Pendant ce temps en Iran

Le chercheur Roland Marchal, libéré le 20 mars après des mois de détention totalement arbitraire, vient de rappeler que  Fariba Adelkhahn  reste, elle, détenue.

La chercheuse franco-iranienne avait été arrêtée en même temps que lui en juin 2019. Si l’accusation  d’espionnage a été abandonnée le nationalité, elle reste accusée de propagande contre le régime islamique et de collusion contre la sécurité nationale.

Elle doit être libérée ! Tout de suite.

Tant de prisonnières et de prisonniers restent injustement détenus dans des conditions inhumaines, piégés par le virus qui fait des ravages en Iran et en particulier en prison !

L’avocate Nasrin Sotoudeh en est une figure emblématique, elle qui a été condamnée à une si longue peine pour avoir défendu les femmes arrêtées après avoir refusé de porter le voile islamique.  

Le 30 mars les gardiens de la Révolution ont tiré sur les  prisonniers de Sepidar  qui se révoltaient contre des conditions sanitaires effroyables, en tuant au moins 7.

Enfin, il faut saluer la lettre ouverte adressée par l’Organisation des femmes iraniennes à la Haute Commissaire de l’ONU pour les droits humains ! Elles démontent la propagande, si complaisamment relayée, du régime .

“Au lieu de renforcer le pouvoir des mollahs, il faut contrôler les aides humanitaires et surveiller leur acheminement jusque dans les mains du peuple iranien et non dans celles du régime qui empêche toute aide au peuple iranien.”

Lettre ouverte de l’Organisation des femmes iraniennes à la Haute-Commissaire des Nations Unies pour les droits humains

 

Victoria  Wilson