Proche-Orient : Laurent Fabius oublie le terrorisme

Interrogé ce 28 novembre sur les ondes de France Inter, le Ministre des Affaires Étrangères est questionné sur le oui de la France à l’admission de la Palestine à l’ONU, choix qu’il ne nous appartient pas de commenter, sinon pour s’interroger sur les ambiguïtés qui apparaissent à l’examen des discours, de la pratique et du logo – même de l’Autorité Palestinienne. Mais lorsqu’il est ensuite interpellé par un auditeur qui s’insurge contre l’appel de la France à des négociations immédiates entre Israéliens et Palestiniens, sans le préalable de l’arrêt de la colonisation, il ne lui vient pas à l’idée d’évoquer l’apologie du terrorisme comme obstacle à de vraies négociations de paix. {{Le terrorisme, dirigé contre les civils, ne serait-il pas un problème majeur ? }} Pourtant Monsieur Fabius vient de pourfendre, à raison, le terrorisme d’AQMI et du MUJAO au Mali. En droit international, les constructions israéliennes au-delà de la ligne verte se discutent certes et leur légitimité est contestée et contestable. Mais le terrorisme, lui, ne se discute pas. Sa condamnation universelle et inconditionnelle, Proche-Orient inclus, est une priorité pour le monde. L’oublier peut être lourd de danger. Huguette Chomski Magnis Porte-parole de l’Alliance Internationale Contre le Terrorisme