5 juillet 1962 – 5 juillet 2018

Pour les familles des victimes, assassinées ou disparues lors du massacre d’Oran le 5 juillet 1962, aussitôt promulguée l’indépendance algérienne, le temps n’apaise pas la souffrance, amplifiée au contraire par la non reconnaissance. – A Paris les familles des victimes de cette journée terrible se rassemblent chaque année en hommage aux leurs devant les colonnes du monument du Quai Branly, sur lesquelles défilent les noms. Mercredi 5 juillet à 15 h Recueillement et dépôt de gerbes devant les colonnes du Quai Branly. Le MPCT sera représenté à cette cérémonie.- A Nice, à 16 h projection en avant-première du film coproduit par France 3 {{ {“Oran, le massacre oublié” } }} de Jean-Marc Benhamou et Jean-Charles Denain. {{Le témoignage d’un de nos adhérents }} Il y a 2 ans, j’ai demandé à mon père comment se faisait-il que nous ayons échappé à ces tueries ?Réponse : on a eu de la chance… Depuis 1962 silence assourdissant des deux côtés de la Méditerranée sur ce crime génocidaire perpétré par des ultranationalistes FLN (et non par l’OAS déjà partie depuis plusieurs semaines d’Oran)Car l’on sait maintenant que des Musulmans avaient prévenu des Européens de ce qui allait se passer et que le massacre a débuté de façon coordonnée aux quatre coins de cette grande ville qu’était Oran, la seule à majorité européenne, donc constituant une rivale et une menace pour le pouvoir nationaliste algérien (luttes internes entre wilayas de l’extérieur et de l’intérieur pour le pouvoir qui se poursuivra en 1962 et 1963 par une guerre civile et des dizaines de milliers de morts en Algérie dite indépendante)Mon oncle a réchappé par miracle d’un camion où on le menait à l’abattoir grâce à un ami musulman qui a demandé à ce qu’il soit épargné et descendu du camion – je précise que mon oncle était père de 5 enfants, instituteur comme sa femme et absolument pas pro-OAS Je me suis promis, à ma petite échelle, mais obstinément et aussi scientifiquement que possible, de contribuer à faire la lumière sur ce massacre