Joué-lès-Tours, Dijon : la nuit du terrorisme gagne-t-elle la France ?

Une mère et sa petite fille sérieusement blessées, neuf autres passants plus légèrement atteints, tous délibérément visés par un même conducteur: le traumatisme est profond à Dijon, juste après l’attaque au cri d’Allah Akbar des policiers de Joué-lès-Tours, pour laquelle le parquet antiterroriste a été saisi. Même si ceux qui passent à l’acte sont des déséquilibrés, des délinquants, des marginaux, il sont directement incités par les appels à la haine et au meurtre qu’ils entendent, y compris ceux lancés par des djihadistes venus de France. Il est dans l’air vicié du temps qu’un présumé déséquilibré ne se prenne pas pour Napoléon mais veuille faire le Djihad, tuer les infidèles, venger les enfants de Palestine – sans se soucier des enfants massacrés de Peshawar. Les auteurs de ces attentats pratiquent les mêmes méthodes que les terroristes palestiniens, appelés à tuer les Juifs en les écrasant, en les poignardant, en les attaquant par tous moyens, dont on tait les crimes quand on ne les légitime pas. La peur devant cette menace diffuse, presque impossible à prévenir, risque d’avoir deux effets inverses mais également néfastes pour notre société : la paralysie par la soumission d’une part, le racisme nourri par la suspicion au quotidien d’autre part. {{La seule chose susceptible d’endiguer la vague de ce fascisme de notre temps est ce qui tarde dramatiquement à émerger : la manifestation massive de la société civile contre le terrorisme ! }}A toutes ses composantes de prendre leurs responsabilités. HCM