A lire : Terrorisme « des blessures qui ne se referment jamais… »

-{{Le magazine Magharebia donne la parole à Samir Mounir, 26 ans dont le père fut la seule victime marocaine de l’attentat de Marrakech le 28 avril 2011.}} L’attentat fit 17 victimes dont 8 Français. Les proches de victimes du terrorisme du monde entier peuvent se retrouver dans le récit de Samir Mounir : l’annonce de l’attentat par les médias, l’annonce de la présence de son père dans le café, prisé des touristes, pris pour cible, l’espoir de le retrouver vivant et puis l’annonce de sa mort. La souffrance de la famille est aggravée parce que leur père est injustement soupçonné d’avoir été l’auteur de l’attentat. Et puis Samir évoque la vie bouleversée d’après, les études sacrifiées, les espoirs bisés. Il voudrait rencontrer le cerveau de l’attentat : «Adil Othmani a mon âge. Mais alors que je faisais tout mon possible pour réussir mes examens, Othmani apprenait comment fabriquer des bombes. Pourquoi ?… »-{{L’article donne ensuite la parole à une victime des terribles attentats « suicides » de Casablanca qui firent 33 morts le 16 mais 2003.}} Mohamed Mahboub était directeur du restaurant espagnol où eut lieu l’attaque la plus meurtrière. Il fut défiguré par l’explosion et est toujours sous traitement. Son témoignage est poignant. Physiques ou morales, les blessures des victimes du terrorisme ne se referment jamais. [http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/reportage/2012/11/30/reportage-01->http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/reportage/2012/11/30/reportage-01]HCM