4 avril 2017 : inoubliable Sarah Halimi


La longue marche, jalonnée de crimes, de l’antisémitisme

En octobre 2002, l’Express affichait en couverture « Le désarroi des juifs de France » et présentait un article complet sur les citoyen(ne)s de confession juive, confrontés à la montée d’un antisémitisme que l’on croyait relégué aux bas-fonds de l’Histoire, et à un silence « retentissant » d’une grande part du monde politique, médiatique, associatif et tout simplement de l’opinion publique.

Peu de temps après, l’éditorialiste Joseph Macé-Scarron publia dans Paris Match un éditorial suite à la profanation du cimetière de Herrlisheim où il dénonçait ce même silence et parlait d’un constat d’échec de l’antiracisme n’ayant pas su enrayer la propagation d’une haine capable de s’adapter à l’air du temps.

C’était il y a plus de 22 ans et depuis la situation n’a cessé de s’aggraver. C’est toujours un crève-cœur que de devoir refaire à nouveau la liste de toutes les blessures endurées.

Depuis plus de 20 ans, les chiffres du ministère sont toujours les mêmes : les actes antijuifs représenteraient un tiers des actes antireligieux alors que les français de confession juive ne sont que 1% de la population française. Avec en toile de fond des discours de haine antisémite diffusés à grands renforts de « réseaux sociaux » et émanant de mouvances telles que Egalité ou Réconciliation ou bien les Indigènes de la République. Des extrémismes que tout sépare, mais qui se retrouvent dans la haine du Juif et de la République française.

Depuis 20 ans, nous avons vu s’allonger la liste des Français assassinés parce que juifs et juives, à commencer par le calvaire d’Ilan Halimi, le « canari dans la mine », qui n’aura pas été « un signal d’alarme » comme l’avait tant souhaité sa mère dévastée par la douleur. Le massacre 6 ans plus tard de l’école Ozar Hatorah de Toulouse, où des enfants furent assassinés parce que juifs, n’a pas non plus réveillé une opinion publique, certes sans doute compatissante, mais hélas largement acquise à l’idée qu’il ne s’agissait que « d’un acte isolé ». Rares sont ceux qui, à l’instar de Pascal Bruckner, ont eu la lucidité d’y voir une « répétition générale » des moments d’horreur que nous allions vivre dès janvier 2015 (https://www.huffingtonpost.fr/actualites/article/mohamed-merah-rep)

Les terroristes islamistes s’en prennent non seulement « aux juifs, mécréants, et blasphémateurs » mais également à toute la population civile pour peu qu’elle soit présente dans un bar, une salle de spectacle ou un feu d’artifice. Et tandis que la liste des attaques islamistes et des victimes ne cesse de s’allonger, nous voyons se développer un discours de retournement victimaire plein d’empathie pour les terroristes qui sont décrits comme des « pauvres gars déséquilibrés » ou des « laissés-pour-compte d’une injuste société » et plein de mépris pour les victimes au mieux effacées, au pire accusées de l’avoir cherché.

Depuis plus de 20 ans, des sociologues, chercheurs, responsables associatifs et autres organisations veulent nous faire croire que l’origine des attentats c’est la France forcément raciste, la laïcité forcément islamophobe, la société forcément injuste, l’inconscient gaulois forcément « colonial », le covid, le cannabis, le chômage, les tweets de Trump et le réchauffement climatique, bref la terre entière est coupable…sauf le terroriste lui-même ainsi que l’idéologie islamiste jamais nommée en tant que telle.

Depuis plus de 20 ans, les lanceurs d’alerte sur la montée de l’islamisme radical et de son cortège de sexisme, homophobie, antisémitisme, anti-laïcité, haine des policiers, etc…sont aux mieux ignorés avec un mélange de condescendance et d’accusation fallacieuse (sur l’air de « vous faites le jeu de l’extrême-droite), au pire ciblés par des haineux qui les menacent de mort via les réseaux sociaux.


C’est dans ce contexte que s’inscrit l’assassinat de Sarah Halimi, dans la nuit du 03 au 04 avril 2017.

Tout est désespérant dans ce drame : l’inaction totale des 20 policiers présents sur place alors que Madame Halimi est rouée de coups pendant ¾ d’heure, la passivité du voisinage (personne pour aller secourir une vieille dame ?), l’indulgence de la justice sous prétexte d’« abolition du discernement »t l’insupportable impunité de l’assassin de Sarah Halimi, l’omerta médiatique pendant presque 3 mois. Le peu d’articles consacrés à cet assassinat en parlait comme d’un « drame qui émeut la communauté juive ». Faut-il comprendre le reste de la nation n’aurait pas à se sentir concernée car au fond les juifs de France ne seraient pas tout à fait français, comme l’insinua Raymond Barre et sa scandaleuse sortie au moment de l’attentat de la rue Copernic ?

Non ! L’assassinat barbare de Sarah Halimi nous oblige à continuer d’exiger que justice soit faite et que cesse cet aveuglement qui semble avoir gagné une partie de l’opinion publique. Que faudrait-il pour que se dessillent les yeux de nos compatriotes et qu’elles et ils comprennent que pour les islamistes qui “chérissent la mort” comme nous la vie et haïssent les valeurs que nous défendons, il n’y a pas d’un côté des « Français innocents » et de l’autre des « gens qui l’auraient un peu cherché » ?

N’hésitons pas à le dire haut et fort.

En 2004, Joseph Macé-Scarron terminait son éditorial par ces mots : « Les Juifs de France expriment à qui veut bien l’entendre une inquiétude réelle pour l’avenir du pays. Ils ont mal à la France et pour la France ».

21 ans plus tard, la douleur est encore plus présente, avec aussi l’espoir d’assister à un sursaut…mais pour combien de temps.

Thomas Dresler

Communiqué du MPCT : après l’agression du Rabbin d’Orléans


Le MPCT a aussitôt exprimé sa solidarité à la communauté juive d’Orléans après l’ignoble agression dont a été victime son Rabbin samedi 22 qui plus est devant son jeune fils dont on imagine le traumatisme.

Nous avons apprécié le courage du Rabbin Endelberg qui a su riposter et celui des témoins qui sont intervenus.

Au Rabbin Engelberg, à son fils, à toute sa famille, à la communauté juive d’Orléans nous adressons tous nos vœux.

Le jeune âge du suspect interpellé confirme une tendance particulièrement alarmante : la haine semée dans le coeur des enfants conduit à des passages à l’acte contre les Juifs, adultes et enfants.

Condamner cette agression ne suffit pas. Il faut tarir la haine antijuive/anti-israélienne qui l’a provoquée.

Le MPCT apporte son plein soutien à la marche organisée mardi 25 mars à Orléans par le CRIF et la LICRA mardi à Orléans en soutien au rabbin agressé et contre l’antisémitisme.

Départ à 18 heures de la synagogue d’Orléans pour rejoindre la place de la République.

19 mars 2012 : des petits enfants assassinés parce que juifs, point de bascule pour la France

L’attentat du 19 mars 2012 fracassa la France, sans que notre pays en prenne conscience.

Les ressources de l’INA ( Institut National de l’Audivisuel) pour l’EMC ( enseignement moral et civique) indiquent simplement
« Le 19 mars 2012, une tuerie a eu lieu devant le collège juif Ozar Hatorah, à Toulouse, faisant quatre morts. »

Or, pour la première fois, des enfants français étaient massacrés, parce que juifs, par un terroriste islamiste né en France : Gabriel et Arieh Sandler, assassinés avec leur père Jonathan qui tenta en vain de les protéger, Myriam Monsonégo, que l’assassin saisit par les cheveux et tua à bout portant.

Il déclara qu’il avait voulu venger les enfants palestiniens.

De fait il transposait en France ce qui était appliqué aux enfants juifs d’Israël. Un an plus tôt la famille Fogel avait été massacrée en pleine nuit dans sa maison à Itamar, le plus jeune des trois enfants, égorgé dans son berceau, avait 3 mois.

Le 7 octobre 2023 c’est à une échelle massive que ces assassinats d’enfants devaient se produire.

Avant de s’attaquer à cette école juive, Mohamed Merah avait assassiné trois militaires français les 11 et 15 mars : Imad Ibn Ziaten, Abel Chennouf et Mohamed Legouad.

Un quatrième soldat, Loïc Liber, fut grièvement blessé.


Resté tétraplégique, il lutte courageusement pour survivre et se reconstruire.

Il mérite toute notre solidarité.

Communiqué du MPCT : soutien au grand rassemblement exigeant la libération de Boualem Sansal

Immense écrivain, Boualem Sansal est aussi un homme engagé qui a toujours répondu présent aux appels à la solidarité pour les autres, en défense de la liberté.
Otage du régime algérien depuis 4 mois, c’est lui qui a besoin de nous à présent, à 80 ans !
Le MPCT participera et appelle à participer massivement au grand rassemblement organisé par le comité de soutien à Boualem Sansal le 25 mars.
Un seul mot d’ordre : libération !
Il y a urgence !

Communiqué du MPCT : Hommage à Ohad Yahalomi, urgence de faire libérer tous les otages du Hamas

Dans la nuit de mercredi à jeudi 27 février, un échange entre otages israéliens et prisonniers palestiniens a permis à Israël de recevoir les dépouilles de 4 personnes kidnappées le 7 octobre 2023.

Parmi elles figure hélas, Ohad Yahalomi, 49 ans, le dernier otage franco-israélien.
50 de nos compatriotes ont donc été victimes de la barbarie des islamistes du Hamas.

Le MPCT exprime tout son soutien à la famille d’Ohad Yahalomi.

Le message du Président Macron est peut-être sincère, il ne saurait masquer le manque flagrant de solidarité depuis ce funeste 7 octobre, tant de la part de notre diplomatie que de la société civile.

Ohad Yahalomi était du même kibboutz que la famille Bibas, Nir Oz, un des plus durement frappés le7 octobre.

Son corps a été restitué le soir même de l’inhumation, si bouleversante et si digne des enfants Ariel et Kfir Bibas et de leur mère Shiri.

Tous trois sont devenus le symbole autant de la haine mortifère du Hamas que de l’effroyable régression morale assimilant des enfants en bas âge à des « prisonniers », voire des « colons » et des djihadistes assassins à des « résistants ».

Une faillite quasi civilisationnelle a atteint jusqu’à certains de nos députés qui n’ont plus aucun scrupule à reprendre les éléments de langage d’une organisation criminelle.

Oui, Monsieur le Président, comme vous l’avez écrit, la barbarie du Hamas doit prendre fin !

Et vite !

La mère de l’otage Alon Ohel, qui doit avoir 24 ans lundi, a lancé un appel poignant.

Les témoignages d’otages libérés permettent d’affirmer que son fils est vivant mais détenu, avec d’autres, dans des conditions atroces. Il est attaché, affamé, privé de soins alors qu’il est grièvement blessé.

Sa libération immédiate et inconditionnelle, celle de tous les otages du Hamas encore en vie, la restitution immédiate des morts, telle est l’exigence à formuler pour faire cesser cette barbarie. La voix de la France doit la porter avec force à l’ONU, auprès des négociateurs qataris qui peuvent et doivent faire pression sur le Hamas, comme auprès de la Croix-Rouge.

COMMUNIQUÉ : NON à la venue de Salah Hamouri à Fontenay-sous-Bois !


Le Mouvement Pour La Paix Contre le Terrorisme

L’association Tous 7 octobre de Fontenay

La communauté de Beth Chalom

appellent à un rassemblement pacifique pour dire NON à l’invitation de
Salah Hamouri, individu lié à une organisation terroriste.

Rendez-vous mercredi 5 février 2025 de 19h à 20h 30
Devant la Maison du citoyen et de la Vie associative

(16, rue du Révérend Père Lucien Aubry – 94120 Fontenay-sous-Bois)

La libération d’otages israéliens – en échange d’assassins condamnés – vient de donner lieu à des scènes révoltantes à Gaza.
L’angoisse grandit quant au sort des nombreux otages restés aux mains du Hamas, en particulier les petits enfants Kfir et Ariel Bibas.
A un tel moment, la venue d’un partisan du FPLP, organisation complice du Hamas, est une provocation insupportable.

Venez nombreux pour défendre nos valeurs républicaines et dire :

Libération de tous les otages du Hamas !
NON à la banalisation du terrorisme, NON au racisme et à l’antisémitisme !
OUI au débat démocratique et au vivre ensemble !

Contacts presse
MPCT : 0666264223
Tous 7 octobre Fontenay : 0635456388
Beth Chalom : 0767939888

Dernière minute : Communiqué officiel du 5 février 2025

La manifestation a été initiée par le MPCT, Tous 7 octobre et Beth Chalom. Elle repose sur un engagement citoyen et non partisan.

Nous avons été informés que le parti Reconquête appelle à manifester contre la venue de Salah Hamouri à nos côtés. Si chaque citoyen est libre de se mobiliser, nous refusons absolument que cette manifestation soit récupérée par un parti politique, quel qu’il soit.

Notre initiative ne doit en aucun cas être détournée de son objectif initial.

Nous appelons donc chacun à respecter l’esprit de cette mobilisation, le refus de la banalisation du terrorisme, du racisme et de l’antisémitisme et à s’abstenir de toute tentative de récupération politique.

Communiqué du MPCT : OTAGES


Pour trois jeunes Israéliennes et pour leurs familles, ce dimanche 19 janvier a été un jour d’indicible bonheur.


Voir Romi, Emily et Doron serrées dans les bras de leurs mères, après plus de 15 mois de calvaire, nous a fait éprouver une joie et une émotion immenses.

Plus que jamais, nous exigeons la libération de TOUS les otages du Hamas !

94 manquent toujours à l’appel et parmi eux, deux tout petits enfants, Kfir et Ariel, visages de l’humanité confrontée au terrorisme islamiste.

94 manquent toujours à l’appel et parmi eux certains, peut-être beaucoup, sont morts, le Hamas, champion de la torture psychologique, refusant de révéler leurs noms.

Si la prise d’otages constitue toujours un piège absolu auquel aucune bonne réponse ne peut être apportée, celle qui a été perpétrée à une échelle massive le 7 octobre est particulièrement ignoble.

Or c’est aussi celle qui bénéficie de la plus grande complaisance : des instances de l’ONU aux grandes ONG, de la plupart des médias, relayant la propagande du Hamas, à la majorité des chancelleries, on s’est employé à la banaliser, à la légitimer.
L’immoral déséquilibre entre d’une part des otages innocents et d’autre part des terroristes condamnés, qui plus est dans un rapport de 1 à 30, est avalisé au lieu d’être dénoncé.

Sans une telle complaisance, cette prise d’otages aurait pris fin depuis longtemps.

Les scènes que l’on a vues dimanche à Gaza révoltent la conscience humaine.

Agglutinés autour de trois frêles jeunes femmes, des dizaines d’hommes armés démontraient leur force, dans des uniformes flambant neufs, le front ceint du bandeau vert des terroristes islamistes. Ils avaient le visage masqué, pour mieux pouvoir jouer ensuite aux « journalistes », « soignants », « malades », « enseignants » et autres « civils innocents », prétendument affamés et génocidés par Israël.

La présence d’un terroriste juché sur l’un des véhicules de la Croix-Rouge chargés du transfert des otages libérés était un terrible symbole de servilité.

La double inversion, victimaire et accusatoire représente la plus grande imposture de notre temps.

C’est aussi un danger extrême pour toute l’humanité car si elle fonctionne contre Israël, elle se généralisera.

Nous appelons à la combattre de toutes nos forces.

Communiqué du MPCT : Il y a 10 ans la semaine sanglante de Paris

[Crédit à la Ville de Lille pour ce montage des portraits des 17 victimes des attentats de janvier 2015.]

A peine les fêtes passées, on en était encore aux vœux de bonne année quand on apprit au matin du 7 janvier, le carnage de Charlie Hebdo « coupable » d’avoir publié les caricatures de Mahomet.

Le soir même, l’immense clameur « Je suis Charlie » montait de la foule rassemblée spontanément à la République.

Mais on en était loin d’en avoir fini avec le terrorisme islamiste.

Le lendemain c’est une jeune policière municipale qui était assassinée et la semaine sanglante s’acheva par la prise d’otages et les assassinats à l’Hypercacher.
Insensible au sort des Juifs en train de se faire massacrer, une dame interviewée sur Radio France déplorait alors « Ça va encore faire de l’islamophobie » !

Il y eut le sursaut du 11 janvier … mais après les massacres du 13 novembre, il n’y eut plus vraiment de sursaut.
Et depuis, un djihad tous azimuts, crimes de masse ou assassinats ciblés.
Et depuis, tant de dénis, de lâchetés, de complaisance envers des organisations terroristes !

Le relais docile de la propagande du Hamas et la condamnation hypocrite de la lutte antiterroriste menée par Israël en sont un terrible symptôme.

Plusieurs manifestations sont organisées pour commémorer les attentats de janvier 2015.

Le MPCT les soutient et appelle à y participer :

-le 7 janvier à 11 h 30 sur le Parvis de l’Hôtel de Ville de Lille , en présence de la Maire, Martine Aubry

-le 8 janvier à Montrouge commémoration sur les lieux de l’attentat et cérémonie d’inauguration du nouveau nom du Commissariat : Clarissa Jean-Philippe

-le 9 janvier à 12 h devant l’Hypercacher à l’appel du CRIF


-le 9 janvier à 19 h à la Mutualité à l’appel de Charlie Hebdo et du CRIF ( inscription obligatoire)

– le 11 janvier à Lille, Paris et Toulouse à l’appel du Printemps républicain, avec le soutien de la Région Hauts de France, le Comité Laïcité République, Vigilance Collèges Lycées et la LICRA :

à 11 h : rassemblement devant les anciens locaux de Charlie Hebdo 10 rue Nicolas Appert 75011 Paris. ( Le 25 septembre 2020, Zaheer Mahmood armé d’un hachoir y fit deux blessés graves. Son procès et celui de ses complices présumés s’ouvre ce lundi 6 janvier.)

à 15h30 : rassemblement place du Salin 31000 Toulouse

2025 : tous nos voeux !

En résistance au terrorisme

En solidarité avec toutes ses victimes
En refus de l’oubli des otages
En pensée avec Kfir et Ariel Bibas, bébé-otage et enfant-otage du Hamas
En soutien aux jeunes Afghanes
qui refusent d’être interdites d’études

Le Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme
vous adresse tous ses voeux pour 2025

Clotilde, Etudier fait grandir

Statuette créée par la plasticienne Diagne Chanel en soutien
à notre combat pour le droit des filles à l’éducation,
Clotilde nous accompagne depuis 2013,
avec sa jeunesse et sa détermination.

Communiqué : Afghanistan, les murs de la honte

LIGUE DU DROIT INTERNATIONAL DES FEMMES
Association créée par Simone de Beauvoir
LES LIBRES MARIANNES
REGARDS DE FEMMES
MOUVEMENT POUR LA PAIX ET CONTRE LE TERRORISME

Paris, le 29 décembre 2024


COMMUNIQUÉ

Afghanistan : les murs de la honte

Depuis le retour des talibans au pouvoir en Afghanistan en aout 2021 les fatwas qui visent spécifiquement à effacer les femmes se multiplient révélant les obsessions sexuelles de ces dirigeants.

Dernière décision en date : ordre a été donné par le chef suprême des talibans d’obstruer et de ne plus construire de fenêtres qui donnent sur des espaces résidentiels occupés par des Afghanes, afin d’éviter « l’obscénité » qui pourrait en découler !

Du voile on est passé au mur mais le sens est le même.

Par la folie de leur chasse aux femmes, le régime des talibans fait la démonstration du sens qu’il faut donner au voile : un mur entre les femmes et les hommes. Une forme extrême d’apartheid fondé sur le sexe.

Il serait temps que les Nations-Unies traitent enfin avec la même rigueur le crime d’apartheid fondé sur le sexe que celui d’apartheid fondé sur la race, en ajoutant le mot sexe à la convention internationale de 1973 sur l’élimination et la répression du crime d’apartheid (racial)

Nous porterons ce combat aux Nations-Unies à New York, lors de la réunion de la CSW 69 (Commission du Statut des femmes, mars 2025).