Communiqué : Saint-Denis après Bezons, les terroristes en tournée !

La Ville de Saint Denis doit recevoir ce mercredi 17 avril Salah Hamouri, 27 ans, membre du FPLP, condamné en Israël pour tentative d’attentat, Amir Jabar Sharif Sawalma, membre des Brigades des martyrs d’al-Aqsa, condamné pour avoir organisé trois “attentats-suicides” en Israël et Allam Kaabi, du FPLP, qui a planifié l’assassinat de Rehavem Ze’vi, ministre israélien du Tourisme. Amir Jabar Sharif Sawalma et Allam Kaabi sont libres. Leur impunité a été arrachée en échange de la libération de l’otage Gilad Shalit séquestré par le Hamas. Un terroriste condamné pour avoir visé des civils n’est PAS un prisonnier politique, c’est une imposture de le présenter comme tel. Le Hamas, les Brigades des martyrs d’al-Aqsa et le FPLP figurent sur la liste des organisations terroristes établie par l’Union européenne. A juste titre, ces organisations ayant organisé; commandité et revendiqué des attentats visant des civils en Israël. Certains de nos compatriotes ont perdu des êtres chers, victimes de ces attentats injustifiables. Les membres de ces organisations ne devraient en aucun cas être honorés, a fortiori lorsqu’ils ont été condamnés pour participation à des actes terroristes. Il ne peuvent décemment prendre la parole dans l’enceinte de la Bourse du travail de St Denis, créée il y a plus d’un siècle pour défendre les droits des ouvriers et non pour honorer des assassins. Le terrorisme est devenu un fléau universel. Il sévit de Mogadiscio à Boston, au Pakistan comme en Irak. Nul élu ne peut prendre la lourde responsabilité de l’encourager. Dans un message adressé par sa Secrétaire générale, Coordinatrice du Collectif Contre le Terrorisme, le MPCT appelle solennellement Didier Paillard, Maire de Saint-Denis – à déclarer les membres de ces organisations terroristes non grata dans sa ville- à condamner le terrorisme qui vise des civils, quels qu’ils soient- à s’engager à ne pas demander la libération de prisonniers jugés et condamnés pour de tels faits, quelle que soit la cause qu’ils aient prétendu défendre.