Débat, médias et terrorisme

Chacun semble y aller de sa solution pour en finir avec le terrorisme. L’excès voisine avec le déni, le pertinent avec l’imbécile. Le tri est difficile. {{Que penser de la décision annoncée par plusieurs médias de ne plus faire la publicité des terroristes ? }}Il serait absurde de ne plus donner les noms de ces terroristes mais si la diffusion de photos flatteuses des assassins s’arrête enfin, on ne pourra que s’en féliciter. Espérons que l’on s’abstiendra aussi désormais de publier leurs dossiers médicaux dont nous n’avons que faire. Nous ne sommes pas victimes d’une maladie mais d’une idéologie.Que l’on s’intéresse plus aux victimes ( non assignées à ce statut mais restituées dans leurs parcours de vie) qu’à leurs assassins serait salutaire. {{Pour ce qui est du débat, dans la quantité de tribunes parues, retenons celle de Djemila Benhabib qui dans un texte lucide et poétique à la fois ose dire un indéniable désarroi. }}[http://www.huffingtonpost.fr/djemila-benhabib/lutte-contre-le-terrorisme_b_11237170.html?utm_hp_ref=france ->http://www.huffingtonpost.fr/djemila-benhabib/lutte-contre-le-terrorisme_b_11237170.html?utm_hp_ref=france ]Extraits : {“La force des djihadistes ne se trouve pas dans leur nombre, elle est à chercher ailleurs. A mi-chemin entre la lâcheté ambiante et le déni contagieux. C’est bien simple, jamais un tel ennemi de la démocratie n’a bénéficié dans l’histoire d’autant de complaisance de la part de ceux qui sont censés incarner et défendre la liberté … L’islam politique est en train d’agir sur notre planète comme un abcès qui, peu à peu, a gangrené ses principaux membres … le fascisme vert avance à grands pas !”}Victoria Wilson