800 jours de captivité pour 218 lycéennes de Chibok enlevées par Boko Haram

[ Photo Bring back our girls : Hauva Abdu, une des 218 jeunes filles]{{A cette triste occasion, le mouvement Bring back our girls (BBOG) a publié un communiqué important. }}Un mois après le sauvetage d’Amina Ali, qui avait suscité tant de joie et soulevé tant d’espoir, le mouvement dirigé par l’infatigable Oby Ezekwesili salue les forces armées nigérianes et régionales ainsi que la garde civile, mais dit sa déception. Et sa détermination ! {{BBOG réaffirme sa volonté de faire libérer les 218 autres jeunes filles toujours otages et refuse que leur sort retombe dans l’oubli. }}Il déplore que la communauté de Chibok soit tenue totalement à l’écart du programme d’accompagnement, de réhabilitation et de réinsertion d’Amina promis par le Président Buhari. Les familles qui espèrent qu’Amina reprendra ses études veulent être tenues informées de sa santé et de celle de son enfant. BBOG exige de terminer la reconstruction de l’école secondaire des jeunes filles de Chibok détruite par Boko Haram, la réouverture et la sécurisation de toutes les écoles de la ville. Il exige le jugement pour enlèvement et viol de Mohammed Hayyatu, l’homme retrouvé avec Amina et son enfant. Il demande la publication du rapport sur l’enlèvement commandé par la précédente administration et resté secret. Il demande aussi où en est la nouvelle enquête promise en janvier par le Président Buhari. Enfin il interpelle les autorités sur la situation humanitaire effarante dans les camps de personnes déplacées par la terreur. Des accusations de corruption et de détournement de l’aide ont été portées, des déplacés mourant de faim en dépit de l’importance des fonds alloués. C’est le sort de deux générations de jeunes qui se joue et BBOG veut que tout soit mis en œuvre no seulement pour en finir avec les terroristes de Boko Haram mais aussi pour reconstruire le Nord Est du pays. {{La coordination {Je suis Chibok France }poursuit son engagement total aux côtés des familles de Chibok. }}On peut faire bien plus.Les étudiants, les lycéens peuvent et doivent témoigner leur solidarité. Les lycées français peuvent parrainer des lycéennes otages.Le droit à l’éducation est universel. C’es le même terrorisme islamiste qui sévit au Nigeria et en France. Se soucier de ses victimes ailleurs, c’est aussi résister ici. Huguette Chomski MagnisSecrétaire générale du MPCT