Les exécutions s’accélèrent en Iran. Les mollahs se lâchent, fort des soutiens déclarés ou tacites dont il bénéficie au sein de la communauté internationale, illustrée par sa toute nouvelle récompense, la présidence du Forum Social du « Conseil des Droits de l’Homme » de l’ONU.
Au lendemain de celles des trois jeunes manifestants d’Ispahan, deux autres ont été pendus, dont un jeune champion de karaté.
Nos médias sont bien discrets sur ces crimes !
Et pourtant, en Iran, la mobilisation populaire se poursuit.
A l’annonce de l’imminence de l’exécution des trois jeunes martyrs d’Ispahan, loin de se terrer, la population d’Ispahan s’est rassemblée pour tenter de l’empêcher et après la mise à mort ils ont continué à manifester, à Ispahan et dans tout le pays.
Les femmes, pionnières de cette révolution continuent à refuser le port du hidjab.
Les grèves se poursuivent contre le régime islamique.
Lundi 22, les camionneurs rejoignent le mouvement. L’appel de leur syndicat : « Nous lâchons nos volants et rejoignons les révolutionnaires.»
Un tel courage nous oblige à exprimer la solidarité la plus large.
La diaspora iranienne qui redouble de dynamisme et de créativité ne doit plus manifester seule dans nos villes, semaine après semaine !
Malgré le chantage terroriste exercé par le régime preneur d’otages, à cause de celui-ci, le MPCT demande au Président de la République de désigner le Corps des gardiens de la révolution islamique comme organisation terroriste.
Le message de Salman Rushdie, frappé en 1989 par une fatwa de l’ayatollah Khomeini, rescapé de l’attentat qui a failli lui coûter la vie, nous guide : « Le terrorisme ne doit pas nous terroriser. La violence ne doit pas nous dissuader. La lutte continue »