. Des ONG qui se réclament des droits humains suivent la  même voie.

En 2005  l’ONG International Crisis Group publie  un rapport dans lequel elle distingue trois sortes d’islamisme : missionnaire , politique et djihadiste. Ses préconisations sont  claires : s’appuyer sur les deux premiers pour contenir le troisième, le seul  dangereux à ses yeux.  Amnesty International lui emboîte  le pas et ne ménage pas ses critiques contre  la France sur la question du voile islamique.

Et dans l’Education Nationale ?

Dans son rapport de 2004 ,Jean-Pierre Obin tira en vain la sonnette d’alarme.

Le “pas de vagues” a prévalu et la  pénétration islamiste a contraint de plus en plus d’enseignants à l’autocensure. 

Il y a un an la lycéenne Mila harcelée et menacée de mort a été exfiltrée de son lycée. Ses harceleurs ont pu y rester. 

En octobre dernier, la décapitation de Samuel  Paty, directement liée à l’exercice de sa liberté pédagogique et au contenu de son cours, a été un horrifiant point de  bascule.

Depuis on ne compte plus les menaces et pressions exercées sur des professeurs.

A présent, ce ne sont plus les seules écoles juives qui doivent être protégées, ce sont les écoles de la République.

Qu’en est-il plus spécifiquement à l’université ?

Au fil des années, les incidents se multiplient.

Deux exemples parmi des dizaines d’autres : Samuel Mayol, Directeur de l’IUT de Saint-Denis  est menacé ; accusée de stigmatiser les Musulmans, une formation de “prévention de la radicalisation” avec Mohamed Sifaoui est suspendue  à Paris I – Panthéon Sorbonne.

La collusion entre gauchistes et islamistes fonctionne à plein régime, symbolisée par le voile islamique arboré par la  vice-Présidente de l’UNEF. Le syndicat Solidaires étudiant exige l’annulation de la lecture du texte posthume de Charb, Lettre aux escrocs de l’islamophobie qui font le jeu des racistes,   à Paris Diderot !

Intersectionnalité oblige, on accepte l’organisation de stages réservés aux “racisés” et on fait annuler une représentation des Suppliantes d’Eschyle sous un prétexte absurde.

 S’opposer au mouvement c’est s’exposer à des intimidations voire des répercussions sur sa carrière. 

A Limoges, un  sociologue est écarté de son laboratoire après s’être opposé à la venue d’Houria Bouteldja, fondatrice du PIR, Parti des indigènes de la République. ( Elle avait quand même  écrit “Mohamed Merah c’est moi” !)

La philosophe Monique Canto -Sperber explique :

“C’est un rapport de force. On ne gagne que si on résiste. Mais il faut savoir ce que signifie avoir contre soi cette mouvance très puissante. Cela a un coût social, cela peut détruire votre image.”

C’est justement pour résister dans ce contexte difficile  que des universitaires ont créé en 2016 le Collectif  Vigilance universités, ”  Réseau universitaire de veille contre le racisme et l’antisémitisme, contre le racialisme et le communautarisme, et pour la défense de la laïcité”.

Après l’assassinat de Samuel Paty s’est constitué sur  le même  modèle le réseau Vigilance Collèges Lycées.

Proposer, comme l’a fait Frédérique Vidal  d’établir un “bilan de l’ensemble des recherches”, visant à discerner ” ce qui relève de la recherche académique et ce qui relève du militantisme et de l’opinion” n’a donc rien de scandaleux. 

Le paradoxe est de voir la Ministre accusée d’atteinte à la liberté académique  alors que c’est précisément l’intolérance et les atteintes à la liberté académique qui ont fini par attirer son attention. 

Le déni si bien ou plutôt si tristement  illustré  par les propos du Président de l’Université Paris Sorbonne ne doit plus faire illusion:

“Qu’est-ce qui gangrène la société ? C’est la discrimination, c’est la ghettoïsation, c’est l’inégalité sociale dans l’accès au travail, dans l’accès à l’éducation, à la culture, et l’échec des politiques publiques dans ce domaine depuis cinquante ans.”

Soit, mais encore  ? Rien d’autre !

 Terrorisme islamiste ?  Pressions sur enseignants et élèves ? Professeur décapité ?  Non vraiment, il ne voit pas. On doit supposer qu’il n’était pas présent lors de l’hommage national à Samuel Paty dans la Cour de la Sorbonne.

On a du mal à comprendre  : en 2019 il avait fait annuler au dernier moment un colloque sur le terrorisme  organisé par le CAT, Centre  d’Analyse du Terrorisme, qui devait se tenir à Jussieu  car l’événement était “trop dangereux” pour avoir lieu dans une enceinte universitaire.

Danger ? Mais quel danger Monsieur le Président ?

Huguette Chomski Magnis

Secrétaire générale du MPCT

 

 

Le rapport moral 2020 de Béatrice Szwec, Présidente du MPCT

[Exceptionnellement , l’Assemblée Générale annuelle du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme doit être organisée par correspondance. Nous publions le rapport moral, soumis, avec le rapport financier et le rapport d’activité, au vote des membres du MPCT. Une rencontre de conclusion en visioconférence aura lieu le 3 mars 2021.]

ICI ET BAS :  2020  ANNUS HORIBILIS

Inutile de revenir sur ce qui fut la toile de fond de l’année 2020 : le Covid 19, les crises mondiales sanitaires, économiques, financières, sociales, culturelles et les drames humains qui continuent de les accompagner. Ici comme  là bas,  dans les pays les plus pauvres où les contaminations ne trouvent souvent pour abriter les nombreuses victimes  que la promiscuité des rues et des gourbis.

 Ici comme là bas, à des milliers de kilomètres, notamment en Afrique , au Mali où l’armée française tente depuis des années d’endiguer le terrorisme, en Syrie, Irak , Libye –  qui furent les terres d’ancrage de L’Etat Islamique –  au Liban otage du Hezbollah, partout où s’est répandue la barbarie conquérante de l’islamisme, ce ne sont  que haines, violences, massacres d’innocents, emprisonnements,  exécutions arbitraires des défenseurs de la Liberté et des libertés, des simples blogueurs, des femmes militantes féministes ou décidant d’ôter le voile qui  les réduit à un sexe honteux et malfaisant

Dans ce domaine, l’Iran des Mollahs a la politique de répression  atrocement lourde. Il n’est pas le seul, le Pakistan n’a rien à  lui envier .

En France et en Europe , souvent cibles d’attentats terroristes – endogènes et exogènes-   il  est notoire que la haine sur les réseaux sociaux,   la violence  au quotidien,  la manipulation des jeunes et des moins jeunes  par  les mosquées extrémistes  chiites ou salafistes, et le « séparatisme »  gagnent de  jour en jour du terrain. Règlements de comptes meurtriers, guet-apens,  violence inouïe contre les symboles de la République : les forces de l’ordre,  les policiers, les gendarmes, jusqu’aux  pompiers  qui ne peuvent faire leur travail.

Sur les réseaux sociaux, les harcèlements, menaces, chantages, diffusions des coordonnées personnelles  et appels au meurtre  aboutissent  à des drames et à la déliquescence de notre société .  Les armes de la liberté se retournent  contre nous mêmes . Mila jeune lycéenne de 16 ans  violemment insultée par des islamistes sur Instagram, leur répondant sur le même ton, doit quitter son lycée, renoncer à la liberté de  circuler sans ses  « anges gardiens » , rejoignant ainsi  les modes de vie amputés de certains de  ses ainés comme le journaliste Philippe Val, fondateur de Charlie,  Zineb el Rhazoui ancienne journaliste à Charlie, militante laïque et féministe, miraculeusement absente du journal en ce funeste  7 janvier 2015.

L’horreur  et la haine qui s’échangent impunément et souvent anonymement sur les réseaux,  malgré les cyber polices et les amendes contre les GAFAM, ont été la cause directe de la décapitation en pleine rue du professeur d’histoire  Samuel Paty  suite à un cours sur la liberté d’expression, la liberté de la presse et le  sens critique . La démonstration s’appuyait sur un visuel  typique de la culture française : les caricatures , en l’occurrence celles de Mahomet qui avaient valu la mort à l’équipe de Charlie.  On connait la suite : ici les tribunes menaçantes contre l’islamophobie, la prise en otage de la pensée, là bas l’embrasement de la rue du monde arabo musulman, l’incompréhension, la violence, les coups de poker politiques et géopolitiques pendant des jours et des semaines , souvent avec un joueur comme Erdogan que rien n’arrête dans son fantasme de vouloir reconstruire une sorte de califat-empire ottoman.

Pourtant en  2020, tout ne fut pas absolument négatif en France, malgré la violence endémique.

On a vu enfin  s’amorcer un virage courageux et réaliste au  sommet de l’Etat , comprenant  que l’on ne pouvait plus continuer à refuser  de nommer l’ennemi  – le terrorisme et l’islamisme – si on voulait le combattre et surtout le vaincre.  On ne pouvait plus  rester dans le déni  du noyautage islamiste de la France et de ses institutions. On ne pouvait plus feindre de ne pas voir les dangers mortels pour notre société des courants de pensée dogmatiques, sectaires, scissionnistes, haineux, revanchards et séparatistes . Bientôt en discussion au  Parlement  la fameuse loi contre le séparatisme islamique, rebaptisée Loi de renforcement des valeurs de la République, qui a déjà fait couler beaucoup d’encre et d’amendements.

Quant à nous, on peut quand même s’enorgueillir au MPCT d’avoir depuis longtemps milité pour qu’on  nomme sans circonvolutions et que l’on dénonce le mal absolu  – l’islamisme et le terrorisme islamiste en France et dans le monde .

Notre action a été pionnière, notre principal objet  et notre  raison  d’être étant la condamnation universelle du terrorisme et le combat pour que justice soit rendue à toutes ses victimes.

 En pleine année de crise c’est encore sur cet engagement que nous avons rassemblé plus de 12 000 signatures contre l’impunité des assassins de Daniel Pearl, figure emblématique de la résistance à l’islamisme.

 

Communiqué: Encore, toujours, Justice pour Sarah Halimi !

 C’était il y a bientôt 4 ans,  en pleine campagne présidentielle : Sarah Halimi, sexagénaire juive pratiquante, était atrocement torturée et finalement défenestrée dans la nuit du 3 au 4 avril 2017, en dépit de la présence de la police appelée sur les lieux.

“Pas de vagues” : il fallut des mois pour que le silence soit brisé.

Pour que justice soit faite on attend encore.

Son assassin, antisémite, islamiste, au casier judiciaire chargé et sans antécédents psychiatriques, fut … déclaré irresponsable.

Affaire classée !

L’impunité de l’assassin est une seconde souffrance infligée à la famille de Madame Halimi ,privée de procès.

C’est contre cette décision stupéfiante, confirmée en appel, que le frère de Sarah Halimi s’est pourvu en cassation.

La Cour de cassation se prononcera le 3 mars, sur la forme puisqu’elle n’a pas vocation à juger sur le fonds.

Le Groupe pas Silencieux créé par Eddie Suissa, organisateur de la marche pour Sarah Halimi le 5 janvier 2020 et d’un  rassemblement le 13 septembre, a lancé sur les réseaux sociaux la campagne

Le MPCT s’y associe sans réserves et appelle à la relayer.  

“Stop à l’hypocrisie, stop à la soumission, stop à l’antisémitisme”, résume notre amie Atra sur cette vidéo.

https://www.facebook.com/groups/324228821303886/?multi_permalinks=1293812117678880&notif_id=1612259771339847&notif_t=group_activity&ref=notif

Notre amie Atra dit tout en quelques mots et le MPCT se retrouve complètement dans son engagement.

Justice pour Sarah Halimi !

Contribution décisive, le  talentueux dessinateur de presse  Antoine Chereau s’associe à la campagne du Groupe pas silencieux.

https://www.facebook.com/antoinechereau.dessinateurdepresse/

Ses  dessins sont une formidable façon d’exprimer l’indignation citoyenne qui nous rassemble.

Par le  décalage de l’humour ils rappellent ce qui nous  révolte en termes d’absurdité et d’injustice.

Copyright dessins : Antoine Chereau pour Le groupe Pas Silencieux

Huguette Chomski Magnis

Secrétaire générale du MPCT

Portrait de Sarah Halimi : Copyright Le groupe Pas Silencieux

 

NON A L’OFFENSIVE ISLAMISTE DU HIJAB DAY

Solidarité avec  Nasrin Sotoudeh,  Maryam Shariatmadari, Shima Babaei, Shaparak Shajarizadeh, Saba Kord Afshari et toutes les autres.

Soyons solidaires du courage des féministes iraniennes et d’autres pays musulmans, elles combattent pour leur liberté et la nôtre.

NO HIJAB DAY !

 

Le droit de ne PAS porter le voile islamique sans être molestée et emprisonnée pendant des années est un droit humain élémentaire, que le  très politique “World Hijab Day” ( Journée mondiale du Hijab)  foule aux pieds. !

 

 

Communiqué : cyberharceleur relaxé !

 Le tribunal correctionnel de Paris  a prononcé la relaxe de l’ex président de feu Baraka City, allant à l’encontre du réquisitoire qui demandait 10 mois de prison avec sursis probatoire pendant 3 ans, pour cyberharcèlement  envers la journaliste Zineb El Rhazoui.

 

[ Zineb El Rhazoui le 12 janvier 2019 au rassemblement laïque de Saint-Denis]

En effet le tribunal a estimé que s’il y a bien eu harcèlement

il n’a été apporté aucune preuve de la dégradation effective des conditions de vie de Zineb El Rhazoui “

Faut-il comprendre que harceler une personne déjà harcelée et menacée ( comme c’est hélas depuis longtemps  le cas de Zineb El Rhazoui) est toléré par la justice ?

N’y a-t-il pas un encouragement de fait à cibler en toute  impunité sur les réseaux sociaux des personnes déjà harcelées et menacées ?

 C’est ahurissant !

 Le  MPCT, Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme, renouvelle tout son soutien à Zineb El Rhazoui et appelle le monde associatif  à lui exprimer sa solidarité peine et entière.

 https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/cyberharcelement-contre-zineb-el-rhazoui-le-tribunal-de-paris-prononce-la-relaxe-didriss-sihamedi?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1610722882&fbclid=IwAR0hWlGykrqb8xNe0lo5Y_MRoS-jHuOlajXKXylPHecA5xM9uLLFatMVXWk#xtor=CS2-4

Dernière minute : le Parquet a heureusement fait appel de cette relaxe.

Parce qu’il y a eu janvier 2015, des rendez-vous incontournables pour le MPCT

Aujourd’hui, date anniversaire de son  assassinat le 8 janvier 2015, et à jamais, Clarissa Jean-Philippe, policière municipale à Montrouge, est dans nos coeurs.

Dimanche : le  MPCT apporte son plein soutien à l’hommage organisé par le CRIF à 15 h devant l’Hypercacher.

 

Lundi après-midi un colloque important  en visioconférence est organisé, avec le soutien de Manuel Valls, par l’association ELNET, en partenariat avec  FONDAPOL (Fondation pour l’innovation politique) et la Fondation Jean Jaurès.

Titre :  « 1er SOMMET EUROPÉEN : RADICALISATION ISLAMISTE et MENACE TERRORISTE »

 Informations, programme et inscription :

https://www.sommet-europeen-islamisme-terrorisme.com/

C’était il y a 6 ans

C’était il y a 6 ans exactement. La France et sa liberté étaient fracassées.

Hommage aux 12 de Charlie Hebdo, aux 17 de la semaine sanglante de janvier 2015.

Bravo à l’UFAL Ivry pour son initiative, bravo de rendre hommage aux 17 victimes des attentats de janvier après ce long procès si éprouvant, bravo de désigner clairement le terrorisme islamiste qui meurtrit la France et le monde !

Plein soutien du MPCT, Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme.

 

 

Ivry est toujours Charlie

2021 : les voeux du MPCT

A l’aube de 2021, le MPCT, Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme, vous présente ses meilleurs voeux.

Ensemble,relevons les immenses défis qui sont devant nous !

Toutes et tous nous souhaitons un radical renversement des tendances par rapport à 2020.

Que maladie, terrorisme, violence, crise sociale,intolérance et toutes les souffrances qu’elles engendrent cessent de parasiter l’humanité.

Advienne le temps de goûter la liberté et de savourer la fabuleuse beauté du monde.

 

 Merci à  l’artiste et grand  humaniste Michel Tabanou

Oeuvre créée en 2020

in March 1965 leaving Djibouti I was driving to Medhanealem in Ethiopia

Communiqué du MPCT : Justice contre terrorisme

Après 3 mois particulièrement éprouvants pour les survivants et les proches des victimes, le verdict du procès des attentats de janvier 2015 a été rendu.

Les quinze hommes et les deux femmes tombées pendant la semaine sanglante  qui avait ébranlé la France, sont à jamais dans la conscience de notre pays.

 

Nous souscrivons totalement aux paroles de l’avocat Richard Malka :

 « C’était le procès d’une nébuleuse de personnes plus ou moins proches des terroristes, ayant fourni plus ou moins d’aide à ces terroristes. Ce que dit cette décision, c’est que sans cette nébuleuse, il n’y a pas d’attentat, sans la nébuleuse il n’y a pas de terrorisme et que toute personne qui participe à cette nébuleuse peut être sanctionnée très sévèrement. C’est nécessaire au regard de notre société et du pays et j’espère que ce message sera entendu. ».

Ce procès aura permis de battre en brèche le déni et la minimisation du terrorisme djihadiste.

Non les terroristes ne sont pas des « loups solitaires », ils ont bénéficié du soutien d’une  meute plus ou moins organisée dont les membres leur ont fourni armes, moyens, etc..à des degrés divers. Non les terroristes ne sont pas des « déséquilibrés » mais agissent en pleine connaissance de cause et au nom d’une idéologie mortifère  qui n’a cessé depuis de faire couler le sang dans notre pays et dans le monde.

On ne peut que souhaiter que les proches de leurs victimes puissent tourner la page, mais aussi et surtout que personne d’autre ne revive l’horreur de ces attentats et de ceux qui ont suivi.

Hélas l’inquiétude en la matière prédomine avec l’assassinat de Samuel Paty en octobre dernier et la situation de la jeune Mila toujours obligée de sa cacher pour fuir ceux qui la menacent de mort.

Samuel, Mila, Zineb El Rhazoui et bien d’autres, chacun à leur manière ont été la cible d’odieuses accusations de « blasphème » et de « islamophobie », les marqueurs mêmes de cette logique islamiste qui avait déjà visé Charlie Hebdo. Et tout cela avec la démission d’administrations et la quasi-complaisance d’un certain nombre d’associations.

Le procès de Charlie Hebdo doit nous servir de boussole pour l’avenir, tout comme celui de l’attentat raté dans le Thalys  Amsterdam-Paris (août 2015) et dont le verdict est également tombé cette semaine.

La condamnation à perpétuité du principal suspect est pleinement justifiée:  n’oublions surtout pas que sans l’intervention de simples passagers et vrais héros c’eut été un carnage.

Tribune :  Ils l’ont pendu !

 

lls ont osé !

Ils ont pendu le journaliste, défenseur de son peuple, Rouhollah Zam.

2 jours après la “Journée Internationale des droits de l’homme”, 3 jours après la Conférence mondiale  pour la liberté de le presse.

Comme ils avaient pendu le champion de lutte Navid Afkari.

L’infamie s’appelle “République” Islamique d’Iran, qui exécute à tour de bras.

 Les assassins s’appellent ayatollahs, mollahs et guide suprême.

Le régime avait pris la précaution de poursuivre Rouhollah Zam pour quatre chefs d’accusation : “corruption sur terre”,  ” délits contre la sécurité intérieure et extérieure du pays”, “espionnage au profit du service de renseignement français”, et insulte au “caractère sacré de l’Islam”.

Quatre tickets pour la mort, dûment décidée par “jugement” en juin.

Les choses n’ont pas traîné : condamnation confirmée par la Cour Suprême mardi , exécutée samedi.

Rouhollah Zam s’était exilé en France et bénéficiait d’un statut de réfugié.

Celui-ci lui permettait de quitter le territoire national, ce qu’il fit le 11 octobre 2019. Pour l’Irak, où il semble avoir été kidnappé par les “Gardiens de la Révolution” expédié en Iran, incarcéré et torturé, accusé d’avoir attisé la violence dans les manifestations contre le pouvoir fin 2017.

C’était un journaliste engagé, courageux et populaire.

Sur la plateforme de messagerie cryptée Telegram, il avait animé Amadnews, canal d’information. qui comptait alors près de 1,4 million d’abonnés en décembre 2017, ce qui atteste de l’ampleur du mécontentement populaire.

 Cédant au régime,  Telegram avait accepté de fermer Amadnews. Celui-ci était ensuite réapparu  sous le nom de “Sedaiemardom” (La voix du peuple)

Comment la France a -t-elle défendu Rouhollah Zam auquel elle avait accordé l’asile politique ?

Sur le site du Quai d’Orsay, Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, son nom  est mentionné une seule fois, dans le point de presse du 16 octobre, juste après sa disparition, alors que son épouse demande l’aide de la France. Plus rien depuis. S’il y a eu des tractations secrètes, force est de constater leur tragique inefficacité.

Politiquement, la mansuétude envers  le régime de Téhéran et son excroissance au Liban, le Hezbollah est une longue tradition du Quai d’Orsay et de la France.

On  se souvient du lâchage par le Président Chirac de son  Premier Ministre Jospin en 2000.  Pour avoir eu l’outrecuidance de qualifier le Hezbollah de terroriste, celui-ci fut tour à tour caillassé dans une université palestinienne et tancé par Chirac !

Aujourd’hui encore, alors que de plus en plus de pays européens qualifient le Hezbollah de terroristes, comme le souhaitent massivement les Libanais, la France semble s’accrocher à une distinction entre branche politique et militaire du Hezbollah.

Quant au régime iranien, honni par l’immense majorité de son peuple,  c’est  toute l’Union Européenne qui lui accorde son indulgence.

En défendant avec une consternante constance  “l’accord” sur le nucléaire iranien et la levée des sanctions – laquelle n’a jamais bénéficié au peuple d’Iran mais toujours au régime islamique et aux organisations terroristes qu’il soutient.  

En envoyant en Iran des femmes diplomates qui s’empressent d’arborer le voile islamique, au moment où les Iraniennes rejettent son port obligatoire et sont pour cela arrêtées et lourdement condamnées.  

Combattre l’islamisme à l’intérieur et à l’extérieur.

Confrontée à une offensive islamiste destructrice, la France entend enfin contre-attaquer.  

Nous devons soutenir résolument notre pays dans ses efforts pour endiguer l’islamisme en France, réaffirmer la liberté de conscience, d’expression, de presse, la laïcité et la neutralité républicaines.  Nous devons défendre le drapeau français et le Président de la France lorsque drapeau et effigie sont  brûlés par des foules fanatisées par la propagande islamiste, elle-même confortée par le discours anti-laïque de la presse américaine dite progressiste.  

“Pour protester contre l’encouragement par des hautes autorités françaises des caricatures offensantes à l’encontre du grand Prophète de l’Islam”, le Chargé d’affaires par intérim de l’Ambassade de France à Téhéran a été convoqué fin octobre au Ministère iranien des Affaires Etrangères de la République Islamique d’Iran, lit-on sur le site de l’Ambassade d’Iran en France.

Et l’Ambassadeur d’Iran ?

Quand est-il convoqué pour répondre de crimes réels ?

Et non de fautes imaginaires.

Huguette Chomski Magnis

[Crédit Photo : # SAVE ZAM Pétition lancée par Saeed Amini]