Devant la statue de la République le 13 avril 2016, pour les lycéennes de Chibok

[Photo Olivier Donnars]A Paris on n’oublie pas les lycéennes de Chibok : à la veille du deuxième anniversaire de leur enlèvement, un rassemblement a eu lieu devant la statue de la République, tout un symbole. [http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Paris-n-oublie-pas-les-lyceennes-de-Chibok-945157 ->http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Paris-n-oublie-pas-les-lyceennes-de-Chibok-945157 ]Sur l’autre terre-plein de la place, une intervention à l’assemblée du mouvement Nuit Debout est saluée et approuvée par les participants. Devant la statue, si les journalistes sont rares, se dégagent une réelle authenticité et une grande détermination à exprimer notre solidarité avec la résistance des familles de Chibok. Au Nigeria la mobilisation a duré toute une semaine et doit culminer aujourd’hui avec un appel à l’ONU et au monde entier. {{219 filles arrachées à leurs familles et à leurs études. Des noms, pas des nombres !Ce sont des prénoms et des noms qui sont écrits et criés pour les appeler symboliquement. }}La volonté de ne pas baisser les bras et de poursuivre notre mouvement est manifeste. Si on veut arracher la libération de {tous} les otages de Boko Haram, on a aussi conscience que l’enlèvement de Chibok a pris une telle valeur symbolique que lâcher prise sur ce mouvement serait porter un coup terrible à tous les otages. -Plusieurs des 20 associations de la Coordination Je suis Chibok prennent la parole. -Artiste engagée, Diagne Chanel, est présente, elle qui a créé « Clotilde, Etudier fait grandir » en soutien à notre combat pour le droit des filles à l’éducation, face au terrorisme. -Les crimes de Boko Haram, comme ceux des talibans, pour interdire par la terreur l’école aux filles sont dénoncés. On désigne clairement le coupable : le terrorisme islamiste, celui qui envoie des enfants se faire exploser, en déplorant le refus d’Amnesty International de le faire. -Françoise Rudetzki, pionnière de la défense des victimes du terrorisme intervient au nom d’Otages du Monde. Elle parle du devoir de nommer les victimes du terrorisme au lieu de nommer les terroristes. {{Elle lance une belle idée : que 219 lycées parrainent chacun une des 219 disparues de Chibok ! }}La communauté éducative, les lycéens, les étudiants ne peuvent rester indifférents au sort de ces jeunes filles qui étaient lycéennes et qui devraient aujourd’hui être étudiantes. Alors mettons en œuvre cette proposition et inventons de nouvelles façons d’exprimer notre solidarité. HCM