Débat : un colloque original à Paris ce 26 octobre

{Global Forum for Counter Radicalisation} a été organisé par la détermination d’une jeune femme résolue à combattre la haine par le dialogue. Un ancien djihadiste britannique et un ancien néo nazi suédois, tous deux engagés dans le combat contre la violence extrémiste sont au nombre des intervenants. {{Parmi les contributions les plus remarquables :}}l’universitaire palestinien Mohammed Dajani Daoudi, fondateur de Wasatia Palestine. Le déclic pour lui fut de voir les médecins israéliens soigner ses parents, comme des patients qu’ils étaient, une expérience qui allait le faire cesser de considérer les Israéliens comme des ennemis obligatoires.Andréa Varadin, fondatrice du Forum, qui a voulu surmonter la peur qu’elle éprouvait en Israël dès qu’elle voyait un Arabe monter dans un autobus. Boaz Ganor de l’Institut du Contre Terrorisme d’Herzlia qui insiste sur l’importance d’une terminologie rigoureuse. Gary Lafree , universitaire américain, Directeur d’un programme d’étude du terrorisme et des réponses au terrorisme qui pointe le manque de bilans officiels des victimes du terrorisme.Orit Adato qui parle avec intelligence et humanité de son expérience de la délicate question de l’emprisonnement des terroristes.{{Une demande simple est exprimée au nom du MPCT :}} {{que l’ONU fournisse les bilans chiffrés des victimes civiles d’attentats dans le monde, une démarche nécessaire pour informer et sensibiliser la société civile.}} Seule fausse note dans ce colloque : l’intervention, à contre-courant de l’ensemble, de Pierre Conesa, qui pour illustrer le propos de son ouvrage “La fabrication de l’ennemi” commence par une plaisanterie dont il aurait pu s’abstenir {“Heureusement on a eu le 11 septembre”} et poursuit par une charge idéologique virulente contre Israël. Pour lui, Gilad Shalt était {prisonnier} à Gaza (dans quelle prison SVP, Monsieur Conesa ?) comme Salah Hammouri l’est en Israël et les prisonniers palestiniens libérés étaient des {prisonniers politiques} et non des terroristes.On ne peut que lui conseiller de se renseigner avant d’intervenir.HCM