Un mois après la nouvelle condamnation de l’Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe, qui lui sert d’otage, c’est la journaliste et militante des droits humains Narges Mohammadi qui a de nouveau été condamnée : 80 coups de fouet et 30 mois de détention .
[Crédit photo : Marianne]
Pour avoir une idée du courage de l’engagement de Narges on peut se reporter à cet article publié dans Marianne en décembre 2019 :
Narges avait été libérée en octobre.
Le MPCT s’associe au communiqué d’Ensemble Contre la Peine de Mort:
https://www.ecpm.org/ecpm-denonce-la-nouvelle-condamnation-de-narges-mohammadi-communique/
Etre détenu(e) dans une prison iranienne expose au danger permanent, à la torture et à la mort.
Quant aux autres Iraniennes emprisonnées sans voir commis le moindre crime ou délit, leur liste est presque interminable.
Pour l’ONU, “R2P” la responsabilité de protéger, c’est oublié.
Ayatollah est maître chez lui.
L’Iran n’a-t-il pas été élu le mois dernier à la Commission du Statu des Femmes ? Pour la “communauté internationale” tout va bien à Téhéran.
Et bien non !
Liberté pour Nazanin, Narges, Nasrin, Saba, Yasaman et toutes les autres !
[Crédit photos : groupes de soutien à ces prisonnières]