L’ONU impuissante face au terrorisme

{« Il est dans la nature humaine de réagir à l’occupation. » }{{Cette phrase prononcée le 26 mai devant le Conseil de Sécurité de l’ONU par son Secrétaire général, Ban Ki-moon, à propos du conflit israélo-palestinien, interpelle.}}-En rangeant les attentats contre des civils (israéliens et juifs) dans la catégorie des réactions humaines naturelles à un contexte (occupation – terme appliqué à la situation proche-orientale post guerre des 6 jours, il pourrait renvoyer à d’autres régions du monde, du Tibet au Sahara occidental en passant par Chypre) il s’alignait implicitement sur le refus d’une condamnation universelle du terrorisme. -Celui-ci est prôné par les pays de l’Organisation de la Coopération Islamique qui font depuis des années obstruction à l’adoption d’une définition universelle du terrorisme, basée sur des critères objectifs, i.e. attaques visant des civils. -A quoi bon alors maintenir les innombrables structures onusiennes consacrées à “la lutte contre le terrorisme” ? L’ONU s’avère aussi tragiquement impuissante face au terrorisme que face au génocide (au Rwanda en 1994, au Darfour depuis 2003 !) et face aux violations des droits humains en général, avec son ubuesque Conseil des Droits de l’Homme. -Peut-être faudrait-il en prendre acte et dissoudre ses multiples comités consacrés en théorie au fléau du terrorisme – lequel ne fait que croître et enlaidir le monde. Les économies réalisées lui permettraient au moins d’augmenter son aide humanitaire, si nécessaire face aux malheurs de l’humanité. Huguette Chomski MagnisSecrétaire générale du MPCT