Première manifestation parisienne de solidarité avec “les filles de la rue de la Révolution ” : une réussite !

{{Ce 15 février s’est tenue la première manifestation parisienne de solidarité avec le mouvement des femmes iraniennes qui ne veulent plus de l’imposition du port du voile islamique. A Paris comme à Téhéran, des femmes ont brandi des foulards blancs au bout de leurs bâtons : Place d’Iéna, puis avenue du Président Wilson et enfin au Trocadero. }} [Photos ci-dessous.]L’ambassade d’Iran devant laquelle nous n’avons pu manifester est elle une ambassade comme les autres ? Elle semble très offensive sur le plan idéologique. Son site affiche la ( deuxième !) lettre du “Guide suprême” du régime islamique “à tous les jeunes citoyens des pays occidentaux”. Elle prétend aussi prodiguer ses conseils sur “comment gérer les réalités qui favorisent l’extrémisme et le terrorisme.”On n’a surtout pas envie de suivre les recettes d’un régime qui manie la répression forcenée à l’intérieur et le soutien actif au terrorisme à l’extérieur ! {{Le MPCT participait à cette manifestation fort diverse, coordonnée par la CLEF (Coordination pour le Lobby Européen des Femmes) qui regroupe un grand nombre d’associations féministes, à commencer par la Ligue des Femmes Iraniennes Pour la Démocratie mais aussi la Ligue du Droit International des Femmes, Regards de Femmes, les lIbres MarianneS et bien d’autres. }} -Les femmes arrêtées pour avoir manifesté sont en danger, comme tous les prisonniers politiques, en particulier tous les manifestants arrêtés depuis fin décembre. Les geôles iraniennes sont dangereuses ! On y meurt beaucoup même quand on y est entré en pleine santé. On s’y “suicide” beaucoup après avoir manifesté. {{Elles ont besoin de nous. Vida Mavahed a été libérée au bout d’un mois, sans doute parce que sa photo avait fait le tour du monde. Narges Hosseini et les autres doivent être libéré-es !Nous avons besoin d’elles, de leur courage et de leur détermination à vouloir vivre libres. }} Huguette Chomski MagnisCrédit photos : Atra et Edith