Education et terrorisme : ne pas mélanger !

Le Ministre belge de la Coopération , Alexandre De Croo a confirmé le 14 septembre que la Belgique ne coopérera plus avec le ministère palestinien de l’Education aussi longtemps que des écoles palestiniennes porteront le nom de terroristes. Le MPCT se félicite de cette décision ferme et courageuse, preuve d’une cohérence dans la lutte contre le terrorisme et d’une véritable empathie avec la société civile, palestinienne comme israélienne. En 2017 une école dont la Belgique avait financé la construction a changé de nom pour porter celui de Dalal Mughrabi. Celle-ci avait mené en 1978 une prise d’otages qui fit 38 victimes israéliennes.La demande faite par la Belgique aux autorités palestiniennes d’annuler le changement de nom n’ayant pas eu d’effet, l’arrêt de la coopération était la seule option restant à la Belgique pour ne pas cautionner la mise à l’honneur d’une terroriste. Suspendre la coopération avec les écoles palestiniennes tant qu’elles porteront de noms de terroristes est un geste fort et déterminant. Les enfants palestiniens doivent être instruits et non embrigadés, cela tombe sous le sens. Le monde ne doit pas fermer les yeux lorsqu’on leur donne en modèle des terroristes au lieu d’artistes, de médecins ou de savants ! La condamnation du terrorisme est une exigence universelle qui ne souffre aucune dérogation. Le droit à une véritable éducation émancipatrice débarrassée d’incitation à la haine et au “martyre” est essentiel. Ici comme ailleurs, lutter contre l’embrigadement de la jeunesse est un enjeu majeur. Huguette Chomski Magnis