Soutien à la course Run for Life le 19 mai à 10 h

En hommage à toutes les victimes du terrorisme,  en résistance à ce fléau, le MPCT soutient la course Run for Life organisée par l’AfVT, l’ASPTT Fédération Omnisports et l’association Phare.

 

Participer à ce type d’événement est une façon d’exprimer à la fois sa solidarité avec les victimes du terrorisme et son engagement citoyen de condamnation universelle du terrorisme.

Lieu : le Parc des Buttes Chaumont, Paris 19ème arrondissement.

Date et heure : le dimanche 19 mai à 10 h

https://www.afvt.org/14308-2/

 

Au Soudan, un espoir tenace

Les Chrétiens pleurent leurs morts après les  attentats de masse perpétrés au Sri Lanka par des terroristes islamistes, hommes transformés en bombes.

Une fois de plus l’humanité est confrontée à ce terrorisme, véritable fléau.

Mais il est un immense pays, le Soudan,  où une révolution assez tranquille peut avoir raison du régime militaro-islamiste qui y a sévi pendant 30 ans, soutenant le terrorisme international, détruisant les libertés, opprimant les peuples, commettant des massacres de masse contre les populations non-arabes, jusqu’au génocide au Darfour.

La mobilisation tient bon, à Khartoum où convergent des manifestants venus de tout le pays et dans les différentes régions, au Darfour en particulier.

La “marche du million” a été impressionnante.

Sans se contenter de la chute du dictateur Bechir, faisant fi du couvre-feu, le soulèvement populaire s’est poursuivi, pugnace et vigilant.

Il a obligé le conseil militaire dit de transition (qui aspirait en fait à une très longue “transition”) à des reculs successifs. Il a obtenu la démission de trois généraux islamistes. Il désigne clairement l’objectif : la chute du régime et l’installation d’un gouvernement civil.

Les manifestants – qui sont pour une large part  des manifestantes – ne veulent pas relâcher la pression.

“Nous restons là depuis déjà 4 mois. Nous pouvons rester encore 100 ans pour obtenir ce que nous voulons” résume un jeune homme.

Et ce qu’ils veulent est exprimé simplement : la liberté, la paix et la justice, avec une insistance particulière sur le jugement de Bechir et de ses acolytes, responsables du génocide au Darfour et de tous les crimes commis.

Les femmes du Darfour sont particulièrement mobilisées pour refuser l’impunité de leurs tortionnaires.

La révolution a ses jeunes icônes

Alaa Salah

et Asadoya

Espoir donc mais, comme  nous le disions le 15 avril dans la tribune publiée dans le Nouvel Observateur, rien n’est joué.

https://www.nouvelobs.com/monde/20190415.OBS11617/tribune-la-france-doit-soutenir-le-combat-des-peuples-du-soudan-pour-la-liberte.html (1)

Des piliers du régime sont toujours en place, à commencer par le chef du conseil militaire et son vice-président, tous deux coupables d’exactions au Darfour.

Seule la force de la mobilisation les a empêchés jusqu’ici de réprimer le soulèvement dans le sang.

La Russie qui a soutenu Bechir jusqu’au bout appuie les militaires contre le peuple.

La France reste attentiste et d’une grande discrétion.

Une délégation du Collectif Urgence Darfour, à laquelle le MPCT participait, a été reçue par Marielle de Sranez, Présidente de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée Nationale. Celle-ci s’est montrée très attentive à nos préoccupations.

L’affirmation d’une solidarité internationale avec le soulèvement soudanais sera déterminante pour l’issue  de celui-ci.

L’enjeu est essentiel non seulement pour le Soudan mais  pour toute l’Afrique et pour le monde.

Huguette Chomski Magnis

(1) Au grand dam de notre mouvement, son nom a été tronqué dans la présentation de la tribune : “contre le terrorisme” avait tout bonnement disparu.

Par ailleurs il y avait une petite erreur de fonction ” présidente” au lieu de “secrétaire générale”.

 

Communiqué du MPCT : Pâques sanglantes au Sri Lanka

Une nouvelle fois, les fidèles qui célèbrent des fêtes chrétiennes sont ciblés par des attaques terroristes.

Au Sri Lanka c’est un vrai carnage qui a été commis ce dimanche de Pâques.

Le matin six explosions coordonnées ont visé trois églises catholiques et trois hôtels, fréquentés par des étrangers et bondés pour le weekend pascal.

On sait déjà que dans l’un des hôtels, le terroriste s’est fait exploser au buffet où les familles faisaient la queue pour le petit-déjeuner.

L’après midi deux autres explosions ont eu lieu.

Ces attaques  ont tué plus de 200 personnes et en ont blessé plus de 400. 35 étrangers figurent parmi les victimes.
Comme toujours, le bilan s’alourdit d’heure en heure.

Le Sri Lanka a longtemps été le théâtre d’un guerre civile meurtrière entre Cinghalais, majoritairement bouddhistes et Tamouls, majoritairement hindous, marquée par  le terrorisme des Tigres Tamouls et la répression féroce des autorités.

L’accalmie n’était intervenue qu’il y a 10 ans.

Si les attentats de ce dimanche n’ont pas encore été revendiqués, on a appris que le chef de la police avait  alerté sur des menaces d’attentats  “suicides” par le groupe islamiste NTJ ( National Thowheeth Jama’ath) qui avait déjà vandalisé des statues de Bouddha l’an denier

Il faut regretter que des mesures de protection exceptionnelles n’aient pas été mises en place.

Quels qu’en soient les auteurs  ces attaques horrifiantes doivent être condamnées avec force. Elles l’ont immédiatement été par de nombreux pays dont la France.

Les persécutions anti chrétiennes sont intolérables. Elles doivent cesser, partout dans le monde.

Paris, le 21 avril 2019 à 15 h 30

[ Crédit photo : Reuters]

la honte d’une nation, la honte du monde

En disposant en plein air des pupitres vides portant les noms des 112 disparues de Chibok et de Léah Sharibu, les activistes du mouvement Bring Back Our Girls ont voulu exposer symboliquement leur scandaleuse absence.

Celle de Léah, Chrétienne réfractaire à la conversion, qui n’a que 15 ans, dure depuis février 2018.

Celle d’Aisha Lawan, Yana Pogu, Maryamu Abubakar, Christina Yusuf, Rebecca Kabu et toutes les autres lycéennes de Chibok, dure depuis exactement 5 ans.

[Se reporter pour plus d’informations à la tribune Elles sont 112 publiée dans Paris Match]

https://www.parismatch.com/Actu/International/Lyceennes-de-Chibok-Elles-sont-112-1617921

C’est à des pupitres semblables qu’auraient du s’assoir les lycéennes de Chibok le 14 avril 20.14 pour passer leurs examens de fin d’études. Elles avaient bravé les menaces des islamistes de Boko Haram, préférant leurs projets et leurs rêves à la soumission au chantage. Aujourd’hui  elles devraient vivre libres, étudier à l’université, travailler, aimer, peut-être fonder un foyer. Elles étaient l’avenir du Nigeria, elles restent l’espoir de l’Afrique

“Shame of a nation” :  à juste titre le mouvement Bring Back Our Girls dénoncela honte de leur pays dont l’establishment ne se soucie pas du sort des otages de Boko Haram. On retrouve cette indifférence à l’Ambassade du Nigeria à Paris.

Mais il faudrait ajouter “Shame of the world, shame of the UN” car la honte est partagée par l’ONU, par le monde.

Le MPCT a interpellé le Ministère des Affaires Etrangères pour que la France brise ce silence et élève la voix en défense des jeunes otages de Boko Haram .

 

 

Temps d’arracher la libération des otages de Boko Haram

Un vent de liberté souffle sur l’Afrique, il est temps d’arracher la libération des otages de Boko Haram !

A lire  dans Paris Match, la tribune “Elles sont 112” signée par Valérie Trierweiler, Boualem Sansal, Fodé Sylla , avec le MPCT et nos partenaires du Collectif Contre le Terrorisme.

https://www.parismatch.com/Actu/International/Lyceennes-de-Chibok-Elles-sont-112-1617921

A Lagos, les militantes de Bring Back our Girls ont organisé une manifestation vers le siège de l’UNICEF dont Alice Loksh Ngaddah kidnappée il y a plus d’un an est employée.

Le dictateur islamo-militariste du Soudan est tombé, un vent de liberté et de mobilisation pacifique et déterminée souffle sur l’Afrique.

Comment alors oublier les 112 jeunes filles de Chibok kidnappées il y 5 ans ! Comment les abandonner dans les griffes de Boko Haram, comme Alice et Léah Sharibu, lycéenne chrétienne, gamine de 15 ans enlevée en février 2018.

 

Pour nous associer à la mobilisation de Bring Back our Girls à Lagos, Abuja, Londres et New York,

nous appelons à relayer la campagne #Ellessont112 en parrainant un nom sur la trop longue liste déjà publiée sur notre site.

 

Exemples

Je ne t’oublie pas AISHA  LAWAN

Je pense à toi  SARAYA  AMOS

I care for you  DEBORAH NUHU

A diffuser par mail , sur facebook, twitter et instagram.

 

4 avril 2019 – En souvenir de Sarah Halimi, pour que justice lui soit rendue !

 

Deux ans, jour pour jour, après le monstrueux assassinat antisémite dont fut victime cette tranquille sexagénaire juive, battue et torturée à mort puis défenestrée, dans son propre appartement du XIème arrondissement, il semble que l’on s’achemine vers un non procès, insupportable déni de Justice et d’Egalité Républicaine, avec un « suspect »pris en flagrant délit qui ne cherchera même pas à échapper à une justice si « arrangeante » qu’elle l’envoie directement en psychiatrie, lui qui n’avait aucun antécédent dans ce domaine mais qui,  en revanche, possédait une véritable collection d’antécédents judiciaires. Aux yeux de la magistrate chargée de l’instruction du dossier, ceci doit probablement avoir justifié cela …

Il faut dire aussi que cette « affaire » politiquement sensible, intervenue en pleine campagne électorale, à 20 jours du premier tour de la Présidentielle, souffre depuis le début de si nombreuses anomalies que l’on comprend aisément qu’aujourd’hui on essaie de l’enterrer définitivement. Pourtant, le Président Macron, venu commémorer la Rafle du Vel d’Hiv en juillet 2017 avait promis que toute la lumière et la justice seraient faites sur ce crime antisémite.

Or, comment expliquer aujourd’hui les défaillances des vingt-huit représentants des forces de l’ordre, arrivés  sur place immédiatement après l’appel des voisins et témoins ? Malgré les hurlements de terreur et de douleur de Sarah Halimi, durant plus de trente minutes, ils n’interviennent pas

Du côté des médias, ce fut et cela reste l’omerta  alors que tout cela se passait en plein Paris, à 300 m à vol d’oiseau de Charlie Hebdo et du Bataclan qui ont déjà payé leur très lourd tribut à la barbarie Islamiste et ont alimenté pendant des semaines et des mois les médias en conséquence.

En ce qui concerne le meurtre  spectaculaire de Sarah Halimi, il faudra attendre une tribune de17 intellectuels menés par Elisabeth Badinter pour que le silence soit rompu, notamment par le le Magazine Marianne et France Culture.

Le modeste rassemblement du 4 avril devant la Mairie du XIème, organisé par trois associations  qui expriment régulièrement leur colère face au scandaleux déni de justice – MPCT, HaGoRA et du Comité de Soutien Justice et Vérité pour Sarah Halimi – a permis d’alerter une nouvelle fois sur les réseaux sociaux de ce déni de justice et d’informer des passants et habitants de l’arrondissement qui ignoraient tout de ce crime !

On a évidemment regretté que les associations antiracistes et les institutions communautaires juives n’en aient pas pris l’initiative.  Nous avions hélas un peu “buggé” sur l’invitation officielle du Maire du XIème, François Vauglin. Celle-ci ne lui étant parvenue que le jour du rassemblement, il a dû s’excuser de ne pouvoir l’honorer. Nicole Spinneweber, conseillère d’arrondissement, prévenue par une de ses amies, nous a témoigné un soutien résolu.

Les deux fils de Mireille Knoll avaient tenu à témoigner de leur solidarité face à ce crime qui ressemble tant à celui qui a volé la vie de leur mère, rescapée de la Shoah, poignardée et brûlée par la même haine islamiste.

Le rassemblement s’est séparé sur l’engagement d’œuvrer tous ensemble pour qu’un lieu de mémoire, plaque, rue, square …. ou autre, honore cette citoyenne française du XIème arrondissement assassinée par un  islamiste le 4 avril 2017 pour le seul fait qu’elle était juive et sans défense.

La lutte contre l’antisémitisme commencera vraiment  lorsque les crimes antisémites ne resteront pas impunis.

Béatrice Szwec, présidente du MPCT

Evelyne Gougenheim, présidente de HaGoRa

Le MPCT salue la superbe tribune publiée dans le Figaro par 39 intellectuels

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4 avril 2017 Sarah Halimi : vous vous souvenez ?

 Sarah Halimi torturée puis défenestrée

 

Pourquoi les 28 représentants des forces de l’ordre présents plus de

30 minutes ne sont-ils pas intervenus ?

 Pourquoi ce risque d’absence de procès pour cause

« d’abolition du discernement »

 Est-ce cohérent : un crime antisémite ET sans discernement !

Un crime aussi épouvantable resterait impuni ?

 SOYONS NOMBREUX A DEMANDER JUSTICE ET VERITE !

 

4 avril 2019 : une journée à la Mémoire de Sarah Halimi

MOBILISONS-NOUS

POUR EXIGER LE PROCES DU TUEUR ISLAMISTE DE SARAH HALIMI  

     4 avril 2019, toute la journée : parlons de Sarah Halimi (Z’l)

et 

    4 avril à 18h30

Rassemblement devant la Mairie du XIème Arrondissement

Place Léon Blum

Manifestation organisée par HaGoRa et le MPCT

et

    4 avril à 20h30

Conférence de Stéphane Encel dédiée à la Mémoire de Sarah Halimi

Pour la sortie de son nouveau livre « L’antisémitisme en 100 questions »

A l’Espace Culturel Juif au 119 rue Lafayette à 20h30

NB  “Z’l” est la mention honorifique qui accompagne les noms des Juifs décédés, elle signifie “de mémoire bénie”  Madame Sarah Halimi était juive pratiquante.

Coordination Je suis Chibok : elles ont des noms !

Elles ont des noms, les lycéennes de Chibok enlevées par Boko Haram il y a 5 ans et toujours portées disparues .

Solidaires de nos partenaires nigérianes qui nous envoient cette liste, répétons ces noms, écrivons les,  diffusons les, publions les, partageons les car leurs familles n’en peuvent plus.

112 LYCEENNES DE CHIBOK PORTEES DISPARUES DEPUIS 5 ANS !

Tribune : Le Conseil de l’ONU contre les droits humains

Le 25 février s’est ouvert à Genève la 40ème session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. Son objet théorique est de “promouvoir et protéger les droits humains autour du globe”. En pratique c’est autre chose.

L’Iran à l’honneur

Le panel inaugural était tout un symbole : à la droite de Michelle Bachelet, Haut Commissaire aux Droits de l’Homme, trônait la Vice Présidente de la République Islamique d’Iran, revêtue de son tchador. Elle commença son allocution par la formule ” Au nom d’Allah, le très clément, le très miséricordieux …”

Honorer le régime iranien était un encouragement de fait à sa politique de répression féroce. Quelques jours plus tard, on apprenait la condamnation de la courageuse avocate iranienne Nasrin Sotoudeh, défenseure des femmes qui rejettent le port imposé du voile islamique, à une peine d’une extrême lourdeur – ce qui n’empêcha pas une autre instance onusienne, la Commission sur le Statut des Femmes, de nommer  l’Iran comme juge chargé d’examiner les plaintes des femmes contre les violations de leurs droits !

Les dictatures en paix, Israël au pilori

Pour le  Conseil des droits de l’homme, et pour l’ONU en règle générale, charbonnier est maître chez soi et on évite de demander des comptes aux dictatures.

Comme l’Iran, la  Turquie, le Qatar, le Yemen et la Russie ont pu affirmer tranquillement à Genève leur amour des droits de l’homme.

Aucun rapport n’est présenté à cette session sur la situation des droits humains en Turquie, au Pakistan, au Qatar ou au Venezuela.

En revanche 7 rapports sont consacrés à Israël. L’attention portée par le CDH à Israël est si singulière qu’une journée spéciale lui est rituellement consacrée, tous les autres rapports se contentant du cadre du débat général. Cette année c’est le 18 mars, quatre jours avant la clôture de la session.

Depuis 2006 Israël a fait l’objet de plus de condamnations que tous les autres pays réunis.  Traduction : les violations des droits humains les plus graves et les plus massives commises dans le monde sont ignorées ou minorées.

Les rapports  sur  la riposte israélienne aux “marches du retour”  sont entachés de parti pris, partant du postulat qu’Israël a visé des civils manifestant pacifiquement.

Le caractère agressif et violent de ces manifestations est gommé, leur planification par le Hamas et d’autres organisations terroristes de Gaza est occulté, la gravité des tentatives d’infiltration et d’invasion du territoire israélien n’est pas relevée, les attaques menées contre les populations civiles israéliennes par les tirs de roquettes et les incendies sont à peine mentionnées.

Sont délibérément ignorés l’utilisation cynique de la population civile de Gaza, enfants compris, comme boucliers humains et l’embrigadement massif de ces enfants, auxquels la haine des Juifs et le culte du “martyre” sont inculqués.

Bref, il n’y a aucun effort d’objectivité. De fait, ce déluge de rapports à charge constitue un appendice aux attaques planifiées par le Hamas et un encouragement à les poursuivre. C’est la cerise onusienne sur le gâteau de la propagande d’organisations terroristes.

Très choquant ? Oui, mais pas étonnant.

 Le CDH et le terrorisme

La défense des victimes du terrorisme, la condamnation de leurs agresseurs ne sont pas des priorités au CDH. Aucun rapporteur spécial n’a été nommé   pour enquêter sur le respect des droits humains de ces victimes. Le grand souci du CDH est “la promotion et la protection des droits humains dans le contexte de la lutte anti – terroriste.”

Ce souci est a priori légitime, les dictatures accusant volontiers de terrorisme d’authentiques défenseurs des droits humains.

En pratique , la France faisait partie des pays examinés cette année par la rapporteure spéciale, Madame Ni Aolain.

Celle-ci n’a pas épargné ses critiques.

Elle voit dans le délit d’apologie du terrorisme un danger pour la liberté d’expression, en particulier concernant les mineurs, et demande que soit établie une claire distinction entre d’une part la pensée, l’idéologie ” radicale” et d’autre part la “radicalisation” violente.

Elle critique l’association de l’Islam au terrorisme, s’oppose à la stigmatisation d’une communauté, déplore que l’emphase ait été mise sur la radicalisation islamique, s’inquiète de la fermeture de mosquées et de la criminalisation des prières de rue, appelle la France à protéger la liberté religieuse individuelle et collective. Elle s’alarme des incidents anti musulmans qui ont suivi les attentats.

Enfin elle invite la France à se préoccuper du sort de ses nationaux partis combattre à l’étranger et des risques qu’ils encourent dans des zones de non droit, pressant les autorités de rapatrier d’urgence leurs enfants et de mettre en place un programme de réhabilitation et de réintégration.

Certaines de ses préoccupation sont légitimes mais la rapporteure spéciale ne partage ni ne comprend la volonté de résistance qui émerge dans une France balisée par les crimes de Merah, Charlie Hebdo, le Bataclan et Condé sur Sarthe !

Ses critiques ont hélas été confortées par  l’intervention de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme française qui s’éleva contre ” la stigmatisation d’une certaine minorité religieuse” déplorant le recours excessif à la notion de laïcité !

L’accusation de stigmatisation d’une religion est purement imaginaire, sauf à dénoncer le fait qu’après des années de déni, les autorités françaises aient  enfin désigné la nature islamiste du terrorisme qui a meurtri la population de notre pays !

Le cadre du CDH est décidément malsain.

Dès 2008, alertée par Jean-Claude Buhrer, Malka Marcovich (1), Bernice Dubois, Fodé Sylla et quelques autres, la LICRA dénonçait le CDH dans un texte collectif signé par  Elisabeth Badinter et Elie Wiesel, lui reprochant d’être devenu ” une machine de guerre idéologique à l’encontre de ses principes fondateurs.”

Le rappeler est un minimum. Le dénoncer est un devoir.

Huguette Chomski Magnis,

Secrétaire générale du MPCT

(1) “Les Nations désUnies, comment l’ONU enterre les droits de l’homme” préface d’Elisabeth de Fontenay, 2008, éditions Jacob Duvernet.

 

 

 

Communiqué du MPCT : Carnage anti musulman en Nouvelle Zélande

Le MPCT condamne les effroyables massacres commis dans deux mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande, salue la mémoire des victimes et assure le peuple néo zélandais de sa solidarité.

Comme  les islamistes, le terroriste anti musulman a filmé ses crimes.

Rien ne justifie de cibler des civils, que ce soit dans la rue, à un concert, dans un lieu de culte ou un restaurant.

Les attentats contre les fidèles musulmans de Christchurch sont aussi ignobles que ceux du Bataclan et tous ceux qui ont  visé depuis des années les fidèles d’églises ou de synagogues, un peu partout dans le monde.


Résistance, condamnation universelle du terrorisme !                                                
                                                                                                           
                                                                                                                                                                Paris, le 15 mars 2019