Pertes civiles à Gaza : où est la vérité ?

Nul ne peut rester indifférent en apprenant que des civils et parmi eux des enfants meurent sous les bombes à Gaza. L’émotion ne doit cependant pas conduire à la naïveté de gober la propagande d’une organisation terroriste et antisémite. {{Si les bombardements israéliens tuent des civils à Gaza, la responsabilité en revient au Hamas et à ceux qui le soutiennent : ceci n’est pas une affirmation gratuite mais un constat objectif. }} -Premièrement les roquettes sur Israël sont bel et bien tirées depuis des quartiers résidentiels. La photo AFP jointe l’illustre. -Deuxièmement, qu’on approuve l’intervention militaire israélienne ou pas, on ne peut lui attribuer une intentionnalité de frapper des civils puisque ceux-ci sont avertis des frappes par divers moyens de communication. -Troisièmement, le Hamas a systématiquement recours à la tactique des boucliers humains civils pour protéger son arsenal militaire.La deuxième photo jointe prise le 20 juillet a été publiée par l’armée israélienne et postée aujourd’hui sur le blog [ http://thisongoingwar.blogspot.fr/->http://thisongoingwar.blogspot.fr/] par Arnold Roth, père d’une jeune victime israélienne du terrorisme. Outre la fondation humanitaire qu’ils ont créée en mémoire de leur fille Malki pour soigner les enfants handicapés, Arrnold et sa femme Frimet mènent par leur blog une importante action de plaidoyer antiterroriste. A eux va toute notre solidarité. On voit sur cette photo des civils massés sur le toit d’un immeuble. Ils sont là à l’appel du Hamas après que des fusées de l’armée israélienne aient annoncé l’imminence d’une frappe. Des volontaires qui veulent se sacrifier pour sauver le Hamas ? Voire. Mais personne ne peut admettre la présence délibérée, criminelle, d’enfants dont la place en zone de guerre est aux abris ! {{Les guerres d’aujourd’hui se gagnent au moins autant par la communication que par la supériorité militaire. }} Nous devons refuser de laisser le Hamas maître du jeu. Or les bilans des victimes civiles annoncés sont ceux du Hamas et des autorités sanitaires sous sa coupe.Comment peut-on penser que les médecins de Gaza qui s’efforcent de soigner les très nombreux blessés des bombardements sont libres de leurs paroles quand ils sont, avec leurs patients, à la merci du Hamas ? Il y a longtemps que celui-ci a fait main basse sur les hôpitaux, comme sur les écoles (écoles UNRWA comprises) et les infrastructures civiles qui devraient être sanctuarisées, ses miliciens n’hésitant pas à achever des blessés sur leur lit d’hôpital. {{Le bilan des victimes civiles est tragiquement lourd. Pour autant, répéter comme un mantra que {les trois-quarts des victimes des frappes israéliennes depuis le 8 juillet sont des civils}, n’a d’autre fondement que la propagande du Hamas. }}La liste, toujours plus longue, nominale des victimes établie par Aljazeera pointe une réalité différente. Au 14 juillet, sur les 213 noms de victimes, 12 % étaient des femmes, 13% des enfants de moins de 15 ans et la grande majorité des combattants présumés.Au 19 juillet, sur 370 victimes on dénombrait 48 enfants de 15 ans ou moins.[http://www.aljazeera.com/news/middleeast/2014/07/gaza-under-seige-naming-dead-2014710105846549528.html->http://www.aljazeera.com/news/middleeast/2014/07/gaza-under-seige-naming-dead-2014710105846549528.html]{{Dans les témoignages généralement diffusés, les victimes de bombardements israéliens crient leur détresse, déclarent n’avoir rien à voir avec le Hamas et ajoutent systématiquement qu’il n’y avait aucun lancement de roquettes dans le voisinage, sans que les reporters contestent la crédibilité de cette dernière affirmation. }} Il est certes difficile de blâmer des journalistes dont la sécurité est en jeu mais s’ils sont contraints de s’autocensurer, relayant ainsi de fait la propagande du Hamas, qu’y gagne l’information ? Huguette Chomski Magnis