10 ans ! They did not bring back all the Chibok girls


A Abuja et à Lagos deux émouvants rassemblements ont marqué les 10 ans de l’enlèvement de 276 lycéennes de Chibok, majoritairement chrétiennes, par les islamistes de Boko Haram.

Témoignage de Rebecca, relâchée en 2016

10 ans ! 3652 jours …

Il eut lieu dans la nuit du 14 au 15 avril 2014, surprenant dans leur sommeil des jeunes filles spécialement revenues dans leur établissement, malgré le risque encouru, pour passer leur examen de fin d’année.

Ce n’était ni le premier ni le dernier des enlèvements de masse perpétrés par ces rejetons de l’Etat Islamique mais ce fut le plus emblématique, grâce à l’extraordinaire mobilisation des mères de Chibok.

Avec la même ténacité que ces Mères de l’espoir qui se rassemblent inlassablement pour les otages israéliens, les jeunes Israéliennes en particulier, elles organisèrent, tout de rouge vêtues, manifestation sur manifestation.
En créant Bring Back Our Girls, elles ont réussi à médiatiser le mouvement, à mobiliser des célébrités dans le monde entier.

Au fil des ans, le soutien s’est effiloché, jusqu’à l’oubli presque total, y compris au Nigeria.

Que sont devenues les filles de Chibok ?

Plusieurs ont pu échapper à leurs ravisseurs à différentes occasions, du tout début jusqu’à 2022 pour les dernières.

D’autres ont été libérées par des opérations de l’armée nigériane.

D’autres ont été échangées contre des terroristes de Boko Haram au terme de négociations. Des innocentes contre des assassins, tels sont les termes des accords avec les preneurs d’otages, Boko Haram ou Hamas.

Et puis il y a celles qui ne sont pas revenues. 91 manquent toujours à l’appel.

Certaines ne sont hélas sans doute plus en vie.

Le sort des jeunes otages a été terrible.
Converties de force, « mariées » de force, violées, humiliées, affamées, soumises à l’esclavage. Certaines ont succombé aux mauvais traitements ou ont été tuées au cours de combats. D’autres ont même été envoyées, bardées d’explosifs, se faire exploser pour commettre des attentats.

On estime que 82 sont encore captives.

Comme environ 1400 enfants et adolescents puisque les enlèvements massifs d’élèves se poursuivent encore ! Les islamistes étant rejoints par de simples bandits qui kidnappent contre rançons – la frontière entre délinquants et djihadistes étant assez poreuse, au Nigeria comme ailleurs.

Le 21 février 2018 eut lieu l’enlèvement des lycéennes de Dipcha. Elles étaient majoritairement musulmanes et elles furent relâchées assez vite.Saut Leah Sharibu.
Chrétienne, cette adolescente d’à peine 14 ans refusa de se convertir, ce qui me condamna à rester captive !

Le programme éducatif des islamistes de Boko Haram se rapproche de celui des talibans d’Afghanistan ou du Pakistan.

Les écoles sont des cibles privilégiées, celles de filles tout spécialement.
Enseignantes, élèves et étudiantes, risquant leur vie en s’y rendant.

Le livre (Boko, pour l’anglais book) est interdit par l’Islam (Haram).

Tout enseignement non coranique est banni, même pour les garçons.

Pour les filles, pas d’enseignement du tout, la maison et le mariage précoce doivent être leur lot.

Cela semble délirant, absurde et à des années-lumière de notre monde.

Certes, mais des islamistes n’essaient-ils pas déjà d’imposer des interdits à l’enseignement public par la menace, l’intimidation et l’ultra violence ?

La sécurisation des établissements scolaires est un impératif, partout dans le monde, tout comme le droit à l’éducation pour les filles et les garçons.

Bring Back our girls aujourd’hui

Parmi les rescapées de Chibok, certaines ont repris leurs études, ont eu des diplômes et reconstruit leur vie.

Pour d’autres le traumatisme reste trop grand.

Certaines ont été rejetées, surtout quand elles sont revenues avec des enfants nés de leurs « mariages » avec des terroristes de Boko Haram.

Il y a un mouvement d’entraide pour permettre leur réinsertion.

Témoignage de Grace, libérée par l’armée en 2017, membre active de la Chibok Schoolgirls Foundation

L’association des familles de Chibok continue sa mission.

Depuis l’enlèvement, 48 parents sont morts, usés par le chagrin. Trois ont été tués par des terroristes.

Les familles des disparues sont tenaillées par l’angoisse et espèrent toujours revoir leurs filles vivantes.

Leur calvaire doit cesser, comme celui de toutes les familles d’otages au Nigeria comme en Israël.
Ne les oublions pas. Honte à qui ignore leur souffrance et banalise la prise d’otages !

Victoria Wilson

Copyright photos : Bring Back Our Girls

Solidarité avec Israël attaqué, solidarité avec le peuple iranien contre le régime islamique

Le régime islamique de Téhéran est une plaie pour son peuple, pour la région et pour le
monde.

Depuis 45 ans, il ne pratique que la persécution à l’intérieur et le terrorisme à
l’extérieur.

La destruction d’Israël est son obsession. Après avoir oeuvré au massacre du 7 octobre perpétré par le Hamas et le Djihad Islamique, après avoir surarmé le Hezbolllah, il a lancé un déluge de missiles contre Israël. On tremble à l’idée qu’un tel arsenal puisse un jour être équipé d’ogives nucléaires.

Il est malhonnête de présenter cette attaque massive comme une “riposte” à la frappe israélienne contre l’annexe du consulat iranien en Syrie ! Cette frappe ne visait pas des diplomates mais de redoutables “Gardiens de la Révolution Islamique”, un QG terroriste.

La situation est lourde de dangers.

Face à la révolution iranienne, à l’héroïque résistance des femmes, de la jeunesse, du
peuple d’Iran, le régime islamique ne s’est maintenu que grâce au soutien, actif de la Russie et de la Chine,
tacite du reste de la communauté internationale.

Il faut l’isoler, lui retirer les responsabilités qui lui ont été honteusement accordées à l’ONU et apporter enfin une solidarité active aux Iraniennes et à l’ensemble du peuple qui veut se libérer du joug des mollahs !

Il faudra parvenir à frapper ce régime en épargnant la population iranienne.

La paix est à ce prix.

UNE TRIBUNE QUI DEVIENT UNE PETITION

https://chng.it/Gv55LgYDHr

Tribune : Israël, du lâchage au lynchage ?

Après le 7 octobre, le Président Macron avait proposé la mise en place d’une coalition contre le Hamas en rappelant celle contre l’état islamique.

Les protestations ne tardèrent pas, puisant leur source à la fois dans une posture idéologique pour laquelle rien de ce qui est palestinien ne saurait être condamné et dans la peur panique de nouveaux attentats islamistes sur notre sol.

Pourtant, cette première position, vite abandonnée, de la France, était juste. Pas sous la forme d’une coalition militaire mais d’une coalition diplomatique, d’un front uni contre le terrorisme islamiste, expression d’une réprobation de la conscience universelle.

Elle ne vit pas le jour.
Israël dut se débrouiller seul, l’ONU, où les dictatures donnent le ton, et son Secrétaire Général portant une lourde responsabilité devant l’histoire.
6 mois plus tard, Antonio Guterres a enfin dit ce qu’il aurait dû dire alors, il a reconnu et condamné les crimes du 7 octobre. Que de vies perdues, que de souffrance pendant ces 6 mois !

Son revirement n’a pas été relayé et n’a pas influencé les influenceurs.

La tonalité générale des commentaires politiques, en particulier sur la radio de service public, reste à l’accablement d’Israël et de son Premier Ministre-qui-persiste-cruellement-à vouloir-lancer-une-offensive-sur-Rafah, la position la plus modérée consistant à renvoyer dos à dos Sinwar et Netanyaou. Les appels d’auditeurs sont de la même veine, avec en prime le projet de poursuites judiciaires contre les Franco-israéliens servant dans Tsahal, susceptibles d’avoir commis des crimes de guerre à Gaza.

En résumé, pour ces indignés à géométrie variable, comme pour l’Afrique du Sud ou le Nicaragua, la justice c’est : impunité pour les crimes contre l’humanité du 7 octobre, poursuites contre des crimes de guerre présupposés à Gaza.

Tous ce petit monde n’a assurément pas entendu l’appel lancé par le grand-oncle des bébés-otages Ariel et Kfir Bibas :

« Je demande au président français et à tous les Français, s’il vous plaît, aidez-nous, vous avez la possibilité de changer les choses, mettez la pression au Hamas. »


Mettre la pression au Hamas ?

Personne ne semble y songer, seule la pression sur Israël est à l’agenda.

Oubliés, les parrains du Hamas, le régime islamique d’Iran et l’Emirat du Qatar !

Le premier pratique la diplomatie des otages et cela lui réussit puisque, honni et combattu par son peuple, il se maintient au pouvoir, poursuit ses crimes et parade à l’ONU.

Le second excelle dans la diplomatie de l’arrosage qui fonctionne à merveille. Il se présente comme un intermédiaire impartial alors qu’il dispose de tous les leviers pour faire pression sur le Hamas, à commencer par l’expulsion de ses chefs et le gel de leurs avoirs fabuleux.
Encore faudrait-il lui demander d’actionner ces leviers !

Au plan international c’est bien le lâchage, prémisse du lynchage, d’un pays menacé dans son existence, cerné au sud comme au nord, qui est à l’ordre du jour.

La France semble prête à s’y rallier.

On se prend à s’interroger : que serait-il arrivé en 1945 si des ONG, horrifiées par le sort terrible de la population allemande, avaient imposé, photos à l’appui, de cesser le feu avant la chute du 3ème Reich ?

L’empathie pour la population civile de Gaza, pour les petits Gazaouis, est légitime, humaine, normale.

Ce qui ne l’est pas, c’est de taire leur utilisation cynique comme bouclier humain.

Ce qui ne l’est pas, c’est l’indifférence au sort des civils israéliens.

Ce qui ne l’est pas, c’est de condamner les frappes israéliennes sur hôpitaux et écoles sans dire que ces infrastructures civiles ont été transformées en QG terroristes, bourrés d’armes et reliés à des tunnels.

Là est la désinformation, là est la manipulation qui nourrit la diabolisation d’Israël.

Pourtant, en dépit de ce matraquage, le récent sondage IFOP pour le CRIF indique que 70 % des sondés éprouvent de la sympathie pour les Israéliens.

56% trouvent juste d’éliminer le Hamas, 66 % conditionnent le cessez-le-feu à la libération de tous les otages, 56% caractérisent les actes commis le 7 octobre comme des crimes contre l’humanité.

Cette majorité silencieuse fait preuve d’un haut degré de conscience.

Elle comprend qu’il faut tout faire pour empêcher le Hamas de l’emporter, que sa victoire aggraverait la menace contre notre sécurité alors qu’une offensive islamiste est à l’œuvre en France, visant en particulier notre laïcité, dirigeant sa violence contre enseignants et élèves, notamment celles et ceux issus de l’immigration, voulant imposer une police des mœurs et un ordre alternatif à l’ordre républicain.


Reste à faite entendre la voix de cette majorité silencieuse.

A rappeler haut et fort que la libération de tous les otages déportés à Gaza le 7 octobre est une exigence absolue. Tous doivent rentrer en Israël, les enfants, les femmes et les hommes, les jeunes et les vieux, les vivants et les morts !

A exiger la destruction des stocks de roquettes et autres armes offensives, accumulées aux portes d’Israël par les groupes terroristes palestiniens et par le Hezbollah.

A cesser de dédouaner l’UNRWA de sa responsabilité, de sa duplicité, de sa complicité avec le terrorisme et l’enseignement de la haine.

A demander au Qatar de cesser tout soutien au Hamas.

A soutenir la résistance héroïque des Iraniennes et des Iraniens qui aspirent à la liberté et à la paix.

C’est possible ! C’est notre responsabilité commune.

Huguette Chomski Magnis

Secrétaire générale du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

10 avril 2024

Cette tribune a été publiée par La Règle du Jeu

https://laregledujeu.org/2024/04/15/40220/israel-du-lachage-au-lynchage/

Communiqué du MPCT : soutien au Rassemblement unitaire du 7 octobre, libération de tous les otages du Hamas !

7 octobre – 7 avril : six mois de cauchemar pour les otages aux mains du Hamas, pour leurs familles !

Ils auraient été libérés depuis longtemps s’il y avait eu unité de la communauté internationale, réprobation de la conscience universelle, condamnation du crime contre l’humanité commis le 7 octobre par le Hamas, ses acolytes et ses parrains, action de l’ONU, saisine de la justice internationale !

Faillite morale, Israël a été laissé seul face au terrorisme islamiste.

On ne peut plus attendre.

On ne peut laisser les mois devenir des années, comme pour les lycéennes de Chibok enlevées par Boko Haram il y a presque 10 ans !

Pour forcer le Hamas à libérer tous les otages, pour faire cesser le désastre dans lequel le Hamas a plongé Gaza, il faut que cela change !

Unité pour la libération de tous les otages, unité face au terrorisme islamiste !

Le MPCT s’associe au rassemblement unitaire organisé par le CRIF et les collectifs citoyens nés en réaction au 7 octobre

DIMANCHE 7 AVRIL à 18 h au TROCADERO.

Communiqué du MPCT : l’Union Européenne, premier contributeur de l’UNRWA, a accepté l’inacceptable

Bien avant le 7 octobre, l’ONG de défense des droits humains UN Watch a établi des dossiers accablants sur l’UNRWA, dénonçant le total dévoiement de son « rôle d’assistance aux réfugiés » palestiniens, des financements aux manuels scolaires. Ses alertes ont été ignorées.

Depuis le 7 octobre, les accusations gravissimes portées contre l’UNRWA par Israël sont étayées et confirmées par UN Watch : 15 employés de l’UNRWA ont participé aux massacres, 3000 les ont glorifiés sur whatsapp, des tunnels partaient des sous-sols de l’UNRWA.

L’audition du Directeur exécutif d’UN Watch, Hillel Neuer, au Parlement européen ce mardi 19 mars, était donc cruciale.

Elle s’est déroulée dans des conditions scandaleuses.

L’Unrwa, refusant d’être confrontée à ses responsabilités, avait décliné l’invitation.

Plus grave encore , des députés européens qui se disent progressistes ont tenté de faire annuler l’audition d’Hillel Neuer !
Ayant échoué à le faire, ils ont exigé que la séance se fasse sans caméra, ce qui ne se fait jamais, sauf demande expresse de l’intervenant.

Ils l’ont obtenu, empêchant les contribuables européens qui paient plus de 100 millions d’euros par an à l’UNRWA de savoir quel usage est fait de leur argent !

Comment le Parlement européen et sa Présidente ont-ils pu céder à ceux qui se comportent en alliés objectifs du terrorisme ?

Comment la démocratie a-t-elle pu être ainsi bafouée ?

Comment la discrimination intolérable d’Hillel Neuer a-t-elle pu être validée ?

Il est au contraire essentiel que les liens de l’UNRWA avec le Hamas, organisation terroriste, soient démontrés.
C’est vital pour Israël, pour Gaza et pour notre sécurité qui serait de plus en plus menacée si le Hamas l’emportait.

Communiqué : rassemblement pour la libération de tous les otages du Hamas lundi 18 à 18 h

Communiqué de presse du 14 mars 2024

Le Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme organise avec le Centre Simon Wiesenthal un rassemblement pour la libération de tous les otages du Hamas lundi 18 mars à 18 h.

En commettant le 7 octobre ses crimes de masse en Israël, en perpétrant tortures, viols, mutilations et assassinats sur une population civile désarmée, en enlevant des civils, enfants dont le plus jeune avait 9 mois, femmes exposées aux violences sexuelles, hommes des plus jeunes aux octogénaires, le Hamas a lancé Israël et Gaza dans une guerre sans merci.

En refusant de libérer les otages qui n’ont reçu aucune visite de la Croix-Rouge après plus de cinq mois de calvaire, en refusant même de fournir une liste des vivants, le Hamas a amené le désastre et la désolation à la population de Gaza.

Il faut que cela cesse !

Nous demandons au Qatar de faire pression sur le Hamas.

Audience a été demandée à l’Ambassadeur du Qatar. 

Exigeons la libération de tous les otages du Hamas

Rassemblement
lundi 18 mars à 18 h
Place Georges Guillaumin
Paris 8 ème.

(Intersection des rues Balzac et Beaujon, près de l’avenue Friedland, métro Etoile)

Une riposte unitaire aux intolérables violences anti-israéliennes et anti-femmes du 8 mars

Ce qui s’est produit à Paris ce 8 mars est très grave.

En pleine manifestation pour les droits des femmes, celles qui rappelaient les crimes sexuels atroces subis par les Israéliennes le 7 octobre, celles qui affirmaient leur solidarité avec les 19 femmes et jeunes filles toujours aux mains du Hamas, ont subi une agression en règle !

Rassemblées autour des collectifs 7 octobre, Nous vivrons, No silence …, elles manifestaient pacifiquement en portant les portraits des victimes.

C’était trop pour les soutiens des terroristes islamistes, adeptes décomplexés de la violence : par des provocations incessantes, des insultes sexistes et antisémites, des jets de projectiles, ils ont montré leur haine de la démocratie.

26 associations ont déjà condamné dans l’unité ces actes intolérables : féministes universalistes en tête, avec le MPCT, le Centre Simon Wiesenthal, les partenaires du Collectif Contre le Terrorisme, des organisations antiracistes et démocratiques de diverses sensibilités ont publié le communiqué ci-dessous.

Le message est clair : les soutiens du Hamas ne nous arrêteront pas, ils ne nous diviseront pas !

[Crédit photo : Collectif Nous vivrons]

Communiqué commun

8 mars : quand la violence interdit
la solidarité avec les Israéliennes victimes du Hamas !

Nous condamnons la violence qui a exclu ce 8 mars de la manifestation parisienne la solidarité envers les Israéliennes victimes des crimes sexuels du Hamas le 7 octobre et envers celles qui sont toujours otages à Gaza.

Contrairement à ce que des médias ont rapporté, il n’y a pas eu « des tensions entre manifestants pro-Palestine et pro-Israël » avec simple échange d’invectives.

Il y a eu une intolérable violence, verbale puis physique avec jet de projectiles, mettant leur sécurité en danger, à l’encontre des manifestantes rassemblées autour du Collectif « Nous vivrons » et exfiltration de leur cortège par la police.

La démocratie est en danger quand la liberté de manifester pacifiquement pour des femmes violées, massacrées, séquestrées par des terroristes est rendue impossible en raison d’attaques orchestrées par des soutiens de ces terroristes.

Le féminisme universaliste ne souffre pas d’exception !

Exclure les femmes israéliennes, victimes de viols, de tortures, de mutilations, d’enlèvements et d’assassinats, va à l’encontre de toutes ses valeurs.

Cela relève d’une discrimination antijuive que ni la société civile ni les autorités françaises ne peuvent tolérer !

Paris, le 9 mars 2024

Merci à Elisabeth Badinter pour son précieux soutien.

Premières associations signataires

Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

Ligue du Droit International des Femmes

Langage de Femmes

Regards de Femmes

EGALE

Centre Simon Wiesenthal Europe

Collectif No Silence

LICRA Paris

Comité Soudan

LICRA Boulogne-Sèvres-Chaville

Café Laïque Paris-Bruxelles

Observatoire européen des Fondamentalismes

Viv(r)e la République

Dhimmi Watch

AMLZ, Solidarité avec les victimes du terrorisme palestinien

LICRA Seine et Marne

Forum Femmes Méditerranée

Libres MarianneS

Comité Laïcité République

Alliance Internationale des Femmes

Association des Femmes de l’Europe Méridionale – France

Alliance France Israël Général Koenig

CRIF région CENTRE

PEREC, Pour une école républicaine et citoyenne

LICRA Loiret

Amitié Judéo-Chrétienne de France

Communauté Israélite d’Orléans

Cercle Ferdinand Buisson

Maison des Femmes de Lille

Bagdam Espace lesbien

Collectif Libertaire anti-sexiste

Centre Evolutif Lilith

Le CRI

44 Vilaines Filles

Grande Loge Mixte Universelle

Le Chevalier de LA BARRE

Les Estivalières du Pouy

Crimes sexuels du 7 octobre : non à l’oubli, non à l’impunité

La gravité de la crise humanitaire créée à Gaza par la guerre voulue par le Hamas ne doit pas faire oublier le pogrom qui l’a déclenchée.
 
La première exigence doit être la libération immédiate de tous les otages israéliens, hommes, femmes et enfants enlevés le 7 octobre et toujours séquestrés à Gaza !

 
Nous avons su dès le 8 octobre que les violences sexuelles étaient une composante essentielle des crimes contre l’humanité perpétrés la veille par le Hamas.

 
Nous l’avons su parce que les assassins eux-mêmes ont filmé leurs crimes et parce qu’ils ont exhibé le corps supplicié, dénudé, outragé, de la jeune Shani Louk.
Nous l’avons su ensuite au fur et à mesure que sauveteurs et médecins légistes livraient leurs témoignages insoutenables. Les envahisseurs sont venus de Gaza pour tuer un maximum de Juifs, hommes, femmes et enfants en les mutilant, en les torturant.
Ils sont venus pour tuer les femmes et les filles en les violant, en mutilant leurs organes génitaux, en coupant leurs seins, devant leurs familles, leurs parents et leurs enfants !
 
Ces crimes étaient systématiques, généralisés, prémédités, listés dans les guides et conseils des responsables du Hamas découverts par Tsahal dans les postes de commandement arraisonnés.
 
A présent l’ARCCI (Association of Rape Crisis Centers in Israel) dédiée aux victimes de viols a publié un rapport approfondi qui documente les viols, mutilations, tortures et assassinats commis contre femmes et jeunes filles le 7 octobre, au Festival Nova, dans les kibboutzim attaqués et dans les bases de l’armée.

Il se penche aussi sur le sort des jeunes femmes et filles otages du Hamas exposées aux humiliations et violences sexuelles depuis plus de 140 jours et pour lesquelles on peut redouter le pire.
 
Ce rapport doit être massivement diffusé
 

Nous soutenons la pétition # End the silence lancée par l’hôpital Hadassah de Jérusalem.


 
https://hadassahinternational.org/end-the-silence/ 

Nous appelons à la signer massivement.
 

Oui, il faut briser le silence et les dénis insupportables qui se sont érigés autour de ces atrocités.
 

Il a fallu deux mois pour qu’ONU Femmes condamne les crimes du Hamas.
 
Il en a fallu quatre pour que Pramila Patten, envoyée spéciale de l’ONU sur la violence sexuelle dans les conflits armés, se rende en Israël. 
Elle a semblé sincèrement touchée et a fait preuve d’empathie envers les victimes qu’elle a encouragées à témoigner pour que justice leur soit rendue.
 
La suite logique, après le rapport qu’elle devait remettre au Secrétaire Général, serait la saisine de la Cour Pénale Internationale pour que les commanditaires des crimes contre l’humanité du 7 octobre soient enfin poursuivis.
 
Or, comme si la conspiration du silence n’était plus suffisante, on vient d’assister à une tentative d’inversion victimaire avec le rapport des “experts indépendants” de l’ONU – la sulfureuse Francesca Albanese (celle qui a affirmé que le méga-pogrom du 7 octobre n’était en rien antisémite) et ses consœurs toutes labellisées « indépendantes » qui prétendent alerter sur des violences sexuelles présumées commises par Israël contre des Palestiniennes.
 
La manœuvre est grossière, elle peut néanmoins fonctionner dans une ONU qui bafoue les droits humains et piétine les espérances que sa création avait suscitées au lendemain de la seconde guerre mondiale.
 
Non, nous ne nous tairons pas.
Nous n’accepterons jamais l’abandon des victimes israéliennes et l’impunité de leurs bourreaux, les criminels contre l’humanité du Hamas.
Nous n’accepterons jamais que prévale l’inversion victimaire.
 
Ce 8 mars les suppliciées israéliennes du 7 octobre doivent être reconnues et honorées dans le monde entier afin que la justice la plus élémentaire leur soit enfin rendue.

Paris, le 24 février 2024

Béatrice Szwec, Présidente du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

Annie Sugier, Présidente de la Ligue du Droit International des Femmes

Caroline Yadan, Députée

Fadila Maaroufi, Directrice de l’Observatoire Européen des Fondamentalismes

Nadia Geerts, essayiste et chroniqueuse

Association Collectif 7 octobre

Christine Le Doaré, féministe, juriste, essayiste

Sandra Ifrah, porte-parole de Women United for Peace

Zohra Bitan, essayiste et chroniqueuse

Gilbert Abergel, Président du Comité Laïcité République

Diagne Chanel, Comité Soudan

Corinne Goldberger, journaliste honoraire et podcasteuse

Yana Grinshpun, Maître de Conférences, Université Sorbonne-Nouvelle

Céline Masson, Professeure des Universités, psychanalyste

Huguette Chomski Magnis, coordinatrice du Collectif Contre le Terrorisme


Cette tribune a été publiée par Le Point le 7 mars 2024

https://www.lepoint.fr/monde/les-crimes-sexuels-commis-le-7-octobre-ne-doivent-pas-etre-oublies-07-03-2024-2554423_24.php

Crédit photos : Bring them home now
End the silence

Sport, islamisme et argent : un communiqué commun

La vigilance de la Ligue du Droit International a permis de riposter à la nouvelle opération de promotion des sportives voilées dans le métro, particulièrement scandaleuse alors que les courageuses Iraniennes et Afghanes sont en lutte pour résister au port obligatoire du voile islamique, pour leur liberté, en particulier celle de faire du sport.

Pas moins de 37 associations se sont associées à ce communiqué Sport et islamisme : de l’agent à gagner !

https://www.ldif.asso.fr/index.php?theme=sport&n=1154

Une lettre a été adressée par la Ligue du Droit International des Femmes au PDG de la RATP, à la Ministre des Sports et à la Ministre de l’égalité femmes/ hommes.

Elle leur a même été portée, accompagnée du communiqué et d’un bouquet de fleurs !

Réponse très attendue !

[Crédit photo : Ligue du Droit International des Femmes]