Avignon : Israël unique objet de mon ressentiment


Oyez, oyez, peuples du monde, la bonne nouvelle : il n’y a qu’un seul massacre sur terre.

Certes, c’est un de trop et en plus il est énorme, peut-être même un « génocide », perpétré à Gaza par « le gouvernement d’extrême droite d’Israël »

Ah, Israël, et non plus Rome, unique objet de mon ressentiment.

Ainsi l’a-t-on établi officiellement en Avignon, centre culturel universel le temps d’un festival.

Terrible, mais enfin, un seul massacre à dénoncer sur toute la planète c’est quand même positif. Non ?

Comment, on murmure, on ose contester la version 2025 de ce festival mythique et la parole de son nouveau directeur, Tiago Rodrigues ?

Silence dans les rangs !

Chrétiens massacrés au Nigeria, persécutés au Pakistan, femmes violées et populations affamées au Soudan, Iraniens arrêtés massivement, Afghanes interdites de tout, femmes Yézidies mises en esclavage : du calme, il faut savoir relativiser.

Un peu de tact, que votre évocation ne vienne pas déranger le programme du festival.

Patience, une autre année peut-être.

Pour l’heure, dictateurs, terroristes, miliciens islamistes, dormez tranquilles.

Continuez à massacrer les Chrétiens au Nigeria, à persécuter les minorités au Pakistan, à arrêter massivement et pendre à tour de bras en République Islamique d’Iran, à violer les femmes au Soudan, à embastiller des innocents en Algérie.

C’est triste mais on s’en fiche un peu.

On est occupés par Gaza, ce petit territoire que Hamas et autres organisations terroristes palestiniennes avaient truffé de tunnels pour envahir Israël, y entreposer son arsenal, y torturer et assassiner les otages enlevés en Israël mais surtout pas pour protéger sa population des bombardements, c’était bien précisé par le Hamas : la protection des civils n’était PAS de sa responsabilité.

Un autre usage était dévolu aux civils de Gaza, enfants en particulier : boucliers humains.

Leur mort, c’est bon pour le business de la propagande.

Oublions les miliciens terroristes masqués, armés, en uniformes flambant neufs.

Ce ne sont en fait que des « civils innocents » désarmés -à se demander comment autant de soldats israéliens bien armés peuvent se faire tuer à Gaza – passés maîtres dans l’art de se transformer en humanitaires, journalistes, soignants, avec l’UNRWA pour couverture.

Comme les informations sont puisées à la source empoisonnée de la prétendue « Défense civile » de Gaza, les accusations de massacres pleuvent et sont relayées complaisamment par les médias du monde entier.

De temps en temps une excuse de la BBC mais la machine ne s’arrête pas, c’est un feu roulant de propagande Hamas, reprise par l’ONU, les ONG et les chancelleries.

Avignon est donc bien dans l’air mauvais du temps.

On aurait espéré qu’il y résiste, au nom de sa naissance au temps des grandes espérances, au nom de l’art et de la liberté, au nom de l’amour du théâtre populaire et du théâtre tout court.

Espoir déçu, cruellement déçu.

A Avignon se joue à présent « Le tartuffe ». Le nouveau tartuffe.

Huguette Chomski Magnis

Secrétaire générale du MPCT
Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

Crédit images : Deposit photos

Boualem Sansal: “l’heure des discours et des gestes d’apaisement est révolue”

Le MPCT s’associe au Communiqué de presse du Comité de Soutien International à Boualem Sansal

Le Comité de soutien international de Boualem Sansal, comme ses proches, est atterré d’apprendre
que, contrairement à son espoir de ces dernières semaines, notre compatriote ne bénéficie pas de la
grâce du Président algérien, ce 4 juillet. Cet espoir, que nous n’étions pas les seuls à nourrir, avait été
suscité par l’objection faite par le gouvernement algérien de l’impossibilité d’une grâce tant que la
condamnation n’était pas définitive; or cette condamnation à 5 ans d’emprisonnement est devenue
définitive après le jugement d’appel du 1er juillet dernier. Après l’incarcération d’un second
ressortissant français, le journaliste Christophe Gleizes, le Comité a la conviction que l’heure des
discours et des gestes d’apaisement est révolue.
Le gouvernement algérien, en méconnaissant les principes les plus élémentaires de la liberté
d’expression, du procès équitable et du respect de la dignité humaine d’un grand écrivain âgé de 80
ans et atteint d’un cancer, porte ainsi une atteinte manifeste aux droits de l’homme consacrés tant dans
les Conventions de l’ONU ratifiées par l’Algérie que dans l’Accord d’association qu’elle a conclu avec
l’Union européenne.
Avec notre Comité, la grande majorité de l’opinion publique et des Parlements européen et français
ainsi que ses nombreux soutiens internationaux attendent désormais des actions fortes et déterminées
tant du gouvernement français que des autorités européennes pour assurer d’urgence la libération
inconditionnelle de notre compatriote.

boualemsansalsoutien@gmail.com

Urgence Iran ! Soutien à la marche citoyenne dimanche 29 à Paris


Hélas rescapé, le régime islamique s’est lancé dans une “chasse aux espions” mortelle.

Les arrestations sont massives parmi les opposants, c’est à dire dans la courageuse jeunesse d’Iran.

Les minorités kurdes, baloutches, baha’i sont particulièrement visées.

La communauté juive, déjà soumise à une infamante dhimmitude, est en grand danger, accusée de trahison en faveur d’Israël.

Trois malheureux ont déjà été pendus. Les condamnations à mort se multiplient comme celle des Ekbatan boys.

Vidéo à partager à la fin de ce post :

https://x.com/i/status/1938247403095626211


La “communauté internationale” a permis la survie d’un régime criminel, honni par son peuple.

Elle a le devoir de protéger les opposants, d’empêcher leur mise à mort.

Et de mettre enfin les Gardiens de la Révolution sur la liste des organisations terroristes.

Que dire de ceux qui s’indignaient des frappes israéliennes, alors qu’elles visaient les forces du régime et non les civils, mais font preuve d’une monstrueuse indifférence au sort des Iraniens !

Le MPCT soutient la marche citoyenne pour l’Iran organisée à Paris ce dimanche 29 juin
17 h Place Victor Hugo => 19 h Trocadéro.

Tribune libre : Résistance

18 juin : bonne date pour appeler à la Résistance, puisque l’appel lancé le 18 juin par De Gaulle voici 85 ans a marqué le refus de la capitulation et de la soumission au régime nazi conquérant.

Jamais depuis la seconde guerre mondiale la nécessite d’une Résistance n’avait été aussi cruciale.

Au point qu’il faut, en ces temps d’inversion accusatoire, défendre jusqu’au mot de « résistance » contre ses fossoyeurs, usurpateurs qui qualifient ainsi le terrorisme palestinien le plus ignoble, qui effacent un crime contre l’humanité atrocement réel pour lui substituer un génocide imaginaire.

Ils hurlent qu’il faut résister aux guerres d’Israël en soutenant les guerres contre Israël sur tous ses fronts.

Désignant Israël comme une menace pour le monde – Hitler désignait ainsi les Juifs pour préparer leur génocide – ils soutiennent ouvertement le Hamas et la dictature islamique d’Iran.

lls sont clairement nos ennemis, qu’ils braillent dans les rues et les campus ou qu’ils siègent à l’ONU, au Parlement européen ou à l’Assemblée Nationale.

Et puis il y a les autres, les modérés.

Eux reconnaissent que le Hamas est terroriste et qu’un régime criminel est au pouvoir en Iran … mais ils ajoutent qu’il ne faut surtout pas y toucher.
C’est le « pas de vague » érigé en principe de gouvernance mondiale.

La diplomatie des otages pratiquée par le régime iranien pèse lourd.
La diplomatie qatarie de l’arrosage aussi.

C’est ainsi qu’après avoir relayé depuis des mois la propagande du Hamas labellisé « Défense civile », le service public d’information cite volontiers le régime iranien comme source fiable.

Tout cet aimable monde se satisfait de la pérennité, de l’impunité des organisations terroristes et du régime islamique.

Pas nous.

Il faut donc trouver le courage de dire :
Solidarité avec Israël !
Liberté pour l’Iran !

Il ne faut surtout marquer de pause dans notre soutien aux Iraniennes et aux Iraniens qui font preuve d’un courage héroïque depuis de longues années.
Il leur est plus nécessaire que jamais.

Il ne faut surtout pas laisser invoquer contre Israël droit international et droit humanitaire, quand ceux-ci ont été foulés aux pieds depuis des mois et continuent à l’être, avec la banalisation de la prise en otages de civils, abandonnés aux tortionnaires du Hamas par la « communauté internationale » et les ONG humanitaires.

Rares sont les voix courageuses des personnalités politiques qui portent cette résistance.

Elles sont peu aimées du service public d’information mais elles existent, tout comme celles qui mettent leur talent artistique au service de la résistance à la doxa.

Nous devons les saluer, les honorer, les féliciter et les défendre.

La députée Caroline Yadan est l’une d’elles.

Caroline Yadan le 18 juin au rassemblement #agir ensemble.
Crédit photo MPCT.

Chacune, chacun d’entre nous, peut faire une petite chose pour résister au terrorisme.

L’offensive islamiste est bien là, contre la laïcité républicaine et la liberté d’expression.

Hasard symbolique, les enseignants du Collège Lucie Aubrac d’Aubervilliers se mobilisent en soutien à une de leurs collègues qui a reçu des menaces de mort faisant référence à Samuel Paty et Dominique Bernard.

Comme ils ont raison de refuser le dangereux « pas de vagues » !

Huguette Chomski Magnis

Une belle soirée pour Boualem et pour l’humanité ! Le compte-rendu et l’intervention du MPCT

Merci à Noëlle Lenoir et Arnaud Benedetti pour cette belle soirée de solidarité avec Boualem Sansal au 202 ème jour de sa détention !


INTERVENTION D’HENRI BIEZIN AU NOM DU MPCT

Le 14 avril 2014, au Nigéria, 276 lycéennes de Chibok furent kidnappées par les islamistes de Boko Haram. Au MPCT nous nous sommes aussitôt mobilisés et nous avons lancé un appel avec nos partenaires du Collectif Contre le Terrorisme.

Huguette Chomski Magnis, notre Secrétaire générale, a sollicité la signature de Boualem Sansal.
Il a répondu dans l’heure :
« Je signe des 2 mains, je sais trop le sort qui attend ces malheureuses. » L’appel fut publié le 17, 3 jours après la prise d’otages avec, en tête, la signature de Boualem Sansal.

Voilà le genre d’homme qu’est Boualem Sansal.

Il savait le sort qui les attendait, il n’avait pas oublié les lycéennes algériennes assassinées par les islamistes pendant la décennie 90 parce qu’elles refusaient de porter le voile.

De fait, ce qui attendait les filles de Chibok c’était la conversion forcée, le mariage forcé, le viol, les grossesses imposées, la prostitution et la mort. 11 ans plus tard, 82 d’entre elles, oubliées du monde, manquent toujours à l’appel.

Et à présent c’est lui, Boualem, qui est otage.

Il l’est au pire moment puisque la prise en otages massive de civils, des bébés aux vieillards, par le Hamas a été tacitement acceptée par le monde et avec elle l’impunité des criminels.

Au pire moment, parce ce que la diplomatie des otages est pratiquée avec succès par le régime iranien depuis des années, 3 ans pour nos compatriotes Cécile Kohler et Jacques Paris.

C’est à cette pression terrible qu’il faut résister de toutes nos forces, être solidaires de toutes les victimes du terrorisme, nous mobiliser pour les otages, TOUS les otages, ceux des TUNNELS de Gaza ou des FORETS du Nigeria comme ceux des PRISONS des régimes iranien et algérien.

En Algérie aujourd’hui le plus grand écrivain algérien est embastillé, après avoir été littéralement kidnappé à l’aéroport d’Alger où il était arrivé en confiance, protégé pensions-nous comme lui, par sa notoriété et sa toute nouvelle nationalité française.

Il est embastillé alors que les terroristes islamistes sont en liberté, en vertu de la loi de « concorde civile » qui a permis leur amnistie, imposant aux victimes et à leurs familles l’insupportable retour des assassins dans leurs quartiers.

Sur nos panneaux du MPCT on a aussi écrit « Libérez Boualem Sansal, notre Salman Rushdie »
Car ils ont en partage l’immense talent, l’amour absolu de la liberté et un courage inspirant face au terrorisme islamiste.

Boualem est l’humaniste de notre temps par excellence, comme Térence l’auteur latin l’était il y a plus de 20 siècles, né en Afrique du Nord lui aussi. Ilaffirmait,

“Je suis homme, rien de ce qui touche à l’humanité ne m’est étranger.”

C’est bien tout ce que Boualem exprime dans son œuvre et dans sa vie, avec une bienveillance et une empathie qui lui a fait briser tous les tabous et entendre toutes les souffrances.

C’est ainsi qu’il a préfacé le livre « Algérie 1962 : Journal de l’apocalypse » de notre amie la plasticienne Nicole Guiraud, victime, enfant, d’un attentat du FLN qui la mutila à vie.

C’est ainsi qu’invité en Israël pour un festival littéraire international, il fit, avec panache ce voyage interdit, au grand dam de la nomenclature algérienne et de bien d’autres qui le lui font payer maintenant.

Les autres, notamment ceux de LFI, ont cru bon de voter contre la libération de Boualem, quelle monstruosité! Et les accusations « ad hominem » contre Boualem accusé de faire le jeu de la droite, sont répugnantes et montrent le retour d’une dialectique stalinienne que l’on pensait oubliée.

Il nous faut nous pénétrer de ce message de Boualem Sansal :

« Nous devons tout refaire, réécrire l’histoire avec des mots simples et des phrases empreintes de pudeur et la raconter à tout le monde encore et encore, sans se laisser intimider. A la longue, la goutte d’eau peut percer le blindage le plus épais »


Il préfigurait le travail qu’accomplit désormais inlassablement le Comité International de soutien à Boualem Sansal.

Le MPCT salue et remercie Noëlle Lenoir et Arnaud Benedetti, le MPCT est fier de participer au Comité et appelle à le rejoindre.

Espérer un accord politique entre Macron et Tebboune est vain : quel bénéfice Tebboune retirerait de la libération de Boualem ?

La libération de Boualem doit venir d’autre part.

Si l’Algérie persiste à séquestrer Boualem Sansal, il faudra bien aller manifester, assez nombreux et assez près de son Ambassade pour qu’on nous entende !

Encore et encore, sans se laisser intimider

Au nom du MPCT, je vous remercie


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Crédit photos : Comité de soutien international à Boualem Sansal, Geneviève Goëtzinger et MPCT.

A l’écran une des caricatures de Ghilas Aïnouche, dessinateur algérien réfugié politique, qui ont ponctué la soirée.

COMPTE-RENDU DE LA SOIREE PAR THOMAS DRESLER

La soirée de soutien à Boualem Sansal a eu des intervenants comme Jean-Michel Blanquer, l’écrivain Khaled Bencheich, Jean-François Colosimo, Ghilas Aïnouche dessinateur algérien réfugié politique dont les caricatures ont ponctué la soirée.

Plusieurs membres du MPCT participaient.

Au cours des interventions, il fut rappelé que la mobilisation pour Boualem, embastillé par le régime algérien pour avoir juste exprimé des idées et des opinions (qu’on peut bien sur critiquer ou contester), dépasse de loin le cadre français avec des soutiens de l’Allemagne, des USA et de Belgique.
Mais à coté des rassemblements de parlementaires, anciens ministres, avocats, etc….on ne peut que déplorer (ce fut la première question posée par le public) l’absence de mobilisation spontanée de la part du monde de la culture qu’on a connu nettement plus réactif quand il s’agit de défendre les droits humains.
Pourquoi nos médias ne citent-ils pas son nom comme naguère les otages français au Liban dans les années 80 étaient cités tous les jours au début du journal d’Antenne 2 ?
Boualem Sansal, écrivain fragile et malade, serait perçu comme une personne “controversée” “proche de l’extrême-droite” “islamophobe”…autant de qualificatifs qui témoignent de la complaisance à l’égard de l’islamisme politique contre lequel Boualen Sansal n’a cessé de combattre.
Et que dire bien sûr de l’inertie, pour ne pas dire plus, de notre gouvernement, depuis Jean-Noël Barrot jusqu’à Emmanuel Macron lui-même ? Un autre signe qui ne trompe pas : Médecins du Monde n’a pas daigné s’intéresser à sa situation, un indice de plus de la politisation de bon nombre d’ONG….sans parler de la jeunesse dont une part importante semble avoir renoncé à défendre la laïcité au nom d’une vision dévoyée du “respect des sensibilités” qui s’apparente bien davantage à une soumission…

Le combat continue, de nouveaux rassemblements et occasions de pétitionner auront lieu, et en attendant saluons la commune de cholet !!Maine-et-Loire : une place de Cholet portera le nom de Boualem Sansal.

L’opération #JeLisSansal

Sera lancée par le Comité de soutien international à Boualem Sansal à l’initiative de David Lisnard et de la Mairie de Cannes le 20 juin.

Le 11 juin la Festival Quartier du Livre consacrera sa clôture à Boualem Sansal, à l’invitation de la Maire du 5ème arrondissement, Florence Berthout.

Boualem Sansal otage depuis près de 200 jours, réveillons-nous : rendez-vous le 6 juin !

A l’invitation du Comité de Soutien International à Boualem Sansal

Soirée de solidarité

vendredi 6 juin à 19h
Mairie de Paris Centre
2 rue Eugène Spuller
75003 Paris

avec le soutien du MPCT

INSCRIPTION OBLIGATOIRE : boualemsansalsoutien@gmail.com

Programme de la soirée :

🔹 Ouverture
Ariel Weil, Maire de Paris-Centre

🔹 Pourquoi la défense de Boualem Sansal est un combat pour l’universalisme ?
Jean-Michel Blanquer

🔹 Boualem : un homme, une œuvre
Abraham Bengio, Kamel Bencheikh, Jean-Paul Scarpitta

🔹 Lecture de textes de Boualem Sansal
Par des membres du Conseil municipal des jeunes

🔹 Où en sommes-nous ?
Noëlle Lenoir, Arnaud Benedetti, Georges-Marc Benamou, Huguette Chomski Magnis

🔹 Conclusion
Témoignage de Ghilas Aïnouche, dessinateur algérien réfugié politique
Propos de Jean-François Colosimo

NB Le nombre de places étant limité, les inscriptions seront validées dans la limite des disponibilités.

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Bravo au Festival du Quartier du Livre : sa soirée de clôture sera consacrée à Boualem Sansal.

Le 11 juin à 19 h à la Mairie du 5ème
à l’invitation de la Maire, Florence Berthout et du Comité de Soutien international à Boualem Sansal.

Inscription obligatoire : contact.vivrelire@gmail.com

Communiqué du MPCT : Après l’ignoble attentat de Washington

Le MPCT adresse ses condoléances à tout le personnel diplomatique israélien après l’assassinat de deux jeunes employés de l’ambassade d’Israël à Washington.

Comme un sinistre écho à l’attentat contre le musée juif de Bruxelles en 2014, c’est devant le Musée juif de Washington que Yaron Lischinsky et Sarah Milgrim ont été abattus de sang-froid, aux cris de « libérez la Palestine ».

Sur le point de se marier, ils ont été fauchés en pleine jeunesse, parce qu’israéliens, tout comme les participants au Festival Nova.

Condamner cet attentat ne suffit pas, ne suffit plus.

C’est la haine antisémite déversée sans relâche depuis de longs mois, avec l’appui de politiques, de médias et d’ONG, qui encourage les passages à l’acte.

Depuis le 7 octobre 2023, un discours de diabolisation d’Israël, véritable retournement victimaire, n’a cessé de sévir dans les rues et les campus, américains et européens.

La désinformation systémique sur la tragique guerre du Proche-Orient est érigée en relais de la propagande du Hamas.

Elle doit cesser.

Lettre ouverte au Président de la République

Merci aux signataires de cette Lettre au Président Macron, écrite le 15 mai en réaction à ses propos sur l’accusation infamante portée contre Israël de commettre un “génocide” à Gaza.

Merci à Tribune Juive de l’avoir publiée.

https://www.tribunejuive.info/2025/05/19/lettre-ouverte-au-president-macron/


Lettre ouverte au Président Macron

Monsieur le Président de la République,

Mardi 13 mai, lors de votre interview télévisée, à la question de savoir si on pouvait parler de génocide à Gaza, vous avez répondu
« Ce n’est pas à un responsable politique, à un Président de la République d’utiliser ce genre de terme, ce sera aux historiens de le dire en temps voulu ».

Monsieur le Président, avant de devenir l’affaire des historiens, c’est d’abord celle de la justice.

Dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide adoptée en 1948, l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, est au cœur de la définition du génocide, le crime des crimes.

Or les faits démentent cette intention de la part d’Israël dans sa guerre contre le Hamas : prévenir les civils de l’imminence d’un bombardement par lancement de tracts et envoi de SMS, demander l’évacuation de la population avant des combats et des frappes c’est ne pas avoir l’intention de détruire un groupe humain.

Le rapport des avocats du gouvernement britannique vient de le confirmer « il n’existe aucune preuve de génocide à Gaza, ni que l’armée israélienne cible délibérément les civils, femmes et enfants. Il y a des preuves qu’Israël fait des efforts pour éviter de frapper des civils. »

Tout ceci, vous le saviez, Monsieur le Président et vous auriez dû le dire.

Vous avez aussi déclaré
« Ce que fait aujourd’hui le gouvernement de Benjamin Netanyaou est inacceptable, c’est une honte. »

Mais qu’est-ce qui est acceptable à Gaza ?

Sûrement pas la séquestration, la torture et l’assassinat d’otages !

Pourtant ces crimes inacceptables sont acceptés et on demande à Israël de céder face au plus ignoble des chantages, assurant impunité et pérennité aux assassins.

La justice internationale a hélas failli en abdiquant devant le crime contre l’humanité du 7 octobre. Celui-ci, commis avec une intention génocidaire revendiquée par ses auteurs, appelait une auto-saisine de la Cour Pénale Internationale.
En s’en abstenant, celle-ci a perdu sa crédibilité.

Vous, qui aviez si justement appelé à la constitution d’une coalition internationale contre le Hamas au lendemain du 7 octobre, vous demandez à présent au cessez-le feu sans donner la priorité à la libération de tous les otages, alors que les témoignages des ex-otages révèlent les atrocités qui leur sont infligées.

Personne ne saurait être indifférent à la crise humanitaire dans la bande de Gaza mais taire la responsabilité du Hamas et des autres organisations terroristes dans celle-ci est une faute.

Le Hamas y a sciemment exposé la population civile, lui refusant toute protection en plongeant Gaza dans la guerre, transformant toutes les infrastructures civiles en PC terroriste, pillant l’aide humanitaire et étouffant les protestations par la terreur.

Face à l’urgence, au lieu de concentrer les attaques sur Israël, pourquoi ne pas mettre l’Egypte, puissance occupante jusqu’en 1967, devant ses responsabilités en lui demandant d’accueillir les plus vulnérables de Gaza, enfants et grands malades ?

Nous avons le sentiment qu’Israël est accusé de génocide comme Dreyfus fut accusé de trahison : pour l’abattre.
Nous nous dressons contre cette injustice. Puissiez-vous nous entendre !

Paris, le 15 mai 2025

Signataires


Philippe Torreton
, comédien et romancier
Céline Pina, journaliste et essayiste
Renée Fregosi, philosophe et politologue
Robert Redeker
Pierre-André Taguieff, philosophe et politiste, CNRS
Georges Bensoussan, historien
Sonya Zadig, psychanalyste-écrivain
Lise Haddad, philosophe
Georges-Elia Sarfati, philosophe, psychanalyste
Jean-François Braustein, philosophe
Sabine Prokhoris, , philosophe et psychanalyste
Martine Ghnassia
Ziva Postec, chef monteuse et réalisatrice
Jean-Pierre Lledo, réalisateur, essayiste
Jean Szlamowicz, linguiste, professeur des universités
Yana Grinshpun, Maître de Conférences en Sciences du Langage
Alexandre Krivitsky, psychanalyste, psychiatre
Sophie Chauveau, écrivain
Mélusine Vertelune, autrice féministe
Liliane Messika, écrivain et traductrice
Charles Meyer, avocat
Claire Brière Blanchet, reporter essayiste
Alexandre Saada, musicien
Béatrice Szwec, présidente du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme
Fadila Maaroufi, directrice de l’Observatoire Européen des Fondamentalismes
Eliane Klein, CRIF Région CENTRE
Alexandre Feigenbaum, Président de Dhimmi Watch
Josiane Sberro, cheffe d’établissement à la retraite, Chevalier de l’Ordre du Mérite
Huguette Chomski Magnis, coordinatrice du Collectif Contre le Terrorisme

Contact

H Chomski Magnis 0666264223 mpctasso@aol.com

Tribune : C’était donc ça, Auschwitz ?

Vu et entendu à la télévision : Gaza c’est Auschwitz.

Ni la très chevronnée journaliste Léa Salamé, ni personne d’autre sur le plateau de l’émission « Quelle époque ! » ne contredit la sortie de Thierry Ardisson.
Terrible consensus.


Auschwitz c’était donc Gaza.

L’absurdité le dispute à l’indécence.

Des miliciens juifs masqués, en uniformes flambant neufs y faisaient-ils régner la terreur, si bien armés qu’ils pouvaient tuer par centaines les mieux équipés des militaires ?

Y torturaient-ils des otages ?

Y assassinaient-ils des bébés allemands ?

Si Auschwitz et les autres camps dans lesquels les membres de ma famille se retrouvèrent, avaient été Gaza, la plupart des miens auraient survécu.

Ce ne fut pas le cas, personne ne revint. C’est cela un génocide.

Dire Gaza c’est Auschwitz, c’est du vulgaire négationnisme relooké par la calomnie.

C’est la justification de tous les crimes passés, présents et futurs commis contre Israël et contre les Juifs, victimes-devenues-bourreaux.

Cette inversion victimaire si bienvenue qui monte depuis plus de 20 ans est aujourd’hui poussée à son paroxysme.

Le Dr Raphaël Pitti, autre habitué des plateaux, s’ingénie à nous faire passer la guerre menée par Israël contre le Hamas pour un génocide, alors que l’examen des faits infirme l’intentionnalité de frapper les populations civiles, utilisées comme bouclier humain par le Hamas dans une zone densément peuplée.

Médecin de guerre, avec un parcours d’humanitaire sur plusieurs théâtres, le Dr Pitti a apriori le profil d’ un intervenant crédible.

Pourtant, sur Gaza, force est de constater qu’il sort de son rôle d’humanitaire en relayant le narratif du Hamas, avec ses bilans estampillés “Ministère de la Santé” et “Défense Civile”, ses chiffres, ses accusations et ses dissimulations.

Pourtant, le sort d’otages humiliés et exposés aux pires sévices, ne soulève pas l’indignation de cet humanitaire pas vraiment humaniste.

Pourtant, le sort des Gazaouis assassinés par le Hamas semble lui être étrangement indifférent.

Et puis, comment un médecin peut-il dénoncer la destruction des hôpitaux par Israël en taisant le fait que ceux-ci sont cyniquement utilisés par le Hamas pour y cacher ses hommes, son arsenal et ses entrées de tunnels ?

En novembre 2023, en vérité plus politique et idéologue qu’humanitaire, il décrétait déjà qu’Israël ne détruirait pas le Hamas et que celui-ci ne libérerait pas tous les otages qui sont « sa seule garantie de pouvoir négocier ». (1)

Le message implicite était vous ne devez pas vous en prendre au Hamas, vous devez lui céder, accepter son impunité et sa pérennité.
De la lutte contre le terrorisme, faisons table rase.

Et aujourd’hui, il soutient que la guerre, meurtrière et destructrice, qui se poursuit à Gaza n’a rien à voir avec le 7 octobre, ce crime contre l’humanité devant lequel la justice internationale abdiqua !

Alors que 58 otages israéliens et d’autres nationalités sont toujours à Gaza, vivants torturés et morts offensés !

Alors qu’en Israël les suicides de survivants du 7 octobre et de proches de victimes se poursuivent inexorablement !

Ces suicides sont dus à la profondeur du traumatisme, à l’intensité de la douleur, sans nul doute amplifiée par l’effarante indifférence du monde, par l’injustice de se voir non seulement ignorés dans leur souffrance mais traités en criminels.

Comment ne pas penser au suicide de Stefan Zweig, « témoin de la défaite la plus terrifiante de la raison et du triomphe le plus sauvage de la brutalité » comme il l’écrivit dans son livre-testament, Le monde d’hier.

Peu importent les excuses d’un Ardisson. Son attitude, celle de Léa Salamé et de bien d’autres personnalités médiatiques sont, à leur manière, aussi graves que les gestes d’égorgement qui se multiplient dans les manifestations.

A Bâle, c’est la chanteuse Israélienne, Yuval Raphael, survivante du carnage perpétré au Festival Nova, qui a été visée par un tel geste, mimé par un prétendu défenseur des Palestiniens, signifiant ainsi son désir de voir « finir le travail ».

Face à ce boycott haineux qui exclut Israël et son peuple dans tous les domaines, artistique, sportif, académique, humanitaire, politique et juridique, qui entend les expulser de la communauté humaine, jusqu’à ostraciser même otages et victimes du terrorisme, la solidarité s’impose à nous comme un devoir pour l’humanité.

Huguette Chomski Magnis

Secrétaire générale du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme
Paris, le 12 mai 2025

(1) https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/moselle/metz/entretien-avec-raphael-pitti-medecin-humanitaire-et-responsable-formation-de-l-ong-francaise-mehad-sur-la-situation-humanitaire-a-gaza-2879462.html

7 mai : rassemblements dans toute la France pour Cécile Kohler et Jacques Paris, otages du régime iranien

Pour les 3 ans de la prise en otages de Cécile Kohler et Jacques Paris, des rassemblements auront lieu dans toute la France le 7 mai.

A Paris ce sera Place de la Nation à 18 h.

Voici la liste des rassemblements annoncés par le Comité “Liberté pour Cécile Kohler” :

Le MPCT apporte tout son soutien à ces rassemblements et appelle à y participer.

La prise d’otages est le plus vil et le plus lâche des crimes, nous n’acceptons pas sa banalisation, encore moins sa légitimation !

Notre association s’est toujours engagée pour la libération de tous les otages, ceux des prisons et ceux des tunnels, ceux du régime islamique de Téhéran ou du régime algérien, ceux et celles du Hamas comme de Boko Haram.

Liberté pour Cécile Kohler et Jacques Paris, nos compatriotes, totalement innocents et ignoblement calomniés, accusés d’espionnage !

Liberté pour le Dr Ahmadreza Djalali binational iranien et suédois, otage des mollahs depuis 9 ans et dont la vie ne tient qu’à un fil !

Liberté pour Boualem Sansal, écrivain admirable kidnappé par le régime algérien !

Lui s’est toujours engagé pour les autres. Lorsque les lycénnes de Chibok ont été enlevées en masse par Boko Haram le 14 avril 2014, nosu avons lancé un appel dans le cadre du Collectif Contre le Terrorisme. Sollicité, Boualem Sansal a aussitôt répondu “Je signe des deux mains, je sais trop le sort qui risque de les attendre.”

A présent c’est lui qui est otage, embastillé, malade et âgé. Nous craignons pour sa vie. Sa libération est urgente.

Liberté pour les otages israéliens kidnappés dans leur propre pays le 7 octobre 2023, atrocement torturés par le Hamas, humiliés, exhibés dans des vidéos, en danger de mort imminente !
Comment le monde peut-il être indifférent à leur sort et complaisant envers leurs tortionnaires ?


Liberté pour les 83 jeunes filles de Chibok enlevées par Boko Haram qui manquent toujours à l’appel après plus de 11 ans, oubliées de tous sauf de leurs malheureusesfamilles !

TOUS LES OTAGES SONT DES INNOCENTS.
UNE SEULE REPONSE JUSTE : EXIGER LEUR LIBERATION IMMEDIATE !