Malala aura 16 ans le 12 juillet et il a été décidé de faire de cette date une nouvelle« Journée Malala » Ce jour là elle interviendra à l’ONU pour défendre le droit des filles à l’éducation et présentera une pétition à Ban Ki Moon. Pour l’heure, Malala a été rejointe en Grande-Bretagne par son amie Shazia. Celle-ci a aussi été blessée dans l’attentat islamiste qui a visé et grièvement atteint Malala le 9 octobre dernier.Shazia était depuis menacée par les talibans et empêchée d’aller à l’école. Aussi Gordon Brown a-t-il organisé son accueil en Grande-Bretagne. Shazia qui veut devenir médecin a donc retrouvé Malala à Birmingham. [http://gordonandsarahbrown.com/2013/07/malala-and-shazia-reunited-at-last/->http://gordonandsarahbrown.com/2013/07/malala-and-shazia-reunited-at-last/]Il faut se féliciter que Shazia puisse étudier, tout comme Malala. Mais que sa sécurité et celle de toutes les écolières pakistanaises ne puisse être assurée sur place en dit long sur la situation du pays ! Les enjeux sont-ils clairement définis ? On peut s’interroger. La lettre de Malala à Ban Ki Moon demande bien l’arrêt du travail des enfants, du trafic d’enfants et des mariages précoce mais, si elle mentionne le récent attentat dans lequel 14 étudiantes ont été assassinées à Quetta, elle ne pointe pas le terrorisme islamiste comme fléau à combattre. La lettre demande à la communauté internationale de financer le recrutement de professeurs, la construction d’écoles et l’achat de manuels scolaires pour que les droits à l’éducation des 57 millions d’enfants non scolarisés dans le monde soient enfin respectés. Certes, ceci est nécessaire et urgent.Cependant, ce n’est pas le manque de professeurs, d’école et de manuels qui interdit à Malala et Shazia d’étudier au Pakistan mais bien l’agenda politique des talibans. Il faut le dire. HCM