Dans un communiqué, le mouvement Bring Back Our Girls s’insurge contre le silence des autorités nigérianes après un n-ième enlèvement d’élèves.
Le 24 août, dans un village du Chikun, état de Kaduna, des écolières ont été kidnappées en pleine classe, avec leur enseignante, par des terroristes qui ont tué une personne dans l’assaut.
Il s’agit vraisemblablement d’une nouvelle attaque des miliciens Fulanis : ils multiplient contre les Chrétiens des exactions aussi atroces que celles commises par Boko Haram.
Dans un tel contexte, les autorités ont une lourde responsabilité : elles n’ont pas assuré la protection des établissements scolaires après avoir demandé aux parents d’y renvoyer leurs enfants.
Depuis, le Président Muhammadu Buhari se tait, tout comme le Gouverneur de l’état de Kaduna, Mallam Nasir El Rufai.
Ils ont le devoir de tout faire pour libérer ces otages.
Ils ont le devoir de ne pas les abandonner comme les 112 lycéennes de Chibok, laissées aux mains de Boko Haram depuis plus de 6 ans !
Comme a été abandonnée Léah Sharibu, seule des lycéennes de Dapchi non libérée par les terroristes de Boko Haram, otage depuis plus de 2 ans car, chrétienne, elle a refusé de se convertir.
Avec Bring Back Our Girls nous demandons la libération immédiate de
Miracle Danjuma, 13 ans
Happy Odoji, 14 ans
Ezra Bako, 15 ans
Favour Danjuma, 9 ans seulement. 9 ans !
Christiana Madugu, leur enseignante.
Nous sommes solidaires des otages et de leurs familles, au Nigeria et ailleurs.
Nous n’oublions pas notre compatriote Sophie Pétronin, humanitaire âgée et malade enlevée au Mali .
Là-bas et ici nous sommes face à l’inhumanité du même terrorisme islamiste.
Crédit photos : Bring Back Our Girls.