Une belle soirée pour Boualem et pour l’humanité, avec une intervention du MPCT

Merci à Noëlle Lenoir et Arnaud Benedetti pour cette belle soirée de solidarité avec Boualem Sansal au 202 ème jour de sa détention !


Intervention d’Herni Biezin au nom du MPCT


Le 14 avril 2014, au Nigéria, 276 lycéennes de Chibok furent kidnappées par les islamistes de Boko Haram. Au MPCT nous nous sommes aussitôt mobilisés et nous avons lancé un appel avec nos partenaires du Collectif Contre le Terrorisme.

Huguette Chomski Magnis, notre Secrétaire générale, a sollicité la signature de Boualem Sansal.
Il a répondu dans l’heure :
« Je signe des 2 mains, je sais trop le sort qui attend ces malheureuses. » L’appel fut publié le 17, 3 jours après la prise d’otages avec, en tête, la signature de Boualem Sansal.

Voilà le genre d’homme qu’est Boualem Sansal.

Il savait le sort qui les attendait, il n’avait pas oublié les lycéennes algériennes assassinées par les islamistes pendant la décennie 90 parce qu’elles refusaient de porter le voile.

De fait, ce qui attendait les filles de Chibok c’était la conversion forcée, le mariage forcé, le viol, les grossesses imposées, la prostitution et la mort. 11 ans plus tard, 82 d’entre elles, oubliées du monde, manquent toujours à l’appel.

Et à présent c’est lui, Boualem, qui est otage.

Il l’est au pire moment puisque la prise en otages massive de civils, des bébés aux vieillards, par le Hamas a été tacitement acceptée par le monde et avec elle l’impunité des criminels.

Au pire moment, parce ce que la diplomatie des otages est pratiquée avec succès par le régime iranien depuis des années, 3 ans pour nos compatriotes Cécile Kohler et Jacques Paris.

C’est à cette pression terrible qu’il faut résister de toutes nos forces, être solidaires de toutes les victimes du terrorisme, nous mobiliser pour les otages, TOUS les otages, ceux des TUNNELS de Gaza ou des FORETS du Nigeria comme ceux des PRISONS des régimes iranien et algérien.

En Algérie aujourd’hui le plus grand écrivain algérien est embastillé, après avoir été littéralement kidnappé à l’aéroport d’Alger où il était arrivé en confiance, protégé pensions-nous comme lui, par sa notoriété et sa toute nouvelle nationalité française.

Il est embastillé alors que les terroristes islamistes sont en liberté, en vertu de la loi de « concorde civile » qui a permis leur amnistie, imposant aux victimes et à leurs familles l’insupportable retour des assassins dans leurs quartiers.

Sur nos panneaux du MPCT on a aussi écrit « Libérez Boualem Sansal, notre Salman Rushdie »
Car ils ont en partage l’immense talent, l’amour absolu de la liberté et un courage inspirant face au terrorisme islamiste.

Boualem est l’humaniste de notre temps par excellence, comme Térence l’auteur latin l’était il y a plus de 20 siècles, né en Afrique du Nord lui aussi. Ilaffirmait,

“Je suis homme, rien de ce qui touche à l’humanité ne m’est étranger.”

C’est bien tout ce que Boualem exprime dans son œuvre et dans sa vie, avec une bienveillance et une empathie qui lui a fait briser tous les tabous et entendre toutes les souffrances.

C’est ainsi qu’il a préfacé le livre « Algérie 1962 : Journal de l’apocalypse » de notre amie la plasticienne Nicole Guiraud, victime, enfant, d’un attentat du FLN qui la mutila à vie.

C’est ainsi qu’invité en Israël pour un festival littéraire international, il fit, avec panache ce voyage interdit, au grand dam de la nomenclature algérienne et de bien d’autres qui le lui font payer maintenant.

Les autres, notamment ceux de LFI, ont cru bon de voter contre la libération de Boualem, quelle monstruosité! Et les accusations « ad hominem » contre Boualem accusé de faire le jeu de la droite, sont répugnantes et montrent le retour d’une dialectique stalinienne que l’on pensait oubliée.

Il nous faut nous pénétrer de ce message de Boualem Sansal :

« Nous devons tout refaire, réécrire l’histoire avec des mots simples et des phrases empreintes de pudeur et la raconter à tout le monde encore et encore, sans se laisser intimider. A la longue, la goutte d’eau peut percer le blindage le plus épais »


Il préfigurait le travail qu’accomplit désormais inlassablement le Comité International de soutien à Boualem Sansal.

Le MPCT salue et remercie Noëlle Lenoir et Arnaud Benedetti, le MPCT est fier de participer au Comité et appelle à le rejoindre.

Espérer un accord politique entre Macron et Tebboune est vain : quel bénéfice Tebboune retirerait de la libération de Boualem ?

La libération de Boualem doit venir d’autre part.

Si l’Algérie persiste à séquestrer Boualem Sansal, il faudra bien aller manifester, assez nombreux et assez près de son Ambassade pour qu’on nous entende !

Encore et encore, sans se laisser intimider

Au nom du MPCT, je vous remercie

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Crédit photos : Comité de soutien international à Boualem Sansal et Geneviève Goëtzinger.

L’opération #JeLisSansal

Sera lancée par le Comité de soutien international à Boualem Sansal à l’initiative de David Lisnard et de la Mairie de Cannes le 20 juin.

Le 11 juin la Festival Quartier du Livre consacrera sa clôture à Boualem Sansal, à l’invitation de la Maire du 5ème arrondissement, Florence Berthout.

Boualem Sansal otage depuis près de 200 jours, réveillons-nous : rendez-vous le 6 juin !

A l’invitation du Comité de Soutien International à Boualem Sansal

Soirée de solidarité

vendredi 6 juin à 19h
Mairie de Paris Centre
2 rue Eugène Spuller
75003 Paris

avec le soutien du MPCT

INSCRIPTION OBLIGATOIRE : boualemsansalsoutien@gmail.com

Programme de la soirée :

🔹 Ouverture
Ariel Weil, Maire de Paris-Centre

🔹 Pourquoi la défense de Boualem Sansal est un combat pour l’universalisme ?
Jean-Michel Blanquer

🔹 Boualem : un homme, une œuvre
Abraham Bengio, Kamel Bencheikh, Jean-Paul Scarpitta

🔹 Lecture de textes de Boualem Sansal
Par des membres du Conseil municipal des jeunes

🔹 Où en sommes-nous ?
Noëlle Lenoir, Arnaud Benedetti, Georges-Marc Benamou, Huguette Chomski Magnis

🔹 Conclusion
Témoignage de Ghilas Aïnouche, dessinateur algérien réfugié politique
Propos de Jean-François Colosimo

NB Le nombre de places étant limité, les inscriptions seront validées dans la limite des disponibilités.

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Bravo au Festival du Quartier du Livre : sa soirée de clôture sera consacrée à Boualem Sansal.

Le 11 juin à 19 h à la Mairie du 5ème
à l’invitation de la Maire, Florence Berthout et du Comité de Soutien international à Boualem Sansal.

Inscription obligatoire : contact.vivrelire@gmail.com

Communiqué du MPCT : Après l’ignoble attentat de Washington

Le MPCT adresse ses condoléances à tout le personnel diplomatique israélien après l’assassinat de deux jeunes employés de l’ambassade d’Israël à Washington.

Comme un sinistre écho à l’attentat contre le musée juif de Bruxelles en 2014, c’est devant le Musée juif de Washington que Yaron Lischinsky et Sarah Milgrim ont été abattus de sang-froid, aux cris de « libérez la Palestine ».

Sur le point de se marier, ils ont été fauchés en pleine jeunesse, parce qu’israéliens, tout comme les participants au Festival Nova.

Condamner cet attentat ne suffit pas, ne suffit plus.

C’est la haine antisémite déversée sans relâche depuis de longs mois, avec l’appui de politiques, de médias et d’ONG, qui encourage les passages à l’acte.

Depuis le 7 octobre 2023, un discours de diabolisation d’Israël, véritable retournement victimaire, n’a cessé de sévir dans les rues et les campus, américains et européens.

La désinformation systémique sur la tragique guerre du Proche-Orient est érigée en relais de la propagande du Hamas.

Elle doit cesser.

Lettre ouverte au Président de la République

Merci aux signataires de cette Lettre au Président Macron, écrite le 15 mai en réaction à ses propos sur l’accusation infamante portée contre Israël de commettre un “génocide” à Gaza.

Merci à Tribune Juive de l’avoir publiée.

https://www.tribunejuive.info/2025/05/19/lettre-ouverte-au-president-macron/


Lettre ouverte au Président Macron

Monsieur le Président de la République,

Mardi 13 mai, lors de votre interview télévisée, à la question de savoir si on pouvait parler de génocide à Gaza, vous avez répondu
« Ce n’est pas à un responsable politique, à un Président de la République d’utiliser ce genre de terme, ce sera aux historiens de le dire en temps voulu ».

Monsieur le Président, avant de devenir l’affaire des historiens, c’est d’abord celle de la justice.

Dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide adoptée en 1948, l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, est au cœur de la définition du génocide, le crime des crimes.

Or les faits démentent cette intention de la part d’Israël dans sa guerre contre le Hamas : prévenir les civils de l’imminence d’un bombardement par lancement de tracts et envoi de SMS, demander l’évacuation de la population avant des combats et des frappes c’est ne pas avoir l’intention de détruire un groupe humain.

Le rapport des avocats du gouvernement britannique vient de le confirmer « il n’existe aucune preuve de génocide à Gaza, ni que l’armée israélienne cible délibérément les civils, femmes et enfants. Il y a des preuves qu’Israël fait des efforts pour éviter de frapper des civils. »

Tout ceci, vous le saviez, Monsieur le Président et vous auriez dû le dire.

Vous avez aussi déclaré
« Ce que fait aujourd’hui le gouvernement de Benjamin Netanyaou est inacceptable, c’est une honte. »

Mais qu’est-ce qui est acceptable à Gaza ?

Sûrement pas la séquestration, la torture et l’assassinat d’otages !

Pourtant ces crimes inacceptables sont acceptés et on demande à Israël de céder face au plus ignoble des chantages, assurant impunité et pérennité aux assassins.

La justice internationale a hélas failli en abdiquant devant le crime contre l’humanité du 7 octobre. Celui-ci, commis avec une intention génocidaire revendiquée par ses auteurs, appelait une auto-saisine de la Cour Pénale Internationale.
En s’en abstenant, celle-ci a perdu sa crédibilité.

Vous, qui aviez si justement appelé à la constitution d’une coalition internationale contre le Hamas au lendemain du 7 octobre, vous demandez à présent au cessez-le feu sans donner la priorité à la libération de tous les otages, alors que les témoignages des ex-otages révèlent les atrocités qui leur sont infligées.

Personne ne saurait être indifférent à la crise humanitaire dans la bande de Gaza mais taire la responsabilité du Hamas et des autres organisations terroristes dans celle-ci est une faute.

Le Hamas y a sciemment exposé la population civile, lui refusant toute protection en plongeant Gaza dans la guerre, transformant toutes les infrastructures civiles en PC terroriste, pillant l’aide humanitaire et étouffant les protestations par la terreur.

Face à l’urgence, au lieu de concentrer les attaques sur Israël, pourquoi ne pas mettre l’Egypte, puissance occupante jusqu’en 1967, devant ses responsabilités en lui demandant d’accueillir les plus vulnérables de Gaza, enfants et grands malades ?

Nous avons le sentiment qu’Israël est accusé de génocide comme Dreyfus fut accusé de trahison : pour l’abattre.
Nous nous dressons contre cette injustice. Puissiez-vous nous entendre !

Paris, le 15 mai 2025

Signataires


Philippe Torreton
, comédien et romancier
Céline Pina, journaliste et essayiste
Renée Fregosi, philosophe et politologue
Robert Redeker
Pierre-André Taguieff, philosophe et politiste, CNRS
Georges Bensoussan, historien
Sonya Zadig, psychanalyste-écrivain
Lise Haddad, philosophe
Georges-Elia Sarfati, philosophe, psychanalyste
Jean-François Braustein, philosophe
Sabine Prokhoris, , philosophe et psychanalyste
Martine Ghnassia
Ziva Postec, chef monteuse et réalisatrice
Jean-Pierre Lledo, réalisateur, essayiste
Jean Szlamowicz, linguiste, professeur des universités
Yana Grinshpun, Maître de Conférences en Sciences du Langage
Alexandre Krivitsky, psychanalyste, psychiatre
Sophie Chauveau, écrivain
Mélusine Vertelune, autrice féministe
Liliane Messika, écrivain et traductrice
Charles Meyer, avocat
Claire Brière Blanchet, reporter essayiste
Alexandre Saada, musicien
Béatrice Szwec, présidente du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme
Fadila Maaroufi, directrice de l’Observatoire Européen des Fondamentalismes
Eliane Klein, CRIF Région CENTRE
Alexandre Feigenbaum, Président de Dhimmi Watch
Josiane Sberro, cheffe d’établissement à la retraite, Chevalier de l’Ordre du Mérite
Huguette Chomski Magnis, coordinatrice du Collectif Contre le Terrorisme

Contact

H Chomski Magnis 0666264223 mpctasso@aol.com

Tribune : C’était donc ça, Auschwitz ?

Vu et entendu à la télévision : Gaza c’est Auschwitz.

Ni la très chevronnée journaliste Léa Salamé, ni personne d’autre sur le plateau de l’émission « Quelle époque ! » ne contredit la sortie de Thierry Ardisson.
Terrible consensus.


Auschwitz c’était donc Gaza.

L’absurdité le dispute à l’indécence.

Des miliciens juifs masqués, en uniformes flambant neufs y faisaient-ils régner la terreur, si bien armés qu’ils pouvaient tuer par centaines les mieux équipés des militaires ?

Y torturaient-ils des otages ?

Y assassinaient-ils des bébés allemands ?

Si Auschwitz et les autres camps dans lesquels les membres de ma famille se retrouvèrent, avaient été Gaza, la plupart des miens auraient survécu.

Ce ne fut pas le cas, personne ne revint. C’est cela un génocide.

Dire Gaza c’est Auschwitz, c’est du vulgaire négationnisme relooké par la calomnie.

C’est la justification de tous les crimes passés, présents et futurs commis contre Israël et contre les Juifs, victimes-devenues-bourreaux.

Cette inversion victimaire si bienvenue qui monte depuis plus de 20 ans est aujourd’hui poussée à son paroxysme.

Le Dr Raphaël Pitti, autre habitué des plateaux, s’ingénie à nous faire passer la guerre menée par Israël contre le Hamas pour un génocide, alors que l’examen des faits infirme l’intentionnalité de frapper les populations civiles, utilisées comme bouclier humain par le Hamas dans une zone densément peuplée.

Médecin de guerre, avec un parcours d’humanitaire sur plusieurs théâtres, le Dr Pitti a apriori le profil d’ un intervenant crédible.

Pourtant, sur Gaza, force est de constater qu’il sort de son rôle d’humanitaire en relayant le narratif du Hamas, avec ses bilans estampillés “Ministère de la Santé” et “Défense Civile”, ses chiffres, ses accusations et ses dissimulations.

Pourtant, le sort d’otages humiliés et exposés aux pires sévices, ne soulève pas l’indignation de cet humanitaire pas vraiment humaniste.

Pourtant, le sort des Gazaouis assassinés par le Hamas semble lui être étrangement indifférent.

Et puis, comment un médecin peut-il dénoncer la destruction des hôpitaux par Israël en taisant le fait que ceux-ci sont cyniquement utilisés par le Hamas pour y cacher ses hommes, son arsenal et ses entrées de tunnels ?

En novembre 2023, en vérité plus politique et idéologue qu’humanitaire, il décrétait déjà qu’Israël ne détruirait pas le Hamas et que celui-ci ne libérerait pas tous les otages qui sont « sa seule garantie de pouvoir négocier ». (1)

Le message implicite était vous ne devez pas vous en prendre au Hamas, vous devez lui céder, accepter son impunité et sa pérennité.
De la lutte contre le terrorisme, faisons table rase.

Et aujourd’hui, il soutient que la guerre, meurtrière et destructrice, qui se poursuit à Gaza n’a rien à voir avec le 7 octobre, ce crime contre l’humanité devant lequel la justice internationale abdiqua !

Alors que 58 otages israéliens et d’autres nationalités sont toujours à Gaza, vivants torturés et morts offensés !

Alors qu’en Israël les suicides de survivants du 7 octobre et de proches de victimes se poursuivent inexorablement !

Ces suicides sont dus à la profondeur du traumatisme, à l’intensité de la douleur, sans nul doute amplifiée par l’effarante indifférence du monde, par l’injustice de se voir non seulement ignorés dans leur souffrance mais traités en criminels.

Comment ne pas penser au suicide de Stefan Zweig, « témoin de la défaite la plus terrifiante de la raison et du triomphe le plus sauvage de la brutalité » comme il l’écrivit dans son livre-testament, Le monde d’hier.

Peu importent les excuses d’un Ardisson. Son attitude, celle de Léa Salamé et de bien d’autres personnalités médiatiques sont, à leur manière, aussi graves que les gestes d’égorgement qui se multiplient dans les manifestations.

A Bâle, c’est la chanteuse Israélienne, Yuval Raphael, survivante du carnage perpétré au Festival Nova, qui a été visée par un tel geste, mimé par un prétendu défenseur des Palestiniens, signifiant ainsi son désir de voir « finir le travail ».

Face à ce boycott haineux qui exclut Israël et son peuple dans tous les domaines, artistique, sportif, académique, humanitaire, politique et juridique, qui entend les expulser de la communauté humaine, jusqu’à ostraciser même otages et victimes du terrorisme, la solidarité s’impose à nous comme un devoir pour l’humanité.

Huguette Chomski Magnis

Secrétaire générale du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme
Paris, le 12 mai 2025

(1) https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/moselle/metz/entretien-avec-raphael-pitti-medecin-humanitaire-et-responsable-formation-de-l-ong-francaise-mehad-sur-la-situation-humanitaire-a-gaza-2879462.html

7 mai : rassemblements dans toute la France pour Cécile Kohler et Jacques Paris, otages du régime iranien

Pour les 3 ans de la prise en otages de Cécile Kohler et Jacques Paris, des rassemblements auront lieu dans toute la France le 7 mai.

A Paris ce sera Place de la Nation à 18 h.

Voici la liste des rassemblements annoncés par le Comité “Liberté pour Cécile Kohler” :

Le MPCT apporte tout son soutien à ces rassemblements et appelle à y participer.

La prise d’otages est le plus vil et le plus lâche des crimes, nous n’acceptons pas sa banalisation, encore moins sa légitimation !

Notre association s’est toujours engagée pour la libération de tous les otages, ceux des prisons et ceux des tunnels, ceux du régime islamique de Téhéran ou du régime algérien, ceux et celles du Hamas comme de Boko Haram.

Liberté pour Cécile Kohler et Jacques Paris, nos compatriotes, totalement innocents et ignoblement calomniés, accusés d’espionnage !

Liberté pour le Dr Ahmadreza Djalali binational iranien et suédois, otage des mollahs depuis 9 ans et dont la vie ne tient qu’à un fil !

Liberté pour Boualem Sansal, écrivain admirable kidnappé par le régime algérien !

Lui s’est toujours engagé pour les autres. Lorsque les lycénnes de Chibok ont été enlevées en masse par Boko Haram le 14 avril 2014, nosu avons lancé un appel dans le cadre du Collectif Contre le Terrorisme. Sollicité, Boualem Sansal a aussitôt répondu “Je signe des deux mains, je sais trop le sort qui risque de les attendre.”

A présent c’est lui qui est otage, embastillé, malade et âgé. Nous craignons pour sa vie. Sa libération est urgente.

Liberté pour les otages israéliens kidnappés dans leur propre pays le 7 octobre 2023, atrocement torturés par le Hamas, humiliés, exhibés dans des vidéos, en danger de mort imminente !
Comment le monde peut-il être indifférent à leur sort et complaisant envers leurs tortionnaires ?


Liberté pour les 83 jeunes filles de Chibok enlevées par Boko Haram qui manquent toujours à l’appel après plus de 11 ans, oubliées de tous sauf de leurs malheureusesfamilles !

TOUS LES OTAGES SONT DES INNOCENTS.
UNE SEULE REPONSE JUSTE : EXIGER LEUR LIBERATION IMMEDIATE !

Communiqué de presse du Comité de soutien à Boualem Sansal

Le MPCT se mobilise avec le Comité de soutien à Boualem Sansal alors que l’inquiétude ne cesse de croître.
Boualem Sansal est non seulement injustement détenu mais en danger !
Sa libération et son rapatriement sanitaire s’imposent !

Le texte du communiqué du Comité:

Fortes inquiétudes au sujet de la protection de Boualem Sansal

Depuis plusieurs jours, des informations sérieuses et concordantes font état des risques pesant sur la
sécurité de Boualem Sansal, actuellement en détention en Algérie et ce depuis le 16 Novembre dernier.

Les conflits internes au pouvoir algérien ne seraient pas sans lien avec cette mise en danger de notre
compatriote.
Notre préoccupation est vive et incite à la plus grande vigilance face à une situation
suffisamment alarmante pour que notre Comité de Soutien demande solennellement aux autorités
françaises d’obtenir auprès de leurs homologues algériens toutes les garanties requises quant à la
protection de la vie de notre concitoyen.

Nous appelons par ailleurs le Président Tebboune à libérer
sans délai ni condition Boualem Sansal et à assurer son rapatriement sanitaire en France.”

Communiqué du MPCT : Justice pour Aboubakar Cissé !

L’assassin d’Aboubakar Cissé, le malheureux fidèle de la mosquée de Grand Combe dont il avait filmé l’agonie, a été arrêté.
Puisse-t-il être jugé et condamné comme l’horreur de son crime, le mérite.

Il s’agit d’un acte antimusulman dont le mode opératoire barbare est calqué sur les crimes islamistes.
L’angoisse est immense car le risque d’engrenage demeure pour la France et pour le monde.

Puisse la Charte Républicaine adoptée le 26 mars nous aider à combattre le racisme, l’antisémitisme et l’apologie du terrorisme !
https://www.pourlarepublique.com/

Ne laissons pas les “escrocs de l’islamophobie”, comme les nommait Charb, continuer à instrumentaliser les Musulmans.

Rappelons-nous qu’en pleine tuerie antijuive à l’Hypercacher, juste après le massacre de Charlie commis pour punir le “blasphème”, ceux-ci voyaient déjà dans “l’islamophobie” le principal danger.
Après les assassinats du Père Hamel dans son église en 2016 et des trois victimes de la basilique Notre Dame de Nice en 2020, l’heure n’était pas à la dénonciation d’une quelconque “christianophobie”.

Sans complaisance pour les tartuffes, les humanistes doivent combattre tous les discours de haine, d’où qu’ils viennent.

Paris, le 28 avril 2025

La Ligue du Droit International des femmes s’associe à ce communiqué.

ISRAËL mars 2025 : Entre l’horreur et l’espérance

Jacques FIORENTINO 5 avril 2025

Je me suis rendu en Israël dans le cadre d’un voyage de solidarité organisé par
NETSAH, association qui vient en aide aux familles défavorisées et en particulier
aux enfants.

Le voyage fut riche de rencontres émouvantes dans des lieux éprouvés et
symboliques.

Du Golan et du Nord déserté en grande partie où se font encore sentir les
combats avec le Hezbollah si proche, œuvrant depuis des années sous le regard
des forces de l’ONU à la lâche cécité.

Nous avons rencontré les familles des 12 enfants druzes tués par le Hezbollah
alors qu’ils ne faisaient que jouer au football. Leurs courage et leurs résilience
étaient impressionnantes.

Une rencontre avec des membres du FORUM DES OTAGES avec une
intervention poignante et forte d’AYELET SAMERANO, mère de YONATHAN,
toujours retenu en otage depuis le 7 octobre.

Elle combat sans faille l’UNRWA complice des terroristes puisqu’un travailleur
social de cette organisation a participé à l’enlèvement du corps de son fils.

Encore d’autres rencontres toujours aussi intenses dont le père d’un homme
qui, à lui seul, a sauvé, en payant de sa vie, une trentaine de participants au
Festival NOVA.

Je voudrais insister sur la visite du KIBBOUTZ NIR OZ qui a payé le prix fort lors du
pogrom du 7 octobre.

Accompagnés par des rescapées, nous avons parcouru les allées où l’odeur des
cendres et de la mort règne encore.

Un passage devant la maison de la famille BIBAS a fait monter des larmes à
nombre d’entre nous.

La visite de ces lieux qui furent la vie, la fraternité, l’espoir donne toute la
dimension de ce pogrom aux relents génocidaires puisqu’il s’agissait de tuer les
habitants parce que juifs, ces mêmes habitants qui n’avaient de cesse que de
favoriser l’aide aux Gazaouis.

Ils ont subi l’horreur absolue, enfants tués devant leurs parents, femmes
violées, habitants brûlés dans leur maison et tant d’autres carnages dans un
bain de sang sans équivalent depuis la SHOAH.

Au milieu de cela, les rescapées qui nous accompagnaient, nous ont montré
une force et une volonté en racontant ces effroyables histoires, trouvant sans
doute dans leur dénonciation un chemin de résilience, cette même résilience
que nous avons pu admirer tout au long de notre séjour.

Malgré ce traumatisme sans égal, l’avenir fut même évoqué.

Nous avons emporté avec nous le témoignage de ces mémoires qu’il nous faut
relayer encore et encore face au négationnisme qui sévit dans nos démocraties.
Tout ceci nous oblige à poursuivre sans faille nos combats, en particulier au sein
du MPCT, un acteur de la lutte contre le terrorisme.

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Ce 7 avril, le MPCT soutient et participe au rassemblement organisé par Tous 7 octobre pour marquer les 18 mois de l’enlèvement, du calvaire, de l’esclavage et de la torture des otages. A la veille de la Pâque juive qui célèbre la libération des esclaves hébreux, la symbolique est forte.

4 avril 2017 : inoubliable Sarah Halimi


La longue marche, jalonnée de crimes, de l’antisémitisme

En octobre 2002, l’Express affichait en couverture « Le désarroi des juifs de France » et présentait un article complet sur les citoyen(ne)s de confession juive, confrontés à la montée d’un antisémitisme que l’on croyait relégué aux bas-fonds de l’Histoire, et à un silence « retentissant » d’une grande part du monde politique, médiatique, associatif et tout simplement de l’opinion publique.

Peu de temps après, l’éditorialiste Joseph Macé-Scarron publia dans Paris Match un éditorial suite à la profanation du cimetière de Herrlisheim où il dénonçait ce même silence et parlait d’un constat d’échec de l’antiracisme n’ayant pas su enrayer la propagation d’une haine capable de s’adapter à l’air du temps.

C’était il y a plus de 22 ans et depuis la situation n’a cessé de s’aggraver. C’est toujours un crève-cœur que de devoir refaire à nouveau la liste de toutes les blessures endurées.

Depuis plus de 20 ans, les chiffres du ministère sont toujours les mêmes : les actes antijuifs représenteraient un tiers des actes antireligieux alors que les français de confession juive ne sont que 1% de la population française. Avec en toile de fond des discours de haine antisémite diffusés à grands renforts de « réseaux sociaux » et émanant de mouvances telles que Egalité ou Réconciliation ou bien les Indigènes de la République. Des extrémismes que tout sépare, mais qui se retrouvent dans la haine du Juif et de la République française.

Depuis 20 ans, nous avons vu s’allonger la liste des Français assassinés parce que juifs et juives, à commencer par le calvaire d’Ilan Halimi, le « canari dans la mine », qui n’aura pas été « un signal d’alarme » comme l’avait tant souhaité sa mère dévastée par la douleur. Le massacre 6 ans plus tard de l’école Ozar Hatorah de Toulouse, où des enfants furent assassinés parce que juifs, n’a pas non plus réveillé une opinion publique, certes sans doute compatissante, mais hélas largement acquise à l’idée qu’il ne s’agissait que « d’un acte isolé ». Rares sont ceux qui, à l’instar de Pascal Bruckner, ont eu la lucidité d’y voir une « répétition générale » des moments d’horreur que nous allions vivre dès janvier 2015 (https://www.huffingtonpost.fr/actualites/article/mohamed-merah-rep)

Les terroristes islamistes s’en prennent non seulement « aux juifs, mécréants, et blasphémateurs » mais également à toute la population civile pour peu qu’elle soit présente dans un bar, une salle de spectacle ou un feu d’artifice. Et tandis que la liste des attaques islamistes et des victimes ne cesse de s’allonger, nous voyons se développer un discours de retournement victimaire plein d’empathie pour les terroristes qui sont décrits comme des « pauvres gars déséquilibrés » ou des « laissés-pour-compte d’une injuste société » et plein de mépris pour les victimes au mieux effacées, au pire accusées de l’avoir cherché.

Depuis plus de 20 ans, des sociologues, chercheurs, responsables associatifs et autres organisations veulent nous faire croire que l’origine des attentats c’est la France forcément raciste, la laïcité forcément islamophobe, la société forcément injuste, l’inconscient gaulois forcément « colonial », le covid, le cannabis, le chômage, les tweets de Trump et le réchauffement climatique, bref la terre entière est coupable…sauf le terroriste lui-même ainsi que l’idéologie islamiste jamais nommée en tant que telle.

Depuis plus de 20 ans, les lanceurs d’alerte sur la montée de l’islamisme radical et de son cortège de sexisme, homophobie, antisémitisme, anti-laïcité, haine des policiers, etc…sont aux mieux ignorés avec un mélange de condescendance et d’accusation fallacieuse (sur l’air de « vous faites le jeu de l’extrême-droite), au pire ciblés par des haineux qui les menacent de mort via les réseaux sociaux.


C’est dans ce contexte que s’inscrit l’assassinat de Sarah Halimi, dans la nuit du 03 au 04 avril 2017.

Tout est désespérant dans ce drame : l’inaction totale des 20 policiers présents sur place alors que Madame Halimi est rouée de coups pendant ¾ d’heure, la passivité du voisinage (personne pour aller secourir une vieille dame ?), l’indulgence de la justice sous prétexte d’« abolition du discernement »t l’insupportable impunité de l’assassin de Sarah Halimi, l’omerta médiatique pendant presque 3 mois. Le peu d’articles consacrés à cet assassinat en parlait comme d’un « drame qui émeut la communauté juive ». Faut-il comprendre le reste de la nation n’aurait pas à se sentir concernée car au fond les juifs de France ne seraient pas tout à fait français, comme l’insinua Raymond Barre et sa scandaleuse sortie au moment de l’attentat de la rue Copernic ?

Non ! L’assassinat barbare de Sarah Halimi nous oblige à continuer d’exiger que justice soit faite et que cesse cet aveuglement qui semble avoir gagné une partie de l’opinion publique. Que faudrait-il pour que se dessillent les yeux de nos compatriotes et qu’elles et ils comprennent que pour les islamistes qui “chérissent la mort” comme nous la vie et haïssent les valeurs que nous défendons, il n’y a pas d’un côté des « Français innocents » et de l’autre des « gens qui l’auraient un peu cherché » ?

N’hésitons pas à le dire haut et fort.

En 2004, Joseph Macé-Scarron terminait son éditorial par ces mots : « Les Juifs de France expriment à qui veut bien l’entendre une inquiétude réelle pour l’avenir du pays. Ils ont mal à la France et pour la France ».

21 ans plus tard, la douleur est encore plus présente, avec aussi l’espoir d’assister à un sursaut…mais pour combien de temps.

Thomas Dresler