Tribune : Israël, Palestine, quoi que l’on puisse en penser…

…où que l’on se trouve face à la tragédie en cours, car il faut bien penser.

– Nous ne pouvons pas rester indifférents au drame palestinien à Gaza,
aux souffrances infligées, endurées, aux morts civils innocents, sans
surenchère verbale inappropriée, non plus sans occulter ce qui a
mené aux terribles engrenages ;

– Nous ne pouvons pas rester indifférents à la volonté du peuple
palestinien dans la complexité de sa lente constitution, sur le temps
long de l’Histoire de cette région du monde, de vouloir s’établir en
Nation reconnue et protégée dans ses frontières pour y prospérer ;

– Nous ne pouvons pas rester indifférents au sort des otages israéliens
ignoblement détenus (vivants et morts) depuis le 7 octobre 2023 (652
jours) dans les tunnels construits avec l’argent détourné de la
solidarité internationale dédiée à la population civile gazaouie par les
terroristes du Hamas, ainsi qu’avec celui des parrains de cette
organisation ;

– Nous ne pouvons pas rester indifférents au sort tragique des victimes
du 7 octobre 2023, essentiellement israéliennes, horriblement
assassinées parce que juives, de ce qu’ils/elles ont subi
d’outrages ;

– Nous ne pouvons pas ignorer, ou faire semblant d’ignorer, les
youyous stridents retentissants dans les rues de Gaza, ainsi que dans
nombre de pays arabes, à l’annonce du pogrom le 7 octobre ;

– Nous ne pouvons pas face à la volonté d’extrémistes de tous poils,
dont en France, d’effacer Israël de la carte du monde – « de la mer
au Jourdain » en guise d’hallali – ne pas lire le temps long de l’Histoire
et donc la légitimité d’Israël à exister en paix dans ses frontières
internationalement reconnues, sa légitimité à se défendre ;

– Nous ne pouvons pas ignorer, ou faire semblant d’ignorer, que depuis
sa fondation le 14 mai 1948, qu’Israël, pays grand comme 3
départements français, est régulièrement attaqué par des puissances
hostiles coalisées, par le terrorisme assassin s’exportant jusque hors
de ses frontières;

– Nous ne pouvons pas ignorer, ou faire semblant d’ignorer, que dans
cette partie du monde, entouré de dictatures ou de théocraties, Israël
est un cas unique de démocratie (le Liban dans toute sa complexité
en étant également une, mais relative, précaire, cornaquée),
imparfaite comme elles le sont toutes (la nôtre, française, par
exemple), où les Droits de ses citoyens de toutes origines, confessions
et orientations, sont respectés à contrario des pays l’environnant.
Et c’est d’autant pour cela qu’elle est une cible privilégiée.

Le peuple israélien uni dans l’adversité y fait entendre ses désaccords,
ses controverses comme en toute démocratie digne de ce nom, ses
responsables gouvernementaux ayant à lui rendre compte.
Enfin, nous ne pouvons pas ignorer, ou faire semblant d’ignorer, que
cela fait le lit en France de mouvements indignes en convergences
islamo-gauchistes (ou gaucho-islamistes, c’est kifkif…Qui au final
mangera qui ?) nauséabondes, semant la haine du « juif », un
antisémitisme qui n’est pas que « d’atmosphère » sous couvert du
faux-nez de l’antisionisme, aux conséquences violentes dramatiques
(jusqu’aux assassinats d’innocents) pour nos compatriotes Français
juifs qui aux yeux de ces antisémites ne se cachant pas, sont rendus
comptables, responsables de la politique israélienne et de la tragédie
actuelle à Gaza, parce que…juifs.

Ce piège infâme savamment orchestré et entretenu par ces officines
abjectes est intolérable (qualifiable il l’est : une saloperie) dans notre
pays qui doit le condamner et le sanctionner durement. Sans
faiblesse.
Car nous devons à nos compatriotes juifs toutes les marques et
témoignages de notre absolue solidarité.
Il en va de notre dignité, de notre intégrité, de notre cohésion
nationale, de l’avenir de notre pays soumis à fractures et vents
mauvais.

Conscient de ma modeste part à hauteur d’homme, c’est avec toute
l’humilité qui sied qu’en simple citoyen je m’exprime ici sans renoncer
ni à mon libre-arbitre, ni à une analyse critique.

Eric-Hubert Wagner, le 20 juillet 2025.

Addendum :

Ayant toujours donné le meilleur d’eux-mêmes à la France, lors du
Shabbat les Juifs adressent leur prière à la France, à la République, au
peuple français.
Soyons à leur égard à la hauteur de leur fidélité, de
leur amour.

« Éternel, Maître du monde, Ta providence embrasse les cieux et la terre ;
La force et la puissance T’appartiennent ; par Toi seul, tout s’élève et s’affermit.
De Ta demeure sainte, ô Seigneur, bénis et protège la République française et le
peuple français. Amen.
Regarde avec bienveillance depuis Ta demeure sainte, notre pays, la République
française et bénis le peuple français. Amen.
Que la France vive heureuse et prospère. Qu’elle soit forte et grande par l’union et la
concorde. Amen.
Que les rayons de Ta lumière éclairent ceux qui président aux destinées de l’État et
font régner l’ordre et la justice. Amen.
Que la France jouisse d’une paix durable et conserve son rang glorieux au milieu des
nations. Amen.
Accueille favorablement nos vœux et que les paroles de nos lèvres et les sentiments
de notre cœur trouvent grâce devant Toi, ô Seigneur, notre créateur et notre
libérateur. Amen»
« Que l’Éternel accorde sa protection et sa bénédiction pour nos soldats qui
s’engagent partout dans le monde pour défendre la France et ses valeurs. Les forces
morales, le courage et la ténacité qui les animent sont notre honneur. Amen»

Un commentaire

Merci pour ce plaidoyer humaniste qui n’oublie aucune victime, qui rappelle le 7 octobre, si vite occulté et qui dénonce l’antisémitisme, fléau contemporain.

Une remarque : “la volonté du peuple palestinien dans la complexité de sa lente constitution, sur le temps
long de l’Histoire de cette région du monde”

En fait,il n’y a pas eu lente constitution mais constitution récente et rapide ( création de l’OLP 1964)

Ce sont les Juifs qui se disaient palestiniens.

L’association sioniste France Palestine a été créée en 1926, elle s’est plus tard rebaptisée France Israël.

En vérité, plus qu’à une identité on est face à une idéologie : le palestinisme, au confluent du nationalisme arabe, de l’islamisme, (partageant l’antisémitisme du nazisme) et du tiers-mondisme formaté par l’Union Soviétique.

Et à une stratégie de communication qui a rencontré un succès fulgurant :
jamais depuis la fin du 3ème Reich, propagande antijuive n’avait connu pareil essor.

Huguette Chomski Magnis

L’invention d’un génocide pour effacer le crime contre l’humanité du 7 octobre : il faut faire cesser ce scandale !

LE MPCT SOUTIENT LA CAMPAGNE # THISISHAMAS.

Le DINAH PROJECT est venu rappeler les atroces violences sexuelles subies par des Israéliennes le 7 octobre 2023.

La volonté d’effacement du crime contre l’humanité à visée génocidaire a été immédiate, servie par l’inversion victimaire et l’accusation de génocide portée contre Israël.

Pour contrer ceux dont la mémoire et la conscience flanchent, partageons les panneaux # THISISHAMAS.




L’accusation mensongère de génocide commis à Gaza sert déjà de prétexte à une chasse aux Israéliens et aux Juifs “génocidaires”.
Elle prépare les conditions d’un nouveau génocide des Juifs.

Le MPCT appelle à signer et diffuser cette pétition !


Pétition à signer https://www.change.org/p/o%C3%B9-quand-comment-y-aurait-il-un-g%C3%A9nocide-%C3%A0-gaza?recruited_by_id=ffc6dc80-657f-11f0-82d2-fd5dfcecfa22&utm_source=share_petition&utm_campaign=psf_combo_share_message&utm_term=psf&utm_medium=


La désinformation sur Gaza, l’alignement sur l’organisation terroriste Hamas alias “Défense civile” ou “Ministère de la Santé” vous indigne
?


Le contraste entre l’accusation portée contre Israël de perpétrer des MASSACRES à Gaza et l’évocation d’ AFFRONTEMENTS INTERCOMMUNAUTAIRES en plein massacre des Druzes en Syrie vous révolte ?

Faîtes le savoir à la radio de service public en adressant des messages courtois et raisonnables à la Médiatrice de Radio France :

mediatrice@radiofrance.com

Tribune : comme un puits sans fond

Fadila Tatah est une artiste talentueuse et une citoyenne d’un rare courage.
C’est un honneur pour le MPCT qu’elle nous autorise à publier cette tribune postée sur ses réseaux sociaux.


Période de plus en plus complexe, on s’engouffre dans un puits sans fond. Alors que les Gazaouis seront accueillis en France et qu’on ne sait pas si des terroristes seront cachés parmi les civils, derrière les femmes et les enfants, des personnes, sous couvert de patriotisme, veulent injecter de la foi et du sacré dans notre République.

Ils disent qu’un apostat devrait limiter sa critique de l’islam à une critique symbolique afin de ne pas heurter la sensibilité des musulmans au nom desquels ils parlent. Censure et censeurs : le kit parfait de la charia.

Tout s’emboîte. D’un côté, une Rima Hassan qui nous dit que la France aurait besoin de révolution ; des influenceurs et créateurs de contenus qui nous assènent de morale, de bien-pensance, en nous donnant le mode d’emploi pour utiliser l’autocensure comme outil nous permettant de jouir de notre liberté d’expression sans qu’elle ne vexe qui que ce soit. En bref, une caricature sans trop caricaturer, car cela pourrait être blessant.

Les artistes et sportifs israéliens mis en danger par des personnes qui sèment la haine en appelant à boycotter les scènes où ces artistes étaient programmés.

Aucun appel à la libération des otages oubliés, ni à la reddition du Hamas. Ce faisant, ils traitent les symptômes — les Gazaouis vivant au milieu des ruines et des bombes — sans avoir posé de diagnostic : le chaos créé par le Hamas, qui ne libère toujours pas les otages ni ne se rend.

Sans la reddition du Hamas et la libération des otages, les Gazaouis seront toujours au milieu des ruines et sous la menace. Au lieu d’assurer leur sécurité par la paix qu’apporteraient la reddition du Hamas et la libération des otages, 400 000 Gazaouis seront “libérés” de cet enfer. Pendant ce temps, la véritable solution à la paix — qui consiste en la libération des otages qui meurent à petit feu dans les tunnels de Gaza — est ignorée. Que dire ? Rima Hassan valide encore.

Boualem Sansal, des journalistes, des danseurs, des chanteurs, sont dans les geôles d’Algérie. Rima Hassan valide ! Voire mieux : elle encense ce gouvernement tout en rêvant de devenir Algérienne. Si elle savait à quel point beaucoup d’Algériens la détestent, car elle les trahit…

Pas un mot pour les Druzes tués en Syrie ; en revanche, des menaces concrètes envers l’État d’Israël, avec une dénonciation quasi quotidienne d’un génocide qui serait en cours, et un « quoi qu’il en coûte » lancé sur X.

La question est : n’y a-t-il pas assez de victimes pour souhaiter que tout s’arrête ?

Des arrestations arbitraires en Algérie pour de faux motifs — même un like sur les réseaux peut vous propulser dans leurs geôles. Des milliers de morts en Israël et à Gaza. Des otages en train de mourir dans les tunnels. Des propagandes au nom de peuples qui sont condamnés à un destin funeste par ceux qui pensent les soutenir.

Une ingérence qui bloque tout processus de paix, à l’heure où, dorénavant, il est acté que c’est bien avec des terroristes que nous négocions pour la paix.

Fadila Tatah

17 juillet 2025

Retrouvez les œuvres et les textes de Fadila Tatah sur facebook et sur X
https://www.facebook.com/fadila.tatah

https://x.com/FtTatah

Communiqué commun : un premier pas vers la condamnation des régimes d’apartheid sexuel

LIGUE DU DROIT INTERNATIONAL DES FEMMES/LIBRES MARIANNES/REGARDS DE FEMMES/MOUVEMENT POUR LA PAIX ET CONTRE LE TERRORISME

Paris, le 9 juillet 2025

COMMUNIQUE: UN PREMIER PAS VERS LA CONDAMNATION DES RÉGIMES D’APARTHEID SEXUEL

Le Figaro avec l’AFP annoncent que

« La Cour pénale internationale a émis ce mardi des mandats d’arrêt à l’encontre de deux dirigeants talibans en Afghanistan pour persécution des femmes, un crime contre l’humanité. »

Nos associations se réjouissent de cette de décision de la CPI qui répond en effet aux termes du Statut de Rome qualifiant de crime contre l’humanité la “persécution sexiste » (article 7 h).

Cependant, nos associations continuent à se battre pour que les poursuites internationales ne visent pas seulement des individus mais tout système politique imposant l’apartheid sexuel tel que pratiqué en Iran et en Afghanistan.

Pour cela il faut que la convention internationale de 1973 sur l’élimination et la répression du crime d‘apartheid, qui ne s’applique qu’à l’apartheid racial soit étendue à l’apartheid sexuel.

Avignon : Israël unique objet de mon ressentiment


Oyez, oyez, peuples du monde, la bonne nouvelle : il n’y a qu’un seul massacre sur terre.

Certes, c’est un de trop et en plus il est énorme, peut-être même un « génocide », perpétré à Gaza par « le gouvernement d’extrême droite d’Israël »

Ah, Israël, et non plus Rome, unique objet de mon ressentiment.

Ainsi l’a-t-on établi officiellement en Avignon, centre culturel universel le temps d’un festival.

Terrible, mais enfin, un seul massacre à dénoncer sur toute la planète c’est quand même positif. Non ?

Comment, on murmure, on ose contester la version 2025 de ce festival mythique et la parole de son nouveau directeur, Tiago Rodrigues ?

Silence dans les rangs !

Chrétiens massacrés au Nigeria, persécutés au Pakistan, femmes violées et populations affamées au Soudan, Iraniens arrêtés massivement, Afghanes interdites de tout, femmes Yézidies mises en esclavage : du calme, il faut savoir relativiser.

Un peu de tact, que votre évocation ne vienne pas déranger le programme du festival.

Patience, une autre année peut-être.

Pour l’heure, dictateurs, terroristes, miliciens islamistes, dormez tranquilles.

Continuez à massacrer les Chrétiens au Nigeria, à persécuter les minorités au Pakistan, à arrêter massivement et pendre à tour de bras en République Islamique d’Iran, à violer les femmes au Soudan, à embastiller des innocents en Algérie.

C’est triste mais on s’en fiche un peu.

On est occupés par Gaza, ce petit territoire que Hamas et autres organisations terroristes palestiniennes avaient truffé de tunnels pour envahir Israël, y entreposer son arsenal, y torturer et assassiner les otages enlevés en Israël mais surtout pas pour protéger sa population des bombardements, c’était bien précisé par le Hamas : la protection des civils n’était PAS de sa responsabilité.

Un autre usage était dévolu aux civils de Gaza, enfants en particulier : boucliers humains.

Leur mort, c’est bon pour le business de la propagande.

Oublions les miliciens terroristes masqués, armés, en uniformes flambant neufs.

Ce ne sont en fait que des « civils innocents » désarmés -à se demander comment autant de soldats israéliens bien armés peuvent se faire tuer à Gaza – passés maîtres dans l’art de se transformer en humanitaires, journalistes, soignants, avec l’UNRWA pour couverture.

Comme les informations sont puisées à la source empoisonnée de la prétendue « Défense civile » de Gaza, les accusations de massacres pleuvent et sont relayées complaisamment par les médias du monde entier.

De temps en temps une excuse de la BBC mais la machine ne s’arrête pas, c’est un feu roulant de propagande Hamas, reprise par l’ONU, les ONG et les chancelleries.

Avignon est donc bien dans l’air mauvais du temps.

On aurait espéré qu’il y résiste, au nom de sa naissance au temps des grandes espérances, au nom de l’art et de la liberté, au nom de l’amour du théâtre populaire et du théâtre tout court.

Espoir déçu, cruellement déçu.

A Avignon se joue à présent « Le tartuffe ». Le nouveau tartuffe.

Huguette Chomski Magnis

Secrétaire générale du MPCT
Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

Crédit images : Deposit photos

Urgence Iran ! Soutien à la marche citoyenne dimanche 29 à Paris


Hélas rescapé, le régime islamique s’est lancé dans une “chasse aux espions” mortelle.

Les arrestations sont massives parmi les opposants, c’est à dire dans la courageuse jeunesse d’Iran.

Les minorités kurdes, baloutches, baha’i sont particulièrement visées.

La communauté juive, déjà soumise à une infamante dhimmitude, est en grand danger, accusée de trahison en faveur d’Israël.

Trois malheureux ont déjà été pendus. Les condamnations à mort se multiplient comme celle des Ekbatan boys.

Vidéo à partager à la fin de ce post :

https://x.com/i/status/1938247403095626211


La “communauté internationale” a permis la survie d’un régime criminel, honni par son peuple.

Elle a le devoir de protéger les opposants, d’empêcher leur mise à mort.

Et de mettre enfin les Gardiens de la Révolution sur la liste des organisations terroristes.

Que dire de ceux qui s’indignaient des frappes israéliennes, alors qu’elles visaient les forces du régime et non les civils, mais font preuve d’une monstrueuse indifférence au sort des Iraniens !

Le MPCT soutient la marche citoyenne pour l’Iran organisée à Paris ce dimanche 29 juin
17 h Place Victor Hugo => 19 h Trocadéro.

Tribune libre : Résistance

18 juin : bonne date pour appeler à la Résistance, puisque l’appel lancé le 18 juin par De Gaulle voici 85 ans a marqué le refus de la capitulation et de la soumission au régime nazi conquérant.

Jamais depuis la seconde guerre mondiale la nécessite d’une Résistance n’avait été aussi cruciale.

Au point qu’il faut, en ces temps d’inversion accusatoire, défendre jusqu’au mot de « résistance » contre ses fossoyeurs, usurpateurs qui qualifient ainsi le terrorisme palestinien le plus ignoble, qui effacent un crime contre l’humanité atrocement réel pour lui substituer un génocide imaginaire.

Ils hurlent qu’il faut résister aux guerres d’Israël en soutenant les guerres contre Israël sur tous ses fronts.

Désignant Israël comme une menace pour le monde – Hitler désignait ainsi les Juifs pour préparer leur génocide – ils soutiennent ouvertement le Hamas et la dictature islamique d’Iran.

lls sont clairement nos ennemis, qu’ils braillent dans les rues et les campus ou qu’ils siègent à l’ONU, au Parlement européen ou à l’Assemblée Nationale.

Et puis il y a les autres, les modérés.

Eux reconnaissent que le Hamas est terroriste et qu’un régime criminel est au pouvoir en Iran … mais ils ajoutent qu’il ne faut surtout pas y toucher.
C’est le « pas de vague » érigé en principe de gouvernance mondiale.

La diplomatie des otages pratiquée par le régime iranien pèse lourd.
La diplomatie qatarie de l’arrosage aussi.

C’est ainsi qu’après avoir relayé depuis des mois la propagande du Hamas labellisé « Défense civile », le service public d’information cite volontiers le régime iranien comme source fiable.

Tout cet aimable monde se satisfait de la pérennité, de l’impunité des organisations terroristes et du régime islamique.

Pas nous.

Il faut donc trouver le courage de dire :
Solidarité avec Israël !
Liberté pour l’Iran !

Il ne faut surtout marquer de pause dans notre soutien aux Iraniennes et aux Iraniens qui font preuve d’un courage héroïque depuis de longues années.
Il leur est plus nécessaire que jamais.

Il ne faut surtout pas laisser invoquer contre Israël droit international et droit humanitaire, quand ceux-ci ont été foulés aux pieds depuis des mois et continuent à l’être, avec la banalisation de la prise en otages de civils, abandonnés aux tortionnaires du Hamas par la « communauté internationale » et les ONG humanitaires.

Rares sont les voix courageuses des personnalités politiques qui portent cette résistance.

Elles sont peu aimées du service public d’information mais elles existent, tout comme celles qui mettent leur talent artistique au service de la résistance à la doxa.

Nous devons les saluer, les honorer, les féliciter et les défendre.

La députée Caroline Yadan est l’une d’elles.

Caroline Yadan le 18 juin au rassemblement #agir ensemble.
Crédit photo MPCT.

Chacune, chacun d’entre nous, peut faire une petite chose pour résister au terrorisme.

L’offensive islamiste est bien là, contre la laïcité républicaine et la liberté d’expression.

Hasard symbolique, les enseignants du Collège Lucie Aubrac d’Aubervilliers se mobilisent en soutien à une de leurs collègues qui a reçu des menaces de mort faisant référence à Samuel Paty et Dominique Bernard.

Comme ils ont raison de refuser le dangereux « pas de vagues » !

Huguette Chomski Magnis

Boualem Sansal otage depuis près de 200 jours, réveillons-nous : rendez-vous le 6 juin !

A l’invitation du Comité de Soutien International à Boualem Sansal

Soirée de solidarité

vendredi 6 juin à 19h
Mairie de Paris Centre
2 rue Eugène Spuller
75003 Paris

avec le soutien du MPCT

INSCRIPTION OBLIGATOIRE : boualemsansalsoutien@gmail.com

Programme de la soirée :

🔹 Ouverture
Ariel Weil, Maire de Paris-Centre

🔹 Pourquoi la défense de Boualem Sansal est un combat pour l’universalisme ?
Jean-Michel Blanquer

🔹 Boualem : un homme, une œuvre
Abraham Bengio, Kamel Bencheikh, Jean-Paul Scarpitta

🔹 Lecture de textes de Boualem Sansal
Par des membres du Conseil municipal des jeunes

🔹 Où en sommes-nous ?
Noëlle Lenoir, Arnaud Benedetti, Georges-Marc Benamou, Huguette Chomski Magnis

🔹 Conclusion
Témoignage de Ghilas Aïnouche, dessinateur algérien réfugié politique
Propos de Jean-François Colosimo

NB Le nombre de places étant limité, les inscriptions seront validées dans la limite des disponibilités.

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Bravo au Festival du Quartier du Livre : sa soirée de clôture sera consacrée à Boualem Sansal.

Le 11 juin à 19 h à la Mairie du 5ème
à l’invitation de la Maire, Florence Berthout et du Comité de Soutien international à Boualem Sansal.

Inscription obligatoire : contact.vivrelire@gmail.com

Lettre ouverte au Président de la République

Merci aux signataires de cette Lettre au Président Macron, écrite le 15 mai en réaction à ses propos sur l’accusation infamante portée contre Israël de commettre un “génocide” à Gaza.

Merci à Tribune Juive de l’avoir publiée.

https://www.tribunejuive.info/2025/05/19/lettre-ouverte-au-president-macron/


Lettre ouverte au Président Macron

Monsieur le Président de la République,

Mardi 13 mai, lors de votre interview télévisée, à la question de savoir si on pouvait parler de génocide à Gaza, vous avez répondu
« Ce n’est pas à un responsable politique, à un Président de la République d’utiliser ce genre de terme, ce sera aux historiens de le dire en temps voulu ».

Monsieur le Président, avant de devenir l’affaire des historiens, c’est d’abord celle de la justice.

Dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide adoptée en 1948, l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, est au cœur de la définition du génocide, le crime des crimes.

Or les faits démentent cette intention de la part d’Israël dans sa guerre contre le Hamas : prévenir les civils de l’imminence d’un bombardement par lancement de tracts et envoi de SMS, demander l’évacuation de la population avant des combats et des frappes c’est ne pas avoir l’intention de détruire un groupe humain.

Le rapport des avocats du gouvernement britannique vient de le confirmer « il n’existe aucune preuve de génocide à Gaza, ni que l’armée israélienne cible délibérément les civils, femmes et enfants. Il y a des preuves qu’Israël fait des efforts pour éviter de frapper des civils. »

Tout ceci, vous le saviez, Monsieur le Président et vous auriez dû le dire.

Vous avez aussi déclaré
« Ce que fait aujourd’hui le gouvernement de Benjamin Netanyaou est inacceptable, c’est une honte. »

Mais qu’est-ce qui est acceptable à Gaza ?

Sûrement pas la séquestration, la torture et l’assassinat d’otages !

Pourtant ces crimes inacceptables sont acceptés et on demande à Israël de céder face au plus ignoble des chantages, assurant impunité et pérennité aux assassins.

La justice internationale a hélas failli en abdiquant devant le crime contre l’humanité du 7 octobre. Celui-ci, commis avec une intention génocidaire revendiquée par ses auteurs, appelait une auto-saisine de la Cour Pénale Internationale.
En s’en abstenant, celle-ci a perdu sa crédibilité.

Vous, qui aviez si justement appelé à la constitution d’une coalition internationale contre le Hamas au lendemain du 7 octobre, vous demandez à présent au cessez-le feu sans donner la priorité à la libération de tous les otages, alors que les témoignages des ex-otages révèlent les atrocités qui leur sont infligées.

Personne ne saurait être indifférent à la crise humanitaire dans la bande de Gaza mais taire la responsabilité du Hamas et des autres organisations terroristes dans celle-ci est une faute.

Le Hamas y a sciemment exposé la population civile, lui refusant toute protection en plongeant Gaza dans la guerre, transformant toutes les infrastructures civiles en PC terroriste, pillant l’aide humanitaire et étouffant les protestations par la terreur.

Face à l’urgence, au lieu de concentrer les attaques sur Israël, pourquoi ne pas mettre l’Egypte, puissance occupante jusqu’en 1967, devant ses responsabilités en lui demandant d’accueillir les plus vulnérables de Gaza, enfants et grands malades ?

Nous avons le sentiment qu’Israël est accusé de génocide comme Dreyfus fut accusé de trahison : pour l’abattre.
Nous nous dressons contre cette injustice. Puissiez-vous nous entendre !

Paris, le 15 mai 2025

Signataires


Philippe Torreton
, comédien et romancier
Céline Pina, journaliste et essayiste
Renée Fregosi, philosophe et politologue
Robert Redeker
Pierre-André Taguieff, philosophe et politiste, CNRS
Georges Bensoussan, historien
Sonya Zadig, psychanalyste-écrivain
Lise Haddad, philosophe
Georges-Elia Sarfati, philosophe, psychanalyste
Jean-François Braustein, philosophe
Sabine Prokhoris, , philosophe et psychanalyste
Martine Ghnassia
Ziva Postec, chef monteuse et réalisatrice
Jean-Pierre Lledo, réalisateur, essayiste
Jean Szlamowicz, linguiste, professeur des universités
Yana Grinshpun, Maître de Conférences en Sciences du Langage
Alexandre Krivitsky, psychanalyste, psychiatre
Sophie Chauveau, écrivain
Mélusine Vertelune, autrice féministe
Liliane Messika, écrivain et traductrice
Charles Meyer, avocat
Claire Brière Blanchet, reporter essayiste
Alexandre Saada, musicien
Béatrice Szwec, présidente du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme
Fadila Maaroufi, directrice de l’Observatoire Européen des Fondamentalismes
Eliane Klein, CRIF Région CENTRE
Alexandre Feigenbaum, Président de Dhimmi Watch
Josiane Sberro, cheffe d’établissement à la retraite, Chevalier de l’Ordre du Mérite
Huguette Chomski Magnis, coordinatrice du Collectif Contre le Terrorisme

Contact

H Chomski Magnis 0666264223 mpctasso@aol.com

Tribune : C’était donc ça, Auschwitz ?

Vu et entendu à la télévision : Gaza c’est Auschwitz.

Ni la très chevronnée journaliste Léa Salamé, ni personne d’autre sur le plateau de l’émission « Quelle époque ! » ne contredit la sortie de Thierry Ardisson.
Terrible consensus.


Auschwitz c’était donc Gaza.

L’absurdité le dispute à l’indécence.

Des miliciens juifs masqués, en uniformes flambant neufs y faisaient-ils régner la terreur, si bien armés qu’ils pouvaient tuer par centaines les mieux équipés des militaires ?

Y torturaient-ils des otages ?

Y assassinaient-ils des bébés allemands ?

Si Auschwitz et les autres camps dans lesquels les membres de ma famille se retrouvèrent, avaient été Gaza, la plupart des miens auraient survécu.

Ce ne fut pas le cas, personne ne revint. C’est cela un génocide.

Dire Gaza c’est Auschwitz, c’est du vulgaire négationnisme relooké par la calomnie.

C’est la justification de tous les crimes passés, présents et futurs commis contre Israël et contre les Juifs, victimes-devenues-bourreaux.

Cette inversion victimaire si bienvenue qui monte depuis plus de 20 ans est aujourd’hui poussée à son paroxysme.

Le Dr Raphaël Pitti, autre habitué des plateaux, s’ingénie à nous faire passer la guerre menée par Israël contre le Hamas pour un génocide, alors que l’examen des faits infirme l’intentionnalité de frapper les populations civiles, utilisées comme bouclier humain par le Hamas dans une zone densément peuplée.

Médecin de guerre, avec un parcours d’humanitaire sur plusieurs théâtres, le Dr Pitti a apriori le profil d’ un intervenant crédible.

Pourtant, sur Gaza, force est de constater qu’il sort de son rôle d’humanitaire en relayant le narratif du Hamas, avec ses bilans estampillés “Ministère de la Santé” et “Défense Civile”, ses chiffres, ses accusations et ses dissimulations.

Pourtant, le sort d’otages humiliés et exposés aux pires sévices, ne soulève pas l’indignation de cet humanitaire pas vraiment humaniste.

Pourtant, le sort des Gazaouis assassinés par le Hamas semble lui être étrangement indifférent.

Et puis, comment un médecin peut-il dénoncer la destruction des hôpitaux par Israël en taisant le fait que ceux-ci sont cyniquement utilisés par le Hamas pour y cacher ses hommes, son arsenal et ses entrées de tunnels ?

En novembre 2023, en vérité plus politique et idéologue qu’humanitaire, il décrétait déjà qu’Israël ne détruirait pas le Hamas et que celui-ci ne libérerait pas tous les otages qui sont « sa seule garantie de pouvoir négocier ». (1)

Le message implicite était vous ne devez pas vous en prendre au Hamas, vous devez lui céder, accepter son impunité et sa pérennité.
De la lutte contre le terrorisme, faisons table rase.

Et aujourd’hui, il soutient que la guerre, meurtrière et destructrice, qui se poursuit à Gaza n’a rien à voir avec le 7 octobre, ce crime contre l’humanité devant lequel la justice internationale abdiqua !

Alors que 58 otages israéliens et d’autres nationalités sont toujours à Gaza, vivants torturés et morts offensés !

Alors qu’en Israël les suicides de survivants du 7 octobre et de proches de victimes se poursuivent inexorablement !

Ces suicides sont dus à la profondeur du traumatisme, à l’intensité de la douleur, sans nul doute amplifiée par l’effarante indifférence du monde, par l’injustice de se voir non seulement ignorés dans leur souffrance mais traités en criminels.

Comment ne pas penser au suicide de Stefan Zweig, « témoin de la défaite la plus terrifiante de la raison et du triomphe le plus sauvage de la brutalité » comme il l’écrivit dans son livre-testament, Le monde d’hier.

Peu importent les excuses d’un Ardisson. Son attitude, celle de Léa Salamé et de bien d’autres personnalités médiatiques sont, à leur manière, aussi graves que les gestes d’égorgement qui se multiplient dans les manifestations.

A Bâle, c’est la chanteuse Israélienne, Yuval Raphael, survivante du carnage perpétré au Festival Nova, qui a été visée par un tel geste, mimé par un prétendu défenseur des Palestiniens, signifiant ainsi son désir de voir « finir le travail ».

Face à ce boycott haineux qui exclut Israël et son peuple dans tous les domaines, artistique, sportif, académique, humanitaire, politique et juridique, qui entend les expulser de la communauté humaine, jusqu’à ostraciser même otages et victimes du terrorisme, la solidarité s’impose à nous comme un devoir pour l’humanité.

Huguette Chomski Magnis

Secrétaire générale du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme
Paris, le 12 mai 2025

(1) https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/moselle/metz/entretien-avec-raphael-pitti-medecin-humanitaire-et-responsable-formation-de-l-ong-francaise-mehad-sur-la-situation-humanitaire-a-gaza-2879462.html