Le journaliste tunisien Mehdi Haouas de la radio Shems FM, a trouvé dans sa boîte postale une lettre où il était menacé de mort. L’expéditeur lui ordonne d’éviter de parler et de traiter de politique s’il ne veut pas connaître le sort de Chokri Belaïd.Alors que s’ouvre le procès, sans cesse reporté, du Doyen Habib Kazdaghli, incarnation de la résistance de la Manouba, nous n’oublions pas qu’il figurait lui aussi sur la liste des personnes à abattre diffusée par des islamistes juste avant l’assassinat de Chokri Belaid. Les menaces de mort proférées contre la jeune Amina, liée aux FEMEN, ont conduit plusieurs associations dont la Ligue du Droit International des Femmes, Regards de Femmes et Femmes Solidaires à décréter le 4 avril Journée internationale de défense d’Amina. Elles demandent aux autorités tunisiennes de donner des garanties sur la sécurité d’Amina et sur l’engagement de poursuites contre les islamistes qui ont proféré des menaces à son encontre.{{Pour défendre les libertés et refuser la terreur la société civile tunisienne résiste bel et bien. }}C’est dans une large unité que sont organisés deux rassemblements de solidarité :-Le jeudi 4 avril 2013 devant le tribunal de première instance de la Manouba à 9 heures pour soutenir le doyen élu, Habib Kazdaghli et pour défendre l’autonomie de l’université, les libertés académiques et réclamer l’indépendance du pouvoir judiciaire-Le vendredi 5 avril 2013 devant le palais de justice à Tunis (Bab Bnat) à 9 heures en signe de solidarité avec l’universitaire Raja Ben Slama, pour la liberté d’opinion et le droit à évaluer et à critiquer la prestation des responsables par leurs électeurs.Le Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme est totalement, inconditionnellement solidaire de ce combat.HCM