Antécédents psychiatriques des agresseurs : on s’en fiche !

Une fois de plus, sitôt diffusée l’information sur l’agression au couteau d’un policier ( ou bien était-ce une policière ?) dans un commissariat, mardi 30 août en plein centre de Toulouse, on a annoncé que l’agresseur était un déséquilibré. De grâce, Messieurs, Mesdames les journalistes, cessez de nous parler de la santé des agresseurs et des terroristes !Leurs antécédents psychiatriques ne constituent pas un élément plus pertinent que leur taux de diabète, surtout quand ils servent de paravent pour masquer l’idéologie qui les inspire, servie par une propagande galopante. Ceux qui prétendent éviter l’amalgame et la stigmatisation des Musulmans, n’ont donc pas d’état d’âme quand il s’agit de stigmatiser les personnes atteintes de troubles mentaux, nombreuses dans une société en souffrance ?Victoria Wilson