Communiqué du MPCT : Hommage aux victimes franco-israéliennes du Hamas


Pour saluer la mémoire de ces 42 victimes qui doivent toutes être nommées

Pour exiger que justice leur soit rendue

Pour rejeter la complaisance envers leurs assassins, criminels contre l’humanité

En solidarité avec les familles

Nous serons au rendez-vous lancé par le Collectif “Nous Vivrons”
et appelons à participer au

RASSEMBLEMENT SOLENNEL à 11h30 SUR L’ESPLANADE DES INVALIDES
MERCREDI 7 FEVRIER, 4 mois après l’atroce pogrom du 7 octobre

devant l’écran géant de retransmission de la cérémonie d’Hommage
National présidé par Emmanuel Macron.

La France doit inlassablement exiger la libération sans condition de nos trois compatriotes toujours otages du Hamas :

Orion Hernandez Radoux, Ohad Yaalomi, Ofer Calderon

et de tous les autres otages, du plus jeune, Kfir, un an, au plus âgé qui a 85 ans.

Honte au CICR, présent à Gaza qui abandonne ces enfants, ces jeunes filles, ces femmes et ces hommes à la cruauté et aux sévices de leurs ravisseurs !

Honte à l’ONU qui ne démantèle pas l’UNRWA, complice des assassins du Hamas !

Honte à tous ceux qui ont minimisé, voire justifié, les actes terroristes du Hamas !

Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

Paris, le 4 février 2024

Crédit affiche : Collectif “Nous Vivrons”
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Les noms de quelques unes des victimes franco-israéliennes du pogrom du 7 octobre :

Céline BenDavid Nagar, assassinée au Festival de musique Nova

Bar Zohar, assassinée le 7 octobre au Festival de musique

Sigal Levi, 31 ans, une bénévole pour une association d’aide aux jeunes en difficulté

Marc Perez, 51 ans

Avidan Torgeman, né à Bprdeaus

Michael et Osher Vaknin, frères jumeaux

Naomie Bikhar, 23 ans, originaire de Créteil

Elya Toledano

Yitzhak Levy, 26 ans

Shiraz Brodash, 23 ans

Karine Journo, 24 ans

Dan Benhamou, 27 ans, né à Marseille

Moriah Or Suissa, 24 ans

Erick Perez et sa fille Ruth, 17 ans, lourdement handicapée, assassinés au Festival de musique No

Shiraz Brodash, 23 ans

Carmela Dan, 80 ans et sa petite-fille Noya Dan

Or Tasa, 17 ans, fils de Sabine Tasa

Roni Levy, 82 ans

Ilan Fiorentino, tué en combattant les envahisseurs le 7 octobre

Valentin Elie Ghnassia, un des 9 soldats franco-israéliens tués le 7 octobre

Depuis plusieurs autres ont été tués à Gaza.

Crédit photos et informations : The Times of Israel qui a publié des photos des victimes avec l’autorisation des familles

Tribune : Le terrorisme, angle mort de la justice internationale


La Cour Internationale de Justice aurait-elle dû déclarer recevable la plainte de l’Afrique du Sud contre Israël sur la bande de Gaza au titre de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide ?

L’Afrique du Sud avait manifesté un total mépris de la justice internationale en refusant d’arrêter et d’extrader le dictateur Omar El Bechir, poursuivi par la Cour Pénale Internationale pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide au Darfour.

L’Afrique du Sud est fortement soupçonnée d’être une plaque tournante du financement du terrorisme et du Hamas en particulier.

Le contexte de la guerre livrée par Israël au Hamas est totalement inédit, par les atrocités de masse subies par la population israélienne le 7 octobre, l’enlèvement et la déportation d’hommes, femmes et enfants à Gaza, comme par l’utilisation cynique que le Hamas fait de la population gazaouie et de toutes les installations civiles.

Ignorant ce contexte, la Cour Internationale de Justice a pourtant accepté la requête de l’Afrique du Sud, en considérant comme plausibles les accusations de génocide.

La commission d’un génocide est pourtant marquée par l’intentionnalité et la volonté de tuer le plus grand nombre.

Le fait de prévenir la population des frappes, par SMS et largage de tracts, les demandes d’évacuation, infirme l’intentionnalité d’Israël.

Dans l’ordonnance rendue le 26 janvier, la Cour, si elle n’ordonne pas à Israël de mettre un terme immédiat à son intervention militaire, indique cinq mesures conservatoires, toutes dictées à Israël.

Aucune demande n’est faite à l’Afrique du Sud, pas même d’agir pour obtenir la libération des otages.

La Cour appelle cependant à leur libération immédiate et inconditionnelle, ce qui doit être souligné, retenu et rappelé.

Tout comme elle mentionne l’attaque du 7 octobre en indiquant des morts et des blessés mais sans nommer les actes de torture et de barbarie, les mutilations et viols, sans évoquer de crimes contre l’humanité.

Dans un monde normal, tel que la Déclaration Universelle des Droits Humains tenta de le dessiner au sortir de la seconde guerre mondial et du génocide des Juifs, l’ONU aurait dû se saisir de l’exigence de la libération des otages israéliens, dont le plus jeune avait 9 mois le 7 octobre !

Dans un monde normal, les dirigeants du Hamas, qu’ils soient à Gaza, ou ailleurs, devraient être poursuivis pour les crimes contre l’humanité commis le 7 octobre, arrêtés et jugés.

Mais le monde n’est pas normal, il se satisfait de l’impunité du Hamas dont les parrains, à commencer par la République Islamique d’Iran, paradent à l’ONU.

Israël a dû répondre seul, par la guerre et celle-ci est destructrice.

Signe de l’affaiblissement du Hamas, les manifestations de Gazaouis se sont multipliées récemment, demandant que les otages soient libérés afin qu’elle cesse.

Et voilà que par le contenu de son ordonnance, la Cour Internationale de Justice vient en quelque sorte à la rescousse du Hamas.

Car lui n’est ni sommé ni accusé ni mis en cause dans les destructions et pertes civiles à Gaza.

Du Hamas la Cour n’exige rien : elle ne juge que des états et le Hamas n’en est pas un .

Le jour-même, le Hamas diffusait la vidéo de trois Israéliennes otages !

L’accusation de génocide, si elle n’est pas validée, est confortée par la décision de la Cour Internationale de Justice.

Les affiches indignes qui proclament sur nos murs STOP GAZA GENOCIDE ont reçu une sorte de tolérance officielle.

Les actes antisémites qui ont été multipliés par 4 en un an, avec une vraie explosion aussitôt après le 7 octobre, avant même toutes représailles israéliennes, risquent fort de se poursuivre et de s’intensifier.

Tout n’est-il pas permis contre des « génocidaires », auteurs du plus grave des crimes ?

La mise en accusation d’Israël touche par extension tous les Juifs, sommés de se joindre au choeur des condamnations.

Le danger est réel, il doit être pris en compte.

Que faire pour contrer l’inversion victimaire qui prévaut et l’insupportable impunité des commanditaires de l’attaque terroriste du 7 octobre ?

La Cour Pénale Internationale, elle, juge bien des individus.

Le terrorisme n’entre pas dans son champ de compétence puisqu’une obstruction empêchant la définition universelle du terrorisme, prévaut à l’ONU à l’initiative des pays qui soutiennent le terrorisme anti-israélien et l’assimilent à de la résistance.

En revanche, la Cour est compétente pour juger crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide.

Or, par leur caractère prémédité, généralisé, systématique, dirigé contre un groupe humain, les atrocités commises le 7 octobre, représentent des crimes contre l’humanité à visée génocidaire.

Il est urgent que la Cour Pénale Internationale se penche sur les crimes contre l’humanité commis le 7 octobre par le Hamas et ses acolytes dont l’impunité est insupportable.

Les dirigeants sont identifiés.

Ils doivent être poursuivis, où qu’ils se trouvent, à Gaza, au Qatar, en Turquie, au Liban, en Syrie, voire en Algérie ou ailleurs.

Faute de quoi, le terrorisme, angle mort de la justice internationale, signerait la mort de celle-ci.

Huguette Chomski Magnis

Secrétaire générale du MPCT, Mouvement Pour la Paix et Contre le Te

Tribune publiée par La Règle du Jeu le 29 janvier 2024

https://laregledujeu.org/2024/01/29/40039/le-terrorisme-angle-mort-de-la-justice-internationale/

Hommage : Samuel Sandler, image de la douleur, de la dignité et de l’engagement

Samuel Sandler était un enfant d’une famille décimée par la Shoah : il aura eu la douleur immense de voir l’antisémitisme meurtrier le frapper à nouveau en mars 2012 en lui arrachant son fils et ses 2 petits-fils dans ce qui a été le premier attentat djihadiste sur notre sol, préfigurant Charlie Hebdo, Bataclan et la suite…et hélas on vit déjà se mettre en place la mécanique abject du déni et de la relativisation.

(Crédit photo : CRIF)

On peut qu’imaginer ce que fut sa douleur au moment du 07 octobre, douleur qui est aussi la nôtre à tous et toutes.

Qu’il repose en paix aux cotés de ses enfants, et que la France s’interroge sur le fait qu’en 2012 et 2023, malgré tous les devoirs de mémoire et autres cérémonies, des personnes puissent se réjouir que l’on tue des Juifs parce que juifs.

Et ce qui vise les Juifs finit par s’attaquer aux autres….pourquoi est-ce encore nécessaire de le rappeler en 2023 ?

Thomas Dresler

Communiqué du MPCT : l’Afrique du Sud et le génocide, les points sur les i

Les problèmes ne manquent pas à l’Afrique du Sud : criminalité record, graves soupçons de corruption, violences contre les migrants venus des pays voisins. Elle est en outre accusée d’être une plaque tournante du financement du terrorisme.

C’est ce pays qui poursuit l’état d’Israël pour génocide devant la Cour Internationale de Justice de la Haye.

L’Afrique du Sud avait pourtant manifesté un total mépris de la justice internationale en refusant d’arrêter et d’extrader Omar El Bechir, dictateur du Soudan, poursuivi par la Cour Pénale Internationale pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide au Darfour où les massacres firent plus de 300 00 morts.

L’Afrique du Sud n’a pas condamné le Hamas et ses acolytes pour les crimes contre l’humanité à visée génocidaire perpétrés le 7 octobre en envahissant le Sud d’Israël où Ils ont commis d’atroces massacres de civils, hommes, femmes, enfants, bébés.


En poursuivant Israël, elle se livre à une inversion victimaire, accusant l’agressé au lieu de l’agresseur. Au mépris des faits, elle l’accuse de génocide !

Elle ne peut ignorer qu’Israël tente de limiter les pertes civiles en prévenant les populations avant ses frappes, tandis que le Hamas, en leur refusant toute protection, en les utilisant comme boucliers humains, vise au contraire à maximiser le nombre de victimes civiles.

La Cour Internationale de Justice aurait dû déclarer irrecevable la plainte de l’Afrique du Sud, d’autant que le Hamas fait partie des organisations terroristes qui ont bénéficié de transferts de fonds via l’Afrique du Sud !

Force est de le constater : depuis la Conférence de Durban, censée combattre le racisme mais transformée en carnaval anti-israélien et antijuif, l’Afrique du Sud joue un rôle déterminant dans la délégitimation d’Israël.

Pays emblématique de la lutte contre l’apartheid racial, il a validé l’accusation d’apartheid contre Israël, qu’il sait dénué de fondement. A présent c’est l’accusation mensongère de génocide qu’il brandit.

Il encourage ainsi la poursuite du terrorisme qui vise les civils au coeur même d’Israël.

Par cette accusation, il légitime le terrorisme islamiste dirigé contre Israël et ses supposés alliés, alimente son extension dans le monde entier et amplifie encore l’antisémitisme qui a littéralement explosé dès le 7 octobre, avant même toute riposte israélienne.

L’Allemagne a le courage de dénoncer l’opération de l’Afrique du Sud.
La France et l’Union Européenne doivent la condamner avec la même fermeté.

Paris, le 16 janvier 2024

Sur le passif de l’Afrique du Sud en matière de justice internationale :

https://www.lepoint.fr/monde/l-afrique-du-sud-et-son-appreciation-de-genocide-a-geographie-variable-13-01-2024-2549657_24.php

Otages israéliens : 100 jours !

Des événements sont prévus, à Paris et ailleurs, pour marquer ces 100 jours d’horreur que le monde n’aurait jamais dû tolérer.

Le Collectif 7 octobre appelle à un rassemblement.

“100 jours, 100 voix” à 16 h devant l’Opéra Bastille.

Le MPCT y sera et appelle à y participer, ainsi qu’à l’événement du Champ de Mars de 11 h à 17 h.

100 jours ! Qui peuvent devenir 1000 jours si on abandonne ces hommes, ces femmes, ces deux petits enfants israéliens aux mains du Hamas et de ses acolytes, comme les lycéennes de Chibok l’ont été aux mains de Boko Haram.

100 jours, 100 voix, divers happenings, une activité intense, de belles choses sont organisées depuis le 7 octobre.

Mais cela ne suffit pas.

Ces otages sont honteusement ignorés des médias, même nos trois compatriotes, même le bébé et son frère de 4 ans !

Alors que l’inversion victimaire a atteint un paroxysme, prétendant instrumentaliser la justice internationale, nous devons interpeller, l’ONU, la Croix-Rouge, les ONG qui se dérobent à leur mission et mettre le Qatar devant ses responsabilités. L’émirat prétend n’être qu’un pauvre intermédiaire incapable de faire pression sur le Hamas. Personne n’est dupe.

Stop au chantage, stop à l’impunité des criminels contre l’humanité du Hamas !

Bring back our girls, our boys, our children, our women , our men, old and young !

Agenda de début d’année

Depuis 2015, la période des fêtes se termine vite, les assassins de 17 victimes l’ont écourtée à jamais.

N’oublions pas les noms de ces victimes du terrorisme islamiste

– les 12 de Charlie Hebdo :

Cabu, Wolinski, Charb, Tignous, Honoré, Elsa Cayat, Bernard Maris, Franck Brinsolaro, Ahmed Merabet, Frédéric Boisseau, Michel Renaud, Mustapha Ourad

– les 4 de l’Hypercacher

Yoan Cohen, Yoav Hattab, Philippe Braham, François-Michel Saada

la jeune policière municipale de Montrouge

Clarissa Jean-Philippe.

Le 7 et le 9 nous irons et appelons à participer aux commémorations organisées à Paris rue Nicolas Appert par le Printemps Républicain et devant l’Hypercacher de la porte de Vincennes par le CRIF.

Le sort des otages israéliens marque 2024 comme le 7 octobre a marqué 2023.

Parmi eux, trois de nos compatriotes :

Ofer Kalderon, Ohad Yahalomi, Orion Hernadez-Radoux

Parmi eux aussi des femmes, des personnes très âgées.

Parmi eux les petits frères Bibas : Ariel 4 ans et Kfir un bébé qui vient d’avoir un an et dont d’ignobles individus ont l’inhumanité d’arracher les portraits affichés sur les murs de nos villes.

Le Comité International de la Croix Rouge, présent à Gaza n’a même pas été leur rendre visite, s’assurer qu’ils sont en vie, s’inquiéter de leur état de santé.
Honte à lui !

Nous soutenons les initiatives organisées pour leur libération et appelons à y participer : à Paris tous les vendredi midi au Trocadéro et aussi ces deux événements les 7 (happening flamenco) et 14 janvier (courir pour les otages.)

2024 : tous nos voeux !

Avec Diagne Chanel, le Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme vous adresse ses meilleurs voeux pour 2024.

En tournant nos pensées vers les Israéliens et Israéliennes toujours otages du Hamas, vers toutes les victimes du massacre du 7 octobre, à jamais dans nos consciences, vers les Iraniennes et Iraniens d’un rare courage, vers les Afghanes privées de droits par les talibans, vers les Chrétiens massacrés au Nigeria, persécutés au Pakistan, vers les réfugiés afghans impitoyablement chassés par la République Islamique du Pakistan, vers toutes les victimes oubliées des médias et du monde.

Notre carte de voeux : copyright Diagne Chanel.

Clotilde (ou Clothilde), étudier fait grandir

Statuettes en résine d’après l’original en bronze.
Clotilde accompagne depuis 2013 notre engagement pour le droit des filles à étudier, au nez et à la barbe des islamistes.

Communiqué du MPCT : La longue liste des attentats islamistes s’est allongée ce 2 décembre

Une fois de plus le terrorisme islamiste a frappé sur notre sol, pas n’importe où mais en ciblant un quartier touristique près de la Tour Eiffel, le symbole par excellence de notre capitale, pas n’importe quand mais à l’approche des Jeux Olympiques.

Nos pensées doivent aller à Collin, jeune touriste germano-philippin, infirmier, comme sa compagne devant laquelle il a été assassiné.
Nous exprimons toute notre solidarité envers celle-ci, leur famille et les passants, un Français et un touriste britannique, blessés à coups de couteau et de marteau. Leur choc traumatique est immense.

Il faut saluer l’intervention rapide des forces de l’ordre qui ont empêché la poursuite du carnage.

Une fois de plus on retrouve les tentatives de déresponsabilisation de l’assassin en invoquant des troubles psychiatriques et en déplorant le manque de suivi médical. Or, ce n’est pas une maladie psychiatrique qui fait commettre ces assassinats aux cris d’Allah Akbar mais une idéologie contre laquelle aucun traitement psychiatrique ne peut rien.

Une fois de plus, le terroriste est un fiché S. En outre il avait déjà été emprisonné pour tentative d’attentat, ce qui doit nous alerter sur les risques de récidive des condamnés pour terrorisme qui vont sortir de prison et interroger sur l’inefficacité des programmes dits de « déradicalisation ».

Il a prémédité et revendiqué son crime au nom de l’Etat Islamique.

Des commentateurs ont aussi invoqué le conflit Israël-Gaza comme élément déclencheur, le plus souvent en chargeant Israël.
Or ce terroriste s’inscrit dans la lignée des assassins des policiers de Magnanville, du
Père Hamel et de Samuel Paty – assassins avec lesquels il avait été en contact !

Qu’ils frappent massivement comme le 11 septembre 2001, le 13 novembre 2015, le 14 juillet 2016 à Nice ou le 7 octobre dernier en Israël, ou qu’ils frappent seuls, mais pas solitaires, en faisant moins de victimes, une même idéologie arme le bras des assassins, l’islam politique.

D’Al Qaida à l’Etat Islamique, de Boko Haram au Hamas, la matrice est la même.
Ils commettent des crimes contre l’humanité depuis des décennies.

Leur impunité les renforce, la complaisance envers eux vaut complicité, le déni et la lâcheté ne nous procureront aucune protection.

C’est avec tout ceci qu’il faut savoir rompre.

Paris, le 4 décembre 2023

Tribune : 7 semaines après le 7 octobre

Il y a eu le choc premier, l’épouvante.

Il y a à présent, outre le chagrin, la consternation devant l’insupportable accoutumance, devant l’impunité des auteurs et commanditaires des crimes contre l’humanité commis en Israël le 7 octobre.

Assassinats de masse, viols, mutilations, enlèvements, humiliations ont systématiquement visé une population, les Juifs, hommes, femmes et enfants. Ils répondent à la définition du crime contre l’humanité. Ils avaient même clairement une visée génocidaire, l’extermination des Juifs, conformément à la charte du Hamas et plus largement au programme de l’islamisme pour la Palestine.

Yussuph Qaradawi, artisan majeur de l’offensive des Frères Musulmans en Europe, n’avait-il pas déclaré que tous les civils israéliens étaient des cibles légitimes, jusqu’aux fétus dans le ventre de leurs mères ? Ce programme a été appliqué à la lettre.

Le monde a été témoin en direct des atrocités généralisées et planifiées perpétrées ce jour-là par les Hamas et ses acolytes. La suite normale, conforme au droit international, serait la saisine de la CPI, l’ouverture d’une enquête conduisant à l’inculpation de leurs auteurs et commanditaires.

Or tout est fait pour garantir l’impunité de ces criminels contre l’humanité, avec la bénédiction du Secrétaire générale de l’ONU.

Les plaintes pour crimes contre l’humanité déposées, auprès de la CPI et de la justice française, par des avocats au nom de familles d’otages ou de victimes du massacre, doivent être activement soutenues.

Tout semble fait pour banaliser les crimes du Hamas.

Des enfants enlevés et séquestrés ? C’est licite selon la doctrine Qaradawi .

L’échange d’otages innocents contre des prisonniers condamnés ou soupçonnés de terrorisme ? Mais oui car les terroristes sont en fait des résistants.

Une organisation terroriste coupable de tels crimes érigée en interlocuteur reconnu ? Il faut bien vivre avec son temps.

Un trafic d’otages, rappelant les marchés aux esclaves, avec le Hamas qui gratifie le FPLP (organisation terroriste présentée comme progressiste par des élus) en lui « offrant » une famille israélienne père, mère, enfants de 10 mois et 4 ans ? Pas trop choquant.

40 Français victimes du terrorisme du Hamas ? Ils étaient israéliens, alors …

Les horreurs du 7 octobre s’estompent, les témoignages des survivants dérangent, quand ils ne sont pas carrément rejetés : les militantes qui portaient la voix des victimes juives du 7 octobre ont été exclues de la manifestation parisienne contre les violences faites aux femmes.

Relativisme et acceptation du chantage, prévalent.

Une journaliste déclare sur une radio de service public que le Hamas essaye de soigner son image pour réparer « la boulette» du 7 octobre – une maladresse, une faute de com en quelque sorte.

La veille, sur la même antenne, une journaliste chevronnée disait que le 7 octobre avait rendu leur dignité aux Palestiniens jusque-là humiliés ! Le crime contre l’humanité ne condamne donc plus à l’indignité.

Voilà des personnes qui semblent incapables de partager une exigence morale fondamentale, celle que Camus faisait énoncer ainsi à un humble personnage (son père en vérité) dans le Premier Homme : « Un homme, ça s’empêche. »

Non, un homme ça ne s’empêche pas. ON ne l’empêche pas. ON le laisse faire le mal.

Du Hamas, on n’exige en effet rien : ni la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages, ni même la visite de tous les otages par le CICR, ni la destruction de son arsenal qui pourrit la vie des habitants du sud d’Israël depuis des années, ni la protection des civils de Gaza.

Cette dernière, malgré la longue liste des crimes du Hamas, on en fait porter la responsabilité au seul Israël.

L’inversion victimaire bat son plein. Massacre à Gaza, génocide à Gaza, lit-on et entend-on.
Mais les mots ont un sens. Quand l’intentionnalité est là pour massacrer, pour commettre un génocide, l’autorité militaire prévient-elle la population des frappes ?

Or, il est avéré que l’armée israélienne prévient par tracts, et SMS, elle demande l’évacuation des civils. Celle-ci n’est certes pas simple, de surcroît empêchée cyniquement par le Hamas qui a BESOIN de ses boucliers humains.

Sa doctrine a été ingénument exposée par un de ses dirigeants interrogé sur une chaîne arabe quant à la possibilité de mettre à l’abri des bombardements les Gazaouis dans les tunnels : ah non, les tunnels c’est pour nos armes et nos combattants, la protection des civils de Gaza, c’est la responsabilité de l’ONU et d’Israël.

Le militant palestinien des droits humains Bassem Eid résume la chose ainsi : “Israël utilise son armement pour protéger les civils, le Hamas utilise les civils pour protéger son arsenal”.

La propagande du Hamas continue à être relayée par la plupart des médias et des ONG humanitaires (singulièrement fermées à toute empathie avec les victimes israéliennes et les otages en particulier), avec ses bilans de victimes invérifiables, ses accusations non vérifiées et même ses calomnies avérées.

Le pacifisme s’avère une fois de plus toxique en réclamant à cors et à cris le cessez-le-feu, validant l’odieux chantage de la prise d’otages, en poussant à l’ouverture de négociations de paix.

PAIX impossible sans la mise hors d’état de nuire préalable du Hamas et des autres organisations terroristes, sans l’inculpation par la justice internationale des auteurs des crimes contre l’humanité du 7 octobre et sans que les effets de décennies d’éducation à la haine ne se dissipent enfin!

Tout ceci est gravissime, pour la survie d’Israël et pour le monde entier. Israël est vraiment le paradigme de la capacité de l’humanité à résister au terrorisme.

Huguette Chomski Magnis

« Femmes d’Israël on vous croit ! Hamas on vous voit ! » : le 25 novembre du Collectif 7 octobre

Bravo aux jeunes femmes du Collectif 7 octobre qui ont porté la voix des femmes victimes du Hamas !

Elles ont refusé l’indignité d’une manifestation contre les violences faites aux femmes excluant les Israéliennes violées, torturées, mutilées, assassinées ou enlevées par le Hamas.

Honte à ceux qui les ont menacées et agressées !

Nous toutes ?

Le féminisme à l’épreuve du terrorisme, un enjeu crucial, thème de la première table ronde de la conférence du 2 décembre, avec Carol Mann, Annie Sugier et Zohra Bitan !

Crédit photos : Collectif 7 octobre
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Le refus d’accueillir, à la manifestation contre les violences faites aux femmes, les militantes qui portaient la voix des victimes du Hamas a inspiré ce poème à notre ami Jacques Fiorentino.
Qu’il en soit remercié.

PERTE D’ÂME


Elle sentait sa poitrine se soulever sans cesse
Et puis vit tout à coup son cœur qui s’envolait.
Elle courut après lui afin de le rejoindre.
Elle le vit disparaître comme un petit point rouge
Comme une étoile filante, la laissant éplorée.
Elle s’assit sur un banc, elle ne comprenait rien.
Quand elle leva les yeux, elle vit venir à elle
Des ombres déchiquetées aux formes sanguinolentes.
Elles passèrent devant elle sans même s’arrêter.
Il lui sembla pourtant que toutes la regardaient.
Cela dura longtemps tant elles étaient nombreuses.
Elle se recroquevillait à chaque silhouette.
Mais soudain une lueur vint toucher son esprit.
Son âme était partie car elle avait choisi
De garder le silence sur les femmes violentées.
La voici à son tour, victime sans recours.
Cette idéologie qui l’avait aveuglée
A laquelle, obtusement, elle avait adhéré
Fit d’elle un monstre froid et sans humanité.
Et la dernière image fut celle, innommable,
De ces vies massacrées et souillées à jamais.