Samuel Sandler était un enfant d’une famille décimée par la Shoah : il aura eu la douleur immense de voir l’antisémitisme meurtrier le frapper à nouveau en mars 2012 en lui arrachant son fils et ses 2 petits-fils dans ce qui a été le premier attentat djihadiste sur notre sol, préfigurant Charlie Hebdo, Bataclan et la suite…et hélas on vit déjà se mettre en place la mécanique abject du déni et de la relativisation.
(Crédit photo : CRIF)
On peut qu’imaginer ce que fut sa douleur au moment du 07 octobre, douleur qui est aussi la nôtre à tous et toutes.
Qu’il repose en paix aux cotés de ses enfants, et que la France s’interroge sur le fait qu’en 2012 et 2023, malgré tous les devoirs de mémoire et autres cérémonies, des personnes puissent se réjouir que l’on tue des Juifs parce que juifs.
Et ce qui vise les Juifs finit par s’attaquer aux autres….pourquoi est-ce encore nécessaire de le rappeler en 2023 ?
Thomas Dresler