Attentat de Jérusalem ou comment un terrorisme ignoré est encouragé

Encore un terroriste qui tue au volant d’un camion transformé en instrument de mort, à Jérusalem cette fois.Ses victimes, sans parler des blessés, sont trois filles et un garçon d’une vingtaine d’années.{Des soldats}, a-t-on relevé en manière d’atténuation du crime.Des soldats israéliens, soit d’une armée auquel le qualificatif “d’occupation” est si souvent accolé qu’on en excuserait presque un acte qui pourrait prétendre au fait de “résistance.”Alors, certes ces victimes étaient soldates et soldats, au sein d’une armée de conscription, dans un pays toujours en guerre faute de voir sa simple existence acceptée.Ces soldats n’étaient pas en opération militaire mais en excursion, à Jérusalem même, où le peuple juif a ses attaches historiques, n’en déplaise à l’UNESCO, à l’ONU et aux chancelleries qui tentent de les effacer.Condamner cet attentat est donc juste.Taire l’incitation au terrorisme anti-juif qui unit des factions palestiniennes rivales ne l’est pas.L’attentat au véhicule contre les Juifs (et pas spécifiquement contre les militaires juifs) a été prôné et pratiqué par des organisations palestiniennes bien avant que l’Etat Islamique n’adopte ce mode opératoire pour frapper les peuples d’Europe.(voir ci-dessous.)Les réjouissances après un attentat sont une autre coutume auquel il faudrait mettre un terme avant de parler de paix au Proche-Orient.Du moins a-t-on le devoir d’en informer l’opinion.Huguette Chomski Magnis