{{ “En tant que nation musulmane, nous avons adopté la ‘charia’ islamique comme source du droit, donc n’importe quelle loi contredisant les principes de l’islam est légalement nulle”,}} a dit le Président du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil. lors du discours de “libération” de la Libye, prononcé à Benghazi.{{ Et vlan pour les droits des femmes et les espoirs démocratiques ! }} {{ “Peut-on parler de libération quand la moitié de la population est informée qu’elle n’aura pas droit à l’égalité ?”}} : la Ligue du Droit International des Femmes, partenaire du Collectif Contre le Terrorisme, pose la question avec amertume dans un communiqué virulent qui se conclut ainsi : {“Merci à l’OTAN dont le secrétaire général s’est félicité que la Libye soit « entièrement libérée ». Merci au Président Obama qui salue « le début d’une nouvelle ère de promesses ». Merci aux Nations-Unies qui se préoccupent des conditions de la mort du colonel Khadifi mais pas de ce que sera la vie de Libyennes. Merci à ONU femmes qui n’a pas su faire entendre la voix des femmes. Merci à la France qui a dépensé des millions d’euros sans poser de conditions au régime à venir”.} C’est d’ailleurs le changement dans la continuité : Moustapha Abdeljalil fut le président de la cour d’appel de Tripoli qui confirma à deux reprises la peine de mort des infirmières bulgares et du médecin palestinien prisonniers-otages de Kadhafi. Fidèle parmi les fidèles, il fut récompensé de son “intransigeance” dans ce procès en étant nommé ministre en 2007. Aujourd’hui, c’est au nom de la charia qu’il entend bafouer le droit. HCM