A lire : un article d’Ann Pak, réfugiée iranienne

{{“Pouvons-nous faire libérer des citoyens, otages des dictatures fascistes, en oubliant les peuples dans leurs enfers ?”}}demande Ann Pak, dont l’article replace le cas de Clotilde Reiss dans le contexte général de la répression des manifestants et des exactions, viols, tortures, assassinats commis dans les prisons d’Iran. Elle rappelle aussi le précédent libyen du “procès” des infirmières bulgares et du médecin palestinien. L’article d’Ann Pak a été publié le 20 septembre sur le blog de Malka Marcovich. [http://malkamarcovich.canalblog.com/archives/democratie->http://malkamarcovich.canalblog.com/archives/democratie] On sait que, dans la plus pure tradition du régime des Mollahs, le Président Ahmadinejad a abattu ses cartes : la libération de Clotilde Reiss contre celle d’Iraniens détenus en France, en particulier l’assassin de Chapour Bakhtiar. Comme s’il y avait symétrie entre innocents et coupables ! Entre un homme condamné pour meurtre à l’issue d’un procès équitable et une jeune femme arbitrairement arrêtée, victime d’un procès en sorcellerie, accusée de crimes imaginaires autant qu’absurdes, plus otage que prisonnière ! Libérée sous caution, elle est toujours assignée à résidence à l’Ambassade de France, dans l’attente d’un “verdict”. Si libre que même un verre de champagne bu à l’Ambassade pour fêter sa sortie de de prison a été présenté comme une insupportable “provocation” !