Norvège : un an après le carnage

Voici un an Anders Breivik commettait à Oslo et à Utoeya les attentats les plus meurtriers qui aient frappé l’Europe depuis ceux de Madrid.Quel que soit l’état de santé mentale de l’auteur du carnage, il avait bel et bien un agenda politique et idéologique, sorte de miroir inversé de celui des islamistes.Pour les rescapés du massacre et pour les familles des 77 victimes, parmi lesquelles une majorité d’adolescents, le procès d’AB ouvert en avril dernier aura été une épreuve mais aussi une étape indispensable pour pourvoir faire leur deuil.Pour la société civile confrontée au fléau du terrorisme, pour le monde, la seule issue réside dans la solidarité inconditionnelle avec les victimes du terrorisme, la défense de leur droit à obtenir justice, le refus de l’impunité des terroristes, auteurs et commanditaires d’attentats visant des civils, et la condamnation universelle de ces actes. Victoria Wilson