Le 26 juillet 2016, ce qui a cours dans bien des pays musulmans où les Chrétiens sont persécutés et ciblés par le djihad – églises attaquées, fidèles et prêtres massacrés- se produisit dans la paisible ville de St Etienne du Rouvray, en France profonde.
L’attentat atroce fut revendiqué par l’Etat Islamique, fier de cette lâcheté.
Les deux assassins de Jacques Hamel furent abattus par la police.
Le procès de leurs complices a eu lieu cette année devant la Cour d’Assises spéciale antiterroriste.
Maître Szpiner, avocat de la famille Hamel y a pointé les failles du renseignement puisqu’ Adel Kermiche, un des assassins, en liberté conditionnelle avait annoncé sur la chaîne Telegram son intention de couper des têtes dans une église.
Em mars dernier trois des complices ont été condamnés à des peines de prison allant de 8 à 13 ans pour association de malfaiteurs terroristes.
Le quatrième, Rachid Kassim, commanditaire présumé de l’attentat a été condamné à la prison à perpétuité, en son absence : il serait mort en Irak.
Désigner le terrorisme islamiste en rappelant le souvenir du Père Hamel, ce n’est pas stigmatiser c’est RÉSISTER en refusant de taire la vérité, c’est rejeter une auto-censure indigne et inefficace.
Depuis, égorgements et attaques au couteau se sont poursuivies en France à un rythme alarmant. Délinquance ? Djihad ? Un entre-deux troublant.
Victoria Wilson
Crédit photo : Conférence des Evêques de France