Coptes d’Egypte : une communauté en danger

{{L’association Solidarité Copte, partenaire du Collectif français Contre le Terrorisme, alerte dans un communiqué sur la situation des Coptes ( environ 12 % de la population égyptienne) et demande la nomination d’un rapporteur spécial pour les Coptes au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, {“particulièrement à la lumière des expulsions récentes, des confiscations de propriétés et des attaques contre les Coptes”}.}} Elle alerte sur une nouvelle campagne menée contre les Chrétiens d’Egypte : au moins huit familles coptes ont été expulsées de leurs domiciles dans le village d’Al Nahda, à côté d’Alexandrie. Après des accusations contre un Copte qui aurait eu une liaison avec une Musulmane,{“environ 5000 villageois, poussés par des salafistes et d’autres groupes islamistes, se sont déchaînés avec violence contre les quelques familles coptes qui habitaient ce quartier. Ils ont saccagé et brûlé leurs maisons et leurs propriétés.”} Un « conseil » dominé par ces islamistes, convoqué avec l’accord de la police municipale, a décidé d’expulser 8 familles du village, leur disant qu’elles étaient « libres d’y rester, mais à leurs risques et périls ». Elles ont fui et les autres familles coptes vivent dans la peur.Rappelant le massacre de Maspero commis par l’armée égyptienne en octobre 2011 et resté impuni, le communiqué relève que {“De tels actes alarmants se produisent en même temps que le nouveauparlement « élu démocratiquement» commence sa session sous la dominationdes islamistes qui occupent 75% des sièges. Parmi les 498 membres duparlement, six seulement sont Coptes. Quand un des députés coptes ademandé que l’assemblée mène des enquêtes sur les expulsions ci-dessusmentionnées, ou inclue le massacre de Maspero dans la liste des affairesremises à un comité spécial d’enquête, sa demande a été totalement rejetéepar le président de l’assemblée”.} Le communiqué conclut que le pays semblant “glisser lentement dans unrégime militaro-islamo-fasciste, Solidarité Copte recommande vivement à la communauté internationale de reconsidérer sa politique vis-à-vis de l’Égypte.”HCM