Communiqué : le MPCT va entamer une procédure contre l’ONU


Le MPCT va entamer une procédure contre l’ONU
-pour discrimination en raison de la nationalité et de la religion
-pour apologie du terrorisme

Le MPCT, Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme, apporte depuis plus de vingt ans son soutien aux victimes du terrorisme et se bat pour la reconnaissance de leurs droits.

La « Journée Internationale de Souvenir et d’Hommage aux Victimes du Terrorisme » de l’ONU, le 21 août, a suscité notre indignation sa décision de passer sous silence les victimes israéliennes de l’attaque terroriste islamiste massive du 7 octobre !

Différents panneaux dans le hall d’entrée de l’ONU à New York présentent au visiteur une sélection de victimes du terrorisme. Nulle référence au terrorisme subi par Israël depuis des décennies et en particulier le 7 octobre n’y est faite.
L’argument selon lequel cette exposition avait été validée en 2022, sans mise à jour depuis, est irrecevable.

Il y a bien eu la volonté d’effacer les victimes israéliennes – et la responsabilité des terroristes islamistes se réclamant de la cause palestinienne, qui se sont déchaînés contre elles de la façon la plus barbare.

C’est la suite d’une longue stratégie de diabolisation et de délégitimation poursuivie par l’ONU.
Année après année, Israël, très petit état et unique état juif, y est condamné par plus de résolutions que tous les autres états du monde. Les conséquences ne sont pas anodines : ce tir de barrages de résolutions fait des dégâts en termes d’antisémitisme et de promotion du terrorisme dans le monde.

L’ONU, aujourd’hui composée à 68% de pays non démocratiques, a démontré son incapacité à contrôler l’UNRWA qui a plus que failli, avec des structures logistiques utilisées par les terroristes, ses employés ayant participé directement au pogrom du 7 octobre et son absence totale de contrôle des subventions internationales. Celles-ci ont servi à enrichir les leaders du Hamas et à construire des tunnels destinés à tuer le plus de Juifs possible.

Les dirigeants de l’ONU portent une responsabilité et doivent l’assumer.

En condamnant systématiquement Israël, seul état démocratique de la région, en banalisant les atrocités commises par les terroristes du Hamas, l’ONU crée un contexte de discrimination à l’encontre du seul état juif.

D’autre part, en ne condamnant pas et en oblitérant les crimes perpétrés contre des civils israéliens le 7 octobre, mais également antérieurement, selon une stratégie élaborée par les terroristes sur plusieurs mois et années, l’ONU manifeste un parti pris de soutien et d’apologie du terrorisme.

Toutes choses réprimées par la loi.

C’est pourquoi le MPCT va déposer plainte contre l’ONU, hélas devenue garante de l’exclusion d’Israël et de la légitimation du terrorisme.

Antonio Guterres, Secrétaire Général et Francesca Albanese, Rapporteure Spéciale, devront répondre de leurs responsabilités respectives.

Des victimes du terrorisme et/ou de l’antisémitisme, des associations de défense de ces victimes, pourront se joindre à cette plainte.

Depuis des années nous dénonçons les dérives de l’ONU. Il est temps de les sanctionner.

Paris, le 23 août 2024

Communiqué du MPCT : 21 août 2024, non à l’effacement des victimes israéliennes du terrorisme

Alors que la « Journée Internationale » du 21 août est censée rendre hommage à toutes les victimes du terrorisme, le MPCT s’indigne de la décision de l’ONU d’en exclure les victimes israéliennes, fauchées depuis de longues années par le terrorisme islamiste.


Après le 7 octobre, ils ont osé l’inacceptable !

Pas une des victimes de cet acte terroriste de masse, véritable crime contre l’humanité à visée génocidaire, ne figure dans l’exposition que l’ONU consacre aux victimes du terrorisme.

Victimes indésirables, victimes déshumanisées, victimes effacées !

Nous approchons de la première année du plus grand massacre de Juifs commis depuis la seconde guerre mondiale.
Des petits enfants ont été enlevés.
Des otages, vivants et morts, sont encore détenus par le Hamas depuis plus de 300 jours.
Les corps de six d’entre eux viennent d’être récupérés à Gaza par des soldats israéliens dans les tunnels de la mort.

L’ONU a donc choisi d’exclure les hommes, femmes et enfants israéliens assassinés dans les cafés, restaurants, transports en communs, dans les kibboutz, dans leurs propres maisons, au nom de l’idéologie islamiste mortifère.

Cette décision s’inscrit dans une logique de quasi-retournement victimaire à l’oeuvre depuis le 7 octobre : Israël, coupable systémique et systématique, n’aurait eu que ce qu’il méritait.

Une monstrueuse organisation terroriste comme le Hamas est légitimée de fait et sa propagande est relayée.
Tout comme son principal sponsor, le régime assassin des mollahs de Téhéran, elle bénéficie d’une complaisance coupable.

La Société des Nations de l’entre-deux-guerres n’a pas su ou pas voulu empêcher la montée en puissance du fascisme et du nazisme.

Plus de 80 ans après, en ostracisant les victimes israéliennes, l’ONU enterre les droits humains, l’universalisme et toutes les valeurs de sa Charte fondatrice.

Impuissante à endiguer le terrorisme islamiste, elle s’en fait complice.

S’unir pour résister à cette trahison, fonder une véritable alliance internationale contre le terrorisme n’est-il pas crucial pour l’humanité tout entière ?

Communiqué du MPCT : JO, l’ignoble appel de LFI au boycott d’Israël


Affichés sur nos murs, braillés dans nos rues, les appels au boycott des athlètes israéliens aux J.O. nous révulsent. Ils prolongent la campagne haineuse menée depuis des mois, soutien objectif au terrorisme islamiste déchaîné contre Israël, encouragement aux agressions antisémites en France et dans le monde.

Relayés par des députés, ces appels entachent la représentation nationale.

Contraires à la Charte Olympique selon laquelle « aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique », ils doivent être combattus par toute la société civile.

Ils sont clairement discriminatoires, visant la seule délégation israélienne.
La participation de pays aux bilans effroyables en matière de droits humains n’est pas mise en cause. Les délégations d’Afghanistan, de Chine, de Corée du Nord, d’Iran, du Pakistan, du Soudan, de Turquie, pour ne citer qu’elles, sont toutes les bienvenues.

Ces appels visent les sportifs d’un pays contraint de combattre des attaques terroristes sur plusieurs fronts, à protéger sa population atrocement meurtrie le 7 octobre et dont une partie est toujours otage du Hamas à Gaza.

Le précédent des JO de Munich de 1972 où onze athlètes israéliens ont été assassinés par des terroristes palestiniens est dans nos consciences.

Gérard Darmanin a raison : accuser la délégation israélienne, vouloir l’exclure, c’est bien « mettre une cible dans le dos » de ces athlètes, alors que la menace terroriste islamiste est très élevée globalement, pour la France et pour les JO.

Proposer que les athlètes israéliens ne soient autorisés à participer aux JO que sous bannière neutre, comme les athlètes russes, est inadmissible. La Russie n’est pas menacée dans son existence, Israël l’est.

Interdire son drapeau aux JO tandis qu’une délégation palestinienne défilerait derrière ses couleurs signerait la victoire politique et symbolique des terroristes palestiniens de Munich !

Au nom de la solidarité dans la lutte contre le terrorisme, au nom des valeurs olympiques, nous souhaitons la bienvenue à la délégation israélienne.

Paris, le 23 juillet 2024

Amnesty International champion de l’inversion des valeurs

            Il y a hélas longtemps qu’Amnesty International bafoue les valeurs qui ont présidé à sa création.
Le rapport que l’ONG vient de commettre est dans le droit fil de son compromis avec l’islamisme.
Accuser la France de discrimination envers les sportives musulmanes est profondément injuste. C’est une calomnie qui conforte l’offensive de l’islam politique dont le voile imposé aux femmes est un marqueur-clé.
Désigner notre pays comme ennemi des Musulmanes, c’est prendre une lourde responsabilité. Nous savons hélas que ce type d’accusations peut inspirer des passages à l’acte terroristes.

Le MPCT est cosignataire du communiqué commun adopté à l’initiative de la LDIF en réponse au rapport d’Amnesty International

Communiqué commun à l’initiative de la   LIGUE DU DROIT INTERNATIONAL DES FEMMES,

LES CITADELLES, LIBRES MARIANNES,  NOROUZ, MOUVEMENT POUR LA PAIX ET CONTRE LE TERRORISME, REGARDS DE FEMMES, THIS IS A REVOLUTION, TRIBUNE AZAD IRAN LAIQUE, LIGUE DU DROIT INTERNATIONAL DES FEMMES

 

Respecter la charte Olympique et les sportives serait du racisme selon Amnesty International ?

Le 16 juillet, Amnesty International a rendu public un rapport de 30 pages intitulé « ON NE RESPIRE PLUS. MEME LE SPORT ON NE PEUT PLUS LE FAIRE » avec comme sous-titre :« les atteintes aux droits humains des femmes et des filles musulmanes causées par l’interdiction du foulard dans le sport en France ». La raison principale de la colère d’AI : l’annonce par la ministre française des sports et des Jeux olympiques, en septembre 2023 sur France 3, que « les représentantes de nos délégations dans nos équipes de France, ne porteront pas le voile ». AI qualifie cette interdiction de « violation par la France de la Charte Olympique ».


Violation de la Charte, vraiment ?

Pourtant la règle 50.2 affirme bien qu’ « aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique ».

Pourtant le guide publié par le CIO sur la liberté d’expression des athlètes aux Jeux de Paris 2024 [1] cite explicitement la règle 50.2 ,  affirmant le caractère « fondamental de l’obligation de neutralité et de la nécessaire séparation du sport de toute interférence politique, religieuse ou d’un autre ordre » tout en précisant les moments où les athlètes peuvent s’exprimer ( conférence de presse, réseaux sociaux, interviews, mais surtout pas le moment des performances et des cérémonies).

Quant à considérer que l’interdiction faite aux athlètes femmes de porter le hijab est discriminatoire, c’est au contraire le fait d’admettre cette possibilité qui le serait. En effet le CIO dans son rapport « Gender Equality Review project »,[2] recommande que les uniformes des athlètes correspondent aux seuls critères sportifs et non pas à des différences injustifiables ».

Enfin, prétendre que l’interdiction du signe ségrégatif emblématique imposé par les théocraties islamistes, y compris sur le stade, porterait « atteinte aux droits humains des femmes et des filles musulmanes » est une essentialisation inacceptable et une insulte à toutes celles qui luttent, souvent au péril de leur vie, pour refuser cet apartheid

AI n’a raison que sur un point : la France est bien seule ! Mais ce qu’AI ne veut pas reconnaitre c’est que la position de la France est conforme aux véritables valeurs olympiques.

Paris, le 17 juillet 2024

                                               Site LDIF : www.ldif.asso.fr,
                                
[1] https://olympics.com/athlete365/app/uploads/2024/01/2023.12.01.-OC-Athlete-expression-guidelines-amendment-EN.pdf

[2] https://olympics.com/athlete365/app/uploads/2021/02/IOC-Gender-Equality-Report-March-2018_ENG-1.pdf               

Photo Marie-Hélène Le Ny : Rassemblement du 23 juin organisé par le Comité Paris 2024 pour le respect de la Charte Olympique
                                                            

Communiqué du MPCT :   Viol mode 7 octobre d’une enfant juive

 

On l’a appris avec effroi : samedi à Courbevoie une enfant juive de 12 ans a subi séquestration, viol, injures, violences antisémites et menaces de mort.

Il faut d’abord penser au traumatisme vécu par cette enfant et sa famille et leur exprimer notre solidarité.

Il faut aussi saluer l’interpellation rapide de ses tortionnaires, à peine plus âgés qu’elle, qui devront répondre de l’ignominie de leurs actes par des sanctions enfin exemplaires.

Condamner unanimement cette atrocité est nécessaire mais insuffisant.  

C’est bien parce qu’elle est juive qu’elle a subi ce calvaire.

Comme d’habitude ses agresseurs ont brandi « la Palestine » en guise de permis de meurtrir et violer.

Un tel acte est bien dans la lignée du 7 octobre, de la justification des violences sexuelles et de tous les crimes du Hamas qualifiés d’actes de résistance, de l’embrigadement des enfants auxquels est inculquée la haine des Juifs.

Par leur indifférence au sort des victimes israéliennes, par leur relais de la propagande du Hamas, par leur diabolisation d’Israël à coups d’accusations de génocide et de famine imaginaires à Gaza, les prêcheurs de haine soi-disant défenseurs des Palestiniens en portent la responsabilité.

Ils doivent en répondre.

Paris, le 19 juin 2024

Avec le soutien de :

Ligue du Droit International des Femmes – Comité Soudan – Observatoire Européen des Fondamentalismes- Viv(r)e la République – ACTISCE, Association d’Education Populaire  – Centre Simon Wiesenthal -Europe – Sassoun – AMLZ, Solidarité avec les victimes du terrorisme palestinien en mémoire de Marianne Myriam Lehmann – Café Laïque Paris – Bruxelles – Alliance Internationale des Femmes – Association des Femmes de l’Europe Méridionale – EGALE – Langage de Femmes …

Paris 23 juin 2024 : marche pour le respect de la Charte Olympique en soutien aux Iraniennes et aux Afghanes

Plus que jamais, le MPCT, engagé dans le Collectif Paris 2024, appelle à participer à la marche du 23 juin en soutien aux Iraniennes et aux Afghanes !


Alors que la France est plongée dans une folle tourmente, défendre la Charte Olympique contre les renoncements du CIO, refuser que mollahs et talibans imposent leur loi aux Jeux Olympiques de Paris est une nécessité absolue.


Plus que jamais, défendre les droits des Iraniennes et des Afghanes, discriminées, persécutées, emprisonnées mais toujours en résistance contre les régimes islamiques, est un devoir.

Soyons au rendez-vous de ce parcours de la flamme

dimanche 23 juin à 14 h 30 Place de la Bastille – côté Bd Richard Lenoir

départ du cortège vers la République à 15 h

avec les magnifiques sportives afghanes que sont Shoukria Haidar, Friba Rezayee et Marzieh Hamidi et avec le concours de Mahyar Monshipour Kermani, champion de boxe né en Iran, rigoureux Conseiller sportif du Ministère de la Jeunesse et des Sports.

Ci-dessous le communiqué du Collectif Paris 2024.

Annie Sugier et Soukria Haidar, torche en main,  à Marseillederrière la banderole du Collectif Paris 2024.

 

Une équipe de Paris 2024 devant  la Statue de la Liberté du Jardin du Luxembourg avec une jeune Iranienne solidaire de la résistance des femmes en Iran. (NB Photo-montage, le déploiement d’une banderole étant interdit en ce lieu.)

Communiqué

LE COLLECTIF PARIS 2024 ORGANISE UN « PARCOURS DE LA FLAMME »
SYMBOLIQUE POUR UN STRICT RESPECT DE LA CHARTE OLYMPIQUE (règle
50.22) EN SOLIDARITE AVEC LES IRANIENNES ET LES AFGHANES !

Cette action aura lieu de la Bastille à la République, dimanche 23 juin à 15h.

Outre la solidarité avec les Iraniennes et les Afghanes en proie à une dictature
religieuse les privant de tout droit, ce rassemblement a pour objet :

• de rappeler au CIO que son premier devoir est d’exiger le respect de la Charte Olympique.
Or, celle-ci pose le principe qu’aucune expression politique, religieuse ou raciale, ne
saurait être compatible avec l’esprit olympique (art.50-2) et avoir de place aux JO. Force
est de constater l’aveuglement volontaire du CIO devant la multiplication des habits à
connotation politico-religieuse affublant les rares athlètes féminines issues des
théocraties islamistes.

• de rappeler aux organes des Nations-Unies l’urgence d’étendre la Convention de 1973
qualifiant de crime contre l’humanité l’apartheid racial tel qu’il avait été institué en Afrique
du Sud, au cas de l’apartheid entre les sexes, imposant aux femmes un statut
d’infériorité et leur invisibilité dans l’espace public.

Contacts : 06 38 39 42 92/ et 0695282737
……………………………………………………………………………………………
Le COLLECTIF PARIS 2024, a été créé à l’initiative de la Ligue du Droit International des Femmes, lors du lancement de la candidature de Paris pour les Jeux Olympiques et
Paralympiques de 2024.
Le COLLECTIF PARIS 2024 s’appuie sur des réseaux d’associations au niveau national et international : Le Lobby Européen des Femmes (LEF) comprenant 32 coordinations nationales et 17 organisations européennes ;Le Front Féministe international
(FFI) comptant 413 organisations et réseaux dans 7 pays
Des associations et obédiences du Collectif Laïque National (CLN).
Ainsi que des associations œuvrant pour le respect des droits humains, en Afghanistan et en Iran :
Ligue des Femmes Iraniennes, MPCT- Mouvement pour la Paix et contre le Terrorisme ; NEGAR -Soutien aux femmes d’Afghanistan ; NOROUZ – Association pour une nouvelle ère en Iran ; Tribune Azad Iran Libre et Laïque ; Collectif This is a Revolution

Soutien à l’organisation de la marche :

 

Une ombre sur la liberté

En apprenant le 2 juin que Motaz Azaïza était le lauréat du Prix Liberté 2024, décerné par la Région Normandie et l’Académie de Normandie, un jury internationale et des jeunes du monde entier nous avons alerté et interpellé autant que faire se pouvait en un temps aussi court, à tous les niveaux, jusqu’au Président de la République.
On a un peu fait bouger les lignes, des députés ont appelé à l’annulation, des personnalités se sont mobilisées.

Merci à toutes et à tous pour ces efforts de dernière minute.

Mais les lignes n’ont pas assez bougé.

Le 80 ème anniversaire du Débarquement qui a permis de vaincre l’Allemagne nazie, avec les derniers boys survivants, a un goût amer, il est entaché par la récompense d’un photojournaliste partisan d’une organisation criminelle, terroriste et antisémite.

Motaz Azaïza a bien reçu le Prix Liberté 2024 ce 4 juin : liberté de nuire pour lui, honte pour nous.

La Région Normandie et son Président Hervé Morin ont persisté. Pourquoi se montrer regardant quand le Hamas n’a tué que 43 Français et n’en détient que deux en otages ?
On connaissait l’islamo-gauchisme, on rencontre l’islamo-droitisme.

Au Zénith de Caen, le Président du Jury, un peu gêné,a bien essayé de parler des victimes du 7 octobre : quel manque de tact, sifflets dans la salle !

Motaz Azaïza, bien poli, a expliqué qu’il est occupé depuis 76 ans ( il fait bien jeune pour son âge) et précisé qu’il n’est pas un terroriste.
Mais bien sûr que non, ce n’est pas un terroriste, air connu, d’ailleurs il est Palestinien, il ne peut être que résistant, comme les assassins du Hamas qu’il soutient.

Il a pris soin d’effacer ses posts les plus compromettants mais n’a pu effacer les captures d’écran de ses posts du 7 octobre où il annonçait déjà #Gaza genocide, en bon pratiquant de l’inversion victimaire.

Indignation devant le soutien que lui ont apporté des syndicats de journalistes, au mépris de toute déontologie.

Désolation devant ce lavage de cerveau imposé à la jeunesse, trompée par une propagande agressive.

Que faisait dans cette galère la superbe rappeuse afghane, Sonita , Prix Liberté 2021 et interprète de “Stand Up”‘, chanson dédiée à la liberté, avec un beau clip tourné sur les plages du Débarquement ?

https://www.youtube.com/watch?v=LZvrXzRlBMM

Pour elle qui combat courageusement les talibans, quel paradoxe de se trouver associée au promoteur d’un nouvel état taliban, pour reprendre le très juste commentaire de Salman Rushdie.

Elle était à sa place, l’erreur de casting c’était le lauréat 2024.

Il nous faut redoubler de vigilance , améliorer la communication entre nous pour ne pas apprendre ce genre de scandale au dernier moment !
Et il y en aura d’autres. Le pire serait de les laisser passer sans réagir.

Le combat continue, il n’est pas facile, nous le savions en nous engageant !

Huguette Chomski Magnis

Secrétaire générale du MPCT, coordinatrice du Collectif Contre le Terrorisme

Communiqué du MPCT : La justice internationale en perdition ?

La Déclaration faite le 20 mai par le Procureur de la Cour Pénale Internationales soulève d’énormes questions, politiques, éthiques et juridiques.

Son rapport se donne une apparence d’équilibre puisqu’avant de s’en prendre aux dirigeants israéliens, il énumère les crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis en Israël pour lesquels il souhaite poursuivre trois dirigeants du Hamas.

Sa faute est de le faire avec plus de 6 mois de retard !

Les crimes contre l’humanité commis le 7 octobre en Israël étaient patents, documentés par leurs auteurs eux-mêmes et leur visée génocidaire était claire.
Ils justifiaient une auto-saisine immédiate de la CPI.
Il n’en fut rien et les plaintes déposées par 9 familles représentées par Maître Zimeray ont été instruites avec une lenteur extrême.

Cette carence de la CPI et de l’ONU, offrant l’impunité au Hamas, est directement responsable de la guerre qui s’en est suivie à Gaza.

Or, la seconde partie du rapport est consacrée aux crimes contre l’humanité et crimes de guerre dont Israël se serait rendu coupable à Gaza.

Cette juxtaposition est une manœuvre inacceptable.

L’accusation d’attaques intentionnelles menées par l’armée israélienne contre la population civile est infondée, démentie par les faits.

Elle gomme la responsabilité du Hamas et autres groupes armés dans les souffrances de la population civile de Gaza, par le refus de protection, la violence, l’intimidation, la transformation des installations civiles en QG de combattants et de terroristes, le pillage de l’aide humanitaire.

Le titre-même de la Déclaration du Procureur interroge : « dépôt de requêtes aux fins de délivrance de mandats d’arrêt concernant la situation dans l’Etat de Palestine. »

De quel état est-il question ? D’Israël, état juif de Palestine ? De l’état arabe de Palestine mort-né, dont la création fut refusée en 1947 par la Ligue Arabe ? De la fiction onusienne, adoubée par la CPI, d’un nébuleux état de Palestine que beaucoup souhaitent voir aller « de la mer au Jourdain » ?

Le Procureur a écrit : « si nos actes ne traduisent pas notre volonté d’appliquer le droit de manière impartiale, si notre application du droit est perçue comme étant sélective, nous aurons contribué à son effondrement. » Hélas, oui !

L’enjeu est immense.
Au travers du lynchage d’Israël, c’est toute lutte contre le terrorisme qui est condamnée.

La France s’honorerait de dénoncer la demande de mandats d’arrêt contre les dirigeants israéliens, comme l’ont fait plusieurs pays.

Paris, le 23 mai 2024

Tribune : Israël, du lâchage au lynchage ?

Après le 7 octobre, le Président Macron avait proposé la mise en place d’une coalition contre le Hamas en rappelant celle contre l’état islamique.

Les protestations ne tardèrent pas, puisant leur source à la fois dans une posture idéologique pour laquelle rien de ce qui est palestinien ne saurait être condamné et dans la peur panique de nouveaux attentats islamistes sur notre sol.

Pourtant, cette première position, vite abandonnée, de la France, était juste. Pas sous la forme d’une coalition militaire mais d’une coalition diplomatique, d’un front uni contre le terrorisme islamiste, expression d’une réprobation de la conscience universelle.

Elle ne vit pas le jour.
Israël dut se débrouiller seul, l’ONU, où les dictatures donnent le ton, et son Secrétaire Général portant une lourde responsabilité devant l’histoire.
6 mois plus tard, Antonio Guterres a enfin dit ce qu’il aurait dû dire alors, il a reconnu et condamné les crimes du 7 octobre. Que de vies perdues, que de souffrance pendant ces 6 mois !

Son revirement n’a pas été relayé et n’a pas influencé les influenceurs.

La tonalité générale des commentaires politiques, en particulier sur la radio de service public, reste à l’accablement d’Israël et de son Premier Ministre-qui-persiste-cruellement-à vouloir-lancer-une-offensive-sur-Rafah, la position la plus modérée consistant à renvoyer dos à dos Sinwar et Netanyaou. Les appels d’auditeurs sont de la même veine, avec en prime le projet de poursuites judiciaires contre les Franco-israéliens servant dans Tsahal, susceptibles d’avoir commis des crimes de guerre à Gaza.

En résumé, pour ces indignés à géométrie variable, comme pour l’Afrique du Sud ou le Nicaragua, la justice c’est : impunité pour les crimes contre l’humanité du 7 octobre, poursuites contre des crimes de guerre présupposés à Gaza.

Tous ce petit monde n’a assurément pas entendu l’appel lancé par le grand-oncle des bébés-otages Ariel et Kfir Bibas :

« Je demande au président français et à tous les Français, s’il vous plaît, aidez-nous, vous avez la possibilité de changer les choses, mettez la pression au Hamas. »


Mettre la pression au Hamas ?

Personne ne semble y songer, seule la pression sur Israël est à l’agenda.

Oubliés, les parrains du Hamas, le régime islamique d’Iran et l’Emirat du Qatar !

Le premier pratique la diplomatie des otages et cela lui réussit puisque, honni et combattu par son peuple, il se maintient au pouvoir, poursuit ses crimes et parade à l’ONU.

Le second excelle dans la diplomatie de l’arrosage qui fonctionne à merveille. Il se présente comme un intermédiaire impartial alors qu’il dispose de tous les leviers pour faire pression sur le Hamas, à commencer par l’expulsion de ses chefs et le gel de leurs avoirs fabuleux.
Encore faudrait-il lui demander d’actionner ces leviers !

Au plan international c’est bien le lâchage, prémisse du lynchage, d’un pays menacé dans son existence, cerné au sud comme au nord, qui est à l’ordre du jour.

La France semble prête à s’y rallier.

On se prend à s’interroger : que serait-il arrivé en 1945 si des ONG, horrifiées par le sort terrible de la population allemande, avaient imposé, photos à l’appui, de cesser le feu avant la chute du 3ème Reich ?

L’empathie pour la population civile de Gaza, pour les petits Gazaouis, est légitime, humaine, normale.

Ce qui ne l’est pas, c’est de taire leur utilisation cynique comme bouclier humain.

Ce qui ne l’est pas, c’est l’indifférence au sort des civils israéliens.

Ce qui ne l’est pas, c’est de condamner les frappes israéliennes sur hôpitaux et écoles sans dire que ces infrastructures civiles ont été transformées en QG terroristes, bourrés d’armes et reliés à des tunnels.

Là est la désinformation, là est la manipulation qui nourrit la diabolisation d’Israël.

Pourtant, en dépit de ce matraquage, le récent sondage IFOP pour le CRIF indique que 70 % des sondés éprouvent de la sympathie pour les Israéliens.

56% trouvent juste d’éliminer le Hamas, 66 % conditionnent le cessez-le-feu à la libération de tous les otages, 56% caractérisent les actes commis le 7 octobre comme des crimes contre l’humanité.

Cette majorité silencieuse fait preuve d’un haut degré de conscience.

Elle comprend qu’il faut tout faire pour empêcher le Hamas de l’emporter, que sa victoire aggraverait la menace contre notre sécurité alors qu’une offensive islamiste est à l’œuvre en France, visant en particulier notre laïcité, dirigeant sa violence contre enseignants et élèves, notamment celles et ceux issus de l’immigration, voulant imposer une police des mœurs et un ordre alternatif à l’ordre républicain.


Reste à faite entendre la voix de cette majorité silencieuse.

A rappeler haut et fort que la libération de tous les otages déportés à Gaza le 7 octobre est une exigence absolue. Tous doivent rentrer en Israël, les enfants, les femmes et les hommes, les jeunes et les vieux, les vivants et les morts !

A exiger la destruction des stocks de roquettes et autres armes offensives, accumulées aux portes d’Israël par les groupes terroristes palestiniens et par le Hezbollah.

A cesser de dédouaner l’UNRWA de sa responsabilité, de sa duplicité, de sa complicité avec le terrorisme et l’enseignement de la haine.

A demander au Qatar de cesser tout soutien au Hamas.

A soutenir la résistance héroïque des Iraniennes et des Iraniens qui aspirent à la liberté et à la paix.

C’est possible ! C’est notre responsabilité commune.

Huguette Chomski Magnis

Secrétaire générale du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

10 avril 2024

Cette tribune a été publiée par La Règle du Jeu

https://laregledujeu.org/2024/04/15/40220/israel-du-lachage-au-lynchage/

Communiqué du MPCT : soutien au Rassemblement unitaire du 7 avril, libération de tous les otages du Hamas !

7 octobre – 7 avril : six mois de cauchemar pour les otages aux mains du Hamas, pour leurs familles !

Ils auraient été libérés depuis longtemps s’il y avait eu unité de la communauté internationale, réprobation de la conscience universelle, condamnation du crime contre l’humanité commis le 7 octobre par le Hamas, ses acolytes et ses parrains, action de l’ONU, saisine de la justice internationale !

Faillite morale, Israël a été laissé seul face au terrorisme islamiste.

On ne peut plus attendre.

On ne peut laisser les mois devenir des années, comme pour les lycéennes de Chibok enlevées par Boko Haram il y a presque 10 ans !

Pour forcer le Hamas à libérer tous les otages, pour faire cesser le désastre dans lequel le Hamas a plongé Gaza, il faut que cela change !

Unité pour la libération de tous les otages, unité face au terrorisme islamiste !

Le MPCT s’associe au rassemblement unitaire organisé par le CRIF et les collectifs citoyens nés en réaction au 7 octobre

DIMANCHE 7 AVRIL à 18 h au TROCADERO.