Salah Hamouri : le MPCT interpelle Amnesty International France

Le 19 septembre cédant à une campagne politicienne de lobbying intensif, Amnesty International publiait sur la détention du Franco-palestinien Salah Hamouri un communiqué au titre trompeur{“Israël : un défenseur des droits humains français en détention.”}Si Monsieur Hamouri est franco-palestinien, il n’a pas été arrêté parce que français mais comme activiste palestinien, précédemment condamné pour terrorisme, membre ou proche du FPLP, organisation palestinienne classée terroriste par l’Union Européenne – à juste titre, puisqu’elle a commandité et revendiqué des attentats visant des civils.Amnesty International peut être fondée à interpeller les autorités israéliennes sur le recours à la détention administrative mais c’est une toute autre question.{{Présenter Salah Hamouri comme un défenseur des droits humains est abusif.}} Il est employé par l’ONG palestinienne Addameer.Celle-ci est une organisation consacrée à la défense des prisonniers palestiniens.Addameer ne fournit aucune statistique sur les prisonniers palestiniens détenus et exécutés par le Hamas à Gaza ou sur ceux détenus dans les prisons de l’Autorité palestinienne mais elle indique qu’il y a ” 6279 prisonniers politiques palestiniens” comptabilisant ainsi tous les prisonniers palestiniens détenus par Israël qui ne sont pas des prisonniers de droit commun.Ils englobent dans cette catégorie tous les terroristes condamnés pour avoir visé, tué, blessé, enlevé des civils israéliens victimes d’innombrables attentats, ou pour complicité dans la commission de ces actes terroristes.{{Nous nous élevons contre une imposture qui fait passer des criminels pour des prisonniers de conscience, emprisonnés pour leurs idées !}}Dans une lettre rappelant notre indéfectible attachement à l’universalité des droits humains, la secrétaire générale du MPCT appelle solennellement Amnesty International à se démarquer clairement de cette présentation frauduleuse.{{Amnesty a été fondé pour défendre les prisonniers de conscience et non les criminels.}}Amnesty a écrit récemment à propos des bombardements au Yemen, {“les civils ne sont pas de cibles”.}Mais les civils SONT bien des cibles : dans nos rues, nos transports, nos concerts ou nos restaurants, nous sommes les cibles désignées par les terroristes islamistes ! {{Amnesty nous enjoint à “oser le courage.”Qu’Amnesty ait celui de ne pas nous abandonner face au terrorisme !}}Qu’il renoue avec le courage qu’il eut en juillet 2002 en osant publier un rapport consacré au Proche Orient qualifiant de crimes contre l’humanité les attentats dits “suicides” et les attentats visant des civils, fussent-il israéliens !Les criminels contre l’humanité ne peuvent jamais être considérés comme des prisonniers de conscience.Nous attendons la réponse d’Amnesty International France et la publication d’un communiqué rectificatif sur le cas Hamouri.