16 octobre : Hommage au Square Samuel Paty

Il n’y a hélas plus beaucoup de dates au calendrier qui ne marquent le souvenir d’un attentat islamiste et de ses victimes.
Le début du mois d’octobre est douloureusement chargé : attentat de la Préfecture de police de Paris, assassinat de Samuel Paty il y a 4 ans, l’an dernier le 7 octobre ce jour sans fin, date d’un crime contre l’humanité absolu, commis avec la volonté non seulement de terroriser mais d’exterminer, et quelques jours plus tard l’assassinat de Dominique Bernard à Arras.

Le 16 octobre, comme l’an dernier, nous vous invitons à une cérémonie d’hommage en ce lieu si symbolique qu’est le Square Samuel Paty à Paris.

Elle a lieu de 14 h 30 à 16 h30 pour permettre à des enseignantes et enseignants, premiers concernés par l’hommage à leurs collègues Samuel Paty et Dominique Bernard, en première ligne pour défendre l’éducation nationale, de participer.

Le crime contre l’humanité impuni : 7 octobre, comme un jour sans fin

En vérité, le temps s’est figé.
Ce qui n’aurait jamais du être possible perdure dans l’impunité. La propagande du Hamas, celle du Hezbollah, font office d’information. L’imaginaire semble évincer la réalité : l’inversion victimaire s’accompagne de l’inversion des responsabilités.
On est passé du lâchage d’Israël à son lynchage, et l’on prétend imposer aux Libanais la mainmise du Hezbollah, aux Iraniens la survie du régime criminel des mollahs, aux Palestiniens celle du Hamas.

La résistance au terrorisme doit combattre cette faillite de la conscience universelle !

Dimanche 6 octobre à 15 h, le MPCT soutient et participe au rassemblement unitaire organisé à Paris, Place de Fontenoy à l’initiative du KKL, suivi d’une grande marche pour la libération des otages !

– Solidarité avec les otages toujours aux mains ensanglantées du Hamas, abandonnés par ONU, Croix-Rouge et tous les complices du terrorisme !
– Hommage à toutes les victimes du 7 octobre !
– Refus de l’impunité des terroristes, auteurs de crimes contre l’humanité, crimes imprescriptibles !

Mercredi 9 octobre à 19 h, le MPCT vous invite à un événement citoyen et artistique inédit, avec la lecture de “C’est un cri !”, de et par l’auteure et comédienne Anna Avrane.

L’engagement d’artistes comme Anna Avrane et la plasticienne Diagne Chanel nous honore et nous inspire. L’auteure et comédienne Anna Avrane, la plasticienne Diagne Chanel parviennent à ‘exprimer par l’art notre indicible souffrance et la révolte qui nous anime !

Extraits de la note d’intention de l’auteure de “C’est un cri !”, Anna Avrane

Ce texte a été rédigé dans les premiers mois qui ont suivi le 7 octobre.

Quand j’ai vu ces jeunes filles empoignées par les cheveux, exposées aux crachats d’une foule hystérisée, quand je les ai vues, les pieds nus, le jogging ensanglanté, ou le visage sous le pied des ravisseurs qui posaient fièrement pour la photo, j’ai été tétanisée. Je ne pensais pas devoir écrire sur les profonds bouleversements qui ont suivi, je voulais simplement coucher sur le papier l’indicible et inacceptable angoisse qui m’étreignait. Comment accepter l’effroi, la colère, la tristesse ? Face à cette déflagration, toutes mes préoccupations devenaient futiles et il ne restait à mon désarroi, qu’à tendre l’oreille aux murmures de leurs âmes.

Parfois à force de prières, je parvenais à établir une sorte de connexion, les mots arrivaient pleins de leurs larmes et des nôtres, des mots comme des visions, des coups, des cris, mais aussi des mots comme des graines de lumière pour éclairer l’épaisseur de la nuit. Impossible d’effacer les images terrifiantes que le monde entier avait vues, qui donnaient un aperçu de la sauvagerie insensée mais qui semblaient rester une donnée abstraite pour la plupart de mes congénères. Comment accepter les réseaux pris d’assaut par la haine, comment accepter l’enthousiasme face aux crimes, et les menaces de mort qui pleuvent sur la liberté d’expression, comment se résoudre à laisser les « bien-pensants » arracher les affiches des visages d’hommes, de femmes et d’enfants pris au piège ?

Mais quand j’ai voulu partager mon inquiétude avec des esprits qui se disaient ouverts et émancipés, je me suis heurtée à un mur de silence…

… par ce texte, je veux faire entendre ce temps sans lumière, comme il pèse sur les épaules et habite notre pensée. En dépit de toutes celles et ceux qui préfèrent ne pas y penser, je veux que l’humanité se penche sur ces âmes en fleur, épaule leurs désespoirs, avec l’amour de la vie et de la justice.

Les mots de Diagne Chanel, plasticienne engagée pour les peuples du Soudan, contre l’esclavage en Mauritanie et au Soudan contre le génocide du Darfour :

« 7 octobre, depuis 6 heures du matin mon téléphone oublié, sans cesse sonne.
Que se passe- t-il ?
L’horreur absolue découverte plus tard, et j’ai alors vu, “tous les chevaux livides de l ‘Apocalypse”.

Ils sont morts, mutilés, violés, torturés, brûlés vifs …
Avec le 7 octobre le mal absolu est réapparu sur la terre, et pour moi, 40 années de luttes pour les Droits humains ont été anéanties.
Aucune vie de l ‘esprit n’est encore possible.

Chaque soir, chaque nuit, chaque matin, chaque jour, sans cesse, je suis désormais, dans la Chambre des Otages. »


La chambre des otages


J’ai vu les chevaux livides de l’Apocalypse

Série de 27 photographies que Diagne Chanel consacre au 7 octobre.

J’ai été le témoin de la plus effroyable défaite de la raison et du plus sauvage triomphe de la brutalité qu’atteste la chronique des temps.
Stefan Zweig

#Mahsa Day : soyons au rendez-vous

Une résistance qui ne cède pas, en dépit de la répression féroce du régime islamique d’Iran, en dépit du manque de solidarité internationale.

Des femmes qui persistent avec une grâce héroïque, à se défaire du voile-prison, à braver tous les interdits, une jeunesse qui refuse d’abandonner le combat, des travailleurs qui se révoltent, des artistes qui s’engagent au prix de leur liberté.

Décidément, en bas on ne veut plus, en haut on ne peut plus.

Seul le soutien, affirmé ou tacite, des grands de la communauté internationale, permet à ce régime honni, assassin de son peuple, fauteur de terrorisme et singulièrement de terrorisme antijuif, de tenir encore.

Ce soutien complice doit cesser !

A Paris, nous serons au rendez-vous de la marche dimanche Place Victor Hugo, en déplorant la division qui fait le jeu des mollahs.

Communiqué : Solidarité avec Marzieh Hamidi, réfugiée afghane menacée de mort !

Communiqué commun du Collectif Contre le Terrorisme

Marzieh Hamidi, jeune athlète afghane, championne de taekwondo, réfugiée en France s’est mobilisée sans cesse pour les droits des Afghanes.

Refusant de se taire, elle a témoigné avec la même énergie qu’elle a déployée pour s’entraîner à l’INSEP.

Injustement écartée de la sélection réfugiés aux JO, son engagement pour les droits des Afghanes est resté constant.

Après la nouvelle offensive des talibans contre les femmes, véritable mise à mort sociale, contre laquelle les Afghanes ont le courage de résister, elle a relayé le hashtag #LETUSEXIST.

Elle est à présent harcelée et menacée de mort pour avoir dénoncé l’apartheid sexuel et l’oppression croissante des femmes.

Marzieh Hamidi a porté plainte et le MPCT lui apporte son entier soutien.

Nous ne doutons pas que toutes les associations de défense des droits des femmes et des libertés démocratiques s’associeront dans l’unité à la défense de cette résistante au terrorisme et à la demande de protection de cette jeune femme aussi courageuse que talentueuse.

Premières associations signataires :

Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme
Ligue du Droit International des Femmes
Association d’éducation populaire ACTISCE
Collectif This is a Revolution
Association Band of Sisters
EGALE
Association NOROUZ
Tribune Azad Iran libre et laïque
Negar-Soutien aux femmes d’Afghanistan
Comité Soudan
Collectif Laïcité Yallah
Regards de femmes
Libres MarianneS
Réussir l’égalité femmes-hommes
CLR Pays de la Loire
Club France-Afghanistan Afghanistan
Femmes Solidaires
Maison des femmes de Paris
Marche Mondiale des Femmes France
Femmes à la Une
EluES contre les violences faites aux femmes
Réseau féministe “Ruptures”

Avec le soutien de :

Patricia Costantini, ex-Cadre d’Etat du Ministère des Sports, Claude Massimi, Roselyne Segalen, Nicole Abar …

[Photo : Marzieh Hamidi à la manifestation du 23 juin 2024 pour le respect de la Charte Olympique.]

Communiqué du MPCT : Hamas assassin, Francesca Albanese complice !


Le 27 août, on se réjouissait du sauvetage d’un otage israélien, le Bédouin Farhan Al Qadi par des soldats israéliens dans un tunnel du Hamas à Rafah.


Hélas, quatre jours plus tard, ce sont les corps de 6 otages israéliens, deux femmes et quatre hommes, qu’ils ont découvert. Leurs tortionnaires venaient de les assassiner avant de prendre la fuite.

Carmel Gat, 40 ans, avait été enlevée le 7 octobre au kibboutz Beeri . La jeune Eden Yerushalmi, 24 ans, avait été kidnappée au festival de musique Nova, comme Almog Sarusi, Hersh Goldberg, Alex Lobanov et Ori Danino. Eux étaient âgés de 23 à 32 ans.

Nous devons nous incliner devant la douleur de leurs familles, dévastées après près de 11 mois d’attente, de mobilisation et d’espoir.

Francesca Albanese, Rapporteure si spéciale de l’ONU, n’a pas eu un mot pour ces nouvelles victimes.

Qu’aurait-elle pu dire, elle pour qui le 7 octobre n’était en rien un massacre antisémite ?

En prenant fait et cause pour le Hamas, elle est complice de ses crimes et du martyre des otages.

Pour ces 6 otages, nous réclamons justice.

Pour tous les autres nous rappelons ce qui devrait être une évidence mais ne l’est pas pour l’ONU et la « communauté internationale si complaisante envers les terrorisme islamiste : I : leur libération est la première exigence à Gaza.

Solidarité avec les Afghanes #Letusexist !


Manière de marquer le troisième anniversaire de leur prise de pouvoir, les talibans ont promulgué 35 articles de loi.

Pour « promouvoir la vertu et prévenir le vice », en conformité avec la sharia, c’est bien sûr encore et toujours les femmes que les talibans attaquent de front.

De nouveaux interdits s’ajoutent pour les femmes et adolescentes, déjà bannies des études, du travail, du sport.

Leur voix, parlée et chantée est désormais interdite, tout comme leur visage et leur corps


Condamnées au silence, à l’invisibilité, à la mort sociale, à la mort tout court, les Afghanes refusent d’être muselées.
Elles résistent encore, en exil comme dans leur propre pays.


Soutenons-les, en action et pas seulement en paroles !
Ne laissons pas reconnaitre et normaliser le régime criminel des talibans, dénonçons l’apartheid sexuel qui sévit en Afghanistan et en Iran.


Le MPCT soutient la championne Marzieh Hamidi, exilée en France, et #Letusexist !

https://x.com/i/status/1828090877493043596

“Durant trois ans, on a vu le statut des femmes aller [de mal en pis], et on est arrivés à un stade où il est inadmissible que le monde ne réagisse pas”. (Chela Noori, de l’association Afghanes de France sur France 24).

Les Afghanes qui se filment entrain de chanter font preuve d’un courage extraordinaire.

“Vous avez peur de cette voix, et cette voix sera chaque jour plus forte”
(Taiba Sulaimani,sur X).

https://x.com/i/status/1828260580895162480

Soyons solidaires jusqu’à ce qu’Afghanes et Iraniennes soient libres de chanter, danser, parler en public, étudier, travailler, faire du sport, montrer leur visage et leur chevelure !

Victoria Wilson

Communiqué : le MPCT va entamer une procédure contre l’ONU


Le MPCT va entamer une procédure contre l’ONU
-pour discrimination en raison de la nationalité et de la religion
-pour apologie du terrorisme

Le MPCT, Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme, apporte depuis plus de vingt ans son soutien aux victimes du terrorisme et se bat pour la reconnaissance de leurs droits.

La « Journée Internationale de Souvenir et d’Hommage aux Victimes du Terrorisme » de l’ONU, le 21 août, a suscité notre indignation sa décision de passer sous silence les victimes israéliennes de l’attaque terroriste islamiste massive du 7 octobre !

Différents panneaux dans le hall d’entrée de l’ONU à New York présentent au visiteur une sélection de victimes du terrorisme. Nulle référence au terrorisme subi par Israël depuis des décennies et en particulier le 7 octobre n’y est faite.
L’argument selon lequel cette exposition avait été validée en 2022, sans mise à jour depuis, est irrecevable.

Il y a bien eu la volonté d’effacer les victimes israéliennes – et la responsabilité des terroristes islamistes se réclamant de la cause palestinienne, qui se sont déchaînés contre elles de la façon la plus barbare.

C’est la suite d’une longue stratégie de diabolisation et de délégitimation poursuivie par l’ONU.
Année après année, Israël, très petit état et unique état juif, y est condamné par plus de résolutions que tous les autres états du monde. Les conséquences ne sont pas anodines : ce tir de barrages de résolutions fait des dégâts en termes d’antisémitisme et de promotion du terrorisme dans le monde.

L’ONU, aujourd’hui composée à 68% de pays non démocratiques, a démontré son incapacité à contrôler l’UNRWA qui a plus que failli, avec des structures logistiques utilisées par les terroristes, ses employés ayant participé directement au pogrom du 7 octobre et son absence totale de contrôle des subventions internationales. Celles-ci ont servi à enrichir les leaders du Hamas et à construire des tunnels destinés à tuer le plus de Juifs possible.

Les dirigeants de l’ONU portent une responsabilité et doivent l’assumer.

En condamnant systématiquement Israël, seul état démocratique de la région, en banalisant les atrocités commises par les terroristes du Hamas, l’ONU crée un contexte de discrimination à l’encontre du seul état juif.

D’autre part, en ne condamnant pas et en oblitérant les crimes perpétrés contre des civils israéliens le 7 octobre, mais également antérieurement, selon une stratégie élaborée par les terroristes sur plusieurs mois et années, l’ONU manifeste un parti pris de soutien et d’apologie du terrorisme.

Toutes choses réprimées par la loi.

C’est pourquoi le MPCT va déposer plainte contre l’ONU, hélas devenue garante de l’exclusion d’Israël et de la légitimation du terrorisme.

Antonio Guterres, Secrétaire Général et Francesca Albanese, Rapporteure Spéciale, devront répondre de leurs responsabilités respectives.

Des victimes du terrorisme et/ou de l’antisémitisme, des associations de défense de ces victimes, pourront se joindre à cette plainte.

Depuis des années nous dénonçons les dérives de l’ONU. Il est temps de les sanctionner.

Paris, le 23 août 2024

Tribune : Silence pour les victimes, empathie pour les terroristes

[Nous publions, avec le retard dû aux vacances de notre petite équipe, ce texte du 9 août.
Il garde toute son actualité alors qu’UNRWA et ONU accumulent les fautes lourdes face aux crimes des organisations terroristes, Hamas en tête.]

Au cours de la semaine dernière ont été tués Fouad Chokr et Ismael Haniyeh, respectivement chef militaire et chef politique des mouvements islamistes Hezbollah et Hamas, et ce dans des frappes attribuées à Israël.

Ces actions s’inscrivent dans le contexte des attentats de masse commis sur le sol israélien le 7 octobre, avec 1200 personnes assassinées et près de 260 autres pris en otage (il en resterait actuellement environ 120, dont l’état est encore inconnu à ce jour).

Le MPCT exprime son indignation vis-à-vis de la réaction de certains élus et personnes politiques, dont Sophia Chikirou de LFI qui a cru bon de “rendre hommage” au chef du Hamas en le présentant comme “martyr” et “résistant”. Ce type de déclaration, qui n’est hélas pas une première, est une forme d’apologie du terrorisme qui a d’ailleurs déjà suscité une plainte de la part de la Licra et de l’UEJF. Indépendamment de ce qu’on peut penser de la situation géopolitique du Proche-Orient, il n’est pas acceptable que l’on glorifie ainsi un mouvement terroriste ouvertement antisémite et responsable du pire massacre de Juifs depuis la seconde guerre mondiale.

De même, il faut dénoncer les atermoiements des institutions internationales, en premier lieu l’ONU, qui n’ont pas su ou voulu dénoncer dès le mois d’octobre les crimes commis par le Hamas.

Alors qu’une condamnation immédiate de leur part aurait mis une pression diplomatique sur le mouvement islamiste et sur ses parrains iraniens et qatariens, le Conseil de sécurité ainsi que les Cours de justice internationale ont préféré garder le silence pendant des mois entiers. Leurs tardives interventions se sont révélées faussement équilibrées et impartiales, mettant sur le même plan les crimes du Hamas et la riposte légitime d’Israël. Une équivalence hypocrite et paresseuse entretenue par beaucoup trop de médias dont la complaisance à l’égard du Hamas s’est encore illustrée avec les qualificatifs de “modéré” attribués à Ismael Haniyeh, qui s’était pourtant réjoui des massacres commis sur la population israélienne le 7 octobre.

Nous rappelons ici les préalables à tout apaisement de la situation :

• La libération de tous les otages déportés à Gaza le 7 octobre.
C’est une exigence absolue. Tous doivent rentrer en Israël, les enfants, les femmes et les hommes, les jeunes et les vieux, les vivants et les morts ! 

• La destruction des stocks de roquettes et autres armes offensives, détenus aux^portes d’Israël par les groupes terroristes palestiniens et par le Hezbollah. 

• La mise de l’UNRWA face à sa responsabilité, pour sa duplicité, sa complicité avec le terrorisme et l’enseignement de la haine.
Il faudra bien s’interroger sur la pertinence de cette officine onusienne (alors qu’il existe un Haut-Commissariat aux Réfugiés) et en particulier du statut de “réfugié palestinien” dont le caractère quasi-héréditaire, unique au sein des populations déplacées, a joué un rôle néfaste dans la prolongation du conflit israélo-arabe.

• Le soutien à la résistance héroïque des Iraniennes et des Iraniens qui aspirent à la liberté et à la paix, et qui depuis le mois de septembre 2022 s’opposent, au péril de leurs vies, au régime des mollahs très largement responsable du 7 octobre.

Thomas Dresler

9 août 2024

Amnesty International champion de l’inversion des valeurs

            Il y a hélas longtemps qu’Amnesty International bafoue les valeurs qui ont présidé à sa création.
Le rapport que l’ONG vient de commettre est dans le droit fil de son compromis avec l’islamisme.
Accuser la France de discrimination envers les sportives musulmanes est profondément injuste. C’est une calomnie qui conforte l’offensive de l’islam politique dont le voile imposé aux femmes est un marqueur-clé.
Désigner notre pays comme ennemi des Musulmanes, c’est prendre une lourde responsabilité. Nous savons hélas que ce type d’accusations peut inspirer des passages à l’acte terroristes.

Le MPCT est cosignataire du communiqué commun adopté à l’initiative de la LDIF en réponse au rapport d’Amnesty International

Communiqué commun à l’initiative de la   LIGUE DU DROIT INTERNATIONAL DES FEMMES,

LES CITADELLES, LIBRES MARIANNES,  NOROUZ, MOUVEMENT POUR LA PAIX ET CONTRE LE TERRORISME, REGARDS DE FEMMES, THIS IS A REVOLUTION, TRIBUNE AZAD IRAN LAIQUE, LIGUE DU DROIT INTERNATIONAL DES FEMMES

 

Respecter la charte Olympique et les sportives serait du racisme selon Amnesty International ?

Le 16 juillet, Amnesty International a rendu public un rapport de 30 pages intitulé « ON NE RESPIRE PLUS. MEME LE SPORT ON NE PEUT PLUS LE FAIRE » avec comme sous-titre :« les atteintes aux droits humains des femmes et des filles musulmanes causées par l’interdiction du foulard dans le sport en France ». La raison principale de la colère d’AI : l’annonce par la ministre française des sports et des Jeux olympiques, en septembre 2023 sur France 3, que « les représentantes de nos délégations dans nos équipes de France, ne porteront pas le voile ». AI qualifie cette interdiction de « violation par la France de la Charte Olympique ».


Violation de la Charte, vraiment ?

Pourtant la règle 50.2 affirme bien qu’ « aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique ».

Pourtant le guide publié par le CIO sur la liberté d’expression des athlètes aux Jeux de Paris 2024 [1] cite explicitement la règle 50.2 ,  affirmant le caractère « fondamental de l’obligation de neutralité et de la nécessaire séparation du sport de toute interférence politique, religieuse ou d’un autre ordre » tout en précisant les moments où les athlètes peuvent s’exprimer ( conférence de presse, réseaux sociaux, interviews, mais surtout pas le moment des performances et des cérémonies).

Quant à considérer que l’interdiction faite aux athlètes femmes de porter le hijab est discriminatoire, c’est au contraire le fait d’admettre cette possibilité qui le serait. En effet le CIO dans son rapport « Gender Equality Review project »,[2] recommande que les uniformes des athlètes correspondent aux seuls critères sportifs et non pas à des différences injustifiables ».

Enfin, prétendre que l’interdiction du signe ségrégatif emblématique imposé par les théocraties islamistes, y compris sur le stade, porterait « atteinte aux droits humains des femmes et des filles musulmanes » est une essentialisation inacceptable et une insulte à toutes celles qui luttent, souvent au péril de leur vie, pour refuser cet apartheid

AI n’a raison que sur un point : la France est bien seule ! Mais ce qu’AI ne veut pas reconnaitre c’est que la position de la France est conforme aux véritables valeurs olympiques.

Paris, le 17 juillet 2024

                                               Site LDIF : www.ldif.asso.fr,
                                
[1] https://olympics.com/athlete365/app/uploads/2024/01/2023.12.01.-OC-Athlete-expression-guidelines-amendment-EN.pdf

[2] https://olympics.com/athlete365/app/uploads/2021/02/IOC-Gender-Equality-Report-March-2018_ENG-1.pdf               

Photo Marie-Hélène Le Ny : Rassemblement du 23 juin organisé par le Comité Paris 2024 pour le respect de la Charte Olympique
                                                            

Paris 23 juin 2024 : marche pour le respect de la Charte Olympique en soutien aux Iraniennes et aux Afghanes

Plus que jamais, le MPCT, engagé dans le Collectif Paris 2024, appelle à participer à la marche du 23 juin en soutien aux Iraniennes et aux Afghanes !


Alors que la France est plongée dans une folle tourmente, défendre la Charte Olympique contre les renoncements du CIO, refuser que mollahs et talibans imposent leur loi aux Jeux Olympiques de Paris est une nécessité absolue.


Plus que jamais, défendre les droits des Iraniennes et des Afghanes, discriminées, persécutées, emprisonnées mais toujours en résistance contre les régimes islamiques, est un devoir.

Soyons au rendez-vous de ce parcours de la flamme

dimanche 23 juin à 14 h 30 Place de la Bastille – côté Bd Richard Lenoir

départ du cortège vers la République à 15 h

avec les magnifiques sportives afghanes que sont Shoukria Haidar, Friba Rezayee et Marzieh Hamidi et avec le concours de Mahyar Monshipour Kermani, champion de boxe né en Iran, rigoureux Conseiller sportif du Ministère de la Jeunesse et des Sports.

Ci-dessous le communiqué du Collectif Paris 2024.

Annie Sugier et Soukria Haidar, torche en main,  à Marseillederrière la banderole du Collectif Paris 2024.

 

Une équipe de Paris 2024 devant  la Statue de la Liberté du Jardin du Luxembourg avec une jeune Iranienne solidaire de la résistance des femmes en Iran. (NB Photo-montage, le déploiement d’une banderole étant interdit en ce lieu.)

Communiqué

LE COLLECTIF PARIS 2024 ORGANISE UN « PARCOURS DE LA FLAMME »
SYMBOLIQUE POUR UN STRICT RESPECT DE LA CHARTE OLYMPIQUE (règle
50.22) EN SOLIDARITE AVEC LES IRANIENNES ET LES AFGHANES !

Cette action aura lieu de la Bastille à la République, dimanche 23 juin à 15h.

Outre la solidarité avec les Iraniennes et les Afghanes en proie à une dictature
religieuse les privant de tout droit, ce rassemblement a pour objet :

• de rappeler au CIO que son premier devoir est d’exiger le respect de la Charte Olympique.
Or, celle-ci pose le principe qu’aucune expression politique, religieuse ou raciale, ne
saurait être compatible avec l’esprit olympique (art.50-2) et avoir de place aux JO. Force
est de constater l’aveuglement volontaire du CIO devant la multiplication des habits à
connotation politico-religieuse affublant les rares athlètes féminines issues des
théocraties islamistes.

• de rappeler aux organes des Nations-Unies l’urgence d’étendre la Convention de 1973
qualifiant de crime contre l’humanité l’apartheid racial tel qu’il avait été institué en Afrique
du Sud, au cas de l’apartheid entre les sexes, imposant aux femmes un statut
d’infériorité et leur invisibilité dans l’espace public.

Contacts : 06 38 39 42 92/ et 0695282737
……………………………………………………………………………………………
Le COLLECTIF PARIS 2024, a été créé à l’initiative de la Ligue du Droit International des Femmes, lors du lancement de la candidature de Paris pour les Jeux Olympiques et
Paralympiques de 2024.
Le COLLECTIF PARIS 2024 s’appuie sur des réseaux d’associations au niveau national et international : Le Lobby Européen des Femmes (LEF) comprenant 32 coordinations nationales et 17 organisations européennes ;Le Front Féministe international
(FFI) comptant 413 organisations et réseaux dans 7 pays
Des associations et obédiences du Collectif Laïque National (CLN).
Ainsi que des associations œuvrant pour le respect des droits humains, en Afghanistan et en Iran :
Ligue des Femmes Iraniennes, MPCT- Mouvement pour la Paix et contre le Terrorisme ; NEGAR -Soutien aux femmes d’Afghanistan ; NOROUZ – Association pour une nouvelle ère en Iran ; Tribune Azad Iran Libre et Laïque ; Collectif This is a Revolution

Soutien à l’organisation de la marche :