Boualem Sansal doit être libéré : plein soutien à la soirée du 16 décembre

Notre association, le Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme, s’associe et appelle à participer à la soirée organisée le 16 décembre au Théâtre Libre, à l’initiative du Comité de Soutien à Boualem Sansal, présidé par la fille d’Albert Camus.

Le transfert de Boualem Sansal dans une prison éloignée d’Alger, le refus de laisser entrer son avocat français, Maître François Zimeray, en Algérie sont de nouvelles provocations insupportables.

L’attitude d’Amnesty International qui a osé communiquer “ne pas avoir été en mesure de vérifier de façon indépendante les éléments relatifs à l’arrestation de l’écrivain franco-algérien”, celle d’une Sandrine Rousseau qui assortit sa vague demande de libération d’un mais des plus perfides contre Boualem Sansal, pas un ange, d’extrême-droite, sont emblématiques de l’abandon de cet immense écrivain humaniste et courageux, par une partie des ONG, politiques et célébrités.

Heureusement, tant d’autres, de toutes sensibilités, ont su s’engager pour lui et continuent à le faire !

Le temps presse pour Boualem Sansal, malade et âgé. Sa détention qui n’aurait jamais dû se produire, doit cesser immédiatement !

L’audience en appel qui doit se tenir ce mercredi 11 décembre ne peut avoir qu’une seule issue juste : sa remise en liberté !

POUR SIGNER L’APPEL DU COMITE DES SOUTIEN :
comite.soutien.boualem.sansal@gmail.com

Tribune : Une Cour contre l’humanité ?


Cet article a été publié par La Règle du Jeu

https://laregledujeu.org/2024/11/27/41164/une-cour-contre-lhumanite/

Le 20 mai 2024, Karim Khan, Procureur de la Cour Pénale Internationale sollicitait des mandats d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, à l’encontre de Netanyaou, Gallant et trois dirigeants de la “branche armée” du Hamas.

Il le faisait dans le cadre d’une “enquête sur la situation dans l’état de Palestine” – état qui n’existe pas et n’a jamais existé.

Il le faisait juste après avoir annulé son voyage en Israël, qu’il devait faire comme le prévoit la charte de la CPI pour un pays ayant une justice indépendante.

Surtout, il le faisait après avoir fait obstruction à l’instruction des plaintes pour crimes contre l’humanité déposées par des familles de victimes israéliennes quelques semaines après le massacre du 7 octobre.

Car le 7 octobre, jour du plus grand massacre de Juifs commis depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les actes revendiqués par le Hamas, documentés par leurs auteurs eux-mêmes, correspondent bien à la définition du crime contre l’humanité : crimes généralisés et systématiques visant une population civile, assassinats, actes inhumains, mise en esclavage et déportation d’otages, hommes, femmes et enfants.

L’intentionnalité, la volonté de détruire tout ou partie d’un groupe humain attestent d’une volonté génocidaire.

En n’y réagissant pas comme elle avait vocation à la faire, en permettant l’impunité des auteurs et commanditaires de tels crimes, la Cour Pénale Internationale porte une lourde responsabilité dans le déclenchement et la poursuite d’une guerre destructrice pour Gaza.

A présent, les mandats d’arrêt ont été émis contre le Premier Ministre d’Israël et son ex-Ministre de la Défense pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis « depuis le 8 octobre … » !

Ainsi, dès le lendemain du 7 octobre, des crimes contre l’humanité auraient été commis par Israël !!!
C’est le triomphe de l’inversion, chronologique, victimaire et accusatoire.

Pour la forme, la CPI ajoute un mandat contre … un fantôme, feu Mohammed Deif, ex- chef de la “branche militaire” du Hamas, mais surtout pas contre Khaled Mechal chef bien vivant protégé par le Qatar de la “branche politique” du Hamas !

Pourquoi ?

Et pourquoi la responsabilité fondamentale du Hamas et des autres organisations terroristes vis-à-vis de la population de Gaza est-elle ignorée ?

Le Hamas lui-même l’a déclaré cyniquement : la mort des civils de Gaza est nécessaire pour gagner la guerre, d’où le refus de leur fournir la moindre protection, de leur ouvrir le moindre abri dans les tunnels.

La CPI accuse Israël

-d’affamer Gaza, sans dire que le Hamas bloque, pille et revend l’aide alimentaire.
-de viser écoles et hôpitaux, sans dénoncer l’utilisation de ces infrastructures civiles en zones de tirs de roquettes, arsenaux, quartiers généraux.
-de cibler les populations civiles, en ignorant les ordres d’évacuation donnés par son armée.

Que reste-t-il du droit humanitaire quand on accepte que le principe de distinction entre civils et combattants armés soit bafoué ?

Qu’on le veuille ou non, que cela plaise ou non, Israël est aujourd’hui le paradigme de l’humanité confrontée au terrorisme islamiste.

Attaqué sur plusieurs fronts, citadelle assiégée, le pays, sa population, sa jeunesse conscrite, doivent lutter pour survivre.

On savait la CPI impuissante face au terrorisme qui n’entre pas dans son champ de compétence.

Avec cette décision qui réjouit le Hamas, ses parrains, ses alliés et ses soutiens, la voici en passe de basculer dans le soutien au terrorisme, au crime contre l’humanité.

Quelle faillite pour une Cour qui devait permettre de le condamner !

Qui peut encore sauver la CPI dont la création avait soulevé tant d’espoir ?

Huguette Chomski Magnis

Secrétaire générale du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

Paris, le 23 novembre 2024

Communiqué du Collectif Contre le Terrorisme : solidarité avec Fadila Maaroufi

Communiqué commun

Nous avons salué l’attribution du Prix International de la Laïcité du Comité Laïcité République à Fadila Maaroufi, anthropologue, co-fondatrice de l’Observatoire des Fondamentalismes et du Café Laïque de Bruxelles.

Militante laïque, elle alerte sur l’ampleur de l’offensive islamiste en Belgique, dénonce les lâchetés et combat l’antisémitisme.

Le 7 novembre, lors de la belle soirée organisée à l’Hôtel de Ville de Paris pour la remise des Prix, elle a prononcé un discours lucide et courageux.
Pour en avoir diffusé le texte, elle est menacée de mort.

Nous nous associons au communiqué de soutien à Fadila Maaroufi publié par le Comité Laïcité République.

Les autorités belges ont le devoir de lui assurer une protection immédiate.

Les menaces de mort et autres fatwas doivent toujours être prises très au sérieux, l’expérience ne l’a que trop prouvé depuis des décennies.

Nous, société civile, avons le devoir de nous mobiliser pour apporter à Fadila Maaroufi une solidarité inconditionnelle.

Face au terrorisme islamiste, nous ne devons ni céder ni nous diviser.

“Le terrorisme ne doit pas nous terroriser. La violence ne doit pas nous dissuader. La lutte continue.”

Salman Rushdie
Paris, le 17 novembre 2024
Associations signataires

Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme
Ligue du Droit International des Femmes
Réseau féministe « Ruptures »
Libres MarianneS
Regards de Femmes
Comité Soudan
Sassoun
PEREC (Pour une école républicaine et citoyenne)
AMLZ Association Marianne Lehman Zaoui
#Réseau 1905
Vigilance Travail Social
Mères pour la Paix

Tribune : Un an déjà, déjà Un an…

Depuis le pogrom en Israël par des assassins, terroristes islamistes du
Hamas, qui hante toujours nombre d’entre nous ;
Depuis ce jour funeste planifié et exécuté par ces barbares assoiffés de
sang ne reculant devant aucune ignominie.

Pour que « le sang appelle le sang » et que par force de « martyrs »
s’accomplisse ce désir/délire démoniaque d’effacer Israël de la carte du
monde…et les Juifs, aussi, jusqu’en terre de France où présents depuis
2000 ans ils sont citoyens Français depuis Napoléon 1er.

En France où de révoltants actes antisémites alimentés par des officines
de la haine et leurs relais (dont politiques sous couvert d’antisionisme),
ont en une année explosé.

Les « indignés professionnels à géométrie variable » sont d’ailleurs bien
absents aux rendez-vous de l’indignation, de la solidarité nationale envers
les Français juifs, quand ils ne sont pas volontairement les idiots utiles,
serviles, « d’une cause » se servant d’eux pour fracturer, diviser, opposer,
déchirer plus encore notre pays déjà bien affaibli, espérant en son
implosion.

Amèrement, force est de constater que ces indignes soumissions
atteignent jusqu’aux plus hauts sommets de l’Etat où le discours devient
inaudible et les volte-face conviant au déshonneur, inacceptables…même
(et surtout) si cela est pour des raisons « intérieures ».

Ainsi va la France de capilotades en capilotades…et nous avec !

Toutes ces souffrances, depuis, nous les faisons nôtres.

Sans naïveté quant aux raisons et conséquences dont font terriblement les
frais tant d’innocentes victimes, dont des enfants, à Gaza, au Liban, les
terroristes du Hamas, du Hezbollah, et leurs chefs se servant lâchement
de leurs populations civiles respectives comme boucliers humains, se
cachant au milieu d’elles, captives, parfois complices, pour se protéger du
bras armé vengeur de Tsahal.

Israël, en légitime défense, recevant chaque jour des centaines de
roquettes, de missiles sur ses villes, subissant des attentats, n’est pas
épargné non plus.

Car là est le cycle infernal, le piège, pour une inéluctable épreuve de force
dont l’Iran visant la destruction totale d’Israël et l’éradication de son
peuple est le grand organisateur, orchestrateur, financeur, aider dans ses
basses œuvres par ses proxy que sont Hamas, Hezbollah, Houthis et leurs
complicités planétaires. Jusqu’en nos contrées.

Le peuple d’Israël ne peut dès lors que combattre pied à pied pour sa
survie.

Comment oublier toute cette jeunesse du festival Nova, les personnes de
tous âges/sexe de ces humanistes kibboutzim modernistes assaillis,
trucidées à bout portant alors que désarmées ce 7 octobre 2023 sanglant
dans les frontières mêmes de l’Etat hébreu, dont parmi ces 1200 victimes
innocentes, 48 Français ?

Comment oublier ces centaines d’otages dont deux sont Français (Ofer et
Ohad), et parmi lesquels de très jeunes enfants ?

Bien peu doivent être encore en vie au bout de 366 jours de captivité dans
d’épouvantables ignobles conditions de détention, femmes et jeunes
femmes subissant chaque jour les pires des outrages

Comment oublier toutes les victimes quotidiennes en cette partie du monde
en furie ?
Moi…je ne le peux pas.

Et si je m’efforce à un équilibre forcément précaire, par conséquent pas
« juste », je ne prétends nullement à une neutralité qui me serait par
certains affirmée de « bon aloi », sachant d’où je parle, ce qui me porte,
mes convictions, mes fidélités, mes amitiés, où « l’entre deux » est donc
mission quasi impossible.

Quant à la paix, oui mais pas au prix de son obtention dans d’inacceptables conditions, viciées, précaires, qui dès lors ne la rendrait pas, enfin, durable. Définitive ? (faisons un rêve)


Eric-Hubert Wagner le 7 octobre 2024.

Membre de l’association réunionnaise contre l’antisémitisme ARCAD.

Membre du Mouvement pour la Paix et Contre le Terrorisme MPCT.

Le crime contre l’humanité impuni : 7 octobre, comme un jour sans fin

En vérité, le temps s’est figé.
Ce qui n’aurait jamais du être possible perdure dans l’impunité. La propagande du Hamas, celle du Hezbollah, font office d’information. L’imaginaire semble évincer la réalité : l’inversion victimaire s’accompagne de l’inversion des responsabilités.
On est passé du lâchage d’Israël à son lynchage, et l’on prétend imposer aux Libanais la mainmise du Hezbollah, aux Iraniens la survie du régime criminel des mollahs, aux Palestiniens celle du Hamas.

La résistance au terrorisme doit combattre cette faillite de la conscience universelle !

Dimanche 6 octobre à 15 h, le MPCT soutient et participe au rassemblement unitaire organisé à Paris, Place de Fontenoy à l’initiative du KKL, suivi d’une grande marche pour la libération des otages !

– Solidarité avec les otages toujours aux mains ensanglantées du Hamas, abandonnés par ONU, Croix-Rouge et tous les complices du terrorisme !
– Hommage à toutes les victimes du 7 octobre !
– Refus de l’impunité des terroristes, auteurs de crimes contre l’humanité, crimes imprescriptibles !

Mercredi 9 octobre à 19 h, le MPCT vous invite à un événement citoyen et artistique inédit, avec la lecture de “C’est un cri !”, de et par l’auteure et comédienne Anna Avrane.

L’engagement d’artistes comme Anna Avrane et la plasticienne Diagne Chanel nous honore et nous inspire. L’auteure et comédienne Anna Avrane, la plasticienne Diagne Chanel parviennent à ‘exprimer par l’art notre indicible souffrance et la révolte qui nous anime !

Extraits de la note d’intention de l’auteure de “C’est un cri !”, Anna Avrane

Ce texte a été rédigé dans les premiers mois qui ont suivi le 7 octobre.

Quand j’ai vu ces jeunes filles empoignées par les cheveux, exposées aux crachats d’une foule hystérisée, quand je les ai vues, les pieds nus, le jogging ensanglanté, ou le visage sous le pied des ravisseurs qui posaient fièrement pour la photo, j’ai été tétanisée. Je ne pensais pas devoir écrire sur les profonds bouleversements qui ont suivi, je voulais simplement coucher sur le papier l’indicible et inacceptable angoisse qui m’étreignait. Comment accepter l’effroi, la colère, la tristesse ? Face à cette déflagration, toutes mes préoccupations devenaient futiles et il ne restait à mon désarroi, qu’à tendre l’oreille aux murmures de leurs âmes.

Parfois à force de prières, je parvenais à établir une sorte de connexion, les mots arrivaient pleins de leurs larmes et des nôtres, des mots comme des visions, des coups, des cris, mais aussi des mots comme des graines de lumière pour éclairer l’épaisseur de la nuit. Impossible d’effacer les images terrifiantes que le monde entier avait vues, qui donnaient un aperçu de la sauvagerie insensée mais qui semblaient rester une donnée abstraite pour la plupart de mes congénères. Comment accepter les réseaux pris d’assaut par la haine, comment accepter l’enthousiasme face aux crimes, et les menaces de mort qui pleuvent sur la liberté d’expression, comment se résoudre à laisser les « bien-pensants » arracher les affiches des visages d’hommes, de femmes et d’enfants pris au piège ?

Mais quand j’ai voulu partager mon inquiétude avec des esprits qui se disaient ouverts et émancipés, je me suis heurtée à un mur de silence…

… par ce texte, je veux faire entendre ce temps sans lumière, comme il pèse sur les épaules et habite notre pensée. En dépit de toutes celles et ceux qui préfèrent ne pas y penser, je veux que l’humanité se penche sur ces âmes en fleur, épaule leurs désespoirs, avec l’amour de la vie et de la justice.

Les mots de Diagne Chanel, plasticienne engagée pour les peuples du Soudan, contre l’esclavage en Mauritanie et au Soudan contre le génocide du Darfour :

« 7 octobre, depuis 6 heures du matin mon téléphone oublié, sans cesse sonne.
Que se passe- t-il ?
L’horreur absolue découverte plus tard, et j’ai alors vu, “tous les chevaux livides de l ‘Apocalypse”.

Ils sont morts, mutilés, violés, torturés, brûlés vifs …
Avec le 7 octobre le mal absolu est réapparu sur la terre, et pour moi, 40 années de luttes pour les Droits humains ont été anéanties.
Aucune vie de l ‘esprit n’est encore possible.

Chaque soir, chaque nuit, chaque matin, chaque jour, sans cesse, je suis désormais, dans la Chambre des Otages. »


La chambre des otages


J’ai vu les chevaux livides de l’Apocalypse

Série de 27 photographies que Diagne Chanel consacre au 7 octobre.

J’ai été le témoin de la plus effroyable défaite de la raison et du plus sauvage triomphe de la brutalité qu’atteste la chronique des temps.
Stefan Zweig

Communiqué : Solidarité avec Marzieh Hamidi, réfugiée afghane menacée de mort !

Communiqué commun du Collectif Contre le Terrorisme

Marzieh Hamidi, jeune athlète afghane, championne de taekwondo, réfugiée en France s’est mobilisée sans cesse pour les droits des Afghanes.

Refusant de se taire, elle a témoigné avec la même énergie qu’elle a déployée pour s’entraîner à l’INSEP.

Injustement écartée de la sélection réfugiés aux JO, son engagement pour les droits des Afghanes est resté constant.

Après la nouvelle offensive des talibans contre les femmes, véritable mise à mort sociale, contre laquelle les Afghanes ont le courage de résister, elle a relayé le hashtag #LETUSEXIST.

Elle est à présent harcelée et menacée de mort pour avoir dénoncé l’apartheid sexuel et l’oppression croissante des femmes.

Marzieh Hamidi a porté plainte et le MPCT lui apporte son entier soutien.

Nous ne doutons pas que toutes les associations de défense des droits des femmes et des libertés démocratiques s’associeront dans l’unité à la défense de cette résistante au terrorisme et à la demande de protection de cette jeune femme aussi courageuse que talentueuse.

Premières associations signataires :

Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme
Ligue du Droit International des Femmes
Association d’éducation populaire ACTISCE
Collectif This is a Revolution
Association Band of Sisters
EGALE
Association NOROUZ
Tribune Azad Iran libre et laïque
Negar-Soutien aux femmes d’Afghanistan
Comité Soudan
Collectif Laïcité Yallah
Regards de femmes
Libres MarianneS
Réussir l’égalité femmes-hommes
CLR Pays de la Loire
Club France-Afghanistan Afghanistan
Femmes Solidaires
Maison des femmes de Paris
Marche Mondiale des Femmes France
Femmes à la Une
EluES contre les violences faites aux femmes
Réseau féministe “Ruptures”

Avec le soutien de :

Patricia Costantini, ex-Cadre d’Etat du Ministère des Sports, Claude Massimi, Roselyne Segalen, Nicole Abar …

[Photo : Marzieh Hamidi à la manifestation du 23 juin 2024 pour le respect de la Charte Olympique.]

Communiqué : le MPCT va entamer une procédure contre l’ONU


Le MPCT va entamer une procédure contre l’ONU
-pour discrimination en raison de la nationalité et de la religion
-pour apologie du terrorisme

Le MPCT, Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme, apporte depuis plus de vingt ans son soutien aux victimes du terrorisme et se bat pour la reconnaissance de leurs droits.

La « Journée Internationale de Souvenir et d’Hommage aux Victimes du Terrorisme » de l’ONU, le 21 août, a suscité notre indignation sa décision de passer sous silence les victimes israéliennes de l’attaque terroriste islamiste massive du 7 octobre !

Différents panneaux dans le hall d’entrée de l’ONU à New York présentent au visiteur une sélection de victimes du terrorisme. Nulle référence au terrorisme subi par Israël depuis des décennies et en particulier le 7 octobre n’y est faite.
L’argument selon lequel cette exposition avait été validée en 2022, sans mise à jour depuis, est irrecevable.

Il y a bien eu la volonté d’effacer les victimes israéliennes – et la responsabilité des terroristes islamistes se réclamant de la cause palestinienne, qui se sont déchaînés contre elles de la façon la plus barbare.

C’est la suite d’une longue stratégie de diabolisation et de délégitimation poursuivie par l’ONU.
Année après année, Israël, très petit état et unique état juif, y est condamné par plus de résolutions que tous les autres états du monde. Les conséquences ne sont pas anodines : ce tir de barrages de résolutions fait des dégâts en termes d’antisémitisme et de promotion du terrorisme dans le monde.

L’ONU, aujourd’hui composée à 68% de pays non démocratiques, a démontré son incapacité à contrôler l’UNRWA qui a plus que failli, avec des structures logistiques utilisées par les terroristes, ses employés ayant participé directement au pogrom du 7 octobre et son absence totale de contrôle des subventions internationales. Celles-ci ont servi à enrichir les leaders du Hamas et à construire des tunnels destinés à tuer le plus de Juifs possible.

Les dirigeants de l’ONU portent une responsabilité et doivent l’assumer.

En condamnant systématiquement Israël, seul état démocratique de la région, en banalisant les atrocités commises par les terroristes du Hamas, l’ONU crée un contexte de discrimination à l’encontre du seul état juif.

D’autre part, en ne condamnant pas et en oblitérant les crimes perpétrés contre des civils israéliens le 7 octobre, mais également antérieurement, selon une stratégie élaborée par les terroristes sur plusieurs mois et années, l’ONU manifeste un parti pris de soutien et d’apologie du terrorisme.

Toutes choses réprimées par la loi.

C’est pourquoi le MPCT va déposer plainte contre l’ONU, hélas devenue garante de l’exclusion d’Israël et de la légitimation du terrorisme.

Antonio Guterres, Secrétaire Général et Francesca Albanese, Rapporteure Spéciale, devront répondre de leurs responsabilités respectives.

Des victimes du terrorisme et/ou de l’antisémitisme, des associations de défense de ces victimes, pourront se joindre à cette plainte.

Depuis des années nous dénonçons les dérives de l’ONU. Il est temps de les sanctionner.

Paris, le 23 août 2024

Communiqué du MPCT : 21 août 2024, non à l’effacement des victimes israéliennes du terrorisme

Alors que la « Journée Internationale » du 21 août est censée rendre hommage à toutes les victimes du terrorisme, le MPCT s’indigne de la décision de l’ONU d’en exclure les victimes israéliennes, fauchées depuis de longues années par le terrorisme islamiste.


Après le 7 octobre, ils ont osé l’inacceptable !

Pas une des victimes de cet acte terroriste de masse, véritable crime contre l’humanité à visée génocidaire, ne figure dans l’exposition que l’ONU consacre aux victimes du terrorisme.

Victimes indésirables, victimes déshumanisées, victimes effacées !

Nous approchons de la première année du plus grand massacre de Juifs commis depuis la seconde guerre mondiale.
Des petits enfants ont été enlevés.
Des otages, vivants et morts, sont encore détenus par le Hamas depuis plus de 300 jours.
Les corps de six d’entre eux viennent d’être récupérés à Gaza par des soldats israéliens dans les tunnels de la mort.

L’ONU a donc choisi d’exclure les hommes, femmes et enfants israéliens assassinés dans les cafés, restaurants, transports en communs, dans les kibboutz, dans leurs propres maisons, au nom de l’idéologie islamiste mortifère.

Cette décision s’inscrit dans une logique de quasi-retournement victimaire à l’oeuvre depuis le 7 octobre : Israël, coupable systémique et systématique, n’aurait eu que ce qu’il méritait.

Une monstrueuse organisation terroriste comme le Hamas est légitimée de fait et sa propagande est relayée.
Tout comme son principal sponsor, le régime assassin des mollahs de Téhéran, elle bénéficie d’une complaisance coupable.

La Société des Nations de l’entre-deux-guerres n’a pas su ou pas voulu empêcher la montée en puissance du fascisme et du nazisme.

Plus de 80 ans après, en ostracisant les victimes israéliennes, l’ONU enterre les droits humains, l’universalisme et toutes les valeurs de sa Charte fondatrice.

Impuissante à endiguer le terrorisme islamiste, elle s’en fait complice.

S’unir pour résister à cette trahison, fonder une véritable alliance internationale contre le terrorisme n’est-il pas crucial pour l’humanité tout entière ?

Communiqué du MPCT : JO, l’ignoble appel de LFI au boycott d’Israël


Affichés sur nos murs, braillés dans nos rues, les appels au boycott des athlètes israéliens aux J.O. nous révulsent. Ils prolongent la campagne haineuse menée depuis des mois, soutien objectif au terrorisme islamiste déchaîné contre Israël, encouragement aux agressions antisémites en France et dans le monde.

Relayés par des députés, ces appels entachent la représentation nationale.

Contraires à la Charte Olympique selon laquelle « aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique », ils doivent être combattus par toute la société civile.

Ils sont clairement discriminatoires, visant la seule délégation israélienne.
La participation de pays aux bilans effroyables en matière de droits humains n’est pas mise en cause. Les délégations d’Afghanistan, de Chine, de Corée du Nord, d’Iran, du Pakistan, du Soudan, de Turquie, pour ne citer qu’elles, sont toutes les bienvenues.

Ces appels visent les sportifs d’un pays contraint de combattre des attaques terroristes sur plusieurs fronts, à protéger sa population atrocement meurtrie le 7 octobre et dont une partie est toujours otage du Hamas à Gaza.

Le précédent des JO de Munich de 1972 où onze athlètes israéliens ont été assassinés par des terroristes palestiniens est dans nos consciences.

Gérard Darmanin a raison : accuser la délégation israélienne, vouloir l’exclure, c’est bien « mettre une cible dans le dos » de ces athlètes, alors que la menace terroriste islamiste est très élevée globalement, pour la France et pour les JO.

Proposer que les athlètes israéliens ne soient autorisés à participer aux JO que sous bannière neutre, comme les athlètes russes, est inadmissible. La Russie n’est pas menacée dans son existence, Israël l’est.

Interdire son drapeau aux JO tandis qu’une délégation palestinienne défilerait derrière ses couleurs signerait la victoire politique et symbolique des terroristes palestiniens de Munich !

Au nom de la solidarité dans la lutte contre le terrorisme, au nom des valeurs olympiques, nous souhaitons la bienvenue à la délégation israélienne.

Paris, le 23 juillet 2024

Amnesty International champion de l’inversion des valeurs

            Il y a hélas longtemps qu’Amnesty International bafoue les valeurs qui ont présidé à sa création.
Le rapport que l’ONG vient de commettre est dans le droit fil de son compromis avec l’islamisme.
Accuser la France de discrimination envers les sportives musulmanes est profondément injuste. C’est une calomnie qui conforte l’offensive de l’islam politique dont le voile imposé aux femmes est un marqueur-clé.
Désigner notre pays comme ennemi des Musulmanes, c’est prendre une lourde responsabilité. Nous savons hélas que ce type d’accusations peut inspirer des passages à l’acte terroristes.

Le MPCT est cosignataire du communiqué commun adopté à l’initiative de la LDIF en réponse au rapport d’Amnesty International

Communiqué commun à l’initiative de la   LIGUE DU DROIT INTERNATIONAL DES FEMMES,

LES CITADELLES, LIBRES MARIANNES,  NOROUZ, MOUVEMENT POUR LA PAIX ET CONTRE LE TERRORISME, REGARDS DE FEMMES, THIS IS A REVOLUTION, TRIBUNE AZAD IRAN LAIQUE, LIGUE DU DROIT INTERNATIONAL DES FEMMES

 

Respecter la charte Olympique et les sportives serait du racisme selon Amnesty International ?

Le 16 juillet, Amnesty International a rendu public un rapport de 30 pages intitulé « ON NE RESPIRE PLUS. MEME LE SPORT ON NE PEUT PLUS LE FAIRE » avec comme sous-titre :« les atteintes aux droits humains des femmes et des filles musulmanes causées par l’interdiction du foulard dans le sport en France ». La raison principale de la colère d’AI : l’annonce par la ministre française des sports et des Jeux olympiques, en septembre 2023 sur France 3, que « les représentantes de nos délégations dans nos équipes de France, ne porteront pas le voile ». AI qualifie cette interdiction de « violation par la France de la Charte Olympique ».


Violation de la Charte, vraiment ?

Pourtant la règle 50.2 affirme bien qu’ « aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique ».

Pourtant le guide publié par le CIO sur la liberté d’expression des athlètes aux Jeux de Paris 2024 [1] cite explicitement la règle 50.2 ,  affirmant le caractère « fondamental de l’obligation de neutralité et de la nécessaire séparation du sport de toute interférence politique, religieuse ou d’un autre ordre » tout en précisant les moments où les athlètes peuvent s’exprimer ( conférence de presse, réseaux sociaux, interviews, mais surtout pas le moment des performances et des cérémonies).

Quant à considérer que l’interdiction faite aux athlètes femmes de porter le hijab est discriminatoire, c’est au contraire le fait d’admettre cette possibilité qui le serait. En effet le CIO dans son rapport « Gender Equality Review project »,[2] recommande que les uniformes des athlètes correspondent aux seuls critères sportifs et non pas à des différences injustifiables ».

Enfin, prétendre que l’interdiction du signe ségrégatif emblématique imposé par les théocraties islamistes, y compris sur le stade, porterait « atteinte aux droits humains des femmes et des filles musulmanes » est une essentialisation inacceptable et une insulte à toutes celles qui luttent, souvent au péril de leur vie, pour refuser cet apartheid

AI n’a raison que sur un point : la France est bien seule ! Mais ce qu’AI ne veut pas reconnaitre c’est que la position de la France est conforme aux véritables valeurs olympiques.

Paris, le 17 juillet 2024

                                               Site LDIF : www.ldif.asso.fr,
                                
[1] https://olympics.com/athlete365/app/uploads/2024/01/2023.12.01.-OC-Athlete-expression-guidelines-amendment-EN.pdf

[2] https://olympics.com/athlete365/app/uploads/2021/02/IOC-Gender-Equality-Report-March-2018_ENG-1.pdf               

Photo Marie-Hélène Le Ny : Rassemblement du 23 juin organisé par le Comité Paris 2024 pour le respect de la Charte Olympique