Ni Monsieur Barroso ni Madame Ashton, destinataires des messages adressés par quatre représentants du réseau de l’Alliance Internationale Contre le Terrorisme, ne répondent à ces derniers. La tâche a été dévolue à Hugues Mingarelli, Directeur pour “le Moyen-Orient et les pays du voisinage méridional” au Service européen pour l’action extérieure, le corps diplomatique de l’UE.Le contenu est sans surprise, dans le plus pur style de l’Union européenne, rappelant qu’il faut l’unanimité des pays membres pour placer une organisation sur la liste des organisations terroristes et qu’il n’y a pas de consensus. Sur l’attentat de Bourgas, le courrier indique : “{l’enquête continue et les autorités libanaises se sont engagées à une étroite coopération dans le processus d’investigation. Le moment venu, l’Union Européenne et les états membres examineront les réponses appropriées. Si l’enquête en cours et les actions judiciaires engagées devaient impliquer le Hezbollah, l’UE considérera une série d’options qui pourraient inclure des initiatives dans le cadre de la coopération policière et judiciaire au niveau européen ainsi que de possibles amendements à la liste des organisations, entités et personnes désignées comme terroristes”} (1)Du moins, Monsieur Mingarelli cite-t-il 6 fois le Hezbollah dans sa lettre. Le Ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius ne l’avait pas cité une seule fois dans la sienne. Les optimistes y verront un progrès.HCM(1) Traduction MPCT du courrier rédigé en anglais.