Trois jours qui ébranlèrent la France et le monde

Depuis 2015 les premiers jours de l’année sont emplis du souvenir des victimes des attentats islamistes de Charlie Hebdo, Montrouge et Hypercacher.

 

Les 7, 8 et 9 janvier , tombèrent 17 hommes et femmes, “coupables” aux yeux de leurs assassins et de leurs guides  promoteurs de l’Islam politique, d’avoir “blasphémé” et dessiné Mahomet,  ou bien d’être policiers et policière, ou encore d’être juifs.

Frédéric Boisseau

Stéphane Charbonnier, dit Charb

 Jean Cabut, dit  Cabu 

Philippe Honoré

 Bernard Verlhac, dit Tignous

Georges Wolinski.

Bernard Maris

Elsa Cayat

Mustapha Ourrad

Michel Renaud

Franck Brinsolaro

Ahmed Merabet

Clarissa Jean-Philippe

Yohan Cohen

Philippe Braham

François-Michel Saada

Yoav Hattab

sont à jamais dans nos consciences.

Le MPCT s’associe à ces deux cérémonies :

Hommage de la Mairie de Saint Mandé : samedi 8 janvier à 18 h30

184, avenue avenue Galliéni 94 Saint Mandé

Hommage du CRIF devant l’Hypercacher: dimanche 9 janvier  à 16 h30

23, avenue de la Porte de Vincennes  75020 Paris

A lire en soutien de la liberté d’expression et en solidarité avec un journal qui a survécu au carnage :

le numéro spécial Charlie Hebdo à la couverture choc et au titre dans la plus pure tradition Charlie  “Envie d’être dominés ? Osons l’islamisme.”

Son  contenu est important : les relais de l’Islam politique ou comment l’islamisme s’est insinué un peu partout.

C’est la triste réalité.

Il y avait pourtant eu un sursaut populaire immédiat avec la mobilisation spontanée ” Je suis Charlie” à la République le 7 janvier 2015 , puis avec l’immense manifestation du 11 janvier.

Mais le poison de l’excuse du terrorisme islamiste était là, terrorisme qu’on entendait même,  sur l’air du chantage à l’islamophobie, nous  interdire de désigner.

La suite on la connait : les attentats du 13 novembre et tous eux qui ont eu lieu depuis, moins massifs mais aussi terribles.

La suite on la connait : les attentats du 13 novembre et tous ceux qui ont eu lieu depuis, moins massifs mais aussi terribles.

Menaces de morts, insultes, intimidations et délations se déchaînent contre les réfractaires à l’islamisme qui s’opposent aux tentatives d’imposer ses interdits et ses règles dans notre société.

 Quant à ce qui avait précédé, en mars 2012, si les faits sont connus, ils n’ont pas été reconnus pour ce qu’ils étaient, des crimes contre l’humanité.

L’horreur d’assassinats de militaires français sur notre sol, celle surtout du supplice d’enfants juifs, n’avait pas suscité une mobilisation à la mesure de ces actes. Tout dès lors, devenait possible.

Face au terrorisme, mémoire, justice, vérité sont les conditions de la résistance. 

Pour 2022 !

Diagne Chanel

Etudier fait grandir

Statuette Clotilde réalisée pour le MPCT

 

EN RÉSISTANCE AU TERRORISME
EN SOUTIEN AUX AFGHANES
 

Le Mouvement pour la Paix et Contre le Terrorisme

vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2022,

souhaitant un monde plus paisible

où toutes les jeunes filles seront libres d’étudier.

Communiqué du MPCT :  Plein soutien à Klaus Kinzler

 Par un arrêté du 14 décembre qui annonce la saisie d’un conseil de discipline, la directrice de l’IEP (1) de Grenoble a suspendu Klaus Kinzler, professeur d’allemand, qu’elle accuse d’avoir tenu des propos diffamatoires.

La direction de l’IEP, a déclaré que Klaus Kinzler parlait de l’Islam d’une façon “extrêmement problématique”. Or, en France, la critique des religions est légale et l’Islam ne peut prétendre à un traitement de faveur. De surcroît, contester la légitimité de la notion d’islamophobie n’est ni raciste ni discriminatoire.  Klaus Kinzler était en droit de refuser que cette notion soit mise à égalité avec le racisme et l’antisémitisme, dont on pleure les morts.  

Loin de mériter la moindre sanction, cet enseignant chevronné n’a fait que son travail, comme Samuel Paty.

Il ne s’est pas plié face à une odieuse campagne de calomnies organisée en mars contre lui et un autre enseignant de l’IEP, par des étudiants islamo-gauchistes qui se disent syndicalistes. Il s’indigne à juste titre de la relaxe (2) de 16 des 17 étudiants artisans de ce lynchage par voie d’affiches diffamatoires.

Il contre-attaque face à la direction de l’IEP et nous le soutenons totalement.

Avec Klaus Kinzler, avec les universitaires qui lui ont exprimé leur soutien, nous refusons censure, bâillon et chasse aux sorcières.  

Comment ne pas rapprocher cette suspension de la vandalisation presque concomitante de la plaque du Square Samuel Paty (3) ? La mention ” victime du terrorisme islamiste” a été censurée,  le mot “islamiste” ayant été soigneusement effacé !

Résister à ceux qui veulent gommer la réalité du terrorisme islamiste et à ceux qui crient à l’islamophobie, c’est agir pour la survie des libertés académiques et, au-delà, de la démocratie.

 

(1) Institut d’Etudes Politiques, dit “Sciences Po.”

(2) Par la commission de discipline de l’Université Clermont Auvergne.

(3)  Inauguré un an après la décapitation de Samuel Paty, il se trouve face à la Sorbonne

 

Tribune : Autopsie d’une mini désinformation

A l’écoute de France Info, une des stations de Radio France, ce vendredi 10 décembre,  date de la “Journée Internationale des Droits de l’Homme”, j’ai eu droit à une nouvelle, une nième, illustration de manque d’objectivité.

Faut-il  se  soucier de ce qui n’a pris que quelques petites minutes d’antenne, goutte d’eau dans le flot continu des “infos” ?

Oui car, pour être express, furtive, light, la désinformation n’en est pas moins nocive.

Je voudrais bien  m’adresser directement au journaliste concerné mais ce dernier m’a bloquée sur les réseaux sociaux à la suite d’une précédente réaction de ma part.

Plutôt que de me taire, je souhaite partager ma micro-expérience avec qui voudra bien lire ce qui suit.

Le sujet abordé était la campagne annuelle menée par Amnesty International autour du 10 décembre, “Marathon des Lettres” ou opération  ” 10 jours pour signer” dans  le but de sauver 10 personnes menacées pour leur défense des droits humains.

J’avais déjà interpellé Amnesty sur leurs critères de sélection puisque des pays où se produisent les pires violations des droits humains comme l’Iran, le Pakistan ou l’Afghanistan sont oubliés mais qu’Israël figure parmi les 10 “élus”.

 Leur réponse ne m’a guère convaincue et je n’ai pas participé à leur campagne.

France Info présente une rapide interview d’un représentant d’Amnesty, qui va être  suivie de l’interview de l’une des 10 personnes qu’il faut sauver.

Et c’est la jeune Palestinienne qui est interviewée par l’envoyé spécial permanent de radio France à Jérusalem, Frédéric Métézeau.

Certes, c’est plus facile que d’aller interviewer au Belarus ou en Chine.

Donc, à Nabi Saleh, village de Cisjordanie, il interviewe Janna Jihad, lycéenne de 15 ans célèbre pour ses petits reportages.

Janna, enjouée, moderne, positive, témoigne de son malheur. Elle évoque les descentes nocturnes de l’armée israélienne, les brimades, l’oppression subie par son village. Elle-même, pauvre gamine, est harcelée par les autorités israéliennes. Elle a même reçu des menaces de mort !

Son récit est émouvant et  révoltant. Normalement je devrais être profondément touchée et furieusement indignée par le cruel acharnement de ces brutes d’Israéliens contre de paisibles villageois et surtout contre des enfants !

 Seulement il se trouve que je suis informée par d’autres sources que France Info.

Il se trouve que je sais que Nabi Saleh est un haut lieu de la mise en scène d’affrontements avec l’armée israélienne, avec pour spécialité l’envoi d’enfants au contact.

Je sais aussi que Nabi Saleh, fief du puissant clan Tamimi, compte déjà deux célébrités  : la terroriste du Hamas Ahlam Tamimi, organisatrice  de l’attentat “suicide” de la pizzeria Sbarro de Jérusalem en août 2001 et aussi sa photogénique petite cousine blondinette Ahed Tamimi, bien plus connue du public français. 

Si je le sais c’est que, solidaire de toutes les victimes du terrorisme, j’ai entendu en 2004 à La Haye le père d’une des jeunes  victimes de l’attentat de la pizzeria Sbarro. 

En juillet 2002, Amnesty International avait publié un rapport (aujourd’hui introuvable) qualifiant de crimes contre l’humanité  les attentats massifs et meurtriers qui visaient les civils israéliens. Human Rights Watch puis Médecins du Monde avaient ensuite publié des rapports similaires – tout aussi introuvables aujourd’hui.

Comme d’autres ONG, Amnesty et Human Rights Watch ont depuis fait le choix du compromis avec l’islamisme.

La condamnation d’Israël et des Israéliens, au nom bien sûr de la défense de la cause palestinienne,  est un marqueur fondamental de ce compromis.  La condamnation  de la laïcité à la française  “islamophobe” en est un autre.

Triste évolution d’organisations dont la création avait suscité tant d’espoir pour la défense des droits humains universels.

Retour à la Haye : l’adolescente dont le père témoignait s’appelait Malki Roth.

Elle avait 15 ans quand elle fut tuée, avec son amie Michal et plusieurs autres enfants et des adultes, consommateurs de pizzas ciblés parce que juifs.

Ses parents vivent  toujours à Jérusalem, ils sont remarquables de dignité et de constance dans le refus de l’impunité de la meurtrière de leur fille.

 Arnold Roth a participé à Paris à deux conférences internationales contre le terrorisme organisées par le MPCT (1) aux côtés de victimes du terrorisme, d’Espagne, d’Italie et d’Algérie.

Ahlam Tamimi coule des jours heureux en Jordanie où sa notoriété ne faiblit pas.

Loin d’exprimer le moindre regret pour la mort d’enfants, elle sourit de satisfaction  à l’évocation du bon score qu’elle avait réalisé.  

Israël a hélas cédé au Hamas qui exigeait l’inclusion de cette vedette dans le  gros paquet de terroristes palestiniens libérés en échange de l’otage Guilad Shalit.

Frédéric Métézeau est bien informé. Il sait que le terrorisme palestinien est endémique.

Ce n’est qu’au prix de mesures de sécurité drastiques qu’il a été contenu mais les attaques perdurent jusqu’à aujourd’hui, ciblant et faisant des victimes juives en Israël et en Cisjordanie.

Le  journaliste s’est pourtant abstenu de le dire, de contextualiser le narratif de Janna.

Cela aurait permis de comprendre que ce n’est pas par pur sadisme que les soldats israéliens réveillent des gens en pleine nuit mais parce qu’ils sont à la recherche de terroristes auteurs ou complices de crimes ou bien sur le point de commettre des attentats.

Je n’ai rien contre Frédéric Métézeau. Il n’est nullement antisémite et a récemment publié le récit de la vie d’une octogénaire israélienne rescapée de la Shoah.

Simplement il suit le mouvement, comme la France à l’ONU.

La diabolisation d’Israël est une vraie chape de plomb idéologique et plaider pour l’objectivité est un travail épuisant. Rares sont les journalistes qui on le courage de le faire.

Je ne saurais trop conseiller à Frédéric Métézeau d’aller rencontrer Arnold et Frimet Roth.

Ils lui parleraient de leur engagement humanitaire, de la fondation qu’ils ont créée en souvenir de Malki pour aider les familles d’enfants lourdement handicapés – comme l’est leur plus jeune fille à laquelle Malki apportait amour et assistance. 

Ils lui parleraient aussi de leurs efforts pour que la terroriste Tamimi soit extradée vers les Etats-Unis, pays de naissance de la mère de Malki, pour y être jugée.

 Leurs efforts sont jusqu’ici restés vains, ni les Etats-Unis ni Israël ne souhaitant embarrasser la Jordanie.

Permettre l’extradition de terroristes serait pourtant  la preuve que ce pays est bien l’allié qu’il proclame être dans la lutte contre le terrorisme.

Outre Ahlam Tamimi, la Jordanie héberge et refuse d’extrader vers la France  le cerveau présumé de l’attentat Goldenberg, Zouhair Mouhamad Hassan Khalid al-Abassi ainsi qu’un autre suspect, Nizar Tawfiq Mussa Hamada.

 Pour revenir à Janna Jihad, il est épouvantable qu’elle ait reçu des menaces de mort et on a raison de s’en indigner.

 Mais point n’est besoin d’aller si loin pour trouver des jeunes filles menacées de mort. Il y en a hélas en France !

Amnesty aurait pu s’intéresser à la jeune Mila.

Contrairement à Janna, elle n’a pu continuer à aller au lycée, exclue de fait de l’enseignement et condamnée à la clandestinité !

On  peut se demander pourquoi elle n’a pas été sélectionnée parmi les 10 personnes à sauver.

Huguette Chomski Magnis

(1) Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

 

Solidarité avec les filles et les femmes d’Afghanistan : rassemblement devant le Parlement européen  jeudi 25 novembre à 12 h .

Le MPCT est signataire de l’appel européen lancé à  l’initiative de Djemila Benhabib Solidarité avec les filles et les femmes d’Afghanistan. Pour le droit à la vie, à la sécurité, à la santé, à l’éducation.”

 22 associations de France, de Belgique et d’Allemagne appellent à se rassembler à Bruxelles devant le Parlement européen en soutien aux Afghanes jeudi pour la “Journée internationale pour l’élimination des violences contre les femmes.”

Extraits de cet appel qui salue les 20 ans qui ont suivi la chute des taliban en 2001 :

“Les femmes se sont remises à vivre, à se soigner, à sortir, à fréquenter les salons de coiffure et de beauté, à étudier, à travailler, à faire du sport, bref à s’impliquer de mille et une façons. Les petites-filles ont repris leurs cartables et ont retrouvé le chemin de l’école. Cette visibilité marquait leur retour dans l’espace et dans la vie publics. En vingt ans, des gains considérables ont été faits cultivant l’espoir d’une vie meilleure dans un pays qui peinait à sortir la tête de l’eau, frappé par l’insécurité, l’instabilité politique, la corruption endémique et les luttes claniques qui n’ont jamais cessé.

Pendant toutes ces années, les filles et les femmes ont incarné un véritable changement. L’année dernière, 3.5 millions de filles étaient scolarisées, 100 000 femmes fréquentaient des universités, publiques et privées, un millier parmi elles étaient devenues cheffe d’entreprise, 500 femmes occupaient la fonction de juge et procureur et 12 000 étaient engagées dans la police et l’armée.

 Cet élan a été brusquement interrompu par la reprise en main du territoire par les Taliban. Mais ces femmes sont encore là-bas, prêtes à poursuivre leur œuvre et leurs chemins”

Il  y a urgence ! 

Interpeller l’Union Européenne est absolument nécessaire car une véritable offensive islamiste est à l’oeuvre dans les institutions européennes.

La scandaleuse campagne du Conseil de l’Europe pour le voile islamique “la liberté dans le hijab” , lancée en pleine répression contre les femmes d’Iran et d’Afghanistan qui résistent à l’imposition de ce voile, ne l’a que trop montré !

Le MPCT sera représenté jeudi au rassemblement de Bruxelles.

Une conférence de presse est organisée la veille.

L’appel publié dans le Libre Belgique :

https://www.lalibre.be/debats/opinions/2021/11/24/que-nos-decideurs-prennent-leurs-responsabilites-pour-sauver-les-femmes-afghanes-WQGMD7LBFZCOXCMMICRUH4GDOU/

Victoria Wilson

Photo: l’équipe féminine junior de volleyball de Kaboul avant le coup de force des taliban.

Aujourd’hui les jeunes joueuses doivent se cacher ou fuir et la capitaine Majhabin Hakimi ( entourée d’un cercle) est morte !

 

A jamais dans nos consciences

6ème anniversaire d’un crime contre l’humanité

 

Comme pendant les cinq semaines d’audition des parties civiles au procès, on a pu lire et entendre les belles paroles de victimes à l’occasion de la  commémoration ce samedi  des attentats islamistes du 13 novembre 2015, les plus meurtriers jamais commis sur le sol français.

Photo : la plaque commémorative des victimes de l’attentat du “Petit Cambodge”, l’un des restaurants lâchement visés par les acolytes de Salah Abdeslam.

Parmi ces victimes, Justine Moulin, petite-fille de notre ami et consultant en droit international, le Professeur David Ruzié.

 

[Crédit photo : ville de Paris)

Trois des lycéennes de Chibok sont libres.

Il n’est jamais trop tard pour se réjouir d’une bonne nouvelle :

on l’a appris avec retard mais Ruth Pogu, Hassana Adamu et Saraya Mutah, trois des “Chibok girls” enlevées par Boko Haram il y a plus de 7 ans ont recouvré la liberté l’été dernier !

Tous nos voeux à elles et à leurs familles pour une bonne reconstruction , réadaptation, réinsertion, un chemin long et semé d’embuches.  

Et n’oublions surtout pas les 109 ex-lycéennes de Chibok toujours portées disparues !

Crions le assez fort pour que le monde nous entende :

liberté pour les 109 et pour tous les otages de Boko Haram !

 

“Bring back our girls” : pour nous ce n’était pas une mode mais un engagement …

 

 

HCM

Terrorisme : écouter les victimes !

Les auditions des parties civiles au procès des attentats du 13 novembre  se sont achevées.  

Quelques médias nous ont permis de suivre les témoignages.  Il faut espérer que le verbatim de l’ensemble sera publié car ils sont essentiels dans leur diversité. Il faudra n’en oublier aucun, messages de souffrance extrême mais aussi de résilience, d’amour, de colère, d’engagement et d’espoir.

Quelques paroles relevées  dans les comptes-rendus d’audiences :

“L’enfer du Bataclan continue de me hanter”

” Pourquoi elle est morte et pas moi ? “

“Je suis sortie vivante parmi les morts, mais je suis devenue morte parmi les vivants.”

“Ils ont voulu retirer notre liberté mais au final ils n’ont fait que raviver la flamme en nous.”

“Dieu peut pardonner, mais pas nous.”

 “Comment retrouver confiance en l’autre après cela ? Qui pourra affirmer que le voisin à qui on disait poliment bonjour ne cherche pas à nous faire du mal ?”

Irmine, sortie du Bataclan sans son ami, espère que le procès aura “ouvert un abri pour la mémoire des morts” ainsi qu’ “une nouvelle ère de vie” pour les survivants.

Arthur, Président de l’association Life for Paris :

“Je n’ai pas de définition du terrorisme, mais ce que j’ai entendu c’est que le terrorisme c’était la tranquillité impossible.”

Sur la chaîne You tube MPCT Infos, vous pouvez retrouver le témoignage, sobre et digne, du  Professeur David Ruzié.

Cet éminent spécialiste de droit international,  dont les analyses sont si précieuses au combat contre le terrorisme, en est hélas devenu victime lui-même, lorsque Justine, sa petite-fille, a été assassinée le 13 novembre au restaurant “Le Petit Cambodge”.

Vous retrouverez aussi

-le témoignage absolument poignant de Catherine Vannier, mère de Cécile, la jeune lycéenne tuée dans un attentat au Caire en 2009.

– celui de Benjamin Horgen dont l’épouse franco-israélienne a été assassinée parce que femme et juive. Le terroriste qui l’a tuée vient d’être condamné. 

– celui de Nicole Guiraud qui fut victime, enfant, de l’attentat du Milk Bar à Alger en 1956.

 

Tous ces témoignages avaient été projetés le 11 septembre au Salon du Livre du MPCT ” 20 ans après le 11 septembre”, l’universalisme face à l’islamisme” :  la condamnation du terrorisme ne peut être qu’universelle, dans le temps et dans l’espace.

Enfin, parce qu’il est remarquable de justesse et qu’il a été peu diffusé dans la presse, nous publions de larges extraits d’un témoignage lu à la barre  au  procès des attentats du 13 novembre :

“… ce petit texte que j’ai détourné à ma façon :

“Ils sont d’abord venus attaquer des militaires et je n’ai rien dit  parce que je ne suis pas militaire.  Puis ils ont tué des enfants et des parents juifs et je n’ai rien dit parce que je ne suis pas juive. Ils ont tiré sur des journalistes, des dessinateurs et je n’ai rien dit parce qu’après tout ils l’avaient bien cherché avec leurs caricatures. Ils ont égorgé un chef d’entreprise et je n’ai rien dit, je ne suis pas chef d’entreprise… Ils ont tué des policiers et je n’ai rien dit, je ne suis pas policière. Ils ont égorgé un prêtre et des fidèles et je n’ai rien dit, je ne suis pas catholique. Ils ont foncé dans la foule en camion et je n’ai rien dit, je suis agoraphobe. Ils ont décapité un enseignant et je n’ai rien dit, je ne suis pas professeure. Et normalement le texte initial se termine par ” Puis ils sont venus me chercher et il n’y avait personne pour me défendre…”

A toutes les personnes qui n’ont pas conscience de ce qu’est le terrorisme et le totalitarisme islamiste, j’aimerais dire une seule chose : aujourd’hui c’est moi qui suis là, par hasard, partie civile dans ce procès, parmi tant d’autres, parce que mon compagnon, le père de mes petites files a pris une balle au mauvais endroit au mauvais moment et qu’il n’est plus là. Demain cela peut être n’importe lequel d’entre vous, Noir, Blanc, Musulman, Chrétien, Juif, athée…..

… Contrairement à d’autres, je ne dis pas ” ces gens n’ont pas ma haine”, non. Ces gens nous ont déclaré la guerre, vous ont déclaré la guerre. Et c’est en ayant le courage de nommer et d’affronter l’ennemi, TOUS ENSEMBLE, que nous nous en sortirons.

Il ne faut rien leur céder : ni notre musique, ni notre art de vivre, ni notre joie à être ensemble, ni notre éducation, ni notre laïcité, ni nos lois, ni notre République, c’est tout cela qu’on appelle faire Nation.

Ces hommes qui sont dans le box ne m’intéressent pas. Je m’adresse à leurs complices, à tous les complices des idées islamistes, qui sont nombreux dans notre société ouverte, parfois même sans s’en rendre compte, sous couvert de tolérance…

Bien au delà de ce procès, c’est le tribunal de l’Histoire qui les jugera.”

 

Crédit image : Vocation Service public

Les rêves des sportives afghanes s’écroulent et leurs vies sont en danger

L’annonce de la décapitation de la jeune Mahjabin Hakimi, joueuse de l’équipe nationale junior de volleyball à Kaboul  a été un choc effroyable

La nouvelle a ensuite été démentie pour ce qui est de la décapitation mais sa mort a été confirmée. Elle se serait suicidée. Voire.

Le CIO ne peut se taire face à l’interdiction faite aux Afghanes de faire du sport et au danger qui pèse sur elles. Les autres instances, sportives et politiques non plus ! Se taire c’est être complice.

 

Le MPCT est co-signataire de cette lettre ouverte initiée par la Ligue du Droit International des Femmes.

 

LIGUE DU DROIT INTERNATIONAL DES FEMMES

Association créée par Simone de Beauvoir

6 Place Saint-Germain des Prés, 75006 Paris, site www.ldif.asso.fr;

Premières associations signataires :

Centre Européen du Conseil International des Femmes/ Egalité Laïcité Europe/Femmes Contre les Intégrismes/ Femmes Solidaires/ Forum Femmes MEDITERRANEE/ Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme/Regards de Femmes/Réussir l’Egalité Femmes Hommes/ Tribune Azad Iran Laïque et Démocratique 

Paris, le 22 octobre 2021

COMMUNIQUE

LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DU CIO, A LA PRESIDENTE DU CNOSF ET AU PRESIDENT DU COJO PARIS 20241

 

 

Personne ne pouvait ignorer qu’avec la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan le sort des femmes serait celui d’une sous-humanité obligée de se cacher pour survivre.

 

Personne ne pouvait ignorer que le sort des sportives serait encore pire que celui de toutes les autres catégories sociales.

 

Selon certaines informations, une jeune volleyeuse de l’équipe nationale junior, Mahjabin Hakimi, aurait été décapitée par les talibans et la chasse aux autres volleyeuses serait ouverte.

 

On nous dit aujourd’hui qu’en fait Mahjabin Hakimi se serait suicidée à la suite de problèmes familiaux. Est-ce une façon pour le pouvoir en place de masquer la vérité ? Ces informations et leur écho international sont en tout état de cause révélateurs de la tragédie que vivent les sportives afghanes.

 

Le monde du sport va-t-il longtemps encore conserver le silence face à la politique de terreur qui vise les sportives afghanes ? Des enquêtes ont-elles été lancées auprès des réseaux sportifs en Afghanistan afin de recueillir des informations sur la situation sur place et de prendre les mesures qui s’imposent au niveau international ?

 

En 2000, alors que les talibans occupaient pour la première fois le pays, la Ligue du Droit International des Femmes avait obtenu du CIO qu’il retire l’invitation faite aux talibans d’assister en qualité d’observateurs aux JO de Sydney.

 

Attendrez-vous longtemps encore avant de réagir alors que selon la Charte Olympique « chaque individu doit avoir la possibilité de faire du sport sans discrimination d’aucune sorte » ? 

 

Quand prendrez-vous vos responsabilités ?

1 CIO : Comité International Olympique, CNOSF : Comité National Olympique et Sportif, COJO Paris 2024 : Comité d’Organisation des JO de Paris 2024.

Photo: Mahjabin Hakimi et ses co-équipières avant d’être interdites de sport.

(Crédit : Twitter Persian Independent)

Samuel Paty à jamais dans nos consciences

LE SQUARE SAMUEL PATY A ETE INAUGURE CE SAMEDI.

Il se situe juste en face de la Sorbonne, lieu  emblématique de l’enseignement, des humanités, de la culture française et des libertés académiques.

La plaque désigne bien le terrorisme islamiste.

Combien d’atrocités ont été commises avant  qu’on se décide enfin à le faire !

La Mairie du Vème indique que les Parisiens pourront se recueillir dimanche 17 octobre entre 9 h et 18 h 30.

Le MPCT et la LDIF rejoindront l’hommage organisé par le Grand Orient dans l’après-midi.

RETROUVEZ SUR LA CHAINE YOU TUBE  MPCT INFOS 

la vidéo de la table ronde

“En hommage à Samuel Paty : défendre l’école, la transmission du savoir, la liberté d’expression et la laïcité face à la menace islamiste”

le 11 septembre au Salon du Livre du MPCT.

 Intervenants :  Jean-Pierre Obin, Fatiha Agag Boudjahlat, Samuel Mayol.

Modérateur : Stéphane Encel.

PETITION POUR QUE LE NOM DE SAMUEL PATY SOIT DONNE AU COLLEGE OU IL ENSEIGNAIT

https://chng.it/mCSj9QVY2J