7 mai : rassemblements dans toute la France pour Cécile Kohler et Jacques Paris, otages du régime iranien

Pour les 3 ans de la prise en otages de Cécile Kohler et Jacques Paris, des rassemblements auront lieu dans toute la France le 7 mai.

A Paris ce sera Place de la Nation à 18 h.

Voici la liste des rassemblements annoncés par le Comité “Liberté pour Cécile Kohler” :

Le MPCT apporte tout son soutien à ces rassemblements et appelle à y participer.

La prise d’otages est le plus vil et le plus lâche des crimes, nous n’acceptons pas sa banalisation, encore moins sa légitimation !

Notre association s’est toujours engagée pour la libération de tous les otages, ceux des prisons et ceux des tunnels, ceux du régime islamique de Téhéran ou du régime algérien, ceux et celles du Hamas comme de Boko Haram.

Liberté pour Cécile Kohler et Jacques Paris, nos compatriotes, totalement innocents et ignoblement calomniés, accusés d’espionnage !

Liberté pour le Dr Ahmadreza Djalali binational iranien et suédois, otage des mollahs depuis 9 ans et dont la vie ne tient qu’à un fil !

Liberté pour Boualem Sansal, écrivain admirable kidnappé par le régime algérien !

Lui s’est toujours engagé pour les autres. Lorsque les lycénnes de Chibok ont été enlevées en masse par Boko Haram le 14 avril 2014, nosu avons lancé un appel dans le cadre du Collectif Contre le Terrorisme. Sollicité, Boualem Sansal a aussitôt répondu “Je signe des deux mains, je sais trop le sort qui risque de les attendre.”

A présent c’est lui qui est otage, embastillé, malade et âgé. Nous craignons pour sa vie. Sa libération est urgente.

Liberté pour les otages israéliens kidnappés dans leur propre pays le 7 octobre 2023, atrocement torturés par le Hamas, humiliés, exhibés dans des vidéos, en danger de mort imminente !
Comment le monde peut-il être indifférent à leur sort et complaisant envers leurs tortionnaires ?


Liberté pour les 83 jeunes filles de Chibok enlevées par Boko Haram qui manquent toujours à l’appel après plus de 11 ans, oubliées de tous sauf de leurs malheureusesfamilles !

TOUS LES OTAGES SONT DES INNOCENTS.
UNE SEULE REPONSE JUSTE : EXIGER LEUR LIBERATION IMMEDIATE !

Communiqué de presse du Comité de soutien à Boualem Sansal

Le MPCT se mobilise avec le Comité de soutien à Boualem Sansal alors que l’inquiétude ne cesse de croître.
Boualem Sansal est non seulement injustement détenu mais en danger !
Sa libération et son rapatriement sanitaire s’imposent !

Le texte du communiqué du Comité:

Fortes inquiétudes au sujet de la protection de Boualem Sansal

Depuis plusieurs jours, des informations sérieuses et concordantes font état des risques pesant sur la
sécurité de Boualem Sansal, actuellement en détention en Algérie et ce depuis le 16 Novembre dernier.

Les conflits internes au pouvoir algérien ne seraient pas sans lien avec cette mise en danger de notre
compatriote.
Notre préoccupation est vive et incite à la plus grande vigilance face à une situation
suffisamment alarmante pour que notre Comité de Soutien demande solennellement aux autorités
françaises d’obtenir auprès de leurs homologues algériens toutes les garanties requises quant à la
protection de la vie de notre concitoyen.

Nous appelons par ailleurs le Président Tebboune à libérer
sans délai ni condition Boualem Sansal et à assurer son rapatriement sanitaire en France.”

Communiqué du MPCT : Justice pour Aboubakar Cissé !

L’assassin d’Aboubakar Cissé, le malheureux fidèle de la mosquée de Grand Combe dont il avait filmé l’agonie, a été arrêté.
Puisse-t-il être jugé et condamné comme l’horreur de son crime, le mérite.

Il s’agit d’un acte antimusulman dont le mode opératoire barbare est calqué sur les crimes islamistes.
L’angoisse est immense car le risque d’engrenage demeure pour la France et pour le monde.

Puisse la Charte Républicaine adoptée le 26 mars nous aider à combattre le racisme, l’antisémitisme et l’apologie du terrorisme !
https://www.pourlarepublique.com/

Ne laissons pas les “escrocs de l’islamophobie”, comme les nommait Charb, continuer à instrumentaliser les Musulmans.

Rappelons-nous qu’en pleine tuerie antijuive à l’Hypercacher, juste après le massacre de Charlie commis pour punir le “blasphème”, ceux-ci voyaient déjà dans “l’islamophobie” le principal danger.
Après les assassinats du Père Hamel dans son église en 2016 et des trois victimes de la basilique Notre Dame de Nice en 2020, l’heure n’était pas à la dénonciation d’une quelconque “christianophobie”.

Sans complaisance pour les tartuffes, les humanistes doivent combattre tous les discours de haine, d’où qu’ils viennent.

Paris, le 28 avril 2025

La Ligue du Droit International des femmes s’associe à ce communiqué.

ISRAËL mars 2025 : Entre l’horreur et l’espérance

Jacques FIORENTINO 5 avril 2025

Je me suis rendu en Israël dans le cadre d’un voyage de solidarité organisé par
NETSAH, association qui vient en aide aux familles défavorisées et en particulier
aux enfants.

Le voyage fut riche de rencontres émouvantes dans des lieux éprouvés et
symboliques.

Du Golan et du Nord déserté en grande partie où se font encore sentir les
combats avec le Hezbollah si proche, œuvrant depuis des années sous le regard
des forces de l’ONU à la lâche cécité.

Nous avons rencontré les familles des 12 enfants druzes tués par le Hezbollah
alors qu’ils ne faisaient que jouer au football. Leurs courage et leurs résilience
étaient impressionnantes.

Une rencontre avec des membres du FORUM DES OTAGES avec une
intervention poignante et forte d’AYELET SAMERANO, mère de YONATHAN,
toujours retenu en otage depuis le 7 octobre.

Elle combat sans faille l’UNRWA complice des terroristes puisqu’un travailleur
social de cette organisation a participé à l’enlèvement du corps de son fils.

Encore d’autres rencontres toujours aussi intenses dont le père d’un homme
qui, à lui seul, a sauvé, en payant de sa vie, une trentaine de participants au
Festival NOVA.

Je voudrais insister sur la visite du KIBBOUTZ NIR OZ qui a payé le prix fort lors du
pogrom du 7 octobre.

Accompagnés par des rescapées, nous avons parcouru les allées où l’odeur des
cendres et de la mort règne encore.

Un passage devant la maison de la famille BIBAS a fait monter des larmes à
nombre d’entre nous.

La visite de ces lieux qui furent la vie, la fraternité, l’espoir donne toute la
dimension de ce pogrom aux relents génocidaires puisqu’il s’agissait de tuer les
habitants parce que juifs, ces mêmes habitants qui n’avaient de cesse que de
favoriser l’aide aux Gazaouis.

Ils ont subi l’horreur absolue, enfants tués devant leurs parents, femmes
violées, habitants brûlés dans leur maison et tant d’autres carnages dans un
bain de sang sans équivalent depuis la SHOAH.

Au milieu de cela, les rescapées qui nous accompagnaient, nous ont montré
une force et une volonté en racontant ces effroyables histoires, trouvant sans
doute dans leur dénonciation un chemin de résilience, cette même résilience
que nous avons pu admirer tout au long de notre séjour.

Malgré ce traumatisme sans égal, l’avenir fut même évoqué.

Nous avons emporté avec nous le témoignage de ces mémoires qu’il nous faut
relayer encore et encore face au négationnisme qui sévit dans nos démocraties.
Tout ceci nous oblige à poursuivre sans faille nos combats, en particulier au sein
du MPCT, un acteur de la lutte contre le terrorisme.

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Ce 7 avril, le MPCT soutient et participe au rassemblement organisé par Tous 7 octobre pour marquer les 18 mois de l’enlèvement, du calvaire, de l’esclavage et de la torture des otages. A la veille de la Pâque juive qui célèbre la libération des esclaves hébreux, la symbolique est forte.

4 avril 2017 : inoubliable Sarah Halimi


La longue marche, jalonnée de crimes, de l’antisémitisme

En octobre 2002, l’Express affichait en couverture « Le désarroi des juifs de France » et présentait un article complet sur les citoyen(ne)s de confession juive, confrontés à la montée d’un antisémitisme que l’on croyait relégué aux bas-fonds de l’Histoire, et à un silence « retentissant » d’une grande part du monde politique, médiatique, associatif et tout simplement de l’opinion publique.

Peu de temps après, l’éditorialiste Joseph Macé-Scarron publia dans Paris Match un éditorial suite à la profanation du cimetière de Herrlisheim où il dénonçait ce même silence et parlait d’un constat d’échec de l’antiracisme n’ayant pas su enrayer la propagation d’une haine capable de s’adapter à l’air du temps.

C’était il y a plus de 22 ans et depuis la situation n’a cessé de s’aggraver. C’est toujours un crève-cœur que de devoir refaire à nouveau la liste de toutes les blessures endurées.

Depuis plus de 20 ans, les chiffres du ministère sont toujours les mêmes : les actes antijuifs représenteraient un tiers des actes antireligieux alors que les français de confession juive ne sont que 1% de la population française. Avec en toile de fond des discours de haine antisémite diffusés à grands renforts de « réseaux sociaux » et émanant de mouvances telles que Egalité ou Réconciliation ou bien les Indigènes de la République. Des extrémismes que tout sépare, mais qui se retrouvent dans la haine du Juif et de la République française.

Depuis 20 ans, nous avons vu s’allonger la liste des Français assassinés parce que juifs et juives, à commencer par le calvaire d’Ilan Halimi, le « canari dans la mine », qui n’aura pas été « un signal d’alarme » comme l’avait tant souhaité sa mère dévastée par la douleur. Le massacre 6 ans plus tard de l’école Ozar Hatorah de Toulouse, où des enfants furent assassinés parce que juifs, n’a pas non plus réveillé une opinion publique, certes sans doute compatissante, mais hélas largement acquise à l’idée qu’il ne s’agissait que « d’un acte isolé ». Rares sont ceux qui, à l’instar de Pascal Bruckner, ont eu la lucidité d’y voir une « répétition générale » des moments d’horreur que nous allions vivre dès janvier 2015 (https://www.huffingtonpost.fr/actualites/article/mohamed-merah-rep)

Les terroristes islamistes s’en prennent non seulement « aux juifs, mécréants, et blasphémateurs » mais également à toute la population civile pour peu qu’elle soit présente dans un bar, une salle de spectacle ou un feu d’artifice. Et tandis que la liste des attaques islamistes et des victimes ne cesse de s’allonger, nous voyons se développer un discours de retournement victimaire plein d’empathie pour les terroristes qui sont décrits comme des « pauvres gars déséquilibrés » ou des « laissés-pour-compte d’une injuste société » et plein de mépris pour les victimes au mieux effacées, au pire accusées de l’avoir cherché.

Depuis plus de 20 ans, des sociologues, chercheurs, responsables associatifs et autres organisations veulent nous faire croire que l’origine des attentats c’est la France forcément raciste, la laïcité forcément islamophobe, la société forcément injuste, l’inconscient gaulois forcément « colonial », le covid, le cannabis, le chômage, les tweets de Trump et le réchauffement climatique, bref la terre entière est coupable…sauf le terroriste lui-même ainsi que l’idéologie islamiste jamais nommée en tant que telle.

Depuis plus de 20 ans, les lanceurs d’alerte sur la montée de l’islamisme radical et de son cortège de sexisme, homophobie, antisémitisme, anti-laïcité, haine des policiers, etc…sont aux mieux ignorés avec un mélange de condescendance et d’accusation fallacieuse (sur l’air de « vous faites le jeu de l’extrême-droite), au pire ciblés par des haineux qui les menacent de mort via les réseaux sociaux.


C’est dans ce contexte que s’inscrit l’assassinat de Sarah Halimi, dans la nuit du 03 au 04 avril 2017.

Tout est désespérant dans ce drame : l’inaction totale des 20 policiers présents sur place alors que Madame Halimi est rouée de coups pendant ¾ d’heure, la passivité du voisinage (personne pour aller secourir une vieille dame ?), l’indulgence de la justice sous prétexte d’« abolition du discernement »t l’insupportable impunité de l’assassin de Sarah Halimi, l’omerta médiatique pendant presque 3 mois. Le peu d’articles consacrés à cet assassinat en parlait comme d’un « drame qui émeut la communauté juive ». Faut-il comprendre le reste de la nation n’aurait pas à se sentir concernée car au fond les juifs de France ne seraient pas tout à fait français, comme l’insinua Raymond Barre et sa scandaleuse sortie au moment de l’attentat de la rue Copernic ?

Non ! L’assassinat barbare de Sarah Halimi nous oblige à continuer d’exiger que justice soit faite et que cesse cet aveuglement qui semble avoir gagné une partie de l’opinion publique. Que faudrait-il pour que se dessillent les yeux de nos compatriotes et qu’elles et ils comprennent que pour les islamistes qui “chérissent la mort” comme nous la vie et haïssent les valeurs que nous défendons, il n’y a pas d’un côté des « Français innocents » et de l’autre des « gens qui l’auraient un peu cherché » ?

N’hésitons pas à le dire haut et fort.

En 2004, Joseph Macé-Scarron terminait son éditorial par ces mots : « Les Juifs de France expriment à qui veut bien l’entendre une inquiétude réelle pour l’avenir du pays. Ils ont mal à la France et pour la France ».

21 ans plus tard, la douleur est encore plus présente, avec aussi l’espoir d’assister à un sursaut…mais pour combien de temps.

Thomas Dresler

19 mars 2012 : des petits enfants assassinés parce que juifs, point de bascule pour la France

L’attentat du 19 mars 2012 fracassa la France, sans que notre pays en prenne conscience.

Les ressources de l’INA ( Institut National de l’Audivisuel) pour l’EMC ( enseignement moral et civique) indiquent simplement
« Le 19 mars 2012, une tuerie a eu lieu devant le collège juif Ozar Hatorah, à Toulouse, faisant quatre morts. »

Or, pour la première fois, des enfants français étaient massacrés, parce que juifs, par un terroriste islamiste né en France : Gabriel et Arieh Sandler, assassinés avec leur père Jonathan qui tenta en vain de les protéger, Myriam Monsonégo, que l’assassin saisit par les cheveux et tua à bout portant.

Il déclara qu’il avait voulu venger les enfants palestiniens.

De fait il transposait en France ce qui était appliqué aux enfants juifs d’Israël. Un an plus tôt la famille Fogel avait été massacrée en pleine nuit dans sa maison à Itamar, le plus jeune des trois enfants, égorgé dans son berceau, avait 3 mois.

Le 7 octobre 2023 c’est à une échelle massive que ces assassinats d’enfants devaient se produire.

Avant de s’attaquer à cette école juive, Mohamed Merah avait assassiné trois militaires français les 11 et 15 mars : Imad Ibn Ziaten, Abel Chennouf et Mohamed Legouad.

Un quatrième soldat, Loïc Liber, fut grièvement blessé.


Resté tétraplégique, il lutte courageusement pour survivre et se reconstruire.

Il mérite toute notre solidarité.

Agir ensemble : soutien au rassemblement du 26 mars au Dôme de Paris !

Impossible d’agir ensemble sans combattre le terrorisme, 10 ans après les attentats de 2015, 16 mois après le jour sans fin du 7 octobre !

Impossible de combattre le terrorisme sans nommer et condamner le totalitarisme islamiste.

Impossible de défendre la France sans célébrer, sans protéger la laïcité et la liberté.

Merci à #agir ensemble de fixer un cadre qui aide à comprendre, à agir et à fédérer.

Le MPCT soutient le grand rassemblement du 26 mars au Dôme de Paris et appelle à s’y inscrire.

Nous écouterons des oratrices, orateurs remarquables pour leur courage et leur lucidité.

Nous écouterons et nous agirons. Ensemble.

Communiqué du MPCT : soutien au grand rassemblement exigeant la libération de Boualem Sansal

Immense écrivain, Boualem Sansal est aussi un homme engagé qui a toujours répondu présent aux appels à la solidarité pour les autres, en défense de la liberté.
Otage du régime algérien depuis 4 mois, c’est lui qui a besoin de nous à présent, à 80 ans !
Le MPCT participera et appelle à participer massivement au grand rassemblement organisé par le comité de soutien à Boualem Sansal le 25 mars.
Un seul mot d’ordre : libération !
Il y a urgence !

Activité : déclaration du MPCT Val de Marne

Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme – Val de Marne

Déclaration au Conseil Municipal de Fontenay-sous-Bois le 13 mars 2025

Notre association, fontenaysienne, a demandé à prendre la parole devant le Conseil Municipal, devant notre ville que nous aimons.
Nous le faisions pour la première fois en 22 ans d’engagement dans la défense des droits humains universels et la résistance au terrorisme.
Nous regrettons que ce droit ne nous ait pas été accordé.

Les sensibilités et les opinions diverses doivent être respectées mais aucune cause ne saurait justifier l’enlèvement de deux petits-enfants, dans les bras de leur mère terrifiée.

L’Israélienne Shiri Bibas et ses enfants
Ariel et Kfir

Il n’y a fondamentalement que deux camps à nos yeux : celui qui condamne un tel crime, fièrement filmé par ses auteurs, et celui qui le justifie.

Tout le reste peut se débattre mais pas ceci.

L’apologie du terrorisme doit être une ligne rouge, au même titre que le racisme et l’antisémitisme.

Contrairement à d’autres municipalités de gauche ou de droite, notre ville n’a pas affiché leurs portraits, pas plus que ceux des otages franco-israéliens du Hamas.

En revanche, elle a hélas reçu le représentant d’une organisation terroriste complice des crimes du Hamas, le FPLP.
Oui, complice, l’infâme mise en scène de la remise des corps des malheureux enfants Bibas l’atteste. L’un des quatre miliciens qui portaient le cercueil contenant les restes d’un tout petit enfant assassiné à Gaza parce que juif, arborait le bandeau du FPLP.

Ce qui a été fait ne peut être défait mais, toutes et tous ensemble, nous pouvons nous ressaisir.
Nous le devons, c’est le sens de l’alerte que nous voulons lancer.

Nous ne pouvons laisser s’instaurer un climat où l’invective, la diffamation et la haine viendraient supplanter le dialogue démocratique.
Nous ne pouvons rester sans réagir quand des enfants sont exposés à une propagande toxique comme cela a été le cas dans notre ville sous prétexte d’événements sportifs.
Il n’est rien de pire que de semer la haine dans le cœur des enfants.
Le vivre ensemble doit perdurer dans notre ville. Nous ne voulons pas que s’y installe une situation similaire à celle de la Seine Saint Denis où les enfants juifs ont massivement déserté les établissements publics, parce qu’ils y étaient harcelés et que le « pas de vagues » a prévalu.

Les mots ont un sens.

L’examen des faits confirme la volonté génocidaire du pogrom subi par Israël le 7 octobre et infirme toute volonté génocidaire de sa riposte militaire.
Pourtant c’est la double inversion victimaire et accusatoire qui prévaut.
Nous ne sommes nullement indifférents au sort de la population de Gaza mais le responsable en est le Hamas qui l’a entraînée dans cette guerre, lui refusant toute protection et l’utilisant cyniquement comme bouclier humain.

En conclusion, nous voulons que notre ville exprime haut et fort son engagement contre le terrorisme.

Le terrorisme islamiste a massivement frappé la France.

Il a meurtri notre ville par deux fois en 2015, assassinant un habitant de Fontenay à l’Hypercacher, parce qu’il était juif et une sportive de Fontenay au Bataclan, parce qu’elle aimait la musique.

Leur mémoire doit continuer à être honorée, publiquement.

Pour que l’hommage aux victimes du terrorisme ait l’importance qu’elle mérite, nous souhaitons que la cérémonie du 11 mars devienne un grand événement, associant largement Fontenaysiens et Fontenaysiennes.

Nous voulons aussi que soit enfin inaugurée la rue ou la place en hommage au Lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, mort en héros après avoir pris la place d’une otage.

Nous formulons aussi le vœu que le nom de Samuel Paty et/ou Dominique Bernard soit donné à un établissement scolaire ou que des lieux leur soient dédiés.

Nous souhaitons qu’Ohad Yahalomi et Orion Hernandez-Radoux, nos compatriotes otages du Hamas assassinés à Gaza, aient leur lieu de mémoire dans notre ville, ne serait-ce que des arbres plantés dans un de nos beaux parcs.

Dans le cadre de la féminisation des noms de rues, nous proposons que le nom de Shiri Bibas soit donné à une voie dans notre ville, associé à celui des petits Ariel et Kfir.

Enfin, nous proposons que le nom de la jeune Mahsa Amini, tuée par la police du régime de Téhéran, emblématique du combat des Iraniennes, soit symboliquement donné à la nouvelle antenne jeunesse ou à un autre lieu public.

Puissent nos propositions rencontrer l’assentiment de notre municipalité, restant ainsi fidèle à l’héritage de Monsieur Bayeurte et de Monsieur Voguet.

[NDLR : Louis Bayeurte fut Maire de la ville de 1965 à 2001, Jean-François Voguet de 2001 à 2016]

Tribune : Le vrai féminisme n’exclut pas les Israéliennes et dénonce le patriarcat islamiste

Le 7 octobre en Israël, des terroristes islamistes du Hamas ont commis des pogroms d’une violence innommable et ont pris en otage près de 240 personnes au sein de la population civile.
Il s’agit également d’un féminicide et d’un infanticide de masse, avec des actes de torture d’un sadisme inimaginable, qui doit être reconnu comme un crime contre l’Humanité.


Shani Louk

Figure emblématique des suppliciées du festival Nova.

Les femmes n’ont pas été tuées de la même manière que les hommes. Elles ont été exhibées nues, mutilées, violées au point de fracturer leur bassin. Leurs cadavres ont été violés également.
Ils ont uriné sur leurs dépouilles. Certaines ont été décapitées, d’autres démembrées et brûlées. D’autres encore ont été prises en otages.
Des jeunes filles handicapées aussi ont été assassinées comme Noya, autiste âgée de 12 ans, et Ruth, polyhandicapée âgée de 17 ans.
Des enfants, dont des nourrissons ont été torturés, mutilés, massacrés et kidnappés.


Noya, assassinée, serrée contre sa grand-mère, dans kibboutz Nir Oz.

Tout cela a été filmé et pris en photo par les terroristes eux-mêmes pour susciter la terreur parce que les femmes et les enfants sont les symboles de la vie. Les islamistes se vantent eux-même de préférer la mort.
Parmi les victimes, de nombreuses personnes, en particuliers habitantes des kibboutz œuvraient activement depuis longtemps pour la paix, accueillaient et soignaient des Gazaouis, comme la grand-mère de Noya, Carmela Dan âgée de 80 ans ainsi que la féministe et pacifiste Viviane Silver à l’âge de 74 ans.

Ce jour là, les ogres du Hamas et de l’UNRWA ( dont plus de 400 employés sont membres du Hamas) assistés et acclamés par de nombreux civils Gazaouis, ont montré qu’ils ne veulent pas seulement effacer les femmes libres de l’espace public.
Ils veulent nous anéantir.

Et leur programme c’est de commencer par les femmes juives. Juives telles que, eux, les définissent, en tant que “race” jugée impure par leur doctrine religieuse et politique.
C’est une déclaration de guerre contre Israël bien entendu, contre la liberté et contre les femmes du monde entier, même celles qui se taisent et même celles qui collaborent avec la peste islamiste depuis les pays démocratiques où elles vivent en sécurité.

C’est l’expression du mépris le plus absolu pour tous les enfants du monde, les enfants d’Israël avant tout, mais aussi tous les autres, même les enfants de Gaza et de Cisjordanie.
Car le Hamas, comme toutes les autres organisations terroristes palestiniennes, ont toujours instrumentalisé et sacrifié les enfants palestiniens pour servir leur véritable projet qui n’est autre que le génocide du peuple juif.
Ils continuent et continueront ainsi jusqu’à ce qu’ils soient définitivement vaincus.
L’extermination du peuple juif fait partie du programme du Hamas et de toutes les organisations terroristes palestiniennes, comme elle faisait déjà partie de celui de l’OLP.

Au sein de la population palestinienne le taux de natalité est presque de 4 enfants par femme.
Cette surnatalité ne peut être que la conséquence, d’une politique d’armement démographique totalitaire fondée sur le conditionnement mental, les mariages forcés, la polygamie, les viols conjugaux et les grossesses imposées depuis de nombreuses générations aux Palestiniennes par les Palestiniens.
Ce natalisme fait partie intégrante de leur stratégie politique tout comme l’endoctrinement islamiste et antisémite des enfants dès le plus jeune âge dans les écoles de Gaza et de Cisjordanie.

A présent, aux quatre coins du globe, les antisémites, qui se définissent comme « anti-sionistes », exhibent leur haine en invoquant le prétexte d’un anti-colonialisme affabulateur, répandent leur propagande conspirationniste et négationniste, agressent des personnes de confession juive et arrachent les affiches qui réclament la libération des otages.
En France, pendant que Reconquête et le Rassemblement National essaient de faire oublier, avec plus ou moins de succès, leurs paroles et leurs alliances révélatrices, il y a le GUD, Rivarol, Soral et Dieudonné, la campagne BDS et ses liens avec de multiples associations locales et nationales.
Et il y a surtout à présent les islamistes et leurs serviteurs dits « de gauche » qui ont manifesté pour les soutenir le 10 novembre 2019, LFI, NPA et STRASS en tête. Les deux principaux points communs entre tous, quoiqu’ils prétendent, est leur misogynie fondamentale et leur antisémitisme viscéral.
L’islamisme, qu’il soit palestinien, iranien, afghan ou autre, est l’ennemi des femmes du monde entier.
La solidarité féministe internationale ne peut exclure les Israéliennes.
Les Iraniennes en résistance contre la mollarchie leur ont immédiatement témoigné leur soutien et ont tout de suite dénoncé la participation fondamentale du gouvernement de leur propre pays.

Les soi-disant « féministes » qui refusent de dénoncer les pogroms, féminicides et infanticides du 7 octobre au nom d’une prétendue solidarité envers les Palestiniennes se gardent bien de dénoncer les premiers oppresseurs de ces dernières : les Palestiniens qui les condamnent à n’être que des fabriques de chair à canon et boucliers humains.

Les féministes françaises se sont insurgées, à juste titre, d’une seule voix, contre le projet de “réarmement démographique” d’Emmanuel Macron.
Mais la majorité d’entre elles semblent indifférentes à l’armement démographique palestinien par l’exploitation reproductive des Palestiniennes. Ceci est pourtant une immense violence infligée à ces femmes et aux enfants qu’elles n’auraient sûrement pas mis au monde si elles avaient été réellement libres.

“Faites 12 enfants et donnez-nous en 10 pour l’intifada” disait Yasser Arafat.
On ne peut pas être féministe si on tolère cela.

Le fait que cette population soit, depuis toujours, dirigée par les fondateurs et leaders des Frères Musulmans, ça ne les dérange pas. L’alliance entre Adolf Hitler et le Grand Mufti de Jérusalem Mohammed Amin al-Husseini, ça ne les dérange pas. L’assassinat des athlètes israéliens aux jeux olympiques de Munich en 1972, ça ne les dérange pas. Les athées enfermé-e-s, torturé-e-s et exécuté-e-s, ça ne les dérange pas. Les homosexuel-le-es jeté-e-s du haut des immeubles, ça ne les dérange pas.

Sont-elles vraiment « féministes » ?

Le féminisme n’est qu’un mot vide de sens s’il n’est pas universaliste. Et l’universalisme ne peut pas s’accommoder des penchants et des résidus d’antisémitismes que l’adhésion sans réserve à cette fameuse “cause palestinienne” révèle de façon éclatante.

L’adhésion à cette cause qui a été créée par des antisémites pour servir leur projet d’extermination est l’une des raisons de la dégénérescence de la gauche européenne, y compris du mouvement anarchiste, se rabaissant à défendre et soutenir l’extrême droite orientaliste qu’est l’islamisme, les pires ennemis des femmes, de la vie et de la liberté.
Pas étonnant, dans ce contexte, que l’extrême droite occidentaliste, bien plus maligne et rusée, qui profite de l’ignorance et de la paresse intellectuelle des gens en se faisant passer pour la défenseuse de la laïcité, la protectrice des Juifs et le rempart contre l’islamisme, gagne en popularité.
Bien sûr qu’il y a des civils, dont des femmes et des enfants, qui sont morts sous les bombes à Gaza, quel qu’en soit le nombre, il y en a forcément beaucoup trop. Mais les chiffres annoncés de partout pour réclamer le cessez le feu (en oubliant la majorité du temps de réclamer aussi la libération des otages), sont toujours ceux énoncés par le Hamas qui n’est absolument pas crédible.

Les « propalestiniens » ne cessent de citer les condamnations d’Israël par les instances internationales. Mais quelles sont leurs compositions à ces fameuses instances internationales qui reprennent, à leur compte et sans réserve, les chiffres et les scénarios donnés par le Hamas ? Les dictateurs, y compris islamistes, y siègent et y ont une influence phénoménale.
L’ONU n’est pas neutre et elle penche clairement du côté des terroristes palestiniens. D’une part, les voix des dictatures y ont autant, voire plus, de poids que les voix des pays démocratiques. Ces mêmes dictatures regroupées sous l’appellation de « Sud global » sont également les alliées de Poutine.
De plus, comme l’a démontré brillamment Malka Markovich dans « Les Nations Désunies », depuis la conférence sur le racisme à Durban en 2001, l’ONU est devenue une machine à «broyer les droits humains».

La Croix Rouge, dont des bénévoles ont été surpris et filmés en France en trains d’arracher des affiches d’otages israélien-ne-s, ne dissimulait même pas sa sympathie pour les terroristes palestiniens au moment de la libération des otages israélien-ne-s en échange d’un nombre indécent de criminels palestiniens.
Alors, entre un État démocratique qui a été créé pour servir de refuge à un peuple chassé et persécuté dans le monde entier, victime d’un véritable génocide, et un projet d’État totalitaire dont l’objectif principal est d’achever l’extermination de ce peuple les vraies féministes savent qui elles doivent soutenir.
Quelles que soient les critiques légitimes et nombreuses que le monde entier et la population israélienne elle-même peut et doit adresser au gouvernement israélien, Israël est un État démocratique.
Les opposant-e-s politiques n’y sont pas persécuté-e-s. Les athées n’y sont pas condamné-e-s à la décapitation. Les homosexuel-le-s n’y sont pas exécuté-e-s. Les femmes y ont des droits relativement équivalents à ceux de la plupart des pays démocratiques, loin d’être parfaits mais les féministes y sont actives et n’y sont pas persécutées. Le taux de natalité est bien plus faible qu’au sein de la population palestinienne, ce qui indique que les grossesses imposées y sont bien moins fréquentes.
Il y a différents courants politiques, philosophiques et religieux, qui s’affrontent et se confrontent sans que l’un d’entre eux organise le massacre des autres. Même les plus extrémistes en Israël ne font pas ça.
Lorsque des membres de Tsahal sont accusé-e-s ou soupçonné-e-s de mauvais comportements, Tsahal mène une enquête et applique des sanctions contre les coupables.
C’est tout l’inverse avec le mouvement palestinien, depuis toujours dirigé par les fondateurs et leaders des Frères Musulmans alliés des nazis durant la Seconde Guerre Mondiale.

Entendons-nous, voyons-nous beaucoup de manifestations a Gaza ou en Cisjordanie pour réclamer la fin des tirs de roquettes, la libération des otages, l’égalité des droits entre hommes et femmes, l’abolition de la polygamie et des mariages précoces et forcés, la décriminalisation de l’homosexualité, le droit à l’apostasie ? Non.
Quant aux gouvernements des états qui soutiennent « la Palestine », leurs liens avec les gouvernements des dictatures dont la Russie et leur complaisance envers les états islamistes, quand ils ne sont pas eux-mêmes islamistes, devraient nous mettre la puce à l’oreille.
Ne pas prendre parti pour une démocratie contre un totalitarisme est une erreur politique grave et dangereuse, y compris et principalement pour les femmes et les enfants.


Mélusine Vertelune
Co-autrice avec Jeanne Cordelier de “Ni silence, ni pardon : L’inceste, un viol institué”

Viviane Teitelbaum
Sénatrice – auteure belge

Ingeborg Kraus
Docteure psychothérapeute spécialiste du trauma