Proche-Orient embrasé ou la guerre de la communication

Devoir vivre au rythme des alarmes toujours à proximité des abris, voir partir de jeunes conscrits pour défendre leurs concitoyens, dés l’âge de 18 ans, qui reviendront peut-être infirmes à vie ou ne reviendront pas du tout, c’est déjà difficile et douloureux. Devoir vivre à proximité de gens qui hurlent leur haine et dont les soutiens dans le monde entier accompagnent leurs encouragements aux Palestiniens de cris de “mort aux Juifs”, qui distribuent des gâteaux et dansent de joie quand un attentat tue des civils en Israël ou que des jeunes Israéliens sont assassinés sur le chemin de leur école, c’est déjà incompréhensible et révoltant. Voir de surcroît la plupart des médias du monde appeler à la condamnation d’Israël, les entendre considérer Israël comme responsable des morts civils palestiniens alors que le Hamas organisation internationalement reconnue comme terroriste, les utilise comme boucliers humains, qu’ils tirent des roquettes en refusant toute trêve, qu’ils nient à Israël le droit d’exister au point de ne pas même pas prononcer le nom du pays, les entendre accuser Israël d’enfermer les Palestiniens dans une prison alors que les infiltrations en Israël ne servent qu’à commettre des attentats, c’est assister à l’établissement d’une effarante inversion des valeurs. Nous n’avons pas le droit de céder à l’abattement devant une situation aussi grave et nous devons retrouver l’énergie de parler, d’expliquer, de dire le vrai, de trouver les mots et les arguments nouveaux. Lise Haddad