Avignon : Israël unique objet de mon ressentiment


Oyez, oyez, peuples du monde, la bonne nouvelle : il n’y a qu’un seul massacre sur terre.

Certes, c’est un de trop et en plus il est énorme, peut-être même un « génocide », perpétré à Gaza par « le gouvernement d’extrême droite d’Israël »

Ah, Israël, et non plus Rome, unique objet de mon ressentiment.

Ainsi l’a-t-on établi officiellement en Avignon, centre culturel universel le temps d’un festival.

Terrible, mais enfin, un seul massacre à dénoncer sur toute la planète c’est quand même positif. Non ?

Comment, on murmure, on ose contester la version 2025 de ce festival mythique et la parole de son nouveau directeur, Tiago Rodrigues ?

Silence dans les rangs !

Chrétiens massacrés au Nigeria, persécutés au Pakistan, femmes violées et populations affamées au Soudan, Iraniens arrêtés massivement, Afghanes interdites de tout, femmes Yézidies mises en esclavage : du calme, il faut savoir relativiser.

Un peu de tact, que votre évocation ne vienne pas déranger le programme du festival.

Patience, une autre année peut-être.

Pour l’heure, dictateurs, terroristes, miliciens islamistes, dormez tranquilles.

Continuez à massacrer les Chrétiens au Nigeria, à persécuter les minorités au Pakistan, à arrêter massivement et pendre à tour de bras en République Islamique d’Iran, à violer les femmes au Soudan, à embastiller des innocents en Algérie.

C’est triste mais on s’en fiche un peu.

On est occupés par Gaza, ce petit territoire que Hamas et autres organisations terroristes palestiniennes avaient truffé de tunnels pour envahir Israël, y entreposer son arsenal, y torturer et assassiner les otages enlevés en Israël mais surtout pas pour protéger sa population des bombardements, c’était bien précisé par le Hamas : la protection des civils n’était PAS de sa responsabilité.

Un autre usage était dévolu aux civils de Gaza, enfants en particulier : boucliers humains.

Leur mort, c’est bon pour le business de la propagande.

Oublions les miliciens terroristes masqués, armés, en uniformes flambant neufs.

Ce ne sont en fait que des « civils innocents » désarmés -à se demander comment autant de soldats israéliens bien armés peuvent se faire tuer à Gaza – passés maîtres dans l’art de se transformer en humanitaires, journalistes, soignants, avec l’UNRWA pour couverture.

Comme les informations sont puisées à la source empoisonnée de la prétendue « Défense civile » de Gaza, les accusations de massacres pleuvent et sont relayées complaisamment par les médias du monde entier.

De temps en temps une excuse de la BBC mais la machine ne s’arrête pas, c’est un feu roulant de propagande Hamas, reprise par l’ONU, les ONG et les chancelleries.

Avignon est donc bien dans l’air mauvais du temps.

On aurait espéré qu’il y résiste, au nom de sa naissance au temps des grandes espérances, au nom de l’art et de la liberté, au nom de l’amour du théâtre populaire et du théâtre tout court.

Espoir déçu, cruellement déçu.

A Avignon se joue à présent « Le tartuffe ». Le nouveau tartuffe.

Huguette Chomski Magnis

Secrétaire générale du MPCT
Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

Crédit images : Deposit photos

Urgence Iran ! Soutien à la marche citoyenne dimanche 29 à Paris


Hélas rescapé, le régime islamique s’est lancé dans une “chasse aux espions” mortelle.

Les arrestations sont massives parmi les opposants, c’est à dire dans la courageuse jeunesse d’Iran.

Les minorités kurdes, baloutches, baha’i sont particulièrement visées.

La communauté juive, déjà soumise à une infamante dhimmitude, est en grand danger, accusée de trahison en faveur d’Israël.

Trois malheureux ont déjà été pendus. Les condamnations à mort se multiplient comme celle des Ekbatan boys.

Vidéo à partager à la fin de ce post :

https://x.com/i/status/1938247403095626211


La “communauté internationale” a permis la survie d’un régime criminel, honni par son peuple.

Elle a le devoir de protéger les opposants, d’empêcher leur mise à mort.

Et de mettre enfin les Gardiens de la Révolution sur la liste des organisations terroristes.

Que dire de ceux qui s’indignaient des frappes israéliennes, alors qu’elles visaient les forces du régime et non les civils, mais font preuve d’une monstrueuse indifférence au sort des Iraniens !

Le MPCT soutient la marche citoyenne pour l’Iran organisée à Paris ce dimanche 29 juin
17 h Place Victor Hugo => 19 h Trocadéro.

Tribune libre : Résistance

18 juin : bonne date pour appeler à la Résistance, puisque l’appel lancé le 18 juin par De Gaulle voici 85 ans a marqué le refus de la capitulation et de la soumission au régime nazi conquérant.

Jamais depuis la seconde guerre mondiale la nécessite d’une Résistance n’avait été aussi cruciale.

Au point qu’il faut, en ces temps d’inversion accusatoire, défendre jusqu’au mot de « résistance » contre ses fossoyeurs, usurpateurs qui qualifient ainsi le terrorisme palestinien le plus ignoble, qui effacent un crime contre l’humanité atrocement réel pour lui substituer un génocide imaginaire.

Ils hurlent qu’il faut résister aux guerres d’Israël en soutenant les guerres contre Israël sur tous ses fronts.

Désignant Israël comme une menace pour le monde – Hitler désignait ainsi les Juifs pour préparer leur génocide – ils soutiennent ouvertement le Hamas et la dictature islamique d’Iran.

lls sont clairement nos ennemis, qu’ils braillent dans les rues et les campus ou qu’ils siègent à l’ONU, au Parlement européen ou à l’Assemblée Nationale.

Et puis il y a les autres, les modérés.

Eux reconnaissent que le Hamas est terroriste et qu’un régime criminel est au pouvoir en Iran … mais ils ajoutent qu’il ne faut surtout pas y toucher.
C’est le « pas de vague » érigé en principe de gouvernance mondiale.

La diplomatie des otages pratiquée par le régime iranien pèse lourd.
La diplomatie qatarie de l’arrosage aussi.

C’est ainsi qu’après avoir relayé depuis des mois la propagande du Hamas labellisé « Défense civile », le service public d’information cite volontiers le régime iranien comme source fiable.

Tout cet aimable monde se satisfait de la pérennité, de l’impunité des organisations terroristes et du régime islamique.

Pas nous.

Il faut donc trouver le courage de dire :
Solidarité avec Israël !
Liberté pour l’Iran !

Il ne faut surtout marquer de pause dans notre soutien aux Iraniennes et aux Iraniens qui font preuve d’un courage héroïque depuis de longues années.
Il leur est plus nécessaire que jamais.

Il ne faut surtout pas laisser invoquer contre Israël droit international et droit humanitaire, quand ceux-ci ont été foulés aux pieds depuis des mois et continuent à l’être, avec la banalisation de la prise en otages de civils, abandonnés aux tortionnaires du Hamas par la « communauté internationale » et les ONG humanitaires.

Rares sont les voix courageuses des personnalités politiques qui portent cette résistance.

Elles sont peu aimées du service public d’information mais elles existent, tout comme celles qui mettent leur talent artistique au service de la résistance à la doxa.

Nous devons les saluer, les honorer, les féliciter et les défendre.

La députée Caroline Yadan est l’une d’elles.

Caroline Yadan le 18 juin au rassemblement #agir ensemble.
Crédit photo MPCT.

Chacune, chacun d’entre nous, peut faire une petite chose pour résister au terrorisme.

L’offensive islamiste est bien là, contre la laïcité républicaine et la liberté d’expression.

Hasard symbolique, les enseignants du Collège Lucie Aubrac d’Aubervilliers se mobilisent en soutien à une de leurs collègues qui a reçu des menaces de mort faisant référence à Samuel Paty et Dominique Bernard.

Comme ils ont raison de refuser le dangereux « pas de vagues » !

Huguette Chomski Magnis

Boualem Sansal otage depuis près de 200 jours, réveillons-nous : rendez-vous le 6 juin !

A l’invitation du Comité de Soutien International à Boualem Sansal

Soirée de solidarité

vendredi 6 juin à 19h
Mairie de Paris Centre
2 rue Eugène Spuller
75003 Paris

avec le soutien du MPCT

INSCRIPTION OBLIGATOIRE : boualemsansalsoutien@gmail.com

Programme de la soirée :

🔹 Ouverture
Ariel Weil, Maire de Paris-Centre

🔹 Pourquoi la défense de Boualem Sansal est un combat pour l’universalisme ?
Jean-Michel Blanquer

🔹 Boualem : un homme, une œuvre
Abraham Bengio, Kamel Bencheikh, Jean-Paul Scarpitta

🔹 Lecture de textes de Boualem Sansal
Par des membres du Conseil municipal des jeunes

🔹 Où en sommes-nous ?
Noëlle Lenoir, Arnaud Benedetti, Georges-Marc Benamou, Huguette Chomski Magnis

🔹 Conclusion
Témoignage de Ghilas Aïnouche, dessinateur algérien réfugié politique
Propos de Jean-François Colosimo

NB Le nombre de places étant limité, les inscriptions seront validées dans la limite des disponibilités.

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Bravo au Festival du Quartier du Livre : sa soirée de clôture sera consacrée à Boualem Sansal.

Le 11 juin à 19 h à la Mairie du 5ème
à l’invitation de la Maire, Florence Berthout et du Comité de Soutien international à Boualem Sansal.

Inscription obligatoire : contact.vivrelire@gmail.com

Lettre ouverte au Président de la République

Merci aux signataires de cette Lettre au Président Macron, écrite le 15 mai en réaction à ses propos sur l’accusation infamante portée contre Israël de commettre un “génocide” à Gaza.

Merci à Tribune Juive de l’avoir publiée.

https://www.tribunejuive.info/2025/05/19/lettre-ouverte-au-president-macron/


Lettre ouverte au Président Macron

Monsieur le Président de la République,

Mardi 13 mai, lors de votre interview télévisée, à la question de savoir si on pouvait parler de génocide à Gaza, vous avez répondu
« Ce n’est pas à un responsable politique, à un Président de la République d’utiliser ce genre de terme, ce sera aux historiens de le dire en temps voulu ».

Monsieur le Président, avant de devenir l’affaire des historiens, c’est d’abord celle de la justice.

Dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide adoptée en 1948, l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, est au cœur de la définition du génocide, le crime des crimes.

Or les faits démentent cette intention de la part d’Israël dans sa guerre contre le Hamas : prévenir les civils de l’imminence d’un bombardement par lancement de tracts et envoi de SMS, demander l’évacuation de la population avant des combats et des frappes c’est ne pas avoir l’intention de détruire un groupe humain.

Le rapport des avocats du gouvernement britannique vient de le confirmer « il n’existe aucune preuve de génocide à Gaza, ni que l’armée israélienne cible délibérément les civils, femmes et enfants. Il y a des preuves qu’Israël fait des efforts pour éviter de frapper des civils. »

Tout ceci, vous le saviez, Monsieur le Président et vous auriez dû le dire.

Vous avez aussi déclaré
« Ce que fait aujourd’hui le gouvernement de Benjamin Netanyaou est inacceptable, c’est une honte. »

Mais qu’est-ce qui est acceptable à Gaza ?

Sûrement pas la séquestration, la torture et l’assassinat d’otages !

Pourtant ces crimes inacceptables sont acceptés et on demande à Israël de céder face au plus ignoble des chantages, assurant impunité et pérennité aux assassins.

La justice internationale a hélas failli en abdiquant devant le crime contre l’humanité du 7 octobre. Celui-ci, commis avec une intention génocidaire revendiquée par ses auteurs, appelait une auto-saisine de la Cour Pénale Internationale.
En s’en abstenant, celle-ci a perdu sa crédibilité.

Vous, qui aviez si justement appelé à la constitution d’une coalition internationale contre le Hamas au lendemain du 7 octobre, vous demandez à présent au cessez-le feu sans donner la priorité à la libération de tous les otages, alors que les témoignages des ex-otages révèlent les atrocités qui leur sont infligées.

Personne ne saurait être indifférent à la crise humanitaire dans la bande de Gaza mais taire la responsabilité du Hamas et des autres organisations terroristes dans celle-ci est une faute.

Le Hamas y a sciemment exposé la population civile, lui refusant toute protection en plongeant Gaza dans la guerre, transformant toutes les infrastructures civiles en PC terroriste, pillant l’aide humanitaire et étouffant les protestations par la terreur.

Face à l’urgence, au lieu de concentrer les attaques sur Israël, pourquoi ne pas mettre l’Egypte, puissance occupante jusqu’en 1967, devant ses responsabilités en lui demandant d’accueillir les plus vulnérables de Gaza, enfants et grands malades ?

Nous avons le sentiment qu’Israël est accusé de génocide comme Dreyfus fut accusé de trahison : pour l’abattre.
Nous nous dressons contre cette injustice. Puissiez-vous nous entendre !

Paris, le 15 mai 2025

Signataires


Philippe Torreton
, comédien et romancier
Céline Pina, journaliste et essayiste
Renée Fregosi, philosophe et politologue
Robert Redeker
Pierre-André Taguieff, philosophe et politiste, CNRS
Georges Bensoussan, historien
Sonya Zadig, psychanalyste-écrivain
Lise Haddad, philosophe
Georges-Elia Sarfati, philosophe, psychanalyste
Jean-François Braustein, philosophe
Sabine Prokhoris, , philosophe et psychanalyste
Martine Ghnassia
Ziva Postec, chef monteuse et réalisatrice
Jean-Pierre Lledo, réalisateur, essayiste
Jean Szlamowicz, linguiste, professeur des universités
Yana Grinshpun, Maître de Conférences en Sciences du Langage
Alexandre Krivitsky, psychanalyste, psychiatre
Sophie Chauveau, écrivain
Mélusine Vertelune, autrice féministe
Liliane Messika, écrivain et traductrice
Charles Meyer, avocat
Claire Brière Blanchet, reporter essayiste
Alexandre Saada, musicien
Béatrice Szwec, présidente du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme
Fadila Maaroufi, directrice de l’Observatoire Européen des Fondamentalismes
Eliane Klein, CRIF Région CENTRE
Alexandre Feigenbaum, Président de Dhimmi Watch
Josiane Sberro, cheffe d’établissement à la retraite, Chevalier de l’Ordre du Mérite
Huguette Chomski Magnis, coordinatrice du Collectif Contre le Terrorisme

Contact

H Chomski Magnis 0666264223 mpctasso@aol.com

Tribune : C’était donc ça, Auschwitz ?

Vu et entendu à la télévision : Gaza c’est Auschwitz.

Ni la très chevronnée journaliste Léa Salamé, ni personne d’autre sur le plateau de l’émission « Quelle époque ! » ne contredit la sortie de Thierry Ardisson.
Terrible consensus.


Auschwitz c’était donc Gaza.

L’absurdité le dispute à l’indécence.

Des miliciens juifs masqués, en uniformes flambant neufs y faisaient-ils régner la terreur, si bien armés qu’ils pouvaient tuer par centaines les mieux équipés des militaires ?

Y torturaient-ils des otages ?

Y assassinaient-ils des bébés allemands ?

Si Auschwitz et les autres camps dans lesquels les membres de ma famille se retrouvèrent, avaient été Gaza, la plupart des miens auraient survécu.

Ce ne fut pas le cas, personne ne revint. C’est cela un génocide.

Dire Gaza c’est Auschwitz, c’est du vulgaire négationnisme relooké par la calomnie.

C’est la justification de tous les crimes passés, présents et futurs commis contre Israël et contre les Juifs, victimes-devenues-bourreaux.

Cette inversion victimaire si bienvenue qui monte depuis plus de 20 ans est aujourd’hui poussée à son paroxysme.

Le Dr Raphaël Pitti, autre habitué des plateaux, s’ingénie à nous faire passer la guerre menée par Israël contre le Hamas pour un génocide, alors que l’examen des faits infirme l’intentionnalité de frapper les populations civiles, utilisées comme bouclier humain par le Hamas dans une zone densément peuplée.

Médecin de guerre, avec un parcours d’humanitaire sur plusieurs théâtres, le Dr Pitti a apriori le profil d’ un intervenant crédible.

Pourtant, sur Gaza, force est de constater qu’il sort de son rôle d’humanitaire en relayant le narratif du Hamas, avec ses bilans estampillés “Ministère de la Santé” et “Défense Civile”, ses chiffres, ses accusations et ses dissimulations.

Pourtant, le sort d’otages humiliés et exposés aux pires sévices, ne soulève pas l’indignation de cet humanitaire pas vraiment humaniste.

Pourtant, le sort des Gazaouis assassinés par le Hamas semble lui être étrangement indifférent.

Et puis, comment un médecin peut-il dénoncer la destruction des hôpitaux par Israël en taisant le fait que ceux-ci sont cyniquement utilisés par le Hamas pour y cacher ses hommes, son arsenal et ses entrées de tunnels ?

En novembre 2023, en vérité plus politique et idéologue qu’humanitaire, il décrétait déjà qu’Israël ne détruirait pas le Hamas et que celui-ci ne libérerait pas tous les otages qui sont « sa seule garantie de pouvoir négocier ». (1)

Le message implicite était vous ne devez pas vous en prendre au Hamas, vous devez lui céder, accepter son impunité et sa pérennité.
De la lutte contre le terrorisme, faisons table rase.

Et aujourd’hui, il soutient que la guerre, meurtrière et destructrice, qui se poursuit à Gaza n’a rien à voir avec le 7 octobre, ce crime contre l’humanité devant lequel la justice internationale abdiqua !

Alors que 58 otages israéliens et d’autres nationalités sont toujours à Gaza, vivants torturés et morts offensés !

Alors qu’en Israël les suicides de survivants du 7 octobre et de proches de victimes se poursuivent inexorablement !

Ces suicides sont dus à la profondeur du traumatisme, à l’intensité de la douleur, sans nul doute amplifiée par l’effarante indifférence du monde, par l’injustice de se voir non seulement ignorés dans leur souffrance mais traités en criminels.

Comment ne pas penser au suicide de Stefan Zweig, « témoin de la défaite la plus terrifiante de la raison et du triomphe le plus sauvage de la brutalité » comme il l’écrivit dans son livre-testament, Le monde d’hier.

Peu importent les excuses d’un Ardisson. Son attitude, celle de Léa Salamé et de bien d’autres personnalités médiatiques sont, à leur manière, aussi graves que les gestes d’égorgement qui se multiplient dans les manifestations.

A Bâle, c’est la chanteuse Israélienne, Yuval Raphael, survivante du carnage perpétré au Festival Nova, qui a été visée par un tel geste, mimé par un prétendu défenseur des Palestiniens, signifiant ainsi son désir de voir « finir le travail ».

Face à ce boycott haineux qui exclut Israël et son peuple dans tous les domaines, artistique, sportif, académique, humanitaire, politique et juridique, qui entend les expulser de la communauté humaine, jusqu’à ostraciser même otages et victimes du terrorisme, la solidarité s’impose à nous comme un devoir pour l’humanité.

Huguette Chomski Magnis

Secrétaire générale du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme
Paris, le 12 mai 2025

(1) https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/moselle/metz/entretien-avec-raphael-pitti-medecin-humanitaire-et-responsable-formation-de-l-ong-francaise-mehad-sur-la-situation-humanitaire-a-gaza-2879462.html

Communiqué du MPCT : l’habit ne fait pas le moine

Le nouveau maître de la Syrie, Al Charaa, alias Abou Mohamed, a troqué sa tenue djihadiste et militaire contre un costume.

Mais un islamiste reste un islamiste.

L’ancien djihadiste a le sang de centaines de nos compatriotes sur les mains. Il a même inspiré les frères Kouachi, assassins de Charlie Hebdo et son groupe était en contact avec le tueur de Samuel Paty.

En quête de respectabilité, pour obtenir une légitimité internationale et la levée des sanctions prises contre le pays, il veut apparaître comme un modéré mais un islamiste modéré, cela n’existe pas.

Ce n’est pas un hasard que son premier discours ait été tenu dans une mosquée rendant invisibles les femmes

Dans son gouvernement « d’inclusion », sur 23 membres ,dont une seule femme, 4 seulement sont issus d’une minorité, avec des portefeuilles insignifiants.
Le nettoyage ethnique bat son plein. Les exactions commises par ses milices ont déjà fait1700 morts chez les Alaouites et tout récemment plusieurs centaines chez les Druzes et les Chrétiens.

Quant aux femmes, elles ont été les grandes oubliées de la visite du 7 mai.

Or les jeunes femmes non voilées ont été particulièrement visées dans les attaques de minorités. Des jeunes Kurdes ont été enlevées, des Chrétiennes menacées. Des étudiantes alaouites ont été assassinées, leurs corps ont été traînés dans les rues.

Le 5 mai, à Damas, des miliciens ont attaqué un restaurant coupable de ne pas pratiquer la séparation des sexes. Ils ont frappé les clients, s’acharnant le plus sur les femmes, non voilées et vêtues « à l’occidentale ».

Quelle naïveté de ne pas voir que le but est la création d’un état islamique de plus dans la région ! Le précédent des talibans devrait pourtant nous alerter : n’avaient-ils pas promis qu’ils avaient changé avant d’imposer aux Afghanes le pire apartheid sexuel qui soit ?

Légitimer le terrorisme et la violation des droits des femmes en recevant Al Charaa à l’Élysée, haut-lieu symbolique de notre devise, Liberté Égalité Fraternité, est une faute politique impardonnable du Président Macron.

Avec le soutien de Libres MarianneS

Communiqué de presse du Comité de soutien à Boualem Sansal

Le MPCT se mobilise avec le Comité de soutien à Boualem Sansal alors que l’inquiétude ne cesse de croître.
Boualem Sansal est non seulement injustement détenu mais en danger !
Sa libération et son rapatriement sanitaire s’imposent !

Le texte du communiqué du Comité:

Fortes inquiétudes au sujet de la protection de Boualem Sansal

Depuis plusieurs jours, des informations sérieuses et concordantes font état des risques pesant sur la
sécurité de Boualem Sansal, actuellement en détention en Algérie et ce depuis le 16 Novembre dernier.

Les conflits internes au pouvoir algérien ne seraient pas sans lien avec cette mise en danger de notre
compatriote.
Notre préoccupation est vive et incite à la plus grande vigilance face à une situation
suffisamment alarmante pour que notre Comité de Soutien demande solennellement aux autorités
françaises d’obtenir auprès de leurs homologues algériens toutes les garanties requises quant à la
protection de la vie de notre concitoyen.

Nous appelons par ailleurs le Président Tebboune à libérer
sans délai ni condition Boualem Sansal et à assurer son rapatriement sanitaire en France.”

Communiqué du MPCT : Justice pour Aboubakar Cissé !

L’assassin d’Aboubakar Cissé, le malheureux fidèle de la mosquée de Grand Combe dont il avait filmé l’agonie, a été arrêté.
Puisse-t-il être jugé et condamné comme l’horreur de son crime, le mérite.

Il s’agit d’un acte antimusulman dont le mode opératoire barbare est calqué sur les crimes islamistes.
L’angoisse est immense car le risque d’engrenage demeure pour la France et pour le monde.

Puisse la Charte Républicaine adoptée le 26 mars nous aider à combattre le racisme, l’antisémitisme et l’apologie du terrorisme !
https://www.pourlarepublique.com/

Ne laissons pas les “escrocs de l’islamophobie”, comme les nommait Charb, continuer à instrumentaliser les Musulmans.

Rappelons-nous qu’en pleine tuerie antijuive à l’Hypercacher, juste après le massacre de Charlie commis pour punir le “blasphème”, ceux-ci voyaient déjà dans “l’islamophobie” le principal danger.
Après les assassinats du Père Hamel dans son église en 2016 et des trois victimes de la basilique Notre Dame de Nice en 2020, l’heure n’était pas à la dénonciation d’une quelconque “christianophobie”.

Sans complaisance pour les tartuffes, les humanistes doivent combattre tous les discours de haine, d’où qu’ils viennent.

Paris, le 28 avril 2025

La Ligue du Droit International des femmes s’associe à ce communiqué.

ISRAËL mars 2025 : Entre l’horreur et l’espérance

Jacques FIORENTINO 5 avril 2025

Je me suis rendu en Israël dans le cadre d’un voyage de solidarité organisé par
NETSAH, association qui vient en aide aux familles défavorisées et en particulier
aux enfants.

Le voyage fut riche de rencontres émouvantes dans des lieux éprouvés et
symboliques.

Du Golan et du Nord déserté en grande partie où se font encore sentir les
combats avec le Hezbollah si proche, œuvrant depuis des années sous le regard
des forces de l’ONU à la lâche cécité.

Nous avons rencontré les familles des 12 enfants druzes tués par le Hezbollah
alors qu’ils ne faisaient que jouer au football. Leurs courage et leurs résilience
étaient impressionnantes.

Une rencontre avec des membres du FORUM DES OTAGES avec une
intervention poignante et forte d’AYELET SAMERANO, mère de YONATHAN,
toujours retenu en otage depuis le 7 octobre.

Elle combat sans faille l’UNRWA complice des terroristes puisqu’un travailleur
social de cette organisation a participé à l’enlèvement du corps de son fils.

Encore d’autres rencontres toujours aussi intenses dont le père d’un homme
qui, à lui seul, a sauvé, en payant de sa vie, une trentaine de participants au
Festival NOVA.

Je voudrais insister sur la visite du KIBBOUTZ NIR OZ qui a payé le prix fort lors du
pogrom du 7 octobre.

Accompagnés par des rescapées, nous avons parcouru les allées où l’odeur des
cendres et de la mort règne encore.

Un passage devant la maison de la famille BIBAS a fait monter des larmes à
nombre d’entre nous.

La visite de ces lieux qui furent la vie, la fraternité, l’espoir donne toute la
dimension de ce pogrom aux relents génocidaires puisqu’il s’agissait de tuer les
habitants parce que juifs, ces mêmes habitants qui n’avaient de cesse que de
favoriser l’aide aux Gazaouis.

Ils ont subi l’horreur absolue, enfants tués devant leurs parents, femmes
violées, habitants brûlés dans leur maison et tant d’autres carnages dans un
bain de sang sans équivalent depuis la SHOAH.

Au milieu de cela, les rescapées qui nous accompagnaient, nous ont montré
une force et une volonté en racontant ces effroyables histoires, trouvant sans
doute dans leur dénonciation un chemin de résilience, cette même résilience
que nous avons pu admirer tout au long de notre séjour.

Malgré ce traumatisme sans égal, l’avenir fut même évoqué.

Nous avons emporté avec nous le témoignage de ces mémoires qu’il nous faut
relayer encore et encore face au négationnisme qui sévit dans nos démocraties.
Tout ceci nous oblige à poursuivre sans faille nos combats, en particulier au sein
du MPCT, un acteur de la lutte contre le terrorisme.

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Ce 7 avril, le MPCT soutient et participe au rassemblement organisé par Tous 7 octobre pour marquer les 18 mois de l’enlèvement, du calvaire, de l’esclavage et de la torture des otages. A la veille de la Pâque juive qui célèbre la libération des esclaves hébreux, la symbolique est forte.