Pour Cécile Vannier le 22 février

Comme chaque 22 février depuis l’attentat du Caire,  le MPCT sera présent mardi à Levallois en soutien à l’inlassable combat des parents de Cécile Vannier pour la justice et la vérité.

 

Il y a 13 ans, le terrorisme islamiste avait déjà massivement frappé dans le monde mais la France n’était pas encore redevenue une de ses cibles privilégiées.

L’attentat du Caire, qui visait une groupe de lycéens  français, annonçait ce qui allait suivre.

 

La famille de Cécile et l’AfVT donnent  rendez-vous sur le parvis de la Mairie de Levallois

mardi 22 février à 17 h

“pour une chaîne humaine de solidarité de l’esplanade de la Mairie de Levallois jusqu’au buste de  Cécile”

( Parc de  la Planchette.)

 

Retrouvez le témoignage de la mère de Cécile Vannier sur la chaîne you tube MPCT Infos

https://www.youtube.com/watch?v=iUm5HzylqnI&t=12s

Les questions que le MPCT pose aux candidats et candidates  à l’élection présidentielle

_

Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

QUESTIONS ADRESSÉES AUX CANDIDATES

ET AUX CANDIDATS À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 2022

Nous souhaiterions savoir quelles mesures concrètes vous vous engagez à prendre pour

  • lutter contre l’islamisme qui pénètre l’école, le collège et le lycée.

  • réaffirmer l’autorité des enseignant-e-s et le devoir de l’administration de les soutenir en cas de conflit et de menaces, pour que celles et ceux qui ont à cœur de défendre l’enseignement, la laïcité, la République et ses valeurs ne le fassent plus au péril de leur vie.

  • défendre les libertés académiques au sein de l’université contre l’islamo-gauchisme et ses effets dévastateurs : réécriture de l’Histoire, intimidation, pensée unique et chantage à “l’islamophobie”.

  • interdire toute action de personnes ou associations faisant l’apologie du terrorisme et/ou visant à remettre en cause les valeurs de notre République.

  • restaurer l’autorité de l’État dans « les territoires perdus de la République » où les forces de l’ordre n’osent plus pénétrer, où règne l’insécurité et où la délinquance sévit en toute impunité.

  • veiller à l’application rigoureuse de la laïcité au sein de la fonction publique.

  • exiger des réseaux sociaux une plus grande fermeté en matière de harcèlement et de menaces de mort, dont les auteurs ne sont que très rarement censurés comme l’illustre tristement l’affaire Mila.

  • faire respecter, à l’occasion des Jeux Olympiques Paris 2024, le principe d’égalité entre femmes et hommes et la neutralité olympique qui interdit aux athlètes le port de signes distinctifs politiques et religieux.

  • obtenir que justice soit rendue à toutes les victimes d’attentats commis en France ou visant des Français à l’étranger et exiger l’extradition des suspects hébergés à l’étranger afin qu’ils puissent être jugés.

  • arracher la libération des otages français Olivier Dubois (Mali), Benjamin Brière et Fariba Adelkhah (Iran).

  • refuser de reconnaître le régime taliban et soutenir la résistance à leur coup de force, en particulier celle des femmes afghanes, aussi exemplaire que celle des Iraniennes.

  • affirmer l’universalité de la condamnation du terrorisme par la France, en désignant le Hezbollah comme organisation terroriste et empêcher l’utilisation de fonds français et européens qui récompensent et promeuvent le terrorisme, comme c’est le cas pour les “salaires” versés par l’Autorité Palestinienne à des terroristes ayant visé des civils.

  • cesser d’associer la voix de la France aux résolutions portées à l’ONU par des dictatures qui s’acharnent à délégitimer l’existence d’Israël, avec pour conséquence d’éloigner les perspectives de paix au Proche-Orient et de nourrir l’antisémitisme, en France et dans le monde.

  • reconnaître les souffrances des victimes, harkis, pieds-noirs, juives du terrorisme du FLN, afin d’en finir avec une histoire tronquée de la guerre d’Algérie qui nourrit le ressentiment d’une partie de notre jeunesse.

 mpctasso@aol.com

_______________________________________________________________________________________________

Telles sont les questions politiquement prioritaires à nos yeux dans la France et dans le monde de 2022.

 Ce questionnaire va être adressé à l’ensemble des candidats/candidates et nous communiquerons leurs réponses.

 

Talibans, la faute de la Norvège, rassemblement parisien samedi 29 janvier

Solidaire des femmes afghanes, le MPCT soutient cette manifestation des associations afghanes en France et appelle à y participer.

Rassemblement devant l’ambassade de Norvège samedi 29 janvier à 15h pour condamner la faute des échanges d’Oslo avec les talibans, premier pas d’une reconnaissance de ces milices terroristes islamistes.

Présence du MPCT et de la LDIF en soutien aux associations afghanes.

Le communiqué commun signé par 18 associations sera transmis à  l’Ambassadrice de Norvège.

Communiqué du MPCT :   Benjamin Brière aux mains des mollahs preneurs d’otages  

Benjamin Brière, qui avait voulu découvrir à bord de son “van” les splendeurs de l’Iran, vient, après des mois de détention, d’être condamné à 8 ans de prison par la République Islamique d’Iran !

Depuis sa création, la prise d’otages est la marque de fabrique du régime.

Douze otages occidentaux ( parmi lesquels plusieurs bi-nationaux)  sont ainsi détenus.

Pas plus que les Iraniens, ils n’ont droit à des procès équitables.  La justice n’existe pas sous le règne des mollahs.

Comme à l’encontre des Iraniennes et des Iraniens arbitrairement arrêté et condamnés à de lourdes peines, les accusations les plus mensongères  sont lancées contre ces occidentaux :

 “espionnage” pour Benjamin  Brière, “propagande contre la République Islamique” pour la Franco-iranienne Fariba Adelkhah, condamnée à 5 ans de prison et dorénavant assignée à résidence.

L’Anglo-iranienne Nazanin Faghari Ratcliffe est détenue depuis près de 6 ans, séparée de son mari et de sa petite fille. Elle est accusée de “complot visant à renverser le gouvernement.”

Le régime de Téhéran est fauteur de terrorisme à l’extérieur et de répression forcenée à l’intérieur.  La prise en otages de leurs ressortissants est un moyen systémique  de pression sur les gouvernements  occidentaux. Il fonctionne hélas assez bien.

Il est temps que cela cesse !

Libération immédiate et  rapatriement de Benjamin Brière !

Libération immédiate et rapatriement de Fariba Adelkhah, Nazanin Zaghari Ratcliffe et de tous les otages séquestrés par le régime !

 


Communiqué :  Solidarité avec les Afghanes,  non à la reconnaissance du régime des talibans !

Tamana Zaryabi Paryani et Parawana Ibrahimkhel, deux jeunes femmes qui manifestent inlassablement à Kaboul en défense des droits des femmes et des filles,  viennent d’être enlevées par les talibans !

 Et c’est à ce moment que la Norvège invite ceux-ci à participer à Oslo à des discussions officielles sur la situation de l’Afghanistan !

Nous condamnons cette initiative car il s’agit d’une légitimation de fait, même si la Norvège affirme le contraire.

Le  porte-parole de la délégation arrivée samedi à Oslo  expose les objectifs de ces terroristes islamistes :

“L’Emirat islamique a pris des mesures pour satisfaire les exigences du monde occidental et nous espérons renforcer nos relations diplomatiques avec tous les pays, y compris les pays européens et l’Occident en général.”

Nous ne devons pas laisser faire ce qui, loin de résoudre la crise humanitaire, aurait des conséquences terribles pour les femmes afghanes.

Libération immédiate de Tamana Zaryabi Paryani et Parawana Ibrahimkhel !

Droit des Afghanes à étudier, à travailler, à se déplacer librement et à ne pas porter le voile islamique !

Aucune reconnaissance du régime taliban !

Le 22 janvier 2022

Associations signataires, françaises, belges et allemandes

Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

Forum Femmes Méditerranée

Femmes ici et ailleurs

Regards de Femmes

EGALE

Synergie Wallonie pour l’égalité entre les femmes et les hommes

Fondation Anne-Marie Lizin

Ligue du Droit International des Femmes

La Palabre

Le Centre communautaire laïc juif David Susskind

Réseau féministe “Ruptures”

Libres MarianneS

Les VigilantEs

Femmes Solidaires

Observatoire féministe des violences  faites aux femmes (Belgique)

Migratinnen für Säkilaritat und Selbstbestimmung

Frauen für Freiheit ( Allemagne)

La Maison des Femmes de Lille

Ici et là-bas – 2021  Annus Horribilis (suite) : Rapport moral 2021 de la Présidente du MPCT, Béatrice Szwec

Au rythme soutenu de l’apparition  des coronavirus et de leurs variants, l’entrée dans la nouvelle année ressemble étrangement à la précédente. Avec les campagnes vaccinales, leurs succès relatifs et leur contestation.

Pour la deuxième année consécutive les votes de l’Assemblée générale du MPCT devront   se faire   par correspondance,  avec une réunion en présentiel  limitée et un débat en Zoom.

Force est de constater que, dans ce contexte, les maux de 2020 ne se sont guère résorbés, lorsqu’ils ne se sont pas aggravés, et ce à l’échelle mondiale.  Comme la pandémie et ses conséquences ravageuses…

En même temps, les menaces terroristes croissent sans vergogne. La  menace iranienne profite de la  « relance des pourparlers » pour continuer à renforcer son arsenal nucléaire. Elle use de toutes les ruses et de tous les stratagèmes pour étendre son emprise au Moyen-Orient où un pont aérien permanent a fait de la Syrie une base de terrorisme surarmée.

En Afghanistan, le retrait dramatique des forces américaines en août 2021 dans ce qui ressemblait fort  à une fuite désordonnée a laissé aux Talibans un  trésor de guerre  de plusieurs milliards d’équipements.

Déception de ses alliés, satisfaction de ses ennemis, sous Biden le « gendarme du monde» obnubilé par la Chine, a l’air de s’offrir une retraite anticipée

Comme dans tous les conflits qui se déroulent en terres islamiques, les premières victimes sont les femmes et les filles. Malgré les promesses des talibans en direction de l’Occident, celles-ci sont à nouveau recluses, condamnées à la privation de tous droits : droit d’étudier, droit de travailler, droit de s’exprimer, droit à une visibilité minimale dans l’espace public.
La burka grillagée est de retour. Les acquis de vingt ans de présence américaine ont été effacés en quelques semaines.
D’un courage exemplaire, malgré le danger, les Afghanes sont quasiment seules à continuer à manifester leur refus des Talibans et de leurs lois.

En soutien aux actions féministes entreprises en Europe pour réveiller les consciences et alerter sur ce nouveau désastre humain, le  MPCT apporte sa pierre  aux différentes manifestations et conférences organisées par les associations européennes en train de se constituer en collectif .

La section de Fontenay du MPCT ayant  amorcé une modeste exposition  d’artistes afghanes, celle-ci a rencontré un tel succès que son enrichissement et sa mise en circulation itinérante, à partir d’un  grand évènement prévu à Bruxelles, pour le 4 mars sont prévues.
Lors la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, l’expo sera à Paris avant d’être accueillie, probablement à Lyon et dans d’autres villes.

A noter que l’emprise de l’Iran sur le terrorisme régional et international, via son bras armé – le Hezbollah – met des pays et des populations entières dans des situations de plus en plus invivables,  privés d’électricité, d’internet, d’essence et de sécurité. Jusqu’au  pain qui est devenu un luxe…

L’Iran, toujours lui, s’empresse de vouloir fournir du pétrole avec l’objectif d’étendre son bras armé sur tout le Liban, jusque dans la plaine de la Bekaa. Le Hezbollah, à qui est imputé l’explosion du port de Beyrouth, a infiltré tous les secteurs de la vie du pays. La gangrène terroriste se nourrit de peur et d’épuisement.
Que se passera-t-il en Turquie, où  la monnaie perd chaque jour de sa valeur. Que va devenir le chantage aux migrants dans une économie en voie d’écroulement entre les mains d’un stratège Frère musulman expansionniste et sans scrupule.
La pandémie et les crises qui l’accompagnent mobilisant les gouvernements, devient un allié involontaire des régimes basés sur la terreur.

En Europe et en France, des attentats ont été déjoués permettant la diminution relative des attaques directes.

Il est urgent de s’inquiéter de l’âge de plus en plus jeune du terrorisme endogène: autour de 18 ans !

La place prise par les réseaux sociaux, qui favorisent les comportements de meutes, apparait de plus en plus comme une menace pour la démocratie. Le MPCT intervient régulièrement pour dénoncer des “fake news” ou des appels au meurtre comme ce que subit Mila, privée jusqu’à aujourd’hui du droit le plus élémentaire : celui de circuler librement

2021 : l’année où la justice passe
Avec l’ouverture le 8 septembre du “procès du Siècle” des attentats du 13 novembre, avec plus de mille parties civiles, dont tout récemment le MPCT, les Français ont plongé au cœur de l’horreur, avec le témoignage des victimes survivantes et des familles . Les accusés ont, pour beaucoup, revendiqué leurs actes au nom de l’Etat islamique ou se sont murés dans le silence.

La manifestation du 25 avril 2021, quoi que tardive, a permis la mobilisation attendue dans l’affaire Sarah Halimi . Celle ci a débouché sur une loi modifiant l’irresponsabilité pénale en cas de  consommation volontaire de produits psychoactifs.
Si la probabilité d’un procès de l’assassin de Sarah Halimi reste faible, il faut se féliciter de la constitution d’une Commission d’enquête parlementaire présidée par le député Meyer Habib.. Celle-ci permet de mettre à jour et surtout d’approfondir les failles  dans le déroulement, tant de l’intervention de la police, que du fonctionnement de la justice, Le rapport doit être rendu courant janvier.

En amont de la loi sur le séparatisme, des associations prétendant  lutter contre “l’islamophobie” ont été dissoutes.  En parallèle, le “wokisme”  où convergent décolonialisme, néo féminisme, islamo-gauchisme et autres mouvements qui souhaitent la «  déconstruction «  de nos sociétés jugées trop blanches, trop patriarcales, trop capitalistes, trop dominantes et souvent trop sionistes. Ce mouvement, venu des Etats-Unis, se développe et s’incruste  au cœur des Universités françaises
Le cas de l’IEP Grenoble où un professeur  qui questionnait la notion d’islamophobie a fait l’objet d’une campagne de harcèlement et de menaces qui se solde par sa suspension et l’impunité des étudiants harceleurs.

Manifestement le wokisme et sa radicalité vont tenter de gagner de nouveaux terrains en 2022.

2022 : espérons !

Lors de son 1er Salon du Livre, le MPCT a, une fois de plus, montré sa capacité à porter la parole des victimes dans une recherche incessante de justice et de vérité.

Le MPCT n’est pas isolé. Les liens tissés avec un réseau d’associations actives et impliquées nous permettent d’espérer que nos voix fortes et unies feront entendre nos appels à la paix, la tolérance, la laïcité, au respect du droit et de la dignité humaine .

Paris, le 30 décembre 2021

La Présidente du MPCT , Béatrice Szwec

 

Rapport présenté à l’Assemblée Générale annuelle du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme,  organisée par correspondance   du 1er au 25 janvier.

Rencontre de conclusion en présentiel et visioconférence le 26 janvier  2022 avec la participation de Céline Pina

Trois jours qui ébranlèrent la France et le monde

Depuis 2015 les premiers jours de l’année sont emplis du souvenir des victimes des attentats islamistes de Charlie Hebdo, Montrouge et Hypercacher.

 

Les 7, 8 et 9 janvier , tombèrent 17 hommes et femmes, “coupables” aux yeux de leurs assassins et de leurs guides  promoteurs de l’Islam politique, d’avoir “blasphémé” et dessiné Mahomet,  ou bien d’être policiers et policière, ou encore d’être juifs.

Frédéric Boisseau

Stéphane Charbonnier, dit Charb

 Jean Cabut, dit  Cabu 

Philippe Honoré

 Bernard Verlhac, dit Tignous

Georges Wolinski.

Bernard Maris

Elsa Cayat

Mustapha Ourrad

Michel Renaud

Franck Brinsolaro

Ahmed Merabet

Clarissa Jean-Philippe

Yohan Cohen

Philippe Braham

François-Michel Saada

Yoav Hattab

sont à jamais dans nos consciences.

Le MPCT s’associe à ces deux cérémonies :

Hommage de la Mairie de Saint Mandé : samedi 8 janvier à 18 h30

184, avenue avenue Galliéni 94 Saint Mandé

Hommage du CRIF devant l’Hypercacher: dimanche 9 janvier  à 16 h30

23, avenue de la Porte de Vincennes  75020 Paris

A lire en soutien de la liberté d’expression et en solidarité avec un journal qui a survécu au carnage :

le numéro spécial Charlie Hebdo à la couverture choc et au titre dans la plus pure tradition Charlie  “Envie d’être dominés ? Osons l’islamisme.”

Son  contenu est important : les relais de l’Islam politique ou comment l’islamisme s’est insinué un peu partout.

C’est la triste réalité.

Il y avait pourtant eu un sursaut populaire immédiat avec la mobilisation spontanée ” Je suis Charlie” à la République le 7 janvier 2015 , puis avec l’immense manifestation du 11 janvier.

Mais le poison de l’excuse du terrorisme islamiste était là, terrorisme qu’on entendait même,  sur l’air du chantage à l’islamophobie, nous  interdire de désigner.

La suite on la connait : les attentats du 13 novembre et tous eux qui ont eu lieu depuis, moins massifs mais aussi terribles.

La suite on la connait : les attentats du 13 novembre et tous ceux qui ont eu lieu depuis, moins massifs mais aussi terribles.

Menaces de morts, insultes, intimidations et délations se déchaînent contre les réfractaires à l’islamisme qui s’opposent aux tentatives d’imposer ses interdits et ses règles dans notre société.

 Quant à ce qui avait précédé, en mars 2012, si les faits sont connus, ils n’ont pas été reconnus pour ce qu’ils étaient, des crimes contre l’humanité.

L’horreur d’assassinats de militaires français sur notre sol, celle surtout du supplice d’enfants juifs, n’avait pas suscité une mobilisation à la mesure de ces actes. Tout dès lors, devenait possible.

Face au terrorisme, mémoire, justice, vérité sont les conditions de la résistance. 

Pour 2022 !

Diagne Chanel

Etudier fait grandir

Statuette Clotilde réalisée pour le MPCT

 

EN RÉSISTANCE AU TERRORISME
EN SOUTIEN AUX AFGHANES
 

Le Mouvement pour la Paix et Contre le Terrorisme

vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2022,

souhaitant un monde plus paisible

où toutes les jeunes filles seront libres d’étudier.

Communiqué du MPCT :  Plein soutien à Klaus Kinzler

 Par un arrêté du 14 décembre qui annonce la saisie d’un conseil de discipline, la directrice de l’IEP (1) de Grenoble a suspendu Klaus Kinzler, professeur d’allemand, qu’elle accuse d’avoir tenu des propos diffamatoires.

La direction de l’IEP, a déclaré que Klaus Kinzler parlait de l’Islam d’une façon “extrêmement problématique”. Or, en France, la critique des religions est légale et l’Islam ne peut prétendre à un traitement de faveur. De surcroît, contester la légitimité de la notion d’islamophobie n’est ni raciste ni discriminatoire.  Klaus Kinzler était en droit de refuser que cette notion soit mise à égalité avec le racisme et l’antisémitisme, dont on pleure les morts.  

Loin de mériter la moindre sanction, cet enseignant chevronné n’a fait que son travail, comme Samuel Paty.

Il ne s’est pas plié face à une odieuse campagne de calomnies organisée en mars contre lui et un autre enseignant de l’IEP, par des étudiants islamo-gauchistes qui se disent syndicalistes. Il s’indigne à juste titre de la relaxe (2) de 16 des 17 étudiants artisans de ce lynchage par voie d’affiches diffamatoires.

Il contre-attaque face à la direction de l’IEP et nous le soutenons totalement.

Avec Klaus Kinzler, avec les universitaires qui lui ont exprimé leur soutien, nous refusons censure, bâillon et chasse aux sorcières.  

Comment ne pas rapprocher cette suspension de la vandalisation presque concomitante de la plaque du Square Samuel Paty (3) ? La mention ” victime du terrorisme islamiste” a été censurée,  le mot “islamiste” ayant été soigneusement effacé !

Résister à ceux qui veulent gommer la réalité du terrorisme islamiste et à ceux qui crient à l’islamophobie, c’est agir pour la survie des libertés académiques et, au-delà, de la démocratie.

 

(1) Institut d’Etudes Politiques, dit “Sciences Po.”

(2) Par la commission de discipline de l’Université Clermont Auvergne.

(3)  Inauguré un an après la décapitation de Samuel Paty, il se trouve face à la Sorbonne

 

Tribune : Autopsie d’une mini désinformation

A l’écoute de France Info, une des stations de Radio France, ce vendredi 10 décembre,  date de la “Journée Internationale des Droits de l’Homme”, j’ai eu droit à une nouvelle, une nième, illustration de manque d’objectivité.

Faut-il  se  soucier de ce qui n’a pris que quelques petites minutes d’antenne, goutte d’eau dans le flot continu des “infos” ?

Oui car, pour être express, furtive, light, la désinformation n’en est pas moins nocive.

Je voudrais bien  m’adresser directement au journaliste concerné mais ce dernier m’a bloquée sur les réseaux sociaux à la suite d’une précédente réaction de ma part.

Plutôt que de me taire, je souhaite partager ma micro-expérience avec qui voudra bien lire ce qui suit.

Le sujet abordé était la campagne annuelle menée par Amnesty International autour du 10 décembre, “Marathon des Lettres” ou opération  ” 10 jours pour signer” dans  le but de sauver 10 personnes menacées pour leur défense des droits humains.

J’avais déjà interpellé Amnesty sur leurs critères de sélection puisque des pays où se produisent les pires violations des droits humains comme l’Iran, le Pakistan ou l’Afghanistan sont oubliés mais qu’Israël figure parmi les 10 “élus”.

 Leur réponse ne m’a guère convaincue et je n’ai pas participé à leur campagne.

France Info présente une rapide interview d’un représentant d’Amnesty, qui va être  suivie de l’interview de l’une des 10 personnes qu’il faut sauver.

Et c’est la jeune Palestinienne qui est interviewée par l’envoyé spécial permanent de radio France à Jérusalem, Frédéric Métézeau.

Certes, c’est plus facile que d’aller interviewer au Belarus ou en Chine.

Donc, à Nabi Saleh, village de Cisjordanie, il interviewe Janna Jihad, lycéenne de 15 ans célèbre pour ses petits reportages.

Janna, enjouée, moderne, positive, témoigne de son malheur. Elle évoque les descentes nocturnes de l’armée israélienne, les brimades, l’oppression subie par son village. Elle-même, pauvre gamine, est harcelée par les autorités israéliennes. Elle a même reçu des menaces de mort !

Son récit est émouvant et  révoltant. Normalement je devrais être profondément touchée et furieusement indignée par le cruel acharnement de ces brutes d’Israéliens contre de paisibles villageois et surtout contre des enfants !

 Seulement il se trouve que je suis informée par d’autres sources que France Info.

Il se trouve que je sais que Nabi Saleh est un haut lieu de la mise en scène d’affrontements avec l’armée israélienne, avec pour spécialité l’envoi d’enfants au contact.

Je sais aussi que Nabi Saleh, fief du puissant clan Tamimi, compte déjà deux célébrités  : la terroriste du Hamas Ahlam Tamimi, organisatrice  de l’attentat “suicide” de la pizzeria Sbarro de Jérusalem en août 2001 et aussi sa photogénique petite cousine blondinette Ahed Tamimi, bien plus connue du public français. 

Si je le sais c’est que, solidaire de toutes les victimes du terrorisme, j’ai entendu en 2004 à La Haye le père d’une des jeunes  victimes de l’attentat de la pizzeria Sbarro. 

En juillet 2002, Amnesty International avait publié un rapport (aujourd’hui introuvable) qualifiant de crimes contre l’humanité  les attentats massifs et meurtriers qui visaient les civils israéliens. Human Rights Watch puis Médecins du Monde avaient ensuite publié des rapports similaires – tout aussi introuvables aujourd’hui.

Comme d’autres ONG, Amnesty et Human Rights Watch ont depuis fait le choix du compromis avec l’islamisme.

La condamnation d’Israël et des Israéliens, au nom bien sûr de la défense de la cause palestinienne,  est un marqueur fondamental de ce compromis.  La condamnation  de la laïcité à la française  “islamophobe” en est un autre.

Triste évolution d’organisations dont la création avait suscité tant d’espoir pour la défense des droits humains universels.

Retour à la Haye : l’adolescente dont le père témoignait s’appelait Malki Roth.

Elle avait 15 ans quand elle fut tuée, avec son amie Michal et plusieurs autres enfants et des adultes, consommateurs de pizzas ciblés parce que juifs.

Ses parents vivent  toujours à Jérusalem, ils sont remarquables de dignité et de constance dans le refus de l’impunité de la meurtrière de leur fille.

 Arnold Roth a participé à Paris à deux conférences internationales contre le terrorisme organisées par le MPCT (1) aux côtés de victimes du terrorisme, d’Espagne, d’Italie et d’Algérie.

Ahlam Tamimi coule des jours heureux en Jordanie où sa notoriété ne faiblit pas.

Loin d’exprimer le moindre regret pour la mort d’enfants, elle sourit de satisfaction  à l’évocation du bon score qu’elle avait réalisé.  

Israël a hélas cédé au Hamas qui exigeait l’inclusion de cette vedette dans le  gros paquet de terroristes palestiniens libérés en échange de l’otage Guilad Shalit.

Frédéric Métézeau est bien informé. Il sait que le terrorisme palestinien est endémique.

Ce n’est qu’au prix de mesures de sécurité drastiques qu’il a été contenu mais les attaques perdurent jusqu’à aujourd’hui, ciblant et faisant des victimes juives en Israël et en Cisjordanie.

Le  journaliste s’est pourtant abstenu de le dire, de contextualiser le narratif de Janna.

Cela aurait permis de comprendre que ce n’est pas par pur sadisme que les soldats israéliens réveillent des gens en pleine nuit mais parce qu’ils sont à la recherche de terroristes auteurs ou complices de crimes ou bien sur le point de commettre des attentats.

Je n’ai rien contre Frédéric Métézeau. Il n’est nullement antisémite et a récemment publié le récit de la vie d’une octogénaire israélienne rescapée de la Shoah.

Simplement il suit le mouvement, comme la France à l’ONU.

La diabolisation d’Israël est une vraie chape de plomb idéologique et plaider pour l’objectivité est un travail épuisant. Rares sont les journalistes qui on le courage de le faire.

Je ne saurais trop conseiller à Frédéric Métézeau d’aller rencontrer Arnold et Frimet Roth.

Ils lui parleraient de leur engagement humanitaire, de la fondation qu’ils ont créée en souvenir de Malki pour aider les familles d’enfants lourdement handicapés – comme l’est leur plus jeune fille à laquelle Malki apportait amour et assistance. 

Ils lui parleraient aussi de leurs efforts pour que la terroriste Tamimi soit extradée vers les Etats-Unis, pays de naissance de la mère de Malki, pour y être jugée.

 Leurs efforts sont jusqu’ici restés vains, ni les Etats-Unis ni Israël ne souhaitant embarrasser la Jordanie.

Permettre l’extradition de terroristes serait pourtant  la preuve que ce pays est bien l’allié qu’il proclame être dans la lutte contre le terrorisme.

Outre Ahlam Tamimi, la Jordanie héberge et refuse d’extrader vers la France  le cerveau présumé de l’attentat Goldenberg, Zouhair Mouhamad Hassan Khalid al-Abassi ainsi qu’un autre suspect, Nizar Tawfiq Mussa Hamada.

 Pour revenir à Janna Jihad, il est épouvantable qu’elle ait reçu des menaces de mort et on a raison de s’en indigner.

 Mais point n’est besoin d’aller si loin pour trouver des jeunes filles menacées de mort. Il y en a hélas en France !

Amnesty aurait pu s’intéresser à la jeune Mila.

Contrairement à Janna, elle n’a pu continuer à aller au lycée, exclue de fait de l’enseignement et condamnée à la clandestinité !

On  peut se demander pourquoi elle n’a pas été sélectionnée parmi les 10 personnes à sauver.

Huguette Chomski Magnis

(1) Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme